• Aucun résultat trouvé

Apport de la diffusion Rayleigh dépolarisée et des techniques de mesure de l'anisotropie optique a la détermination du paramètre de corrélation angulaire intermoléculaire des liquides

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Apport de la diffusion Rayleigh dépolarisée et des techniques de mesure de l'anisotropie optique a la détermination du paramètre de corrélation angulaire intermoléculaire des liquides"

Copied!
12
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206828

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206828

Submitted on 1 Jan 1969

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Apport de la diffusion Rayleigh dépolarisée et des techniques de mesure de l’anisotropie optique a la détermination du paramètre de corrélation angulaire

intermoléculaire des liquides

J.R. Lalanne

To cite this version:

J.R. Lalanne. Apport de la diffusion Rayleigh dépolarisée et des techniques de mesure de l’anisotropie

optique a la détermination du paramètre de corrélation angulaire intermoléculaire des liquides. Journal

de Physique, 1969, 30 (8-9), pp.643-653. �10.1051/jphys:01969003008-9064300�. �jpa-00206828�

(2)

APPORT

DE LA DIFFUSION

RAYLEIGH DÉPOLARISÉE

ET DES

TECHNIQUES

DE MESURE DE

L’ANISOTROPIE OPTIQUE

A LA

DÉTERMINATION

DU

PARAMÈTRE

DE

CORRÉLATION ANGULAIRE INTERMOLÉCULAIRE

DES

LIQUIDES

Par

J.

R.

LALANNE,

Centre de Recherches du C.N.R.S. Paul-Pascal, 33-Pessac.

(Reçu

le 17 avril 1969, rivisd le 13 mai

1969.)

Résumé. 2014 Le traitement en théorie

quantique

des

champs

de la

composante isotrope

de la diffusion

Rayleigh

est étendu au cas de la

partie anisotrope.

La section efficace

anisotrope

s’avère, comme en

physique classique, proportionnelle

à

l’anisotropie optique

moléculaire.

Une confrontation bien choisie

liquide/solution

permet une meilleure détermination du

paramètre

de corrélation

angulaire

et conduit à des

renseignements importants

concernant

l’ordre à courte distance dans les

liquides.

L’accord avec les données récentes de la

spectro- scopie

X est satisfaisant.

Abstract. 2014 Quantum theory of

Rayleigh scattering isotropic component

is extended to

anisotropic

case. The

anisotropic

cross-section is shown to be as in classical

physics,

propor- tional to molecular

optical anisotropy.

An

adequate comparison

between

liquid

and solution allows a better determination of

angular

correlation

parameter

and

gives interesting

information of short range order in

liquids.

A

good

agreement is found with modern X rays

investigations.

A. Introduction. - I1 est

possible

de

définir,

a

partir

du tenseur de

polarisabilit6 optique

mol6culaire

[oc],

un terme d’anisotropie y2 - 1 Y (,XXX-7yy)2

que

2 x,

Y, Z

1’experience

a montre etre tres sensible a 1’environ-

nement mol6culaire et dont 1’etude

peut,

par cons6- quent, donner des

renseignements precis

sur l’ordre à

courte distance existant dans les

liquides.

Plus

pr6ci- s6ment,

nous montrerons

qu’une comparaison judi-

cieuse entre les

anisotropies

mol6culaires du

liquide

pur et de certaines de ses solutions conduit a la d6ter-

mination du

parametre

de correlation

angulaire JA,

dont nous d6taillerons

plus

loin le

calcul,

et

qui

rend

directement

compte

des

angles

faits par les axes

principaux

de

polarisabilit6 optique

des molecules en

interaction au sein des

liquides.

Depuis quelques ann6es,

des chercheurs ont

publi6

les

premieres

valeurs du

parametre JA

pour

quelques liquides.

Le tableau I

precise

les valeurs obtenues pour le benzene et

rappelle

les

techniques

de determination utilisees.

La

divergence

de ces résultats est

frappante

et

TABLEAU I

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003008-9064300

(3)

suffirait a condamner toute

investigation

des orien- tations

privil6gi6es

au sein des

liquides

a une

epoque

ou :

- Certaines

applications

des ondes laser de haute

energie permettent

de nouvelles determinations

experimentales

de

l’anisotropie optique,

et par

consequent

fournissent de nouvelles sources de

renseignements

sur l’ordre intermoléculaire. 11

s’agit

des mesures :

- de la

birefringence

induite par les ondes laser

declenchees;

- de la

puissance critique

assurant leur auto-

focalisation ;

- de la

dépolarisation qui

accompagne leur interaction avec la matiere.

- Le

d6veloppement

de

l’optique

non lin6aire n6ces- site des

renseignements precis

sur l’ordre a courte

distance dans les

liquides.

- Les

premiers

modeles

approfondis

rendant compte des orientations mol6culaires au sein des

liquides

sont

proposes

par les

spectroscopistes

X et

appellent

des verifications dont une

pourrait

etre

justement

trouv6e dans la determination des correlations d’orientation par les

techniques

de

l’optique

moderne.

Ces raisons nous ont

persuade

de la necessite d’une mise au

point

dans ce domaine et nous ont conduit à

proposer une nouvelle m6thode de determination du

parametre JA, s’appuyant,

d’une

part,

sur une meil- leure connaissance des

ph6nom6nes

fondamentaux influant sur

1’anisotropie

« apparente » de la molecule

au sein du

liquide

et, d’autre part, sur une

technique

de determination directe de

1’anisotropie optique

que

nous avons

perfectionn6e

en utilisant les ondes laser

et certains de leurs

harmoniques.

Il

s’agit

de la mesure

relative directe de la

composante d6polaris6e

de la

diffusion

Rayleigh.

Apr6s quelques rappels theoriques

concernant la demonstration de la

proportionnalité

existant entre la

puissance

«

anisotrope » Rayleigh

diffus6e et le terme

d’anisotropie y2,

nous d6crirons sommairement nos

differentes realisations

experimentales

et r6sumerons

les resultats obtenus. Nous nous livrerons ensuite a une

etude

critique approfondie

des determinations

possibles

du

parametre JA

et

pr6ciserons

notre

apport

en ce domaine.

B.

Rappels thdoriques.

- Consid6rons un volume diffusant

unite,

constitue par N mol6cules. En l’absence de

perturbation,

ces molecules sont toutes sur 1’etat fondamental n. A l’instant t =

0,

un flux de

photons

incidents

i, d’énergie hv,

de vecteur d’onde

ki polarises

suivant

Oz (ei I Oz),

tombe sur le volume diffusant.

L’expérience

montre

qu’il

y a diffusion de

photons

d.

Intéressons-nous

simplement

aux

photons

diffuses

suivant

Oy (kd II Oy)

et de

polarisation

ed.

L’anisotropie

des diffuseurs fait que ei et ed ne sont pas

parall6les.

FIG. 1.

On

appelle

composante

d6polaris6e

la

composante

de ed situ6e dans le

plan xOy.

La

physique classique

montre que cette composante est

engendr6e

par les fluctuations d’orientation des molecules et

qu’elle

est

directement

proportionnelle

a

1’anisotropie optique

mol6culaire

[5].

Nous r6sumerons en

appendice

le calcul en th6orie

quantique

des

champs

de cette

composante d6polaris6e Rayleigh.

Nous avons

generalise grace

a certains calculs de moyenne de Kielich

[6]

le traitement

quantique

de

la

composante isotrope rapporté

par Ditchburn

[7].

L’expression

definitive de la section 6 de diffusion

est alors :

dP

e

represente

1’eclairement

incident, dO

l’intensité lumi-

di2

neuse

rayonn6e

dans

1’angle

solide

dQ,

À la

longueur d’onde,

N le nombre de diffuseurs incoh6rents par unite de volume.

L’anisotropie optique

mol6culaire

apparait

dans la

relation

(1) par 1’expression (2) :

e et h sont bien entendu la

charge electronique

et la

constante de

Planck, v

est la

frequence

de l’onde

incidente,

v.. et r nm

respectivement

la

frequence

et le

moment de la transition m -- n. Il est a noter que :

- ce resultat est valable

quelle

que soit la

polarisation

de la lumi6re

incidente,

- sa validite se limite aux cas pour

lesquels :

ou

AX..

est la

largeur

a mi-hauteur de la transi-

tion m - n,

(4)

- il suppose l’incoh6rence des diffuseurs et devra etre modifie pour rendre compte des

phénomènes

de

diffusion dans les milieux denses.

La relation 6tablie en th6orie

quantique

des

champs

est bien entendu

identique

a celle obtenue en

physique classique,

mais elle

s’appuie

sur un modele d’interac- tion

photon-molecule,

vraisemblablement

beaucoup plus rapproche

de la realite.

Il

s’agit

la d’une des m6thodes les

plus simples

de

determination de

l’anisotropie optique.

Les effets Kerr

et

Cotton-Mouton, employ6s

a cet

effet,

sont en effet

d’interprétation beaucoup plus

difficile et les mod6les

qui

en rendent compte sont actuellement en

pleine

evolution.

Nous allons maintenant d6crire sommairement les differentes realisations

experimentales

que nous avons utilis6es pour determiner les

anisotropies optiques

mol6culaires et

rappeler

les resultats obtenus.

C.

Techniques expdrimentales.

- La difficulté des

mesures de la

composante d6polaris6e Rayleigh

nous

a conduit a

multiplier

et a diversifier au maximum nos

realisations

experimentales.

Nous avons utilise deux

types

de

determinations,

totalement differentes.

1. MESURES RELATIVES STATIQUES A FAIBLE ECLAI-

REMENT INCIDENT

[8], [9].

- Deux montages

(fig.

2

et 2

a)

ont ete utilises. Le montage no 2 utilise un arc OSHRAM HBO

200,

choisi en raison de sa

ponctua-

lit6. Un choix de filtres permet l’isolement des radia- tions 4 354

k

et 5 461

k.

Le tube

photomultiplicateur

utilise est un

radiotechnique

56 AVP. Le montage no 2 b utilise la transition de

longueur

d’onde 6 328

A

d’un laser He-Ne de faible

puissance r6gl6

en T.E.M. 00.

La cellule de mesure est

plac6e;h

l’int6rieur de la cavite

P6rot-Fabry

et b6n6ficie d’une

puissance

incidente

FIG. 2. - Determination relative

statique

par m6thode de zero :

Longueur

d’onde d’6tude, 4 354 A et 5 461 A.

FIG. 2 a. - Determination relative

statique

par m6thode de zero :

Longueur

d’onde d’6tude, 6 328 A.

d’environ 300 mW. La detection est effectuée par un tube

Radiotechnique

XP 1002. I1

s’agit

en fait de

v6ritables balances

optiques,

tres

fidèles, permettant

des determinations aisees et conduisant a des valeurs

d’anisotropie optique

connues avec une

imprecision

ne

d6passant

pas 1

%.

2. MESURES RELATIVES IMPULSIONNELLES A FORT

ECLAIREMENT INCIDENT

[10], [11].

- Deux montages

( fig.

3 et 3

a)

ont ete

utilisés, permettant 1’emploi

de

longueurs

d’onde d’6tude rouge

(6

943

A)

et ultra-

FIG. 3. - Determination relative

dynamique :

Longueur

d’onde d’6tude, 6 943 A.

(5)

FIG. 3 a. - Determination relative

dynamique : Longueur

d’onde d’6tude, 3 471 A.

violette

(3

471

A).

Le

premier harmonique

de l’onde

laser est

engendr6

au sein d’un cristal

d’orthophosphate monopotassique,

taille pour nous par la Societe

Quartz

et

Silice,

et orient6 afin d’assurer

1’6galit6

des indices

optiques

ordinaire

(onde fondamentale)

et extraor-

dinaire

(onde harmonique).

L’6clairement incident des ondes laser est

ajust6

a

un niveau tel

qu’aucun phenomene parasite

stimule

(Raman, Brillouin, Rayleigh)

n’est

engendr6

dans nos

cellules de mesure. De

plus,

un

d6poussi6rage

tres

soign6

permet 1’elimination du

claquage di6lectrique

tres souvent detecte dans des

experiences

de ce

type.

Les

impulsions

incidente et diffus6e sont

enregistr6es

simultan6ment au moyen d’une

electronique rapide.

L’adaptation d’imp6dance

-

quand

elle est n6ces-

saire - est effectuée par des transistors a effet de

champ

a

temps

de montee r6duit.

L’enregistrement

est effectu6

sur film

polaroid

10 000 ASA

grace

a un

oscilloscope

double canon Fairchild 777 100 MHz.

L’imprecision

moyenne affectant

plusieurs

dizaines de determinations relatives a un meme

compose

est

comprise

entre 5

et 10

%.

Dans les deux

types

de mesures, des filtres interf6ren- tiels isolent les

fréquences

excitatrices et contribuent a 1’elimination de la lumi6re

parasite.

Les

syst6mes

de

detection de la

composante d6polaris6e comportent

plusieurs prismes

de

glazebrook sp6cialement adaptes

aux

longueurs

d’onde d’6tude

(variation

des

angles

de

taille et de la substance de

collage

avec la

longueur d’onde).

La reduction

progressive

de la lumiere

parasite

dans

les differents montages conduit a une

augmentation

continue des rapports

d’anisotropie

entre

composes

fortement et faiblement

anisotropes.

Elle invalide les

mesures anciennes des facteurs de

dépolarisation

et, par

consequent,

les valeurs absolues des

anisotropies.

Certains de nos travaux ant6rieurs

[9], [10], [11]

rapportent des valeurs

d’anisotropies

mesur6es en

choisissant pour base

1’anisotropie optique

du

cyclo-

hexane

y2

=

1,98 A6

a 5 461

A,

d6termin6e à

partir :

- de la valeur de la constante de L.

Rayleigh

du

benzene

[12] :

- de la mesure du

rapport Rc/Rb == 0,271 [13],

- de la valeur p =

0,056

du facteur de

dépolarisation

du

cyclohexane [13].

Les

anisotropies

des autres

composes

sont alors

donn6es

apr6s

mesure directe du rapport des intensités

d6polaris6es

diffus6es.

Or,

la valeur

(p cyclohexane # 0,056)

du facteur

de

dépolarisation

du

cyclohexane 6tant,

de par sa

petitesse, beaucoup plus suspecte

que la valeur corres-

pondante

du benzene

(p benzène # 0,42),

nous

pr6f6-

rerons d6sormais

rapporter

toutes nos mesures à

1’anisotropie optique

du benzene

prise

pour base.

Les resultats

obtenus,

relatifs a

cinq composes

orga-

niques

courants, sont donn6s dans le tableau II.

Le tableau II

renseigne

sur la

dispersion

de I’aniso-

tropie optique.

Peu

importante

dans le cas des quatre

composes paraffiniques etudies,

elle s’accentue dans le

cas du benzene et se r6v6le en bon accord avec les

previsions semi-théoriques

d6duites des

renseignements

fournis par la

spectroscopie

U.V.

TABLEAU II

VALEUR POUR LES LIQUIDES PURS DES ANISOTROPIES

y2 (exprim6es

en

lis)

(6)

La courbe ci-dessous met en evidence cette exaltation

en confrontant notre determination directe a la

disper-

sion bien connue de la

polarisabilit6

moyenne et aux

previsions semi-empiriques

de Servant relatives à

l’anisotropie optique [14].

CoURBE. -

Dispersion

de

l’anisotropie optique

et de la

polarisabilit6

moyenne du benzene

liquide

pur a 25 °C :

--0--0--

Dispersion expérimentale

de a,2.

- + - + -

Dispersion semi-th6orique

de

y2.

- I - I - Nos mesures directes de

y2

avec in-

dication de l’incertitude.

Ces resultats

exp6rimentaux permettent

d’entre-

prendre

1’6tude des correlations d’orientation inter- mol6culaires dans les

liquides.

D.

Applications

des mesures

d’anisotropie optique

moleculaire par diffusion

Rayleigh ddpolaris6e

a la

determination

des orientations

privil6gi6es

des mold-

cules dans les

liquides.

L’ordre a courte distance existant dans les

liquides (1)

conduit a penser que certaines orientations mole- culaires sont

privil6gi6es

et de nombreux resultats

exp6rimentaux

ont

deja

confirme cette

hypothèse.

Bien

entendu, malgr6

des difficultés de

principe [15], 1’apport

de la

spectrom6trie

X est a 1’heure actuelle

predominant,

mais les résultats

publi6s

sont encore

tres souvent contradictoires.

Par

exemple,

certaines 6tudes anciennes de diffrac-

tion,

effectu6es sur le benzene

liquide,

ont conduit à

admettre une

configuration

dans

laquelle

les molecules voisines ont tendance a s’orienter

parallèlement [16].

Cette

hypothese

vient d’ailleurs d’etre tout derni6re-

ment

exploitée

dans

1’interpretation

de l’influence des

(1)

Le cas des cristaux

liquides

n’est pas

envisage

ici.

correlations

angulaires

sur l’indice de refraction non

lin6aire des

liquides [17].

Par contre, un travail ancien

[18],

confirm6 par une etude r6cente

[19] toujours

de

spectroscopie X, pr6-

sente un modele dans

lequel

la structure du benzene

liquide

ressemble au contraire a celle du cristal. Les molecules

voisines,

bien que les orientations a « ten-

dance »

parallele

ne soient pas

exclues,

s’orientent

préférentiellement

dans des

positions

a « tendance »

perpendiculaire.

La

partie anisotrope

de la diffusion

Rayleigh

6tant

principalement engendr6e

par les fluctuations d’orien- tation des

molecules,

il est normal

d’essayer

de d6duire

des résultats fournis par cette

technique

des rensei- gnements sur l’ordre mol6culaire dans les

liquides.

En

1956,

Benoit

[20] generalise

les

equations

de

Cabannes et de Gans aux cas des gaz loin du

point critique

et des solutions diluees. Mais

deja

des difficultés consid6rables

apparaissent

dans le cas des

liquides.

Depuis,

de nombreux travaux ont

repris

cette

question [21], [22], [23]. Quelques-uns, simplement,

sont cites ici.

Il

s’agit

essentiellement de confronter

l’anisotropie optique y2 gaz

du

compose

a 1’etat de vapeur et celle

y2 liq

du meme

compose

a 1’etat

liquide.

On montre

[24]

que pour des molecules de

Lange-

2

vin

(2)

le

rapport Iii 2

est

proportionnel

a

(1

+

JA)

et

Ygaz

on calcule

JA

par la relation :

JA

est def ini par :

’t’ p et Tq sont les variables d6finissant les

positions

et

les orientations des

molécules p

et q; wp et (ùq sont les

angles

que font les axes de

sym6trie

des

mol6cules p

et q avec un

referentiel; e pq

est

l’angle

fait par ces memes

axes de

symetrie; g2(T", Tq)

est la fonction de correlation des

molécules p

et q, N le nombre de molecules dans le volume V. Si l’on choisit comme volume d’étude la

premiere sphere

de coordination et si Z

repr6sente

le

nombre de

proches voisins,

il

vient,

si

g2(,rp, ’rq)

#

1,

c’est-a-dire si le fluide n’est pas trop condense :

(2)

Une molecule est dite « de

Langevin

» si son

ellip-

soide de

polarisabilit6

est de revolution. Ces deux

polari-

sabilites

optiques

sont alors not6es ajj

(suivant

l’axe de

revolution)

et (Xi.

(dans

le

plan perpendiculaire

a l’axe

de

revolution).

(7)

Dans ce cas

simple, 1’integrale

du num6rateur se

s6pare

en deux et la valeur moyenne du cos2

0.,,,

appa- rait imm6diatement sous sa forme habituelle :

soit

On voit que la mesure de

JA

et la connaissance de Z

(souvent pris 6gal

a 1 dans un but

simplificatif ) conduisent,

dans le cas des fluides peu

condens6s,

à

la valeur moyenne du carr6 du cosinus de

1’angle

fait par les axes de

sym6trie

mol6culaire.

L’intérêt de la determination

expérimentale

du

parametre f A

est alors evident.

Malheureusement,

de

tres nombreuses difficultes subsistent

quand

on veut

appliquer

un calcul de ce genre aux cas des

liquides.

Nous allons tout d’abord les d6nombrer et les

expliciter :

1.

gtude critique

des difficultés rencontrdes lors de la déterminatíon du

parametre JA. - a)

DIFFICULTES D’ORDRE

THEORIQ,UE. - 1.

Sur la

difinition

même de la

a leur moyenne. -

L’expression :

n’est valable en toute

rigueur

que pour les gaz

parfaits

et les solutions infiniment diluees pour

lesquels JA

= 0

et cos26pq >

=

1/3 (d6sordre total).

Dans le cas des

syst6mes

condenses

g2(’t’p, Ir,) =,4

1 et

malgr6

le trai-

tement astucieux de Kielich

qui,

dans la fonction de correlation

binaire, distingue

les contributions radiale

et

orientationnelle,

il ne nous semble pas

possible

de

calculer la valeur moyenne du cosinus

carré,

a

partir

de

JA,

au sens habituel du terme.

Tout au

plus,

la valeur de

JA peut-elle indiquer

une

tendance chiffr6e a l’orientation mol6culaire

parallele

ou

perpendiculaire, apport d6jA

non

n6gligeable :

- Une valeur nulle

indique

un d6sordre mol6culaire

total,

- Une valeur

negative indique

une tendance a l’orien-

tation

perpendiculaire (diatropisme

au sens de

Prins),

- Une valeur

positive indique

une tendance a

l’orientation

parall6le (paratropisme

au sens de

Prins) .

2. Concernant le dinombrement et

l’identification

des

diffi-

rents

phénomènes

intervenant dans la variation

systimatique

de

l’anisotropie optique

lors du

passage vapeur-liquide.

- La

difference presque

toujours importante

existant entre

les valeurs

y2 _,

et

y2 ,

ne

s’explique

pas

uniquement

par les correlations d’orientation existant dans les

liquides.

Il y a lieu de tenir

compte

d’au moins deux

ph6nom6nes supplémentaires :

- Dans le cas des

liquides

peu

anisotropes,

les

correlations radiales intermoléculaires introduisent une

dépolarisation [25],

,

[26]

et, par

consequent,

induisent

une

anisotropie

que l’on

peut improprement

attribuer

a la molecule.

Les calculs cites montrent en effet

qu’une

collection

de molecules

isotropes

en interaction provoque une

dépolarisation

de l’onde incidente.

Ceci

pourrait

par

exemple expliquer

la valeur

exp6-

rimentale anormalement 6lev6e de

1’anisotropie optique

du t6trachlorure de carbone.

En

premiere approximation,

seule intervient la fonc- tion radiale binaire

JR

d6finie ci-dessous. La composante

d6polaris6e

est alors

proportionnelle

a

01. 2 J,,.

Appelons r

le

rapport

entre les contributions radiale

et orientationnelle. On

peut

montrer que :

ou a est la

polarisabilit6

moyenne,

y2 l’anisotropie

mol6culaire.

p est le nombre de molecules par unite de volume

et

g(r)

la

partie

radiale de la fonction de correlation.

Dans

F approximation

de Kirkwood

[27] :

ou Vest le volume mol6culaire.

En prenant un coefficient d’encombrement volu-

mique [28]

de

0,5, légèrement

sous-estimé pour faciliter les calculs :

Rvaluons-le

dans le cas du

cyclohexane

en prenant

ël #

11

A3, y2 # 6 Å 6 [29],

il vient r - 24. Bien que

ce calcul base sur

1’approximation

de Kirkwood

exag6re

manifestement

l’importance

de la fonction de corr6- lation radiale et par

consequent

celle du

parametre JR,

on voit que ce

phenomene

est loin d’etre

n6gligeable

pour les

liquides

a molecules peu

anisotropes

et devient

meme

preponderant

dans le cas de molecules

isotropes

telles celles des gaz rares

[30].

- Dans les cas des

liquides anisotropes,

il y a

lieu,

comme 1’a fait remarquer Benoit

[20],

de tenir

compte

de la

dépolarisation

induite par les fluctuations du

champ

interne. Dans son travail de

these,

Kielich

[24]

a montre comment 6tendre le modele d’Yvon et

Kirkwood a la

dépolarisation

due aux fluctuations

d’anisotropie

du

champ

interne.

Les calculs sont tres

longs

et consistent dans une

evaluation

precise

d’un terme

aE a

rendant

compte

(8)

de la variation de la composante a du

champ

F

agis-

sant r6ellement sur la molecule en fonction de la

composante P

du

champ applique

E.

On peut en r6sumer les resultats en

indiquant

que les fluctuations du

champ

mol6culaire induisent une

dépolarisation

non

n6gligeable

dont on peut rendre compte en

remplaçant

le terme

y2(1

+

JA) par le

terme

y 2(l

+

J A) (1

+

Aani)’

Dans cette

expression, y2

rend

compte

de

I’anisotropie

de la molecule

isol6e, (1

+

JA)

chiffre 1’influence des correlations d’orien-

tation, (1

+

Aa,,i)

compense la

dépolarisation parasite

induite par les fluctuations du

champ

interne. On peut calculer le terme

Aani

par

exemple

dans le cas du

modele

d’Onsager ellipsoidal,

le calcul conduit h :

avec :

et :

n est bien entendu l’indice de refraction. Les

symboles

//

et L concernent des

grandeurs

se

rapportant

respec- tivement a l’axe de

sym6trie

et a son

plan perpendi-

culaire.

L’importance

de ce terme

peut etre, d’apres

le mod6le

d’Onsager,

considerable.

I1 est malheureusement

possible

que d’autres causes entrant en

jeu

dans la modification

syst6matique

des

anisotropies

mesur6es lors du passage

liquide-gaz

soient

encore totalement inconnues.

3. Concernant l’évaluation correcte du

champ

interne. -

La

plupart

des travaux

exp6rimentaux

effectu6s au

moyen des

techniques

de mesure de

l’anisotropie optique

mol6culaire

(diffusion Rayleigh,

effet

Kerr, birefringence induite...)

utilisent le modele de Lorentz

sph6rique. Or,

si nous sommes surs

qu’il

traduit assez

mal la realite

[31],

nous ne

poss6dons

aucune preuve formelle de la validit6 des autres modeles utilisables

(Lorentz ellipsoidal, Onsager sph6rique, Onsager ellipsoidal...),

et ces differents modeles conduisent à des valeurs

d’anisotropie

nettement differentes

[32].

b)

DIFFICULTES D’ORDRE EXPERIMENTAL. - 1. Dans la détermination de

l’anisotropie

gazeuse

YgaZ.

- Elle se

determine

principalement

par la mesure du facteur de

dépolarisation

dans les gaz et les vapeurs, mesure

parmi

les

plus

delicates de la

physique.

Des valeurs utilis6es dans des travaux r6cents

[4], [33]

sont celles

de Cabannes

[5].

Les nombres

publi6s

sont in6vita-

blement entach6s d’une

imprecision

considerable

(pou-

vant atteindre 25

%

dans le cas des faibles aniso-

tropies [34]).

De

plus,

les ameliorations

techniques

r6centes se

traduisent souvent par 1’61imination d’une

partie

de

la lumi6re

parasite, accompagn6e

d’une chute specta- culaire de

1’anisotropie (par exemple rapports 3,2

et 2

entre les determinations anciennes et r6centes de

1’anisotropie optique

du

n-propanol [34]

et du n-pen-

tane

[35].

2. Dans la détermination de

l’anisotropie optique

du

liquide y2.

- Les m6thodes utilis6es sont assez nom-

breuses ;

certaines bas6es sur les effets des ondes laser de haute

6nergie,

tres r6centes.

Malheureusement,

les désaccords :

- entre les differents modeles rendant

compte

d’un

meme

phenomene,

- entre les differents resultats

expérimentaux,

sont

flagrants.

Voici

(tableau III) quelques

valeurs du rap-

port Ybe;Zène

2 deduit des resultats de differentes tech-

YCC14

niques

de mesures.

La diversite des nombres obtenus

implique :

- soit 1’existence des causes differentes : il faut alors revoir

compl6tement

les modeles

utilises,

- soit 1’existence de

ph6nom6nes parasites,

non tota-

lement

61imin6s, qui

faussent les resultats

experi-

mentaux ; il est alors n6cessaire

d’essayer

d’améliorer les

techniques experimentales.

Quoi qu’il

en soit et

quant

a la determination des correlations

d’orientation,

1’etude

critique pr6c6dente

montre clairement :

-

Qu’il

est difficile de faire confiance aux mesures

actuelles des

anisotropies

gazeuses

(difficulté

1).

-

Qu’il

est encore

impossible

de faire choix d’un modele satisfaisant conduisant a une evaluation cor- recte du

champ

interne

(difficulté

2).

-

Qu’il

est

impossible

de confronter des mesures ne provenant pas du meme lot

d’experiences (diffi-

cult6

3).

Nous allons proposer une m6thode

permettent

de reduire ces difficultés.

2.

Suggestions

concernant la ddtermination du

parametre JA.

-

L’anisotropie

gazeuse

YgaZ

sera rem-

plac6e

par

1’anisotropie Ysol (extrapol6e

a concentra-

tion

nulle)

du

compose

etudi6 en solution dans un

solvant aussi

isotrope

que

possible (afin

de reduire au

minimum les correlations

soluté-solvant)

et ne

pr6sen-

tant pas d’interaction

particulière

avec le solut6. Ce

faisant,

nous 61iminons la difficulté 1 et r6duisons

2

la difficulté 2

puisque chaque

terme du rapport

yliq

Yso1 est 6valu6 avec le meme modele de

champ

interne.

La difficulté 3 est 6vinc6e :

yflq

et

y2ol

6tant

mesurées par le meme

expérimentateur

usant de la

meme

technique.

On tiendra

compte

du terme de correction

A,

(9)

I I I

U

LE

B

TA

(10)

TABLEAU IV

Determination, par diffusion

Rayleigh depolarisee,

du

parametre

d’orientation moleculaire

JA,

Relation utilisee :

calcule par Kielich et chiffrant les fluctuations d’aniso-

tropie

du

champ

interne. Il vient alors :

relation que 1’ on substituera a la relation

(1).

Nous allons illustrer les résultats de cette etude en

determinant le

parametre JA

du

benzene,

du sulfure

de carbone et du n-décane. Le solvant choisi est le

cyclohexane.

Le tableau IV

precise

les differents

parametres

utilises et donne les resultats obtenus.

3. Conclusions. - Dans le cas du

benzene,

la valeur

du

parametre JA

est voisine de celle

(- 0,18)

obtenue

par Kielich et Surma

[2]

dans 1’6tude de 1’effet Cotton-

Mouton,

etude effectuée en

prenant

le t6trachlorure de carbone comme solvant. Nous avons

prefere

choisir le

cyclohexane

comme

solvant,

le t6trachlorure de car-

bone donnant un effet des associations avec le benzene.

Notons a ce

sujet qu’il s’agit

IA de la seule d6termi- nation cit6e n’utilisant pas les valeurs des

anisotropies

a 1’etat gazeux. Cette valeur faiblement

negative

im-

plique

des

probabilités

du meme ordre de

grandeur

pour les orientations

parall6le

et

perpendiculaire

avec

cependant

une

16g6re

tendance avantageant les

posi-

tions de «

type » perpendiculaire,

comme il en existe

dans le cristal de benzene.

Le sulfure de carbone

pr6sente

une exaltation d’ani-

sotropie optique

mol6culaire lors du passage vapeur-

liquide.

Mais il ne faut pas, comme le fait Coumou

[29],

en d6duire une tendance a une

disposition parallele

des mol6cules. Notre

resultat,

en tres bon accord avec

celui de Dezelic

[3],

montre que, comme le

pensent Shapiro

et Broida

[44],

les

positions perpendiculaires

sont au contraire

16g6rement

favoris6es dans le

liquide.

Remarquons

aussi que les résultats relatifs au sulfure

de carbone constituent une preuve

expérimentale

de

1’existence de la

dépolarisation

induite par les fluc- tuations

d’anisotropie

du

champ

interne. En

effet,

I’absence de ce facteur conduirait a un d6sordre total

au sein du

liquide

en d6saccord avec les donn6es

exp6-

rimentales cit6es.

Ces deux resultats sont en bon accord avec les conclu- sions que l’on

peut

tirer de 1’6tude de 1’effet Cabannes- Daure effectu6e par Rousset et Rouch

[45] (largeur

de raie

importante

de la

composante d6polaris6e

diffu-

s6e par le benzene et le sulfure de carbone et par

consequent petitesse

du

temps

de correlation d’orien- tation

intermoleculaire) .

Dans le cas des

alcanes,

une tendance

plus

nette a

l’orientation

parallele

des chaines se

dessine,

comme

l’avait

deja

fait remarquer Bothorel

[46].

Le

parametre JA positif

augmente

r6guli6rement

avec le nombre d’atomes de

carbone,

comme le montre

une etude actuellement

entreprise.

Il chiffre la

tendance,

de

plus

en

plus marquee,

a l’orientation

parall6le

des

chaines.

Signalons 6galement

que des résultats concernant en

particulier

le n-hexane prouvent 1’existence du

terme de fluctuation

d’anisotropie

du

champ

interne

dans le cas ou la molecule

anisotrope

est

plong6e

au

sein d’un solvant

isotrope.

Ceci met en evidence le role

important joue

par le

champ

de reaction en bon accord avec les modeles

inspires

de celui

d’Onsager.

Nous tenons a remercier le Professeur S. Kielich et ses collaborateurs de l’Universit6 de Poznan

(Pologne) qui

nous ont

communique

de nombreux travaux et avec

qui

nous avons discute et am6lior6 certaines

parties

de ce travail.

Cette etude fait

partie

de notre travail de these de Doctorat es

Sciences, enregistr6e

au C.N.R.S. sous

le no 2913.

(11)

E.

APPENDICE

PRESENTATION EN THEORIE QUANTIQUE DES CHAMPS,

DU CALCUL DE LA COMPOSANTE DEPOLARISEE DE L’INTEN- SITE RAYLEIGH DIFFUSEE PAR LES LIQUIDES. -

D6signons

par

S1, S2, S3 les

trois 6tats du

systeme photon-molecule

avant,

pendant

et

apr6s

1’interaction. Nous savons que si la constante de

couplage

n’est pas

trop

forte

(ce qui

est le cas en diffusion

elastique

non

r6sonnante),

la

fonction

d’onde I T2 >

définissant le

système

per-

turb6 S2

se

decompose

lin6airement sur la base ortho-

norm6e I Tlj >

du

système S1 :

Le calcul des coefficients a est

classique :

En

integrant (2),

en

portant

dans

(3)

et en ne

tenant

compte

que du terme en

(W1 - W3) -1,

tres

grand

devant celui en

(W2

-

W3) -1 puisque W,

#

W3,

il vient :

On

peut exprimer

maintenant l’intensit6 diffus6e

qui est :

P et Q sont

respectivement

la

puissance

diffus6e et

1’angle

solide de diffusion.

Il vient

après

calcul des differents termes du nu- m6rateur :

Le calcul

présenté

par Ditchburn et que nous venons

de

rappeler

est

classique.

Il consiste en 1’6valuation de la

moyenne { (r. ei) nm (r . ed) nm}2

et conduit alors à la

partie isotrope

de la diffusion que nous

expliciterons plus

loin. En

fait,

il

faut effectuer

la moyenne du carré et non le carri de la moyenne

pour

traiter la

diffusion Rayleigh

en toute

généralité.

Evaluons

le terme sous le

signe

2. Ce terme

s’6crit, d’après

Kielich :

Comme nous 1’avons

d6jh dit,

Ditchburn a calcul6

la

partie isotrope

de

1’expression :

elle s’ écrit :

La difference entre

(4)

et

(5)

conduit a la

partie anisotrope

de la diffusion

qui s’ écrit, toujours

dans le

formalisme de Kielich :

De telle sorte que la

puissance

«

anisotrope »

diffus6e

s’ecrit :

Intéressons-nous maintenant a la

composante depo-

laris6e de la diffusion que nous avons d6finie comme la

composante

situ6e dans le

plan xOy,

c’est-a-dire per-

pendiculaire

au

plan

d6fini par les vecteurs ei et

kd.

Elle

correspond

au seul terme 3 dans le dernier crochet de

1’expression (7).

Il vient alors :

Evaluons

maintenant la section efficace de diffusion a en definissant par

hvcai

l’éclairement incident E :

D6finissons

I’anisotropie optique

mol6culaire par

1’ expression :

(12)

L’expression

definitive de la section efficace de diffu- sion est alors :

Le terme entre crochets calcule dans la

repre-

sentation

diagonale

du tenseur de

polarisabilit6

conduit en effet au

parametre d’anisotropie

mole-

culaire :

L’intensit6

d6polaris6e

diffus6e est liée à la section

efficace 6 par la relation :

BIBLIOGRAPHIC

[1]

KASPROWICZ

(B.)

et KIELICH

(S.),

Acta Phys. Polon.,

1968, 33, 3.

[2]

KIELICH

(S.)

et SURMA

(M.),

Foz. Tow.

Ptzyj.

Nauk., 1961, 11, 1.

[3]

DEZELIC

(G.), J.

Chim. Phys., 1966, 45, 1851.

[4]

SICOTTE

(Y.), J.

Chim. Phys., 1967, 64, 583.

[5]

CABANNES, La diffusion moléculaire de la lumière, P.U.F., Paris, 1929.

[6] KIELICH, Acta Phys. Pol., 1967, 31, 929.

[7] DITCHBURN,

Light

Blackie and Sons, London, 1963.

[8] PIAUD

(J. J.), J.

Chim. Phys., 1962, 59, 215-231.

[9]

LALANNE

(J. R.)

et BOTHOREL

(P.),

Le

Journal de

Chimie

Physique,

1966, 11-12-13, 1538.

[10]

LALANNE

(J. R.)

et BOTHOREL

(P.),

C. R. Acad. Sci.

Paris, 1966, 263, 693.

[11]

LALANNE

(J. R.)

et BOTHOREL

(P.),

C. R. Acad. Sci.

Paris, 1968, 226, 1596.

[12]

CARR

(C. I.)

et ZIMM

(B. H.), J.

Chim. Phys., 1950, 18, 1616.

[13]

CLÉMENT

(C.),

Thèse, 3e

cycle, Enseignement supé-

rieur, numéro d’ordre 136, Faculté des Sciences de Bordeaux.

[14]

SERVANT

(R.), J. Physique

Rad., 1950, 11, 153.

[15]

PRINS

(J. A.)

et PRINS

(X.), Physica,

1957, XXIII, 253-258.

[16]

STEWART

(G. W.),

Rev. Mod. Phys., 1930, 2, 116.

[17] TAKATSUJI (M.),

Phys. Rev., 1968, 165, 171-177.

[18]

KATZOFF

(S.), J.

Chem. Phys., 1934, 2, 841.

[19]

NARTEN

(A. H.), J.

Chem. Phys., 1968, 48, 1630.

[20]

BENOIT

(H.)

et STOCKMAYER

(W. H.), J. Physique

Rad., 1956, 17, 21.

[21]

ANSELM

(A.),

Zh.

Eksperim. i.

Teor. Fiz, 1947, 17, 489.

[22]

PECORA

(R.)

et STEELE

(W. A.), J.

Chem. Phys., 1965, 42, 1872.

[23]

KIELICH

(S.), J.

Chem. Phys., 1967, 46, 4090.

[24]

KIELICH

(S.),

Poz. Tow.

Ptzyj.

Nauk., 1962, 11, 30.

[25]

KIELICH

(S.),

Acta Phys. Polon., 1967, 19, 149, 573.

[26]

BUCKINGHAM

(A. D.)

et STEPHEN

(M. J.),

Trans.

Farad. Sc., 1957, 53, 884.

[27] KIELICH

(S.),

Chim. Phys. Letters, 1968, 2, 112.

[28]

SICOTTE

(Y.),

Le

Journal

de Chimie

Physique,

1966, 63, 403.

[29]

COUMOU

(D. J.),

HIJMANS

(J.)

et MACKOR

(E. L.),

Trans. Farad., 1964, 60, 504, 12, 2244.

[30]

THIBEAU

(M.),

OKSENGORN

(B.)

et VODAR

(B.), J. Physique,

1968, 29, 287.

[31]

GODBOUT

(G.)

et SICOTTE

(Y.),

Communication

privée.

[32] KIELICH

(S.), J. Physique,

1968, 29, 619.

[33]

WEILL

(G.),

Thèse, Fac. des Sci. Univ. de

Strasbourg (19

déc.

1968).

[34]

MASSOULIER

(A.),

C. R. Acad. Sci. Paris, 1960, 251, 358.

[35]

MASSOULIER

(A.),

C. R. Acad. Sci. Paris, 1968, 267, 132.

[36]

MAYER

(G.)

et GIRES

(F.),

C. R. Acad. Sci. Paris, 1964, 258, 2039.

[37]

PAILLETTE

(M.),

C. R. Acad. Sci. Paris, 1966, 242, 264.

[38]

KIELICH

(S.),

Acta Phys. Polonica, 1966, XXX, 4.10.

[39]

ZAMKOV

(V. A.), Opt. i Spektroskipiya, 1963, 15,

654.

[40]

VUCS

(M.), Opt. i Spectroskopiya, 1966,

21, 696.

[41] PROUTIÈRE, Communication

privée.

[42] WANG

(C. C.),

Phys. Rev., 1966, 152, 149.

[43]

SHIMIZU

(F.), J.

Phys. Soc.

Japan,

1967, 22, 1070.

[44]

SHAPIRO et BROIDA, Phys. Rev., 1967, 154, 129.

[45] ROUCH

(J.),

LOCHET

(R.)

et ROUSSET

(A.),

C. R.

Acad. Sci. Paris, 1967, 265, 253.

[46] BOTHOREL

(P.),

42nd National Colloid

Symposium,

Illinois Institute of

Technology published

in the

Journal

of Colloid and Interface Sciences.

Références

Documents relatifs

des liquides dans lesquels toutes les orientations de la molécule sont équiprobables, dans les cristaux plas- tiques seules certaines directions privilégiées

J. Détermination des probabilités de transition partielles des rayonnements γ de 329 keV du Ce140 par une méthode de corrélation angulaire.. LE JOURNAL DE PHYSIQUE.. DÉTERMINATION

Par ailleurs, Harmon et Muller [5] ont été les premiers à introduire des fonctions de corrélation de paire, de manière à ce que la distribution radiale relative

Mais dans la plupart des cas, et en particulier, ceux que nous avons considérés, ces termes de couplage sont négligeables et aux erreurs expérimentales près les effets dus aux

risation était verticale, passe le long de l’axe d’un solénoïde dont le champ est tel que les spins des protons soient tournés dans le plan

Détection photoélectrique de la diffusion Rayleigh dans les liquides ; Présentation d’appareil.. André Martinez,

our statistics.. Ce fait ne présente aucun inconvénient majeur vu que nous nous trouvions dans la plage définie plus haut, et, au contraire, permettra une

les courbes calculées montre que dans ces cristaux les centres s’orientent le long des axes du second ordre.. pic. - La structûre des réseaux cristallins : a) de la