• Aucun résultat trouvé

ETUDE EXAFS DE Ni (OH)2 COMME COMPOSE MODELE DES PHASES DE TYPE Zn2 Cr(OH)6 X . 2H2 O (X=ANION)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "ETUDE EXAFS DE Ni (OH)2 COMME COMPOSE MODELE DES PHASES DE TYPE Zn2 Cr(OH)6 X . 2H2 O (X=ANION)"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00226034

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00226034

Submitted on 1 Jan 1986

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

ETUDE EXAFS DE Ni (OH)2 COMME COMPOSE MODELE DES PHASES DE TYPE Zn2 Cr(OH)6 X .

2H2 O (X=ANION)

A. de Roy, J. Besse, P. Bondot

To cite this version:

A. de Roy, J. Besse, P. Bondot. ETUDE EXAFS DE Ni (OH)2 COMME COMPOSE MODELE DES PHASES DE TYPE Zn2 Cr(OH)6 X . 2H2 O (X=ANION). Journal de Physique Colloques, 1986, 47 (C8), pp.C8-713-C8-717. �10.1051/jphyscol:19868134�. �jpa-00226034�

(2)

JOURNAL DE PHYSIQUE

Colloque C8, supplkment au n o 12, Tome 47, dbcembre 1986

ETUDE EXAFS DE Ni (OH), COMME COMPOSE MODELE DES PHASES DE TYPE Zn2Cr(OH)6X.2H20 (X=ANION)

A. DE ROY, J.P. B E S S E et P . BONDOT"

Laboratoire de Cristallographie et Physico-Chimie des Materiaux, UA. 444, BP 45, F-63170 Aubiere, France

' ~ a b o r a t o i r e de Physique d e la Matiere CondensBe, UA 796,

Universite de Clermont-Ferrand XI, B.P. 45, F-63170 Aubiere, France

RESUME

L'Btude par EXAFS d'i5chantillons d'hydroxyde d e nickel met en Bvidence tout comme pour les composes ZnaCrfOH)aX.2H20 au seuil du chrome, une anomalie dans le nombre d e seconds voisins metalliques.

Nous montrons que cette anomalie n e peut s'expliquer par la taille rQduite des cristalfites et proposons un mod&le A sites cationiques 1 acunaires.

EXAFS study of nickel hydroxide samples shows, a s for Z ~ ~ C ~ ( O H ) . S X . ~ H = O compounds at Cr K edge, an anomaly in t h e number of metallic neighbours. We show that small size of particles cannot account for this anomaly and we propose a vacant cationic site model.

Nous avons prec&demment ltudie les phases Zn~Cr(OH),X.2H20 par XRNES et EXAFS aux seui 1 s du zinc et du chrome ( 1

.

Ces compos&s lamellaires s e differencient d e la brucite Mg(OH)2,, par la presence entre les feuillete hydraxyles d e molicules d'eau et d'entites anioni- ques X-. Pour X-=Cl-, la distance inter-feuillefs est c ' = 7 , 7 3 A et la maille hexagonale de type hydrotalcite (2) a pour parametres a=3,115A et c=3c'=23,28.

Cette hypothese structurale implique pour les distributions ra- diales obtenues aux seuils du zinc et d u chrome, 1 'existence d'un premier pic carrespondant A six distances metal-oxygane et d'un second pic correspondant h six distances metal-metal. Nous canstatans au seuil du chrome un affaiblissement important d u second pic, n e pouvant s'interpr4ter dans 1' hypothese d'une distribution statietique du zinc et du chrome sur les sites cationiques suggeree par le mod&le structu- ral.

Nous avons tent& d e risoudre c e probleme par l'ktude d e l'hydro- xyde d e nickel Ni(OH)z comme compose modhle. En effet c e compos&

existe, outre s a forme cristallis8e (Xf isotype de la brucite, sous deux autres varietes moins bien organisees que nous designerons par l e s termes "microcristalline" (M) et "turbostratique" ( T I .

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:19868134

(3)

JOURNAL DE PHYSIQUE

PREPARATION DEB PRODUITS

L e composi (M) est prepari par addition brutale d'une base forte A une solution d'un sel d e nickel. L e produit obtenu ivolue au cours du temps vers une structure d e type brucite caractirisee par des raies d e diffraction X fortement ilargies.

Nous avons pripari l e composi (T) par addition d'ammoniaque A une solution d e chlorure d e nickel. La phase lamellaire obtenue presente une distance inter-feuillets c'=7,506 alors que Figlarz et al. (3) observent sur un compose obtenu A partir d e nitrate d e nickel une distance c'=8,5A. Ces valeurs sont h mettre en parallBle avec celles que nous avons observees sur 1 e s composes ZnzCr (OH) ax. 2Ha0 f 1 ) soi t c'=7,736 pour X=C1 et c '=8,86A pour X=N03. C e s risultats laissent h penser que l e composi (Tf prlsente entre s e s feuillets d e type bru- cite, non seulement des molicules d'eau, mais igalement des entites anioniques X-.

L e compose ( X ) est prepare A partir d u compos& (T) en conditions hydrothermales A 160°C pendant 24H.

MESUREB EXPERIMENTALES

L e s spectres EXAFS ont &ti acquis au L.U.R.E.(+) et une attention toute particuli&re portie au mode operatoire afin d e permettre une comparaison quantitative. L e s dchantillons ont &ti5 pr4par-8s dans les memes conditions par melange intime avec un support d'acide borique et compactage sous 260.10' P a pour.obkenir des Bchantillons homogenes et d'absorption sensiblement igale a e. Les mesures ont BtB collect&es siquentiellement, dans les mlmes conditions et au cours d u mlme "run".

L e traitement numirique (fit, apodisation, correction B.F. ) A Bte conduit d e f agon i denti que.

INTERPRETATION DES RESULTATS a

IFM,,

. .

... 1

Toutes ces pricautions ayant B t 4 prises, on constate ,.

une &volution de I 'amplitude . des pics d e densite radiale a .

ff ig. 1) en passant du produit .

( X ) au produit (T) mais c'est ' '

sur l e second pic relatif aux , '

distances nickel-nickel que . cet ef f et est le plus marque.

,

.

Au delA on n e note plus aucun . maximum signif icatif, quel 2 .

que soit I 'ichantillon. L e s . maxima d e densite radiale "

sont donc excl usi vement re1 a- '

tif s A des atomes constitu- '

tifs du double feuillet hy-

droxyle contenant le nickel, fig. 1 densiti radiale aucune rBtrodiffusion inter- radi a1 density f euillets n'etant decelee

ici.

La varidte (X) &ant suffisamment bien definie pour servir d e rBfBrence, les deux maxima correspondent A des environnements complets d e six atomes d' oxyg&ne et d e six atomes d e nickel respectivernent.. La mesure des hauteurs relatives des seconds pics permet alors d'evaluer le nombre C d e voisins nickel soit 5,02 et 3,96 respectivement pour les composes (M) et (Tf.

Dans un premier temps,nous tentons d e correler cette diminution du nombre de seconds voisins avec la taille des cristallites &valu+e h partir d e 1 'blargissement des raies d e diffraction X.

(4)

MODELISATION DES CRISTALLITES

L e modble d e cristallite utilis8 ici sera riduit h un seul double feuillet hydroxyll, idialise h la forme d'un hexagone d e cote n.a soit n f ois la distance Ni-Ni. La valeur du nombre d e voisins V est alors limitie par l e fait que les atomes en bordure du cristallite possedent un environnement en seconds voisins metalliques reduit A 3 (sommets) ou 4 (bords). L'Bvolution d u nombre d e voisins par atome:

V- 6n(3n+l) est reprisentee en figure 2. l+3n (n+l)

! vari&tO ! taille (A) ! n ! V ! C !

! ! cristallite ! ! I I

1---1---~-~---1---1---1---1

I (MI ! 200 ! 32 ! 5,88 ! 5,02 !

I---I---I~~~~IIII~~~-l---l

! ( T I I 49 ! 7,9 ! 5,52 ! 3,96 !

...

EVALUATION DE LA TAILLE DES CRIGThLLITES Nous avons caracterise

11 apparaft d o n ~ que les faibles valeurs d e C relevees sont loin d e s'expliquer uniquement par la taille riduite des particules. La valeur d e n calculee correspond en fait A la moyenne sur une disper- sion statistique d e la taille d e s cristallites. L'examen d e la figure 2 montre que cette dispersion n'a qu'une faible influence sur la valeur de V.

Nous r&ferrant dux travaux anterieurs sur l'hydroxyde d e nickel 13) nous n'avons pas pens& devoir envisager dans un premier temps l'existence, outre les cristallites, d'une phase totalement amorphe ayant contribue A diminuer la valeur de C.

l e prof il experimental des raies d e diffraction (100) et (110) des trois varieires 6 -

EXISTENCE DE SITES LACUNAIRES

Nous avons alors emis l'hypoth2se d e la presence d e lacunes sur les sites mOtalliques en dgfinissant un taux:

t = (nombre d e sites occupis) / (nombre de sites total)

Dans la mesure ou l e taux d'occupation reste suf f isamment eleve, le problLme peut dtre envisage d e deux fasons:

v

- - - - - - - - - - - - - - - -

itudiees par leur largeur h

mi-hauteur. L e s largeurs (MI

relevees pour la variete cristall isie, attribuees aux facteurs physiques et instrumentaux, ont it& re- tranchies dea larqeurs me- 4 surees pour les deux autres vari#tLs. L a relation d e Guinier (4) permet alors

d'bvaluer la taille d e s 3- , n

cristall ites. Les valeurs 1 2 5 10 20 50 100 200 d e n correspondantes con- fig.2 V=f (n)

duisent a u nombre V d e 2nd

voisins par atome, les rbsul t a t s sont consign& dans le tableau ci- dessous pour comparaison avec les valeurs d e C relevees par EXAFS.

(5)

C8-716 J O U R N A L D E PHYSIQUE

-soi t une disposition totalement aleatoire des lacunes conduisant h t=c/v.

-soit une disposition plus ordonnCe,oQ chaque lacune est entouree prlf erentiellement de six seconds voisins nickel, la limite inf 8- rieure correspondant h la structure d e Al(OH1, type hydrargillite

(5) caractlriree par t=2/3.

11 vient alors: t = Iff2-c/v).

Nous avons utilisi cette seconde option qui nous conduit h des taux d'occupation de 0,87 et 0,78 respectivement pour les phases (M) et (TI.

LSinterpr&tation donnee ci-dessus implique un r88quilibrage des charges dans les composes itudies.

La variete (M) s'bcrit alors: Nit r-t(OH)at(H,O)z<~-t,

I1 faut remarquer que c e rebquilibrage perturbe l'environnement hydroxyli du nickel (premiers voisins)

.

Les premiers pics des distri- butions radiales des phases (M) et ( T ) presentent en effet une attL- nuation; C=J,66 et C=5,21 respectivement, que nous avons attribuee h un remplacement incomplet d e s ions hydrox yles par des molecules d 'eau.

Pour la variCt& ( T )

,

le problgme est plus complexe car des enti- t&s anioniques et cationiques (chlorure et ammonium dans le cas pr4- sent), prlsentes dans le domaine inter-couche, peuvent compenser la charge des f eui llets hydroxyles.

La variete (M) pourrait presenter un phinornfhne analogue, mais s e limitant h 1 'adsorption d'ions sur la surf ace des cristallites.

Une telle structure en feuillets de type brucite lacunaire existe dans l'hydrargillite d&jA citee, mais egalement dans des s e l s basiques comme 3Zn(OH)a. ZnS04.5H,0 (6) oh 1/7 des sites cationiques des f euil- lets sont vacants.

Nous appliquons actuellement c e modale h sites cationiquer lacu- naires A 1 '&tude des composes de type Zn=Cr(OH)aX.ZH,O ; des mesures EXAFS compl&mentaires devraient nous permettre d'en tester la validit&. Par ailleurs une etude compl&mentaire est en cours pour valider ou infirmer l'hypothgse d e l'absence d'une part significative de phase amorphe.

REMERCIEMENTS

Nous remerci ons toute 1 'iquipe du L. U. R. E. (*) pour le souti en apporte lors des manipulations.

BIBLIOGRAPHIE

1. A. de Roy, J . P. Besse et P. Bondot, Mat. Res. Bull., 20, 1091 (1985).

A. de Roy, J.P. Besse et P. Bondot, Progress in X-ray Studies by Synchrotron Radiation, Strasbourg, 3-4(P)2, (Avril 19851.

2. K. J. Martin et T. J. Pinnavaia, J . Am. Chem. Soc., 108, 541 11986).

A. d e Roy, J . P . Besse et P. Bondot, Colloque National MatBriaux 11, Paris, W.2.04 (Janvier 1986).

3. S. L e Bihan et M. Figlarz, Electrochim. Acta. 18, 123 (1973).

(6)

P. Oliva, J. Lionardi, J. F. Laurent, C. Delmar, J. J. Bracon- nier, M. Figlarz, F. Fievet et A. d e Guibert, Power Sources, 8, 229 (1982).

4. A Guinier, Thiorie et technique d e la radiocristallographie, (Dunodf, 3*-' edition, 462 (1964).

5. H. D. Megaw, Z. Krist., 87, 185 (1934)

6 . I. J. Bear, I. E. Grey, I. C. Madsen, I. E. Newnham et L. J.

Rogers, Acta Cryst., 842, 32 (1986)

* Laboratoire pour 1'Utilisation du Rayonnement Electromagnitique 92405 Orsay Cedex.

Références

Documents relatifs

La fonction f est d´ efinie et d´ erivable

Par la technique pHmétrique, pour un écart de 0,2 unité pH, on a un écart important entre les avancements finaux, tandis que pour un écart de 2 mS.m -1 par conductimétrie, on a

[r]

[r]

Encerclez et nommez les groupements fonctionnels présents dans la molécule suivante :.

[r]

Elle se manifeste essentiellement dans le mode d'enchaînement des polyèdres qui aboutit à une structure bidimensionnelle composée de feuillets

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des