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Détermination des probabilités de transition partielles des rayonnements γ de 329 keV du Ce140 par une méthode de corrélation angulaire

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00206898

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206898

Submitted on 1 Jan 1970

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Détermination des probabilités de transition partielles des rayonnements γ de 329 keV du Ce140 par une

méthode de corrélation angulaire

J. Letessier, M. Cailliau, R. Foucher, L. Marcus

To cite this version:

J. Letessier, M. Cailliau, R. Foucher, L. Marcus. Détermination des probabilités de transition partielles

des rayonnements γ de 329 keV du Ce140 par une méthode de corrélation angulaire. Journal de

Physique, 1970, 31 (4), pp.239-247. �10.1051/jphys:01970003104023900�. �jpa-00206898�

(2)

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

DÉTERMINATION DES PROBABILITÉS DE TRANSITION PARTIELLES DES RAYONNEMENTS

03B3

DE 329 keV

DU Ce140 PAR UNE MÉTHODE DE CORRÉLATION ANGULAIRE

J.

LETESSIER,

M.

CAILLIAU,

R.

FOUCHER,

L. MARCUS Institut de

Physique Nucléaire, Orsay

(Reçu

le 23

septembre 1969)

Résumé. 2014 La corrélation angulaire entre les rayonnements 03B3 de 329 et 487 keV du Ce140 est mesurée avec des sources de structures différentes. Le rapport des

multipolarités

E2 et M1 pour la transition de 329 keV est déterminé ; les probabilités de transition déduites de ce résultat sont

comparées aux valeurs

théoriques

calculées pour le modèle à particule

indépendante

et pour le modèle de

quasi-particules.

Abstract. 2014 The angular correlation between the 329 keV and 487 keV 03B3 rays of Ce140 was

measured, using sources of different physical structures. The

E2/M1 multipole

ratio for the 329 keV transition was determined ; the transition

probabilities

obtained are

compared

to the values calculated

using

the

independant particule

and the

quasi-particule

models.

Introduction. - Cette étude se situe dans le cadre d’une collaboration avec un groupe du Laboratoire de

Physique

des solides

d’Orsay

afin d’étudier à la fois les

propriétés

des noyaux de

Ce140

et les

propriétés électroniques

des ions

Ce140 implantés

dans différentes matrices

métalliques

et pour divers domaines de

températures.

Le

Ce 1411 peut

être considéré comme formé d’un

coeur de couches fermées

(N = 82,

Z =

50)

et de

8

protons.

Pour cette

raison,

de nombreux calculs

théoriques

ont été faits

[1 ], [18], [19], [26] :

en

parti- culier,

à

partir

d’un modèle de

quasi-particules,

M. Rho

[1] et

R. J. Lombard

[26]

ont calculé les confi-

gurations

de l’état fondamental et de certains états

excités,

ainsi que les

probabilités

de transition entre ces états.

Les mesures de la corrélation

angulaire

entre les rayonnements de 329 keV et 487 keV du

Ce140

effectués

jusqu’à

maintenant

indiquent qu’il

y a une atténuation

dépendante

du temps, mise en évidence par de nombreux auteurs

[2], [3], [4], [5], [10].

Les limites

obtenues pour

A 2 au

temps t = 0 ne sont pas toutes

identiques

et, de

plus,

il subsiste

toujours

une atténua-

tion par rapport à la fonction de corrélation

angulaire théorique

pour une cascade

3(1) 4(2)

2. Il nous semble

intéressant de savoir si cette atténuation résiduelle est due à une

perturbation

ou à un

mélange

de

multipo-

larités

~fl + E2

pour la transition de 329 keV. Dans

ce dernier cas, la détermination du

rapport

de

mélange b2 = I(E2)II(M,) permettrait

de calculer les

probabi-

lités de transition

Mi

et

E2

pour le rayonnement y de 329 keV et de les comparer aux

probabilités

de transi-

tion

théoriques

calculées par R. J. Lombard.

Pour vérifier que le moment

quadrupolaire

du niveau

de 2 084 keV est suffisamment faible pour

qu’il n’y

ait

pas d’atténuation

importante

de la corrélation angu- laire 329-487 keV’ due à une interaction

statique

qua-

drupolaire

avec le

gradient

de

champ électrique

au

noyau, nous mesurons la corrélation

angulaire

inté-

grale

pour la cascade 329-487 keV du

Ce 1411

@

placé

dans des milieux de

symétrie

d’ordres très différents.

Nous avons choisi pour nos sources, les formes sui- vantes :

1) Lal4° implanté

dans le Cu.

2) La 140

sous forme d’azoture NLa.

Dans ces deux cas, le

Ce140

se trouve dans un

réseau

cubique :

on s’attend donc à ce que le

gradient

de

champ électrique

vu par le noyau soit minimum et, par

suite,

que la

perturbation

soit minimale.

3) Lu 140

sous forme

d’oxyde 0,La2.

Sous cette

forme,

le

Ce 140

se trouve dans un réseau

rhomboédrique,

donc avec un seul axe de

symétrie

d’ordre

supérieur

à deux. Le

gradient

de

champ

élec-

trique

vu par le noyau est

plus grand

que pour les deux

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01970003104023900

(3)

240

cas

précédents

et l’atténuation doit être

plus impor-

tante. L’ion Ce est sous la forme Ce + + + + pour les mêmes raisons que celles

exposées

au

4).

4) La 140

en solution

chlorhydrique.

H. J. Kôrner et al.

[2]

ont mis en évidence l’absence de

composante paramagnétique.

Les ions Ce sont dans

un état 4 + même

lorsqu’ils

se trouvent dans un

milieu

liquide réducteur,

le temps de réduction étant

long

devant la vie moyenne de l’état intermédiaire.

I. Processus

expérimental.

-

1)

FABRICATION DES SOURCES. - Source 1. -

L’oxyde

de Lanthane

03La2

est irradié

pendant

48 heures dans un flux de neutrons

thermiques

de

1011 n/CM2/S@ puis

le Lanthane est

implanté

dans une feuille mince de Cu.

L’implantation

est effectuée avec le

séparateur d’isotopes

de l’Institut

de

Physique

Nucléaire

d’Orsay.

Un

dispositif

de post- accélération

permet

de

communiquer

aux ions La une

énergie

de 120 keV.

- Source 2. -

55,

106 et 175 mg d’azoture de Lanthane NLa sont

placés

dans trois

petites ampoules

en quartz scellées sous vide afin d’éviter toute

oxyda-

tion. Ces

ampoules

sont irradiées

pendant

20 secondes

à un flux de neutrons

thermiques

de 3 x

1012 n/cm2 js.

- Source 3.

- L’oxyde

de Lanthane

0,La2

est

irradié

pendant quelques

minutes dans un flux de

neutrons

thermiques

de 3 x

1012 n/cm2/s.

- Source 4. - Une

partie

de

l’oxyde

de Lanthane

0,La2

irradié pour la source 3 est diluée dans de l’acide

chlorhydrique

6 N.

FIG. 1. - Schéma de l’appareillage.

- T : signal qui commande l’arrêt du Laben et le transfert du contenu de sa mémoire.

- F : signal de fin de transfert. Il commande le déplacement du plateau.

-- 0 : signal qui interdit l’analyse pendant les déplacements du plateau.

- A

Les quatre combinaisons possibles de ces deux signaux - B définissent les 4 positions du détecteur mobile.

(4)

Nous avons choisi la même

géométrie

pour les

sources

1,

2 et 4: soit un

petit cylindre

de 2 mm de

diamètre et de 15 mm de hauteur. Seule la source 3 peut être considérée comme

ponctuelle.

2)

ANALYSE DIRECTE. -- Nous

disposons

d’une

jonc-

tion

Ge(Li)

de 3

cm3 fabriquée

au Laboratoire et à

laquelle

sont associés un

préamplificateur

TC 130

et un

amplificateur

TC 200 Tennelec. La résolution

totale en

énergie

de ce

système

est de

3,9

keV pour le

pic

de 1 333 keV du

Co6°. L’étalonnage

en

énergie

a été

fait avec les sources étalons

suivantes: 109Cd (87,7keV,

3)

CORRÉLATIONS ANGULAIRES. - Nous détectons les rayonnements y par deux scintillateurs

INa(Tl)

de

1 3/4"

x 2" associés à deux

photomultiplicateurs.

Ces deux détecteurs sont

placés

sur une table de

corrélations

angulaires automatique

à quatre

positions.

Nous choisissons ces

positions

pour que

l’angle 9

entre les axes des deux détecteurs soient successivement

90, 120, 150

et 180°. Un chronomètre permet de

définir,

pour

chaque angle

le temps de mesure : nous l’avons

pris égal

à 15 minutes. Le centrage de la source est obtenu avec une

précision

de

50/00-

L’électronique

associée est un

appareillage classique

de coïncidences Ortec du type

lent-rapide (Fig. 1).

Le

spectre

en coïncidence est

analysé

sur un sélecteur

d’amplitude

à 512 canaux

Laben,

relié à une unité de bande

magnétique

IBM

qui

se trouve dans la même

FIG. 2. - Spectre des rayonnements r du Lal4a avec la jonction Ge(Li).

(5)

242

TABLEAU 1

salle

qu’une

calculatrice IBM

360-50,

ce

qui

permet un

dépouillement

immédiat des résultats. J. G. Schiller et al.

[22]

donnent une

description plus

détaillée du

dispositif expérimental

utilisé.

Pour normaliser les résultats et tenir compte de la décroissance et du

décentrage

de la source, la sortie de

l’analyseur

monocanal est

aiguillée

successivement

vers

quatre

échelles de

comptage

suivant les quatre

positions

du détecteur mobile.

II. Résultats

expérimentaux.

- Plusieurs schémas

de niveaux différents ont été

proposés

pour le

Ce140 [6], [12], [14], [16], [20], [21].

Notre

jonction Ge(Li)

permet de mesurer les

énergies

des rayonnements y du spectre de

désintégration

du

La 140

et de vérifier la

pureté

de chacune des sources

(Fig. 2).

Tous les rayonnements y que nous observons ont une intensité

qui

décroît suivant la

période T 2 - 40,02

h. Nous

constatons

(tableau I)

que nos résultats sont en bon accord avec ceux obtenus par H. W. Baer et al.

[6], [21],

M.

Huguet

et al.

[14]

et S. E. Karlsson et al.

[12],

alors que nous ne voyons

apparaître

aucun des

pics supplémentaires

annoncés par M. S. El Nesr et al.

[15],

[16], [20].

C’est le schéma de niveaux

proposé

par H. W. Baer et al.

[21 ],

tenant compte des résultats de S. E. Karlsson et al. et de H. Krehbiel

[13], qui

semble

le mieux

représenter

les résultats

expérimentaux (Fig. 3).

Le spectre obtenu en coïncidence avec la bande

A, qui

sélectionne les rayonnements y de 487

keV,

comme

l’indique

la

figure 4a,

est donné sur la

figure

4b.

On voit que sous le

pic

de 329 keV

qui

nous

intéresse,

il y a un fond non

négligeable

dont

l’importance

varie

suivant

l’angle 8

des deux détecteurs. Ce fond

provient,

d’une part, des coïncidences entre les rayonnements y de 487 keV et de 1 597

keV et,

d’autre part, des coïn- cidences entre la

paitie Compton

des rayonnements y dont

l’énergie

est

supérieure

à 487 keV et les autres rayonnements du spectre.

Pour tenir compte de ces

impulsions parasites qui représentent

de 20 à

30 %

du nombre de coïncidences

utiles,

nous

décomposons chaque

spectre.

Ainsi,

nos

points expérimentaux

sont connus avec

une incertitude d’environ ±

1,5 %.

La

figure

5a

représente

nos résultats pour la corréla- tion

angulaire

entre les rayonnements de 329 et 487 keV

(6)

FIG. 3. - Schémas de niveaux expérimental et théoriques du Ce~4~. Les valeurs des T i sont les moyennes obtenues à partir des résultats des références : [24], [11], [23], [2], [3], [5], [10], [7], [8], [13], [17]. La valeur de g est la moyenne obtenue à partir des résultats des références : [4], [25], [2], [3], [5].

(f) calcul théorique de M. Rho pour vo = -39,5 MeV. Les 3 derniers schémas théoriques sont ceux calculés par R. J. Lombard pour :

du

Ce140,

mesurée pour les sources de

La 140

en solu- tion

chrorhydrique,

sous forme d’azoture de Lanthane et

implanté

dans le cuivre. Les

points expérimentaux

de ces tiois mesures

apparaissent

comme confondus

dans la limite des erreurs. La fonction de corrélation

angulaire,

calculée par une méthode de moindre carré et

qui représente

le mieux nos

points expérimentaux,

est la suivante :

Si on tient compte des corrections

géométriques

indispensables

pour compenser la dimension des détecteurs et l’étendue de la source

W1 (e)

devient :

(7)

244

FIG. 4. - a) Spectre y direct.

b) Spectres en coïncidence avec la bande A pour 0 = 180° et 90°.

Les résultats obtenus pour la source

d’03La,

sont

en bon accord avec la fonction de corrélation angu- laire

W2(9) (Fig. 5b).

Aux incertitudes sur les mesures

près,

les corrélations

angulaires

pour une source

d’oxyde

de Lanthane et pour une source d’azoture de Lanthane sont les mêmes

FIG. 5. - Fonction de corrélation angulaire.

a) 11

points expérimentaux pour la source liquide.

] points

expérimentaux pour la source NLa.

T

points expérimentaux pour la source La implanté.

Wi (0)

dans le Cu.

- Il (9). dans le Cu.

b) Q points expérimentaux pour la source 03La2.

-- yy2 (8).

que celle mesurée avec la source

liquide. Remarquons

que :

1)

L’atténuation de la corrélation

angulaire,

si elle

existe et si elle est due à une interaction

statique

entre

le moment

quadrupolaire Q

du niveau de 2 084 keV du

Ce 14"

et le

gradient

de

champ électrique Vzz

vu

par le noyau de

Ce140

dans

l’03La2

est donc telle que le facteur d’atténation

Gk

est

supérieur

ou

égal

à

0,95.

Entre l’atténuation

Gk

et la constante de

couplage eQVzzf/ï

nous avons les relations suivantes pour un

champ

à

symétrie

axiale :

Pour une valeur du

gradient

de

champ électrique Fez qui

semble

raisonnable,

soit

vZZ = 3 x 101 g V/cm2

et

pour

Gk > 0,95,

nous obtenons

Q 0,17

barn

[35].

Toutefois,

nous pouvons facilement avoir une erreur

d’un ordre de

grandeur

sur

Vzz

aussi un moment

quadrupolaire appréciable

ne

peut

pas être

complète-

ment exclu d’autant

plus

que

l’03La2

étant rhomboé-

drique,

les relations

(1)

ne sont pas strictement

applicables.

2)

Notre fonction de corrélation

angulaire expéri-

mentale

W2(e)

confirme la mesure de la corrélation

(8)

angulaire

différentielle de H. J. Kôrner et al.

[2] qui

obtiennent pour t = 0 :

avec une constante de relaxation

Les

A2

mesurés par les autres auteurs sont :

H. J. Kôrner et al. montrent que la

perturbation

due à la relaxation est faible en source

liquide

si la formulation

d’Abragam

et Pound est valable.

Pour la source

3,

nous sommes

approximativement

dans les mêmes conditions que H. J. Kôrner et nous

pouvons

admettre,

sans faire une

grande

erreur, que nous avons le même facteur

G,.

La corrélation

angulaire

non

perturbée

que nous obtenons alors est :

3)

Etant donnée la structure

électronique parti-

culière du Ce

(37),

il est diflicile de

prévoir

avec cer-

titude son état

ionique

dans la source 1

(La implanté

dans le

Cu)

et le

temps

de réduction du Ce + + + + dans la source 2

(NLa).

Par

suite,

il n’est pas

possible

de

prévoir

l’atténuation de la corrélation

angulaire correspondant

à une relaxation

électronique

parama-

gnétique,

si elle existe.

En

conclusion,

l’écart entre la corrélation mesurée et la fonction de corrélation

angulaire théorique

pour

une cascade

3(1) 4(2)

2 ne

peut s’expliquer

pour l’es- sentiel que par un

mélange

de

multipolarités

pour la transition de 329 keV :

Ce résultat confirme celui que H. J. Kôrner et al.

[2]

avaient obtenu par corrélation

angulaire

différen-

tielle

(b2 = 0,001 7

+

0,000 3).

Nous avons vu ci-dessus

qu’un

moment

quadru- polaire appréciable

pour le niveau 4 + ne

pouvait

pas être exclu mais que, de toute

façon,

l’effet

possible

du

couplage quadrupolaire

est inclus dans les barres d’erreur.

Les mesures du coefficient de conversion

interne oc,

et des rapports

Kly

L et

LI/LIlI

ne sont pas assez

pré-

cises ni assez sensibles pour

permettre

de déterminer

un si faible

mélange.

On ne peut donc pas compter

sur des mesures de conversion interne pour

étayer

nos

résultats.

FIG. 6. - Variation du coefficient A 2

en fonction du mélange de multipolarités ô.

En mesurant la rotation de la corrélation

angulaire

pour une source de La

implanté

dans du Cu et

placée

dans un

champ magnétique

connu, on

pourrait

en

déduire des

renseignements

sur l’état

ionique

du Ce

dans le Cu.

III. Probabilités de transition. - Nous calculons les

probabilités

de transition

E2

pour les rayonne- ments y de 487 keV et 1 597 keV et

Ml

et

E2

pour les

rayonnements

y de 329 et 816 keV. Pour faire ces cal-

culs,

nous utilisons :

le

rapport

de

mélange b2

que nous avons mesuré pour la transition de 329

keV,

la moyenne des valeurs de

ô2

données

[27], [28], [29], [30]

et

[9]

pour la tran- sition de 816

keV,

les coefficients de conversion interne et les intensités relatives mesurées par S. E. Karlsson et al.

[12]

les

périodes

obtenues par les auteurs des réf.

[24]

pour le niveau de 1 597 keV

[8]

pour le niveau de 2 412 keV et la moyenne des

périodes

mesurées

[23], [2], [3], [4], [10], [7], [8]

pour le niveau de 2 084 keV. Les valeurs

T~p

ainsi obtenues sont données dans les colonnes 3 et 9 du tableau II.

Les

probabilités

de transition

théoriques

sont cal-

culées pour les modèles suivants :

1)

MODÈLE DE LA PARTICULE INDÉPENDANTE. - Suivant Moskowski :

Dans ce cas, les facteurs d’interdiction sont donnés

(9)

246

TABLEAU II

dans les colonnes 4 et 8 du tableau II. On

peut

remar- quer un

grand

désaccord entre les valeurs

théoriques

et les valeurs

expérimentales

surtout pour les transi- tions

Afi.

2)

MODÈLE DE QUASI-PARTICULES. - Les

configu-

rations des différents états du

Ce 140

sont calculées

[(1), (26)]

en

partant

d’un modèle en couches

sphériques

pour une interaction résiduelle de forme Gaussienne :

et en utilisant les fonctions d’onde de B. C. S. Les pro- babilités de transition

théoriques

calculées par R. J. Lombard pour les valeurs des

paramètres :

donnent les facteurs d’interdiction

FL portés

dans les

colonnes 6 et 7 du tableau II.

(Les énergies 8(1;

des

états individuels utilisées pour le calcul de Tthéo. sont celles données par Beiner

[32]

tandis que pour les calculs a et c, les

énergies

8~ sont choisies de manière à obtenir une

représentation

raisonnable du spectre des noyaux de masse

paire.)

Les Tthéo. calculées par M. Rho

[1]

pour

Vo= -37,8 et -39,5 MeV, ,u=1,732 fm,

~=1 donnent les fac- teurs d’interdiction

FR

de la colonne 5

(les énergies

8)’

sont celles de Tamura et

Udagawa [31]).

Les schémas de niveaux

théoriques

obtenus pour

ces divers calculs

représentent

assez bien le schéma

de niveau

expérimental

du

Ce140 (Fig. 3).

On voit

(tableau II)

que l’accord entre les calculs

théoriques

et les résultats

expérimentaux

est très

amélioré

quand

on passe du modèle à

particule

indé-

pendante

au modèle de

quasi-particules (il

reste un écart 10 entre théorie et

expérience).

Les calculs faits en utilisant ce dernier modèle

[1],

[26]

décrivent l’état 3 + de 2 412 keV par une

configu-

ration

(d 5/2 g 7/2)

presque pure alors que les états 2 + et 4 + de 1 597 et 2 084 keV sont surtout

représentés

par un

mélange

des

configurations (g 7/2)~

et

(d 5/2)2.

Ceci entraîne une faible

probabilité

de transition

théorique M,

pour les y de 329 et 816 keV.

L’influence du coeur ayant été

négligée

et les états

à

4,

6 et 8

quasi-particules n’ayant

pas été considérés dans les calculs

[26], [1],

il

peut

subsister un

léger

retard pour les transitions

Mi

et une accélération pour les transitions

E2.

D’autre

part,

les

énergies

8~, a, y utilisées pour les calculs ne sont évidemment pas bien connues. Si l’on compare les calculs

(b)

et

(c)

de R. J. Lombard pour

lesquels

seuls les 8

changent,

on

s’aperçoit

que ces derniers ont une influence

importante

sur les

proba-

bilités de transition

théoriques L~2

de 329 et 816 keV.

Il faut remarquer que la transformation de

Bogoliubov-

Valatin

[33]

ne conservant pas le nombre de

particules,

nous avons une incertitude sur les u et v

qui peut

introduire des erreurs très

importantes

sur les

proba-

bilités de transition par l’intermédiaire des termes en

(ua Uv - Va uj [34].

Nous remercions bien vivement M. H. Bernas pour

sa collaboration dans ce

travail,

en

particulier

pour les nombreuses discussions que nous avons eu avec

lui et la fabrication des sources

implantées

ainsi que M. R. Lallement

(C.

E.

N., Fontenay-aux-Roses) qui

a fourni l’azoture de Lanthane.

Nous tenons à remercier MM. J. C.

Brun,

G.

Corbe,

J. C.

Cuzon,

E.

Festa,

A.

Hrisoho,

J. G. Schiller et

Mlle

V. Mellet pour leur

importante

contribution à la mise au

point

du

dispositif expérimental.

Enfin,

nous remercions bien sincèrement M. R. J.

Lombard

qui

a bien voulu nous faire

part,

avant

publication,

et discuter avec nous du résultat de ses calculs sur le

Cl 140.

(10)

Bibliographie [1] MANNQUE RHO, Nucl. Phys., 1965, 65, 497.

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