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Études de diffraction neutronique à Livermore

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00205830

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205830

Submitted on 1 Jan 1964

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Études de diffraction neutronique à Livermore

J.T. Sparks, T. Komoto

To cite this version:

J.T. Sparks, T. Komoto. Études de diffraction neutronique à Livermore. Journal de Physique, 1964,

25 (5), pp.567-567. �10.1051/jphys:01964002505056700�. �jpa-00205830�

(2)

567.

ÉTUDES DE DIFFRACTION NEUTRONIQUE A LIVERMORE (1)

Par MM. J. T. SPARKS et T. KOMOTO

Lawrence Radiation Laboratory, Livermore.

Résumé. 2014 Des études de diffraction neutronique de CrS, NiS, et Fe0,902S sont décrites.

Abstract..

2014

Neutron diffraction studies of CrS, NiS and Fe0.902S are described.

CrS. - Le diagramme de poudre de CrS à

520 oIB. peut-être indexé dans la structure mono- clinique prévue par Jellinek [1]. A 85 oK on re-

marque plusieurs raies de surstructure, la plus grande à 26 == 140. La maille magnétique est iden- tique à la maille chimique. Les moments sont ordonnés ferromagnétiquement dans les plans (011) et, antiferromagnétiquement entre plans adjacents.

De l’étude de la réflexion (011) en fonction de la

température on déduit une température de Néel

de 460 OK. Le moment magnétique à 85 OK est 3,4 La susceptibilité magnétique est de 18,9 X 10-6 u . e . m~g à l’ambiante.

NiS.

-

Des études de diffusion paramagnétique

et de mesures de susceptibilité magnétique ont été

faites sur NiS pour préciser les résultats déjà publiés [2] sur la transition du premier ordre para-

magnétique-antif erromagnétique que présente ce composé à 263 OK.

L’absence de toute dépendance angulaire de la

diffusion paramagnétique indique que les moments

magnétiques ne sont pas localisés au-dessus de la

transition, ou qu’il n’y a pas ou peu d’ordre à courte distance.

Les mesures de susceptibilité montrent un

accroissement brusque de 10 % en traversant la transition par refroidissement. La susceptibilité

à la température ordinaire est de 3,58 X 10-6 u.e.m’g.

FeO’902S.

-

Des études de diffraction neutro-

nique et de susceptibilité magnétique ont été

faites sur un échantillon de poudre de Feo.902S

dans l’intervalle de 85° à 633 OK.

Les mesures de susceptibilité ne fournissent pas

une température de Néel bien définie, mais mon-

trent l’existence d’une région ferrimagnétique

entre 450° et 530 oK en accord avec les observa- tions de Lotgering [3].

(1) Work preformed under the auspices of the U. S. Ato- rnic Energy Commission.

Les susceptibilités juste au-dessus et au-dessous

de la région ferrimagnétique sont 23,8 et 20,4 X 10-3 u . e . m jg respectivement. Le dia-

gramme neutronique montre que la structure est du type NiAs dans le domaine de température étudié, et indique clairement une température de

Néel de 600 OK. Au-dessous de TN les moments sont ordonnés ferromagnétiquement dans le plan hexa- gonal, et pointent perpendiculairement à l’axe c.

Le couplage est antiferromagnétique, d’un plan hexagonal à l’autre. L’explication proposée par

Lotgering (pour l’apparition du ferrimagnétisme

et de la température « anti-Curie » en termes d’ordre

compétitif de spins et de lacunes) demanderait l’évanouissement et la réapparition des réflexions

magnétiques au-dessous de TN. Un tel comporte-

ment n’est pas observé sur l’échantillon refroidi

ou chauffé après trempe, mais seulement un com-

portement du type Brillouin.

Le moment magnétique à 85 oK est 3,57 pB. La variation des paramètres a et c en fonction de la

température a aussi été obtenue à partir des dépla-

cements des raies nucléaires. Aucun comportement

anormal des paramètres du réseau n’a été observé

dans la région ferrimagnétique.

Discussion

Dr WOLD. - 1° La formule indiquée de Fe,,,9,,S

m’incite à vous demander si cela représente la composition des matériaux de départ ou celle du produit final. L’oxydation du sulfure dans un

courant d’oxygène en Fe.0. peut donner une précision de tout au plus ± 1 % .

2° Comment vous proposez-vous de faire pous-

ser des cristaux NiS, puisque le composé se sépare

en deux phases, l’une avec un excès en S, l’autre

déficiente en S ?

_

Dr SPARKS.

-

La composition indiquée est

celle des matériaux de départ. Nous ne savons

comment obtenir un monocristal de NiS.

RÉFÉRENCES [1] JELLINEK (F.), Acta Cryst., 1957, 10, 620.

[2] SPARKS (J. T.) and KOMOTO (T.), J. Appl, Phys., 1963, 34, 1191.

[3] LOTGERING (F. K.), Phillips Research reports, 1956, 11,

190.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01964002505056700

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