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Mesure de la période du niveau de 686 keV du 187Re

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00206362

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206362

Submitted on 1 Jan 1966

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Mesure de la période du niveau de 686 keV du 187Re

H. Abou-Leila, N. Perrin, F. Widemann

To cite this version:

H. Abou-Leila, N. Perrin, F. Widemann. Mesure de la période du niveau de 686 keV du 187Re.

Journal de Physique, 1966, 27 (1-2), pp.2-4. �10.1051/jphys:01966002701-20200�. �jpa-00206362�

(2)

2.

MESURE DE LA

PÉRIODE

DU NIVEAU DE 686 keV DU 187Re Par H. ABOU-LEILA

(1),

N. PERRIN et F.

WIDEMANN,

Laboratoire Joliot-Curie de

Physique

Nucléaire et Centre de

Spectrométrie

Nucléaire

et de

Spectrométrie

de Masse du N. C. R.

S., Orsay,

France.

Résumé. 2014 A l’aide d’un convertisseur

temps-amplitude,

on donne une valeur maximum

de la

période

du niveau de 686 keV du 187Re

T1/2

8 10-11 s. Les résultats sont discutés.

Abstract. 2014

Using

a

time-to-amplitude

converter, the half-life of the 686 keV level in Re187 is measured to be

T1/2

8 10-11 s. Results are discussed.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 27, JA1~IVIER-FÉVRIER 1966, PAGE

Introduction. -- Le 1137Re est un des

quelques

noyaux

impairs

déformés certains niveaux ont

été

interprétés

comme

vibrationnels [1, 2].

Cette

interprétation

a été donnée dans le cadre du modèle de Bohr et Mottelson

[3]

pour

expliquer

des faits

expérimentaux

dont ne

peuvent

pas rendre

compte

les niveaux du modèle de Nilsson

[4],

moments angu-

laires et

parités

ne

correspondant qu’à

des niveaux

de Nilsson très

éloignés, probabilités

de transition

trop faibles,

coefficients de

découplage identiques

à

ceux des niveaux de .~ilsson

correspondants f 1, 2, 5, 61.

Dans

187Re,

les uiveaux de

511,

686 et 8g0 keV

seraient,

suivant différents auteurs

[1, 2, 7, 8, 9, 10]

des niveaux

v-vibrationnels.

Cette

interprétation

n’est

cependant

pas

acceptée

par d’autres auteurs

[12, 13, 14, 15J

pour chacun de ces niveaux. Dans le

présent travail,

nous noiis sommes attachés à J’étude du niveau de 686 ke~’.

Position du

problème.

--- Le niveau de 686 keV

a été

interprété

par

Gallagher

et coll.

[1]

comme

y-vibrationnel

à

partir

du niveau

intrinsèque (9/2)

-

[514] t

de 206 keV. Son

spin

serait de

5 j2

--

(K

= Q -

2).

Cette

interprétation

pro- venait de la difficulté de trouver un niveau de Nilsson

correspondant

dans cette

région,

et de l’in-

tensité élevée de la transition

E2

vers le niveau de

206 keV. La

multipolarité

de cette transition était basée sur une mesure absolue de aK. La me-

sure de la vie moyenne du niveau faite par

Langhoff [10]

par fluorescence résonnante donne

8,5 ~ 0,7

X 10-12 s et

appuie l’interprétation

collec-

tive du niveau. Arns et BBYiedenbeck

[12J

inter-

prètent

le niveau de 686 keV comme un

7/2

-, se

basant sur la corrélation

angulaire

de la cascade

552-134

keV,

on ils trouvent un coefficient

A4 0, Vartapetiaii [13], Shubnyi

et coll.

[14~,

Hauser et

coll.

[15]

mesurent par différentes méthodes la vie

moyenne du niveau et trouvent des valeurs de

quelques

10-1° s, ce

qui

* contredit le résultat de

Langhoff [10]

et conduit à une

interprétation

comme

niveau de Nilsson.

Nous avons voulu réduire ces

désaccords,

en

refaisant une mesure de vie moyenne.

[Un

autre

travail en cours a

séparé

les raies de con-

version interne

Li, L11, Lui

de la transition de 479 keV

[16]

pour en donner avec

précision

la multi-

polarité.]

Appareillage.

--- On a utilisé un circuit conver-

tisseur

temps-amplitude

de

type lent-rapide [17], comprenant

deux

photomultiplicateurs

56 AVP et

des scintillateur

plastique (nation 132).

Avec ce

circuit on obtient des courbes de résolution de coinci-

dences B/y (en

sélectionnant les hautes

énergies

émises dans la transition 60CO 2013~

60Ni) ayant

4 X 10-1° s de

largeurs

totale à mi-hauteur et des

pentes

de l’ordre de 6 X 10-11 s. En sélectionnant les bandes

d’énergie

des électrons

Compton

pro- duits dans le scintillateur de 250 à 500 keV dans la voie y? et en ouvrant la

vole 5

de 150 à 300

keV,

la

largeur

totale à mi-hauteur obtenue est de l’ordre de 6 X 10-r° s et la

pente

du

côté y

est de l’ordre

de 8 X 10-11 s. On

peut

donc mesurer directement

avec

précision

par la

pente

des

périodes

de l’ordre

de

1,5

X 10-lo s pour cette bande

d’énergie (pho-

tons de 400 à 600

keV j.

Mesures. - C~~ MESURES PAR LA PEhTE. - Nous

avons étalonné notre circuit par des coïncidences

entre le

spectre ~ (Emax ~

207

keV)

et la

transition y

de 279 keV de la

désintégration 2°sHg

z 2°3T1, Le

rayonnement 8

de 100 à 200 keV était détecté par

un scintillateur en

plastique (25

mm

X 2

11-1111) et

les électrons

Compton

du

rayonnement

y de 279 ke B~ par un autre scintillateur en

plastique (25

mm X 25

mni).

La courbe obtenue

(fit. 1)

est

comparée

à celle de 6°Co. On voit très bien la

période

du niveau de 279 keV

(2,8 ± 0,1

X 10-1°

s),

en

très bon accord avec les mesures

précédentes [18].

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002701-20200

(3)

3

FIG. 1.

On a réalisé ensuite des coïncidences retardées entre

le

rayonnement P

de 150 à 300 keV et des électrons

Compton

du

rayonnement

y de 686 keV de la désin-

tégration

187W - 187Re. La valeur de la

pente

de la courbe obtenue

(~g. 2)

est

égale

à 8 X ~.0-1~ s

qui

est

également

la valeur trouvée pour une courbe

rapide (6°co

~

6~Ni~

dans les mêmes conditions

expérimentales,

ce

qui

nous

permet

d’affirmer que

~r~

MESURES PAR LE DÉPLACEMENT DU CENTRE DE

GRAVITÉ. w- On ne

peut

utiliser cette méthode que si l’on est

sîrr,

d’une

part que l’électronique

est

stable,

entre autres

vis-a-vis

du taux de

comptage,

d’autre

part

que les

spectres

de l’élément étudié et de l’élément de référence

présentent

certaines ana-

logies (énergies

des

spectres ~

et des

y).

Nous avons

constaté que, avec des sources de 18~W d’activité

différente,

on observe des

déplacemeiits

du centre

de

gravité

de la courbe

temps-amplitude

par

rapport

à la courbe de références

(60CO

-

6°Ni) de 0,5

à

1,0

X 10-10 s, mais ces

déplacenients

se font dans

le sens contraire de ceux que l’on attendrait d’une vie moyenne. Nous pensons que ce

déplacement

est

F~G. 2.

non seulement à la différence

d’énergie ~ des spectres 9

de 187W ~ 187Re et de

6°Co

_> s°Ni mais aussi à la variation des taux des

comptages (propor-

tion

des ~

par

rapport

aux

y).

Nous avons

mélangé

une source de 6°Co avec une source de

3~P

pour obtenir à peu

près

les mêmes f ormes et les mêmes

intensités de

spectre P

que dans le 187W. Nous avons

utilisé aussi un scintillateur en

plastique

de

(40

mm X 40

mn1)

comme détecteur y pour aug- menter les taux de

comptage

en

augmentant

l’effi- cacité. Plusieurs courbes de

18~W

- l8~Re et de

~Lo

~. soNi

mélangées

avec

32P

n’ont montré aucun

déplacement

du centre de

gravité,

Tenant

compte

des fluctuations de

l’électronique,

des erreurs statis-

tiques

et des erreurs de

calibrations,

nous pouvons affirmer que

Conclusion.

~- La limite

supérieure

mesurée

(8

X 10-11

s)

est donc en accord avec la mesure par fluorescence de

Langhoff [10] (8,5 ± 0,7

X 10-12

s)

et en désaccord avec la mesure par fluorescence de

Shubnyi

et coll.

[14]

et les mesures en coïncidence de

Vartapetiati [13]

et de Hauser et coll.

[15]) qui

donne

respectivement (2,9 ~ 1,4

X 10-1°

s),

(2,0 z 0,7

X 10--10

si

et

(3,6 ~ 0,4

X 10-.lo

s).

Dans

(4)

4

les mesures en coïncidence

rapide,

il faut faire très attention dans l’utilisation de la méthode du

dépla-

cement du centre de

gravité qui

pour être

appliquée

de

façon rigoureuse, exige

des circonstances assez

particulières,

entre

autres,

activité et

énergie équiva-

lente de la source étudiée et de la source de réfé-

rence. De toute

façon,

il est

bon,

dans cette

méthode,

de se limiter à des

déplacements

de centre de

gravité

qui

ne

dépassent

pas

beaucoup

les

pentes

mesurées

par la courbe

temps-amplitude

de la source de

référence.

La limite

supérieure

de 8 X ~.0-~11 s pour cette transition confirme donc le résultat et

l’interpré-

tation de

Langhoff [10].

Manuscrit reçu le 30

juillet

1965.

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