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Étude par diffraction neutronique du spinelle FeCr2S4

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00205821

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205821

Submitted on 1 Jan 1964

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Étude par diffraction neutronique du spinelle FeCr2S4

C. Broquetas Colominas, Mm R. Ballestracci, G. Roult

To cite this version:

C. Broquetas Colominas, Mm R. Ballestracci, G. Roult. Étude par diffraction neutronique du spinelle

FeCr2S4. Journal de Physique, 1964, 25 (5), pp.526-528. �10.1051/jphys:01964002505052600�. �jpa-

00205821�

(2)

526

ÉTUDE PAR DIFFRACTION NEUTRONIQUE DU SPINELLE FeCr2S4

Par Mlle C. BROQUETAS COLOMINAS, MM. R. BALLESTRACCI et G. ROULT,

Centre d’Études Nucléaires de Grenoble.

Résumé.

2014

L’étude par diffraction de neutrons du spinelle FeCrS4 montre que le degré d’in-

version est nul et que le paramètre du soufre est de

u =

0,2608.

L’étude à basse température a confirmé l’existence d’un ferrimagnétisme simple.

Abstract.

2014

Neutron diffraction study of the spinel FeCr2S4 shows the degree of inversion to be

zero and the sulphur parameter to be

u =

0,2608.

Low temperature results agree with a simple ferrimagnetic model.

LE JOURNAL

DE

PHYSIQUE TOME 25, MAI

1. Étude cristallographique.

-

L’échantillon a

été préparé suivant une méthode préconisée par

Lotgering [1]. Les trois constituants finement pul-

vérisés sont chauffés en ampoule sous vide et le

processus est répété trois lois de façon à éliminer

les traces de sulures simples.

Une étude géométrique du spinelle FeCr2S4 (groupe Oh, paramètre

=

9,97 ~ 0,01..~ [1]) à partir d’un diagramme de diffraction neutronique

réalisé à température ambiante, a permis de pré-

ciser le paramètre u qui positionne les ions

1

ainsi que le degré d’inversion Ài des ions Fe2+ et

Cr3+.

Les intensités, mesurées à température ambiante,

sont corrigées du facteur de Lorentz, et de la

contribution À/2 ; cette intensité est normalisée et directement comparable à l’intensité calculée avec u

=

0,262 (tableau I). Les raies pour lesquelles la

différence de ces deux intensités est la plus faible

sont les raies 400, 440 et 620. La détermination de Ài (tableau II). a été faite en traçant la courbe Ihki calculée f,411 calculée en fonction de Ài (X

=

0,

À == 1{4, À =1 ~2) et en reportant sur cette courbe

les valeurs de Inki mesurée /I400 mesurée, et ceci

pour les raies 400, 440, et 620.

On conclut que le facteur d’inversion Ai est nul.

Un raffinement fournit une valeur du paramètre du

soufre : u - 0,2608 ; avec cette valeur (pour laquelle R

=

3,62 %) on compare les intensités calculées et les intensités mesurées (tableau III).

II. Structure magnétique.

-

L’étude par dif- fraction neutronique vérifie le résultat de l’étude

magnétique de Lotgering [1] qui conclut à un ferri- magnétisme avec un point de Née~ de 195 OK.

Les diagrammes à basse température et à la tem- pérature ambiante ont été réalisés avec l’échantil- lon placé dans un dewar en laiton.

Le facteur de normalisation des raies a été cal- culé en comparant les intensités nucléaires obser- vées et calculées à la température ambiante (tableau IV) ; il est égal à 0,6594 et

(Les diagrammes enregistrés à 4,2 °K et 300 ~K (tableau V) ne sont pas tout à fait comparables

comme le prouve la comparaison des raies 311 ;

en effet, la contribution magnétique à cette ré-

flexion est négligeable et les facteurs de température n’apportent qu’une très faible correction. La diffé-

FIG. 1.

-

Diagramme de FeCr2S4 à la température ambiante, porte-échantillon de vanadium.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01964002505052600

(3)

527

F’IG. 2.

-

Diagramme de FeCr2S,¡ à la température ambiante, porte-échantillon de laiton.

FIG. 3.

-

Diagramme de FeCr2S4 à la ten1pérature de l’hélium liquide (4,2 porte-échantillon de laiton.

(4)

528

rence est donc due à des raisons purement géomé- triques

-

déplacement du cryostat dans le fais-

ceau.)

Nous avons construit un diagramme différence

dans lequel les intensités à la température ambiante

ont été renormalisées de façon à rendre nulle la différence des intensités des raies 311 (tableau VI).

Les calculs sont faits avec le facteur de forme de Fe2+ de la référence [2], ~.~(Fe) = 2, et avec le

facteur de forme de Cr2+ de la référence [3], E(Cr)

=

3 j2.

Ce résultat n’est guère susceptible d’amélio- ration, la précision sur S(Fe) et S(Cr) étant respec-

tivement ~ 0,12 et -~ 0,15 et le facteur de corré- lation étant très voisin de l’unité.

Il est intéressant de comparer FeCr,S, et FeCr104 (Bachella [4], Pickart [5]). Le fait que la structure FeCr2S4 obéisse au schéma de Néel tandis que celle de FeCr104 est certainement hélimagné- tique permet de conclure que les interactions AB sont prédominantes dans FeCrIS4 vis-à-vis des

interactions B-B, et d’autre part que les interac- tions négatives Cr-Cr décroissent fortement avec la

distance, l’ion S2- étant considérablement plus grand que l’ion 02-.

Note ajoutée ~, la correction.

-

Nos résultats sont en accord avec ceux de SHIRANE (C.), Cox (R. E.) et PICKART (S, J.), Conférence

on

magnetism, Atlantic City, nov. 1963,

et J. -,,4ppl. Phys.. 964, 35, 95IL.

BIBLIOGRAPHIE

[1] LOTGERING (F. K.), Philips Research Reports, 1956, 11, 218-249.

[2] SCATTURIN (V.), CORLISS (L.), ELLIOT (N.) et HASTINGS (J.), Acta Cryst., 1961, 14, 19.

[3] CABLE (J. W.), WILKINSON (M. K.) et WOLLAN (E. O.), Phys..Rev.,1960,11$, 950.

[4] BACCHELLA (G. L.) et PINOT (M.), sous presse,1964.

[5] PICKART (S.), sous presse, 1964.

FERRIMAGNETIC SPIRAL CONFIGURATIONS IN COBALT CHROMITE

By N. MENYUK, K. DWIGHT and A. WOLD (1),

Lincoln Laboratory (2), Massachusetts Institute of Technology, Lexington 73, Massachusetts, U. S. A.

Résumé.

2014

Le chromite de cobalt CoCr2O4 est un spinelle cubique ferrimagnetique aux basses temperatures avec une temperature de Curie Tc ~ 97 °K. Un diagramme de poudre à l’ambiante, corrigé des effets de temperature, montre qu’il s’agit d’un spinelle normal avec un paramètre d’oxygène égal à 0,38707 ± 0,00005. A 4,2 oK il y a, en plus des contributions magnétiques dans

les raies fondamentales,

un

grand nombre de satellites magnétiques.

Toutes ces raies additionnelles peuvent être indexées sur la base du modèle de la spirale magné- tique, proposée par Lyons, Kaplan, Dwight et Menyuk dans lequel les composantes en spirale des spins sont définies par un vecteur unique k dirigé selon la diagonale d’une face du cube. La valeur expérimentale de |k| est d’approximativement 5 % plus grande que prévue par la théorie. Le dia- gramme neutronique se trouve complètement déterminé dans cette théorie par la donnée du

rapport JAB/JBB et de la direction de l’axe du cone. Prenant JBB/JAB = 1,5 grace à des mesures

d’aimantation publiees antérieurement, les intensités des satellites sont trouvées être en excellent accord avec les intensités prévues par le modèle de la spirale ferrimagnetique, l’axe du cone étant

selon [001].

On sait que la configuration de spirale ferrimagnétique devient instable pour

JBB SB/JAB SA > 0,98

(c’est-à-dire pour JBB/JAB > 0,98 dans CoCr2O4). Notre résultat indique cependant que la confi-

guration réelle est encore stable dans un domaine de rapports d’intégrales d’échange bien au-delà

du début d’instabilité locale.

En chauffant au-dessus de 4,2 oK, les raies satellites disparaissent entre 25 °K et 35 °K, pour finalement dégénérer

en

une bande large observée à 50 °K et 70 °K. Malgré cette disparition, il

n’est possible, à partir du modèle collinéaire d’obtenir

un

accord, ni pour les contributions magné- tiques aux raies fondamentales, ni pour la variation thermique observée de l’aimantation. Par contre, les valeurs prévues par la théorie du champ moléculaire appliquée au modèle de spirale ferrimagnétique sont

en

bon accord avec les mesures expérimentales. Ces résultats corroborent la validité du modèle proposé pour CoCr2O4, et indiquent que l’approximation du champ moléculaire décrit fidèlement, dans le domaine ferrimagnétique, l’évolution de la composante axiale, mais

non celui de la composante azimutale.

(1) Present address : Brown University, Providence, Rhode Island.

(S) Operated with support from the U. S. Army, Navy and Air Force.

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