HAL Id: jpa-00206898
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206898
Submitted on 1 Jan 1970
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Détermination des probabilités de transition partielles des rayonnements γ de 329 keV du Ce140 par une
méthode de corrélation angulaire
J. Letessier, M. Cailliau, R. Foucher, L. Marcus
To cite this version:
J. Letessier, M. Cailliau, R. Foucher, L. Marcus. Détermination des probabilités de transition partielles
des rayonnements γ de 329 keV du Ce140 par une méthode de corrélation angulaire. Journal de
Physique, 1970, 31 (4), pp.239-247. �10.1051/jphys:01970003104023900�. �jpa-00206898�
LE JOURNAL DE PHYSIQUE
DÉTERMINATION DES PROBABILITÉS DE TRANSITION PARTIELLES DES RAYONNEMENTS
03B3DE 329 keV
DU Ce140 PAR UNE MÉTHODE DE CORRÉLATION ANGULAIRE
J.
LETESSIER,
M.CAILLIAU,
R.FOUCHER,
L. MARCUS Institut dePhysique Nucléaire, Orsay
(Reçu
le 23septembre 1969)
’Résumé. 2014 La corrélation angulaire entre les rayonnements 03B3 de 329 et 487 keV du Ce140 est mesurée avec des sources de structures différentes. Le rapport des
multipolarités
E2 et M1 pour la transition de 329 keV est déterminé ; les probabilités de transition déduites de ce résultat sontcomparées aux valeurs
théoriques
calculées pour le modèle à particuleindépendante
et pour le modèle dequasi-particules.
Abstract. 2014 The angular correlation between the 329 keV and 487 keV 03B3 rays of Ce140 was
measured, using sources of different physical structures. The
E2/M1 multipole
ratio for the 329 keV transition was determined ; the transitionprobabilities
obtained arecompared
to the values calculatedusing
theindependant particule
and thequasi-particule
models.Introduction. - Cette étude se situe dans le cadre d’une collaboration avec un groupe du Laboratoire de
Physique
des solidesd’Orsay
afin d’étudier à la fois lespropriétés
des noyaux deCe140
et lespropriétés électroniques
des ionsCe140 implantés
dans différentes matricesmétalliques
et pour divers domaines detempératures.
Le
Ce 1411 peut
être considéré comme formé d’uncoeur de couches fermées
(N = 82,
Z =50)
et de8
protons.
Pour cetteraison,
de nombreux calculsthéoriques
ont été faits[1 ], [18], [19], [26] :
enparti- culier,
àpartir
d’un modèle dequasi-particules,
M. Rho
[1] et
R. J. Lombard[26]
ont calculé les confi-gurations
de l’état fondamental et de certains étatsexcités,
ainsi que lesprobabilités
de transition entre ces états.Les mesures de la corrélation
angulaire
entre les rayonnements de 329 keV et 487 keV du
Ce140
effectuésjusqu’à
maintenantindiquent qu’il
y a une atténuationdépendante
du temps, mise en évidence par de nombreux auteurs[2], [3], [4], [5], [10].
Les limitesobtenues pour
A 2 au
temps t = 0 ne sont pas toutesidentiques
et, deplus,
il subsistetoujours
une atténua-tion par rapport à la fonction de corrélation
angulaire théorique
pour une cascade3(1) 4(2)
2. Il nous sembleintéressant de savoir si cette atténuation résiduelle est due à une
perturbation
ou à unmélange
demultipo-
larités
~fl + E2
pour la transition de 329 keV. Dansce dernier cas, la détermination du
rapport
demélange b2 = I(E2)II(M,) permettrait
de calculer lesprobabi-
lités de transition
Mi
etE2
pour le rayonnement y de 329 keV et de les comparer auxprobabilités
de transi-tion
théoriques
calculées par R. J. Lombard.Pour vérifier que le moment
quadrupolaire
du niveaude 2 084 keV est suffisamment faible pour
qu’il n’y
aitpas d’atténuation
importante
de la corrélation angu- laire 329-487 keV’ due à une interactionstatique
qua-drupolaire
avec legradient
dechamp électrique
aunoyau, nous mesurons la corrélation
angulaire
inté-grale
pour la cascade 329-487 keV duCe 1411
@placé
dans des milieux de
symétrie
d’ordres très différents.Nous avons choisi pour nos sources, les formes sui- vantes :
1) Lal4° implanté
dans le Cu.2) La 140
sous forme d’azoture NLa.Dans ces deux cas, le
Ce140
se trouve dans unréseau
cubique :
on s’attend donc à ce que legradient
de
champ électrique
vu par le noyau soit minimum et, parsuite,
que laperturbation
soit minimale.3) Lu 140
sous formed’oxyde 0,La2.
Sous cette
forme,
leCe 140
se trouve dans un réseaurhomboédrique,
donc avec un seul axe desymétrie
d’ordre
supérieur
à deux. Legradient
dechamp
élec-trique
vu par le noyau estplus grand
que pour les deuxArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01970003104023900
240
cas
précédents
et l’atténuation doit êtreplus impor-
tante. L’ion Ce est sous la forme Ce + + + + pour les mêmes raisons que celles
exposées
au4).
4) La 140
en solutionchlorhydrique.
H. J. Kôrner et al.
[2]
ont mis en évidence l’absence decomposante paramagnétique.
Les ions Ce sont dansun état 4 + même
lorsqu’ils
se trouvent dans unmilieu
liquide réducteur,
le temps de réduction étantlong
devant la vie moyenne de l’état intermédiaire.I. Processus
expérimental.
-1)
FABRICATION DES SOURCES. - Source 1. -L’oxyde
de Lanthane03La2
est irradiépendant
48 heures dans un flux de neutronsthermiques
de1011 n/CM2/S@ puis
le Lanthane estimplanté
dans une feuille mince de Cu.L’implantation
est effectuée avec le
séparateur d’isotopes
de l’Institutde
Physique
Nucléaired’Orsay.
Undispositif
de post- accélérationpermet
decommuniquer
aux ions La uneénergie
de 120 keV.- Source 2. -
55,
106 et 175 mg d’azoture de Lanthane NLa sontplacés
dans troispetites ampoules
en quartz scellées sous vide afin d’éviter toute
oxyda-
tion. Ces
ampoules
sont irradiéespendant
20 secondesà un flux de neutrons
thermiques
de 3 x1012 n/cm2 js.
- Source 3.
- L’oxyde
de Lanthane0,La2
estirradié
pendant quelques
minutes dans un flux deneutrons
thermiques
de 3 x1012 n/cm2/s.
- Source 4. - Une
partie
del’oxyde
de Lanthane0,La2
irradié pour la source 3 est diluée dans de l’acidechlorhydrique
6 N.FIG. 1. - Schéma de l’appareillage.
- T : signal qui commande l’arrêt du Laben et le transfert du contenu de sa mémoire.
- F : signal de fin de transfert. Il commande le déplacement du plateau.
-- 0 : signal qui interdit l’analyse pendant les déplacements du plateau.
- A
Les quatre combinaisons possibles de ces deux signaux - B définissent les 4 positions du détecteur mobile.Nous avons choisi la même
géométrie
pour lessources
1,
2 et 4: soit unpetit cylindre
de 2 mm dediamètre et de 15 mm de hauteur. Seule la source 3 peut être considérée comme
ponctuelle.
2)
ANALYSE DIRECTE. -- Nousdisposons
d’unejonc-
tion
Ge(Li)
de 3cm3 fabriquée
au Laboratoire et àlaquelle
sont associés unpréamplificateur
TC 130et un
amplificateur
TC 200 Tennelec. La résolutiontotale en
énergie
de cesystème
est de3,9
keV pour lepic
de 1 333 keV duCo6°. L’étalonnage
enénergie
a étéfait avec les sources étalons
suivantes: 109Cd (87,7keV,
3)
CORRÉLATIONS ANGULAIRES. - Nous détectons les rayonnements y par deux scintillateursINa(Tl)
de
1 3/4"
x 2" associés à deuxphotomultiplicateurs.
Ces deux détecteurs sont
placés
sur une table decorrélations
angulaires automatique
à quatrepositions.
Nous choisissons ces
positions
pour quel’angle 9
entre les axes des deux détecteurs soient successivement
90, 120, 150
et 180°. Un chronomètre permet dedéfinir,
pour
chaque angle
le temps de mesure : nous l’avonspris égal
à 15 minutes. Le centrage de la source est obtenu avec uneprécision
de50/00-
L’électronique
associée est unappareillage classique
de coïncidences Ortec du type
lent-rapide (Fig. 1).
Lespectre
en coïncidence estanalysé
sur un sélecteurd’amplitude
à 512 canauxLaben,
relié à une unité de bandemagnétique
IBMqui
se trouve dans la mêmeFIG. 2. - Spectre des rayonnements r du Lal4a avec la jonction Ge(Li).
242
TABLEAU 1
salle
qu’une
calculatrice IBM360-50,
cequi
permet undépouillement
immédiat des résultats. J. G. Schiller et al.[22]
donnent unedescription plus
détaillée dudispositif expérimental
utilisé.Pour normaliser les résultats et tenir compte de la décroissance et du
décentrage
de la source, la sortie del’analyseur
monocanal estaiguillée
successivementvers
quatre
échelles decomptage
suivant les quatrepositions
du détecteur mobile.II. Résultats
expérimentaux.
- Plusieurs schémasde niveaux différents ont été
proposés
pour leCe140 [6], [12], [14], [16], [20], [21].
Notrejonction Ge(Li)
permet de mesurer les
énergies
des rayonnements y du spectre dedésintégration
duLa 140
et de vérifier lapureté
de chacune des sources(Fig. 2).
Tous les rayonnements y que nous observons ont une intensitéqui
décroît suivant lapériode T 2 - 40,02
h. Nousconstatons
(tableau I)
que nos résultats sont en bon accord avec ceux obtenus par H. W. Baer et al.[6], [21],
M.Huguet
et al.[14]
et S. E. Karlsson et al.[12],
alors que nous ne voyons
apparaître
aucun despics supplémentaires
annoncés par M. S. El Nesr et al.[15],
[16], [20].
C’est le schéma de niveauxproposé
par H. W. Baer et al.[21 ],
tenant compte des résultats de S. E. Karlsson et al. et de H. Krehbiel[13], qui
semblele mieux
représenter
les résultatsexpérimentaux (Fig. 3).
Le spectre obtenu en coïncidence avec la bande
A, qui
sélectionne les rayonnements y de 487keV,
comme
l’indique
lafigure 4a,
est donné sur lafigure
4b.On voit que sous le
pic
de 329 keVqui
nousintéresse,
il y a un fond non
négligeable
dontl’importance
variesuivant
l’angle 8
des deux détecteurs. Ce fondprovient,
d’une part, des coïncidences entre les rayonnements y de 487 keV et de 1 597
keV et,
d’autre part, des coïn- cidences entre lapaitie Compton
des rayonnements y dontl’énergie
estsupérieure
à 487 keV et les autres rayonnements du spectre.Pour tenir compte de ces
impulsions parasites qui représentent
de 20 à30 %
du nombre de coïncidencesutiles,
nousdécomposons chaque
spectre.Ainsi,
nospoints expérimentaux
sont connus avecune incertitude d’environ ±
1,5 %.
La
figure
5areprésente
nos résultats pour la corréla- tionangulaire
entre les rayonnements de 329 et 487 keVFIG. 3. - Schémas de niveaux expérimental et théoriques du Ce~4~. Les valeurs des T i sont les moyennes obtenues à partir des résultats des références : [24], [11], [23], [2], [3], [5], [10], [7], [8], [13], [17]. La valeur de g est la moyenne obtenue à partir des résultats des références : [4], [25], [2], [3], [5].
(f) calcul théorique de M. Rho pour vo = -39,5 MeV. Les 3 derniers schémas théoriques sont ceux calculés par R. J. Lombard pour :
du
Ce140,
mesurée pour les sources deLa 140
en solu- tionchrorhydrique,
sous forme d’azoture de Lanthane etimplanté
dans le cuivre. Lespoints expérimentaux
de ces tiois mesures
apparaissent
comme confondusdans la limite des erreurs. La fonction de corrélation
angulaire,
calculée par une méthode de moindre carré etqui représente
le mieux nospoints expérimentaux,
est la suivante :
Si on tient compte des corrections
géométriques
indispensables
pour compenser la dimension des détecteurs et l’étendue de la sourceW1 (e)
devient :244
FIG. 4. - a) Spectre y direct.
b) Spectres en coïncidence avec la bande A pour 0 = 180° et 90°.
Les résultats obtenus pour la source
d’03La,
sonten bon accord avec la fonction de corrélation angu- laire
W2(9) (Fig. 5b).
Aux incertitudes sur les mesures
près,
les corrélationsangulaires
pour une sourced’oxyde
de Lanthane et pour une source d’azoture de Lanthane sont les mêmesFIG. 5. - Fonction de corrélation angulaire.
a) 11
points expérimentaux pour la source liquide.] points
expérimentaux pour la source NLa.T
points expérimentaux pour la source La implanté.Wi (0)
dans le Cu.- Il (9). dans le Cu.
b) Q points expérimentaux pour la source 03La2.
-- yy2 (8).
que celle mesurée avec la source
liquide. Remarquons
que :
1)
L’atténuation de la corrélationangulaire,
si elleexiste et si elle est due à une interaction
statique
entrele moment
quadrupolaire Q
du niveau de 2 084 keV duCe 14"
et legradient
dechamp électrique Vzz
vupar le noyau de
Ce140
dansl’03La2
est donc telle que le facteur d’atténationGk
estsupérieur
ouégal
à0,95.
Entre l’atténuation
Gk
et la constante decouplage eQVzzf/ï
nous avons les relations suivantes pour unchamp
àsymétrie
axiale :Pour une valeur du
gradient
dechamp électrique Fez qui
sembleraisonnable,
soitvZZ = 3 x 101 g V/cm2
etpour
Gk > 0,95,
nous obtenonsQ 0,17
barn[35].
Toutefois,
nous pouvons facilement avoir une erreurd’un ordre de
grandeur
surVzz
aussi un momentquadrupolaire appréciable
nepeut
pas êtrecomplète-
ment exclu d’autant
plus
quel’03La2
étant rhomboé-drique,
les relations(1)
ne sont pas strictementapplicables.
2)
Notre fonction de corrélationangulaire expéri-
mentale
W2(e)
confirme la mesure de la corrélationangulaire
différentielle de H. J. Kôrner et al.[2] qui
obtiennent pour t = 0 :
avec une constante de relaxation
Les
A2
mesurés par les autres auteurs sont :H. J. Kôrner et al. montrent que la
perturbation
due à la relaxation est faible en source
liquide
si la formulation
d’Abragam
et Pound est valable.Pour la source
3,
nous sommesapproximativement
dans les mêmes conditions que H. J. Kôrner et nous
pouvons
admettre,
sans faire unegrande
erreur, que nous avons le même facteurG,.
La corrélation
angulaire
nonperturbée
que nous obtenons alors est :3)
Etant donnée la structureélectronique parti-
culière du Ce
(37),
il est diflicile deprévoir
avec cer-titude son état
ionique
dans la source 1(La implanté
dans le
Cu)
et letemps
de réduction du Ce + + + + dans la source 2(NLa).
Parsuite,
il n’est paspossible
de
prévoir
l’atténuation de la corrélationangulaire correspondant
à une relaxationélectronique
parama-gnétique,
si elle existe.En
conclusion,
l’écart entre la corrélation mesurée et la fonction de corrélationangulaire théorique
pourune cascade
3(1) 4(2)
2 nepeut s’expliquer
pour l’es- sentiel que par unmélange
demultipolarités
pour la transition de 329 keV :Ce résultat confirme celui que H. J. Kôrner et al.
[2]
avaient obtenu par corrélation
angulaire
différen-tielle
(b2 = 0,001 7
+0,000 3).
Nous avons vu ci-dessus
qu’un
momentquadru- polaire appréciable
pour le niveau 4 + nepouvait
pas être exclu mais que, de toutefaçon,
l’effetpossible
du
couplage quadrupolaire
est inclus dans les barres d’erreur.Les mesures du coefficient de conversion
interne oc,
et des rapports
Kly
L etLI/LIlI
ne sont pas assezpré-
cises ni assez sensibles pour
permettre
de déterminerun si faible
mélange.
On ne peut donc pas comptersur des mesures de conversion interne pour
étayer
nosrésultats.
FIG. 6. - Variation du coefficient A 2
en fonction du mélange de multipolarités ô.
En mesurant la rotation de la corrélation
angulaire
pour une source de La
implanté
dans du Cu etplacée
dans un
champ magnétique
connu, onpourrait
endéduire des
renseignements
sur l’étationique
du Cedans le Cu.
III. Probabilités de transition. - Nous calculons les
probabilités
de transitionE2
pour les rayonne- ments y de 487 keV et 1 597 keV etMl
etE2
pour lesrayonnements
y de 329 et 816 keV. Pour faire ces cal-culs,
nous utilisons :le
rapport
demélange b2
que nous avons mesuré pour la transition de 329keV,
la moyenne des valeurs deô2
données[27], [28], [29], [30]
et[9]
pour la tran- sition de 816keV,
les coefficients de conversion interne et les intensités relatives mesurées par S. E. Karlsson et al.[12]
lespériodes
obtenues par les auteurs des réf.[24]
pour le niveau de 1 597 keV[8]
pour le niveau de 2 412 keV et la moyenne despériodes
mesurées
[23], [2], [3], [4], [10], [7], [8]
pour le niveau de 2 084 keV. Les valeursT~p
ainsi obtenues sont données dans les colonnes 3 et 9 du tableau II.Les
probabilités
de transitionthéoriques
sont cal-culées pour les modèles suivants :
1)
MODÈLE DE LA PARTICULE INDÉPENDANTE. - Suivant Moskowski :Dans ce cas, les facteurs d’interdiction sont donnés
246
TABLEAU II
dans les colonnes 4 et 8 du tableau II. On
peut
remar- quer ungrand
désaccord entre les valeursthéoriques
et les valeurs
expérimentales
surtout pour les transi- tionsAfi.
2)
MODÈLE DE QUASI-PARTICULES. - Lesconfigu-
rations des différents états du
Ce 140
sont calculées[(1), (26)]
enpartant
d’un modèle en couchessphériques
pour une interaction résiduelle de forme Gaussienne :
et en utilisant les fonctions d’onde de B. C. S. Les pro- babilités de transition
théoriques
calculées par R. J. Lombard pour les valeurs desparamètres :
donnent les facteurs d’interdiction
FL portés
dans lescolonnes 6 et 7 du tableau II.
(Les énergies 8(1;
desétats individuels utilisées pour le calcul de Tthéo. sont celles données par Beiner
[32]
tandis que pour les calculs a et c, lesénergies
8~ sont choisies de manière à obtenir unereprésentation
raisonnable du spectre des noyaux de massepaire.)
Les Tthéo. calculées par M. Rho
[1]
pourVo= -37,8 et -39,5 MeV, ,u=1,732 fm,
~=1 donnent les fac- teurs d’interdictionFR
de la colonne 5(les énergies
8)’sont celles de Tamura et
Udagawa [31]).
Les schémas de niveaux
théoriques
obtenus pources divers calculs
représentent
assez bien le schémade niveau
expérimental
duCe140 (Fig. 3).
On voit
(tableau II)
que l’accord entre les calculsthéoriques
et les résultatsexpérimentaux
est trèsamélioré
quand
on passe du modèle àparticule
indé-pendante
au modèle dequasi-particules (il
reste un écart 10 entre théorie etexpérience).
Les calculs faits en utilisant ce dernier modèle
[1],
[26]
décrivent l’état 3 + de 2 412 keV par uneconfigu-
ration
(d 5/2 g 7/2)
presque pure alors que les états 2 + et 4 + de 1 597 et 2 084 keV sont surtoutreprésentés
par un
mélange
desconfigurations (g 7/2)~
et(d 5/2)2.
Ceci entraîne une faible
probabilité
de transitionthéorique M,
pour les y de 329 et 816 keV.L’influence du coeur ayant été
négligée
et les étatsà
4,
6 et 8quasi-particules n’ayant
pas été considérés dans les calculs[26], [1],
ilpeut
subsister unléger
retard pour les transitions
Mi
et une accélération pour les transitionsE2.
D’autre
part,
lesénergies
8~, a, y utilisées pour les calculs ne sont évidemment pas bien connues. Si l’on compare les calculs(b)
et(c)
de R. J. Lombard pourlesquels
seuls les 8changent,
ons’aperçoit
que ces derniers ont une influenceimportante
sur lesproba-
bilités de transition
théoriques L~2
de 329 et 816 keV.Il faut remarquer que la transformation de
Bogoliubov-
Valatin
[33]
ne conservant pas le nombre departicules,
nous avons une incertitude sur les u et v
qui peut
introduire des erreurs trèsimportantes
sur lesproba-
bilités de transition par l’intermédiaire des termes en
(ua Uv - Va uj [34].
Nous remercions bien vivement M. H. Bernas pour
sa collaboration dans ce
travail,
enparticulier
pour les nombreuses discussions que nous avons eu aveclui et la fabrication des sources
implantées
ainsi que M. R. Lallement(C.
E.N., Fontenay-aux-Roses) qui
a fourni l’azoture de Lanthane.
Nous tenons à remercier MM. J. C.
Brun,
G.Corbe,
J. C.
Cuzon,
E.Festa,
A.Hrisoho,
J. G. Schiller etMlle
V. Mellet pour leurimportante
contribution à la mise aupoint
dudispositif expérimental.
Enfin,
nous remercions bien sincèrement M. R. J.Lombard
qui
a bien voulu nous fairepart,
avantpublication,
et discuter avec nous du résultat de ses calculs sur leCl 140.
Bibliographie [1] MANNQUE RHO, Nucl. Phys., 1965, 65, 497.
[2] KORNER (H. J.) et AL., Z. Phys., 1963, 173, 203.
[3] SCHMORAK (M.) et AL., Phys. Rev., 1964, 134B, 718.
[4] LÉVY
(R.
M.), UCRL, 11663.[5] LÉVY
(R.
M.) et SHIRLEY(D.
A.), Phys. Rev., 1965, 140B, 811.[6] BAER (H. W.) et AL., Nucl. Phys., 1966, 86, 332.
[7] SHINNERS CARL WILLIAM, Thèse.
[8] GIRISH CHANDRA, Nuovo Cimento, 1964, 31, 297.
[9] BLOCK
(J.)
et SHIRLEY (A.), Phys. Rev.,1966, 143,
911.[10] IRIGARAY (J. L.) et AL., J. Phys. Rad., Coll. mars 1967.
[11] BURDE
(J.)
et AL., Nucl. Sc. Abst., 22, 639.[12] KARLSSON (S. E.) et AL., Nucl. Phys., 1967, A100, 113.
[13] KREHBIEL
(H.),
Phys. Lett., 1964, 13, 65.[14] HUGUET
(M.)
et AL., C. R. Acad. Sci., Paris, 1966, 263B, 79.[15] EL NESR (M. S.) et EL SAYAD (G. M.), Z. Phys., 1966, 194, 125.
[16] EL NESR (M. S.) et EL AASSAR (M. R.), Z.
Naturforschg,
1967, 22a, 299.[17] PER SALLING, Nucl. Phys., 1965, 65, 520.
[18]
KISSLINGER (L.S.)
et SORENSEN(R.
A.), Rev. Mod.Phys., 1963, 35, 853.
[19]
UHER(R. A.)
et SORENSEN(R. A.),
Nucl. Phys., 1966, 86, 1.[20] EL NESR (M. S.) et AL., Atomkerenergie, 1966, 11, 307.
[21]
BAER (H. W.) et AL., Nucl. Phys., 1968, A113, 33.[22] SCHILLER (J. G.) et AL., Rapport interne.
[23] CURRIE (W. M.), Nucl. Phys., 1962, 32, 574.
[24] OFER (S.) et SCHWARZSCHILD
(A.),
Phys. Rev., 1959, 116, 725.[25] KAPLAN (N.) et AL., Phys. Lett., 1963, 3, 291.
[26] LOMBARD (R. J.), Nucl. Phys., 1968, A117, 365.
[27]
BLACK(W.
W.), Phys. Rev., 1963, 132, 1193.[28]
BANNERMAN (R. C.) et AL., Phil. Mag., 1951, 42, 1097.[29]
KELLEY (W. H.) et WIEDENBECK (M. L.), Phys. Rev., 1956, 102, 1130.[30]
BOLOTIN (H. H.) et AL., Phys. Rev., 1955, 99, 62.[31] TAMURA
(T.)
et UDAGAWA(T.),
Prog. Théoret. Phys.(Kyoto),
1961, 26, 947.[32]
BLEULER(K.)
et AL., Nuovo Cimento, 1967, 52B,45.
[33]
BOGOLIUBOV (N.N.),
JETP(sov. Phys.),
1958, 7,91 ;
Nuovo Cimento, 1958, 1, 794.
VALATIN