• Aucun résultat trouvé

DIFFRACTION NEUTRONIQUE DE Mn3ZnN

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "DIFFRACTION NEUTRONIQUE DE Mn3ZnN"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00214340

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00214340

Submitted on 1 Jan 1971

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

DIFFRACTION NEUTRONIQUE DE Mn3ZnN

Daniel Fruchart, E. Bertaut, R. Madar, R. Fruchart

To cite this version:

Daniel Fruchart, E. Bertaut, R. Madar, R. Fruchart. DIFFRACTION NEUTRONIQUE DE Mn3ZnN.

Journal de Physique Colloques, 1971, 32 (C1), pp.C1-876-C1-877. �10.1051/jphyscol:19711309�. �jpa- 00214340�

(2)

JOURNAL DE PHYSIQUE Colloque C I , suppl6ment au no 2-3, Tome 32, Fkvrier-Mars 1971, page C 1 - 876

DIFFRACTION NEUTRONIQUE DE Mn3ZnN [I]

D. FRUCHART, E. F. BERTAUT L. E. P. M., C . N. R . S., Grenoble, France

R. MADAR, R. FRUCIIART C. E . C . M . , C . N. R. S.,Vitry, France

RBsumB. - Le nitrure Mn3ZnN de structure perovskite prksente deux transitions magnktiques de premier ordre : para ++ a. f. a T N ~ = 183 OK, a. f. +, a. f. k T N ~ = 140 OK. Dans cette dernikre structure magnktique (maille quadrupl&

dc symetrie quadratique I,) il y a deux sous-reseaux de manganhe, chacun antiferrornagnktique et colinkaire, orthogonaux entre eux. Les valeurs des moments sont de 0,61 ,LIB pour Mnx et de 1,03 PB pour M ~ I I . Entre 140 OK et 183 OK, nous retrouvons un etat antiferromagnktique triangulaire dkja rencontrk dans Mn3GaN 121. La valeur du moment est alors dc 1,21 PB par mangankse.

Abstract. - The nitride Mn3ZnN of perovskite structure type shows two first order magnetic transitions : para + + a . f.

at T N ~ = 183 OK, a. f. t+ a. f. at T N ~ = 140 OK. This last magnetic structure (fourfold cell of the tetragonal symmetry I,) has two sub-lattices of manganese, each antiferromagnetic and colinear, orthogonal between themselves. The values of moments are 0.61 PB on Mnr and 1.03 ,UB on Mnrr. We find again between 140 OK and 183 OK, an antiferromagnetic triangular state already been meet with Mn3GaN [ 2 ] . The value of moment is there 1.21 p~lmanganese.

I. Introduction. - Le nitrure Mn3ZnN est de struc- ture perovskite (groupe d'espace Pm 3 m) les trois atomes Mn sont aux centres des faces en 0 3 4 [I],

+

0 3 [2], et 4 9 0131, N est en .$ -$ i, et Zn en 0 0 0.

Mn3ZnN, a = 3,902 a 293 O K reste cubique a toutes les temperatures, a la prtcision de nos mesures aux rayons X, mais une dilatation brutale du parametre intervient a TI = 183 OK (Aa = 17 x A) suivie d'une contraction aussi brusque ti T2 = 140 OK (Aa = 23 x A). Ces phknomenes cristallographi- ques accompagnent deux transitions magnetiques du premier ordre ; la premiire est une transition para- magnetique +-+ antiferromagnktique et la deuxieme stpare deux ttats antiferromagnetiques [3].

11. Diffraction neutronique. - Sur un Cchantillon zo dc quelques dizaines de grammes necessaires en diffrac- tion neutronique, nous avons constate, par des mesures magnetiques et neutroniques qu'un faible Ccart de stechiometrie (deficit en N) abaissc tres rapidement la temperature T2 et peut meme faire disparaitre

,,

1'Ctat magnetique de (( basse tempkrature D.

Nous avons enregistrt des diagrammes de diffraction neutronique au Centre d'Etudes Nuclkaires de Gre- noble, aux temperatures de 4,2 OK, 159 OK, 293 OK, et

A la longueur d'onde 1. = 1,1 A (Fig. I).

10 15 20

1. ETAT M A G N ~ T I Q U E (( HAUTE TEMPERATURE )). - Nous avons retrouve, a partir des cliches a 159 OK et 293 OK, une structure magnktique isotype de cclle de Mn3GaN [3]. Nous pouvons dtcrirc cette structure antiferromagnktique comme une succession de plans identiques (1 11) dans lesquels les spins situis dans ces plans forment trois sous-rCseaux 2 120°, selon (1 i 0), et les directions Cquivalentes (0 I I), (I 0 1). Avec un moment M = 1,21 p, par manganese, nous obtenons un bon accord entre les intensites observkes et calcu- lees. Notons que dans la structure magnttique Mn,GaN, le moment est du m&me ordre, soit

FIG. 1. - Diffractogrammes aux neutrons :

par manganese (*) : le residu cristallographique vaut alors R = 6,7 0/,.

2. ETAT M A G N ~ I Q U E (( BASSE TEMP~RATURE )). - A 4,2 O K , le diffractogramme montre la disparition

(*) Dans la reference [21, il faut lire u la valeur du moment magnetique est de M = 1,17 p n par manganese P et non pas

la valeur du spin est de S = 1,17 PB par manganese D.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:19711309

(3)

DIFFRACTION NEUTRONIQUE DE Mn3ZnN

de la phase haute temp6rature et l'apparition de nom- breuses raies magnetiques nouvelles indexables dans une maille doublte selon X, Y, et Z ; deux indices sont de meme parite, le troisieme Ctant toujours de paritt differente. En supposant alors que les triplets d'indices sont de la forme (pair, pair, impair) et (impair, impair, pair), (ce qui revient a supposer une symCtrie quadratique) on est amen6 a introduire deux vecteurs de propagation, a savoir k, =

(4

4 0) pour les rtflexions (i, i, p) et k, = (0 0

4)

pour les reflexions (p, p, i). La comparaison des intensitCs observCes et calculCes selon divers modeles montre que les spins S, et S, expliquent les reflexions dues a k, et doivent Ctre tgaux, tandis que S3 appartient au vecteur de propagation k, .

Arrives a c e stade, nous avons pu dkcrire la structure magnktique dans une - mgille magnetique plus pctite, de parametre a

JZ,

a J2, 2 a . La regle d'extinction des raies magnttiques dans la nouvelle maille : (h k 1) n'existe qu'avec h

+

k

+

1 = 2 n

+

1, indique une maille quadratique anticentree, donc appartenant au groupe de translation I,. Nous avons cherche parmi les sous-groupes quadratiques de Pm 3 m, ceux qui permettent un couplage de tous les spins dans une mZme representation. Nous avons exclu I 4/mmm ou les spins S, et S, cn position 8 f appartiennent a une representation impaire

r,

tandis que les spins S3 en position 4 c appartiennent h une representation paise

r,.

Dans I,,, oh les spins S, et S, se trouvent en 8 j :

(*%a,

% 3 t 7

$a+, $$a,

h % % 4 2 %

$&a,

2 2 % )

et S3 en 4 c (0 0 0, 4

4

0, 0 0 3,

+

3

4))

le couplage est possible dans les representations unidimensionnelles et r T et dans la representation Q deux dimensions

r5-

(le signe - indique le caractere - 1 de l'antitrans- lation 3 4 4). Le meilleur accord est obtenu dans

r;

qui autorise des couplages de composantes x, y, z des spins S , et S, avec les composantes x et y des spins S , . Une composante z des spins du site 8 j, bien qu'autoriske par la theorie des groupes n'est pas observee.

La figure 2 illustre la structure magnktique. La forme du facteur de structure magnitique (S, et S, dans la partie imaginaire, S3 dans la partie reelle) ne permet pas de specifier l'oricntation des sous-rtseaux formts I'un par S, et S,, l'autre par S,.

Tout spin d'un sous-reseau a sur l'autre sous-rCseau un nombre egal de voisins Cquidistants de spins plus et moins, de sorte que les couplagcs entre les rCseaux 4 c et 8 j sont de nature anisotrope.

La valeur du rksidu cristallographique est R = 0,03 pour 11 raies magnktiques, avec les moments respectifs de 1,03 p, par Mn sur le site 4 c et de 0,61 pqpar Mn sur le site 8 j. Le tableau I donne les intensites obser- vCes et calculCes.

FIG. 2. - Structure magnktique de base temptrature.

Intensitks magne'tiques de Mn3ZnN

(( basse tempkrature ))

111. Discussion. - Cette structure est nouvelle par- mi celles connues dans la sCrie des ptrovskites mCtal- liques au manganbe. La comparaison des rtsultats obtenus pour Mn3GaN [2] et Mn3GaC [4] permet de noter un (( r81e donneur d7electrons )) du mCtalloi'de sur la manganese. Ainsi les moments magnetiques sont respectivement par manganhse de 1,17 p, et 1,8 p,. I1 semble difficile de conclure quant B l'effet du metal - Zn ou Ga-situC par rapport au manganese A une distance a

45

plus grande que celle a / 2 du mttallolde.

[I] FRUCHART (D.), These de 3e Cycle, Septembre 1970. CHART (E.), LORTHIOIR, FRUCHART (R.), C. R.

[2] BERTAUT (E. F.), FRUCHART (D.), BOUCHAUD (J. P.), Acad. Sc. Paris, 1967, 264, c, 308.

FRUCHART (R.), SoIid State Comm., 1968, 6 , 251. [41 FRUCHART (D.), B*T*UT (E. F.1, SAYETAT (F.), NASR [3] MADAR (R.), GILLES (L.), ROUAULT (A.), Mme FRU- EDDINE (M.), FRUCHART (R.), SENATEUR (J. P.),

Sotid State Comm., 1970, 8, 91.

Références

Documents relatifs

A vu de la très faible réactivité de la smectite pure, la caractérisation par simulation des diffractogrammes de rayons X des solides après réaction pour les échantillons du site

diffraction neutronique pour mettre en évidence les propriétés cristallines et magnétiques de l’oxy- gène aux basses températures. Les mesures de

gramme neutronique montre que la structure est du type NiAs dans le domaine de température étudié, et indique clairement une température de. Néel de 600

Toutes ces raies additionnelles peuvent être indexées sur la base du modèle de la spirale magné- tique, proposée par Lyons, Kaplan, Dwight et Menyuk dans lequel les

Donc en l’absence de raies nouvelles, les intensités magnétiques ont été calculées en taisant l’hypo-. thèse d’un modèle de

En utilisant l'expression trouvée au c, calcule le nombre total de billes si Marc en prend 7.. Quel nombre de départ permet d'aboutir à 274 quand on applique

[r]

Écris le résultat