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Sur les rayonnements γ et x émis par le polonium 210

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Sur les rayonnements γ et x émis par le polonium 210

Michel Riou

To cite this version:

(2)

244

SUR LES

RAYONNEMENTS 03B3

ET X

ÉMIS

PAR LE POLONIUM 210 Par MICHEL

RIOU,

Institut du

Radium,

Laboratoire Curie. Sommaire. 2013 Determination des intensités absolues des

divers rayonnements. Alors que le rayonnement K du

plomb est dQ a la conversion interne d’une raie y de 800 keV, le rayonnement L est excite essentiellement par les rayons x dans les atomes de plomb contenus dans les sources de

polonium.

Des travaux r6cents

[1,

2,

3]

confirmant des

tra-vaux

plus

anciens

[4, 5]

ont montre

qu’en plus

des

rayons « le

polonium

210

(RaF)

6met en faible intensité les

rayonnements

et L du

plomb,

et

une raie y de 800 keV.

Nous avons

repris

1’6tude de ces

rayonnements

par la m6thode

d’absorption simple

ou

selective,

les

rayonnements

K et L 6tant d6tect6s par un

compteur

Geiger-Muller

a xenon de rendement élevé

[6] (0,07

et

0,60)

et le

rayonnement

y par un

compteur A paroi

de

plomb.

Nous avons utilise une source de i i, i mC

déposée

sur

argent,

puis

une source

de

8,1

I mC

ddpos6e

sur

plexiglass [7].

Les sources

sont recouvertes par une feuille mince pour 6viter

les effets secondaires dus aux rayons m; les

rayons p

dus A des

impuret6s (10-7

rayons p

par rayons

a)

sont éliminés par

champ magn6tique

ou 6crans. Par

absorption

selective,

nous avons vérifié que

ce sont bien les

rayonnements

L et K du

plomb

qui

sont

6mis,

avec une intensité

respective

de

(2,2 + 0,5).10-4

et

(1,6 ± 0,5). zo-6 photons

par rayon «. L’intensit6 du

rayonnement

y de 80o keV

est de

(1,6 ±0,2).

10-5

photons

par rayon oc. Sauf

pour le

rayonnement L,

ces intensités sont en bon

accord avec celles obtenues par les autres auteurs

[3, 9].

Nous n’avons observd aucun autre

rayonnement

électromagnétique,

particulièrement

dans la

region

15-ioo

keV,

mis à

part

le

rayonnement

K

de

l’argent qui n’apparait qu’avec

la source

d6pos6e

sur

argent,

son intensité 6tant de 2. 10-5

photons

par rayon a absorbe dans le

support.

Ce résultat et d’autres

[4, 8] permettent

d’etablir

la formule

empirique

suivante donnant le nombre n¡,

de

photons K

excites par les rayons « absorbés dans

un élément de num6ro

atomique

Z :

ou wk est le rendement de fluorescecce dans la couche K et Ek

1’energie

de liaison de cette couche. Pour Z =

82,

on obtient ainsi nk =

5. io-9,

ce

qui

est nettement inf6rieur au nombre de

photons K

du

plomb

6mis par 210po et

permet

donc d’affirmer

que ceux-ci sont excités

uniquement

par la

conver-sion interne de la raie y de 800 keV

[3].

Par contre, la formule

empirique

pour les

pho-tons L :

conduit a ni =

1,6.

10-3

pour Z = 82, ce

qui

est

sup6r!eur

au nombre de

photons L

du

plomb

6mis par les sources de

polonium.

Ces

photons

seraient

donc dus essentiellement a 1’excitation par les rayons m des atomes de

plomb presents

dans les

sources et non a la conversion interne d’une raie y. On

n’observe pas le

rayonnement

L du

polonium,

car

celui-ci est en

quantite

insuffisante

(2

:-1. g dans io

mC).

L’origine

du

rayonnement

L est confirm6e par la variation de l’intensit6 suivant les auteurs, ceci

dependant

de la teneur des sources en

plomb;

par le

rapport

d’intensit6 des raies L« et

Lp

6gal

a 2, alors que dans le cas de la conversion

interne,

il est

inf6-rieur a I ; par 1’etude des électrons de conversion

[2]

du

rayonnement

y de 800

keV,

qui

conduit a un

nombre de

photons

L

6gal

a 8. 10-7 par rayon m, inférieur d’un facteur 3. 10-2 au resultat

experi-mental ;

par des

experiences

de recul

[9] qui

montrent que le

rayonnement

L est 6mis

apres

les rayons cx

en un

temps

inf6rieur a 10-1 s, alors que

d’apres

son

intensité et

d’après

la theorie de Gamow il devrait

etre 6mis en un

temps beaucoup

plus

long

s’il etait

lie a la d6sexcitation d’un niveau nucl6a!re

qui

serait

pass6 inaperçu,

le

rayonnement

y 6tant

trop

converti;

enfin par nos

experiences

de

coincidences,

qui

montrent que le

rayonnement

L n’est pas due a la conversion

interne d’un

rayonnement

y 6mis en cascade avec

celui de 800 keV.

On

peut

donc conclure actuellement que le

21 .10po

n’6met entre 15 et

4 000 keV

qu’une

seule raie y

de 800

keV,

convertie dans la couche

K,

ce

qui

pro-voque l’émission des raies K du

plomb. D’apres

nos

résultats,

son coefficient de conversion interne dans la couche K est

6gal

a 10 ±: 3 pour 100, en bon accord avec la valeur de Grace et al

[3],

6,7 ±

1,7 pour 100. Les valeurs

th6oriques

montrent que le

rayonnement,

qui

ne

peut

etre que

multipolaire

6lectrique d’apr6s

les

r6gles

de

sélection,

a une

pola-rité 24 ou 25. L’etude par recul

[9]

et celle des electrons de conversion

[2]

conduisent

a choisir la

polarite

24

ou 23.

Pour de telles

polarités

les théories de l’ émission «

conduisent a des valeurs de la

probabilité

d’excita-tion du niveau nuel6aire de 800 keV nettement

inf6rieures a la

probabilite experimentale (1,8.10-5).

Manuscrit reçu le 18 février 1952.

Note ajoutie a la correction des épreuves. - DE BENEDETTI et MINTON, (Phys. Rev., 1952, 85, 944) viennent d’étudier les correlations angulaires entre les rayons x et le rayonnement "’( de 800 keV ; ils en concluent que celui-ci doit etre un

rayon-nement quadripolaire 6lectrique. La valeur th6orique du

coefficient de conversion interne dans la couche K est 2lors

6gale A o,9 pour cent, ce qui est difficilement compatible avec

les valeurs expérimentales.

[1] RUBINSON et BERNSTEIN. 2014

Phys. Rev., 1951, 82, 334.

[2] ALBURGER et FRIEDLANDER. 2014 Phys. Rev., 1951, 81, 523.

[3] GRACE, ALLEN, WAST et HALBAN.2014 Proc. Phys. Soc.,

1951, 64, 493.

[4] CURIE I. et JOLIOT F. - J.

Physique Rad., 1951, 2, 20.

[5] SIEGBAHN et

SLÄTIS.

- Arkiv. Mat. Ast.

Fys., 1947,

35 A, 3.

[6] RIOU. 2014 J.

Physique Rad., 1951, 11, 185.

[7] Nous remercions MM. Bouissières et Conte, qui ont préparé

ces sources.

[8] BOTHE et FRANZ. 2014 Z. Physik, 1928, 52, 466.

[9] ZAJAC, BRODA et FEATHER.2014 Proc. Phys. Soc., 1948, 60, 501.

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