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VIE MOYENNE DU NIVEAU EXCITÉ A 280 keV DE 75As

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00213344

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00213344

Submitted on 1 Jan 1968

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VIE MOYENNE DU NIVEAU EXCITÉ A 280 keV DE

75As

S. Gorodetzky, G. Seyller, N. Schulz, A. Knipper

To cite this version:

(2)

VIE MOYENNE DU NIVEAU EXCITÉ A 280 keV DE 75As

Transition Largeur partielle vers l'état Durée de vie de la transition E 2

Noyau Niveau (keV) fondamental du niveau r en unités Réf. de Weisskopf

-

- - -

-

-

57Co 1 378 E 2 28 f 5 ps 0,41 f 0,07 Cette publ. 59Co 1 098 M l , E2 (*)

<

20 ps 3 >

> 4 p s

<

0,09

s 9 ~ 0 1 189 E 2 (?)

=

0,08 ps

=

320 (?)

[51 59Co 1 289 E 2 0,87

+

0,07 ns 0,019

+

0,002 i41 [51

(*) D'après BLAIR (A. G . ) et ARMSTRONG (A. D.), Phys. REV. 1965, 140 B, 1567, le spin du niveau à 1098 keV est 312, donc la transition vers le fondamental est une transition E 2 pure.

D'après le couplage entre un état

f ~ :

et un état 2 + d'un noyau pair, la transition E2 vers l'état fondamen- tal correspondrait à la désexcitation du cœur et devrait avoir une durée de vie de l'ordre de celles des premiers niveaux excités de ce noyau pair, soit d'environ 1 ps. Or, les niveaux

A

1 378 keV de spin 312- de 57Co et à 1 289 keV de spin 312- de "Co [4], qui correspondent au même découplage, ont des durées de vie nettement supérieures. On peut estimer la largeur partielle E2 de la transition 1 098 keV vers le fondamental de 59Co à l'aide du coefficient d2 inférieur à 1

%

trouvé par mesure d'une corrélation angulaire [6]. Ce résultat coinbiné avec la limite inférieure r > 4 ps donne

partielle >

400 ps et indique également un ralentisse- ment de la transition E2.

Le tableau 1 montre que les largeurs des transitions E2 de ces noyaux sont mêmes inférieures à la largeur de la transition calculée avec le modèle à nucléon célibataire.

Références

[ l ] PILUSO ( C . J.), WELLS (D. O.) et MCDANIELS (D. K.),

Nucl. Phys., 1966, 77, 193.

[2] FABER DU FAUR ( C . V.) et LINDENBERGER (K. H.),

Z. Physik, 1962, 169, 286.

[3] FERGUSON (J. M.), NUCI. Phys., 1959, 12, 579. [4] SIDHU (N. P. S.) et GUPTA (U. C.), NUCI. P ~ J I s . , 1967,

A 91, 557.

[5] NORDHAGEN (R.), ELBECK (B.) et HARSKIND (B.), Bull. Am. Phys. Soc., 1966, 11/11, 368.

[6] METZGER (F.), Phys. Rei?., 1952, 88, 1360.

VIE MOYENNE DU NIVEAU EXCITÉ A

280

keV

DE "As

S. GORODETZKY, G. SEYLLER, N. SCHULZ et A. KNIPPER Institut de Recherches Nucléaires, Strasbourg, France

Résumé. - Une valeur de la période du niveau excité a 280 keV de 75As, obtenue par la méthode des coïncidences différées, n'est en accord qu'avec une des deux mesures directes précédemment publiées. Notre valeur, Tl12 = (366 rt 20) psi indique un ralentissement de 500 pour la compo- sante M l (67 %) de la transition vers l'état fondamental.

Absîract. - A value for the half-life of the 280 keV excited level of 75As has been obtained by the delayed-coincidence method. This result is in agreement with only one of the two previously published direct measurements. Our value, TI/^ = (366 C 20) ps, indicates a hindrance factor of

500 for the M l component (67 %) of the transition to the ground state.

L'étude des niveaux d'énergie de 75As [l] nous a probabilité réduite de transition eB(E2) f [2-61, de la

conduits à remesurer la période du niveau excité à probabilité totale de transition [7, 81 et du coefficient 280 keV. En effet, les valeurs expérimentales de la de mélange [2, 91 de la transition de 280 keV présen-

(3)

C 1

-

100 S. GORODETZKY, G. SEYLLER, N . SCHULZ ET A. KNIPPER

tent des dispersions importantes. De ce fait, il nous a paru intéressant de reprendre la mesure de cette période.

Notre circuit électronique comprenait des discri- minateurs rapides et un convertisseur temps-ampli- tude (( Chronetics », un circuit de rejet des impulsions additionnées [IO] et deux photomultiplicateurs XP 1020 sur lesquels étaient montés des scintillateurs orga- niques Naton 136. La figure 1 présente un des trois

N b de colncidences

Références

FIG. 1. - Spectres de temps et schéma partiel de décroissance de 75Se.

spectres de temps obtenus avec une source radioactive de 75Se ; la très forte contribution de coïncidences promptes est due à la cascade gamma de 136-265 keV qu'il ne nous a pas été possible de distinguer de la cascade 121-280 keV. La valeur de la période indiquée a été calculée entre les points A et B, la courbe de coïncidences retardées ayant une contribution de coïncidences promptes inférieure ?0,1 au point A. Le i

choix du point A a été justifié par l'étude de la varia- tion de la période calculée (par une analyse par moin- dres carrés) en fonction du canal initial d'analyse. En admettant une erreur de 3

%

sur le calibrage de I'ana- lyseur de temps, les trois mesures conduisent à la valeur T l , , = (0,366 0,020) ns pour la période du niveau excité à 280 keV. Cette valeur est en accord

[ l ] GORODETZKY (S.), SEYLLER (G.), SCHULZ (N.) et KNIPPER (A.), NIICI. Phys., à paraître.

[2] KAMITSUBO (H.), J. Phys. Soc. Japan, 1962, 17, 254.

[3] PAUL (E. B.) et GOVE (H. E.) cités par ALDER (K.) et al., Rcv. Mod. Phys., 1956, 28, 432.

[4] TEMMER (G. M.) et HEYDENBURG (N. P.), Ph-YS. Rev.,

1956, 104, 967.

[ 5 ] Rrrren (R. C.), STELSON (P. H.), MCGOWAN (F. K.) et ROBINSON (R. L.), Phys. Rev., 1962,128, 2320. [6] Roni~soN (R. L.), MCGOWAN (F. K.), FORD (J. L. C . )

et STELSON (P. H.), Bull. Am. Phys. Soc., 1965, 10,427.

[7] SHIPLEY (E. N.), LYNCH (F. J.) et HOLLAND (R. E.),

Bull. Am. Phys. Soc., 1959, 4, 404.

[8] VARMA (J.) et ESWARAN (M. A.), Phys. Rev., 1962, 125, 656.

191 EDWARDS (W. F.) et GALLAGHER (C. J.), NUCI. Phys.,

1961, 26, 649.

[IO] GORODETZKY (S.), SCHULZ (N.), BOZEK (E.) et KNIP-

PER (A.), Nucl. PhYs., 1966, 85, 5 19.

avec celle de Shipley et coll. [7], obtenue à l'aide d'un faisceau pulsé : Tl,, = (0,28

+

0,14) ns, mais accuse une nette divergence avec la période déterminée par Varma et Eswaran [8] : T,,, = (0,54

+

0,05) ns.

Les probabilités réduites de transition &B(E2) f [3-61, compte tenu du coefficient total de conversion interne [9], conduisent à la valeur

(Nous avons écarté la valeur de Kamitsubo [2] qui diffère trop des autres résultats et nous avons estimé à 30

%

la précision des résultats de Paul et Gove [3] et Temmer et Heydenburg [4]). On constate ainsi que la composante E 2 de la transition de 280 keV est accélérée d'un facteur 16 par rapport aux estimations de Weiss- kopf. De la valeur de la probabilité réduite de transi- tion E2 et de notre mesure de la période, il est possible :

i) de déduire une valeur absolue du coefficient de mélange :

1

6

1

= 0,70 f 0'04 ; ii) de calculer le fac- teur de ralentissement de la composante M l de la

transition :

111

M

l2

= 500. Cette transition Ml serait, dans le cadre du modèle en couches, 1-interdite,

(f

5/2 -+ ~ 3 / 2 )

.

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