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Gamé , V. Phé X. Pathophysiology of overactive bladder vésicale Physiopathologie du syndrome cliniqued’hyperactivité

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Physiopathologie du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale

Pathophysiology of overactive bladder X. Gamé

a,∗

, V. Phé

b

aDépartementd’urologie,transplantationrénaleetandrologie,CHUdeRangueil,université Paul-Sabatier,TSA50032,31059Toulouse,France

bServiced’urologie,hôpitalPitié-Salpêtrière,Sorbonneuniversité,AP—HP,Paris,France

Rec¸ule6avril2020 ;acceptéle10aoˆut2020

MOTSCLÉS Hyperactivité vésicale;

Physiopathologie; Revue;

Incontinence

Résumé

Introduction.—Lesconnaissancesdelaphysiopathologiedusyndromecliniqued’hyperactivité vésicaleontbeaucoupévoluéaucoursdes20dernièresannées.L’objectifdecetravailétait, àpartird’unerevuedelalittérature,defaireunesynthèsedesconnaissancesactuellessurla physiopathologiedusyndromecliniqued’hyperactivitévésicale.

Méthode.—Une revue systématique de la littérature àpartir de Pubmed, Embase, Google Scholar, a été menée en février 2020 en utilisant les motsclés « overactive bladder » et

«pathophysiology».

Résultats.—Quatre mécanismes physiopathologiques du syndrome clinique d’hyperactivité vésicalepeuventêtredécrits.Il s’agitdudysfonctionnementdumuscledétrusor,d’uneori- gine urothéliale ou sous-urothéliale, d’une origine neurologique ou d’une modification du microbiome urinaire. Parallèlement, il est ànoter que l’ensembledes mécanismes physio- pathologiques décrits ci-dessus est favorisé pardifférentes situations cliniques que sontle vieillissement,l’ischémie,lesyndromemétabolique,la ménopauseetledysfonctionnement desautresappareilsabdomino-pelviens.

Conclusion.—Laphysiopathologiedusyndromecliniqued’hyperactivitévésicaleestcomplexe etcomprendplusieursmécanismesleplussouventassociés.

©2020ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:game.x@chu-toulouse.fr(X.Gamé).

https://doi.org/10.1016/j.purol.2020.08.003

1166-7087/©2020ElsevierMassonSAS.Tousdroitseserv´es.

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KEYWORDS Pathophysiology;

Overactivebladder;

Review;

Incontinence

Summary

Introduction.—Thepathophysiologyknowledgeoftheoveractivebladdersyndromehasevolved considerablyoverthe past20 years.The objectiveofthisworkwas,from areview ofthe literature,tosynthesizecurrentknowledgeonthepathophysiologyoftheoveractivebladder syndrome.

Method.—AsystematicreviewbasedonPubmed,Embase,GoogleScholar,wasconductedin February2020usingthekeywords‘‘overactivebladder’’and‘‘pathophysiology’’.

Results.—Four pathophysiologicalmechanismsinvolvedintheoveractivebladdersyndrome developmentcanbedescribed.Theyincludethedetrusormuscledysfunction,anurothelialor sub-urothelialorigin,aneurologicaloriginandachangeintheurinarymicrobiome.Atthesame time,itshouldbenotedthatallofthepathophysiologicalmechanismsdescribedabovearefavo- redbydifferentclinicalconditionssuchasaging,ischemia,metabolicsyndrome,menopause andthedysfunctionofotherabdominopelvicsystems.

Conclusion.—Thepathophysiologyoftheoveractivebladdersyndromeiscomplexandincludes severalmechanismsmostoftenassociated.

©2020ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Lesyndromecliniqued’hyperactivitévésicaleestledysfonc- tionnementdu bas appareil urinaire le plus fréquent [1].

Depuis2010,ilnepeutêtreenvisagéqu’unefoisquetoutes lesautressituationscliniquespouvantêtreresponsablesde symptômes évocateursde ce dernier, aient été éliminées [2].Cela enfaitdoncune pathologiepropre, sous-tendue parunephysiopathologiespécifique.Cettedernièreapen- dantlongtemps été représentéepar uneoriginemyogène faisantdel’hyperactivitévésicaleundysfonctionnementdu muscledétrusorvésical[3].

Depuisledébutdes années2000,d’autresmécanismes physiopathologiquesontétédécritssoulignantenparticulier unrôleimportantjouéparl’urothélium[4].Ilapparaîtdonc aujourd’huique la physiopathologiedusyndromeclinique d’hyperactivitévésicaleestmultiplepermettantdedécrire plusieurs«phénotypes»[5].

L’objectif de ce travail était, à partir d’une revue de la littérature, de faire une synthèse des connaissan- cesactuellessurlaphysiopathologiedusyndromeclinique d’hyperactivitévésicale.

Matériel et méthode

Unerevue systématiquedela littérature àpartir dePub- med,Embase,GoogleScholar,aétémenéeenfévrier2020.

Lesmotsclés utilisés dansla recherche étaient«overac- tivebladder»[allfields]et«pathophysiology»[allfields].

Lesarticles obtenusont ensuiteétésélectionnésenfonc- tiondeleuranciennetéetdeleurtype.Ainsi, lesarticles originaux,lesméta-analysesetlesarticlesderevuelesplus récentsontétéconservés.Au total,2420 articlesontété trouvéset155sélectionnés.

Résultats

Aujourd’hui, quatre mécanismes physiopathologiques du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale peuvent être décrits. Il s’agit du dysfonctionnement du muscle détru- sor,d’uneorigineurothéliale,d’uneorigineneurologiqueou d’unemodificationdumicrobioteurinaire.Ilconvienttou- tefois de souligner que la majorité des articless’est plus intéresséeàlaphysiopathologiedel’hyperactivitévésicale associéeàunehyperactivitédudétrusorqu’àunehyperac- tivitévésicalesanshyperactivitédudétrusor.

Physiopathologie de l’hyperactivité vésicale

Le muscle détrusor

Physiologiquement, les cellules musculaires lisses compo- sant ledétrusorsont capablesde contractionsspontanées durant la phasede remplissage. Cescontractions nesont pasressentiesetleurrôleseraitdemaintenirletonusvési- calquiaurasurtoutpourobjectifdemaintenirlaformedela vessieetdeluttercontrelapressionabdominaleetcequel quesoitsondegréderemplissage[6].Cetteactivitéspon- tanée n’est toutefoispassynchronedufait d’uncouplage électriqueinsuffisantentrelescellulesmusculaires.

Encas d’hyperactivité vésicale,le couplage électrique estdemeilleurequalitépermettantàl’activitéélectrique spontanéedesepropageretd’initierlescontractionssyn- chronesdel’ensembledudétrusor[7].Parallèlement,une augmentation de l’activité spontanée des cellules mus- culaires lisses a été montrée [8]. Ces modifications du comportement deces celluleset le renforcement deleur couplage sont dus à une altération des canaux calciques, àuneaugmentationdescommunicationsintercellulaireset

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une augmentation de l’activité des cellules interstitielles [9].Surleplanultra-structural,ilaégalementétémontré uneinfiltrationdudétrusorpardel’élastineetducollagène etdeszonesdedénervationsporadique[8,10].

Lescanauxcalciquesetdonclecalciumjouentunrôle clé dans le fonctionnement des cellules musculaires. Au niveaudumuscle détrusor,ilexiste deuxtypes de récep- teurcalcique(typeLettypeT)[11].Encasd’hyperactivité vésicale,ilaétémontréuneaugmentationdelaproportion descanauxcalciquesdetypeT.Celavaconduireàuneaug- mentation ducalcium intracellulaire ce quiva avoirpour conséquencedefaciliterlacontractilitévésicaleetvaéga- lementactiverlescanauxpotassiquesdetypeB,canauxqui ontpourparticularitéd’êtretrès sensiblesàlaconcentra- tionintracellulaireducalciummaisaussiàladépolarisation membranaire[12].LerôlephysiologiquedecescanauxBK estderéduirel’excitabilitémembranaireetainsilacontrac- tiondescellulesmusculaireslissesdudétrusor.Danslecadre del’hyperactivitévésicale,ilaétédécritunediminutionde l’expressiondescanauxBKfavorisantdoncl’excitabilitédes cellules musculaires détrusoriennes [12]. D’autres canaux potassiquessensiblesàl’ATPpourraientégalementêtreen cause dans la survenue de l’hyperactivité vésicale. Une modificationdel’expressionetdelafonctiondecescanaux pourraitaussiêtreencausedanslagenèsedel’hyperactivité vésicale[13].

Àl’état physiologique,lacommunicationentrelescel- lulesmusculaireslissesestlimitéeetsefaitprincipalement par l’intermédiaire des connexines du sous-type Cx 45.

Lesanalyses en microscopieélectronique ontmontré une augmentation du nombre de connexion entre les cellules musculaireslisseschezlespatientsayantunehyperactivité vésicale[9].Parallèlement,ilaétémontréunediminution del’expressiondesconnexines45etuneaugmentationdes connexines43quisonthabituellementpeuprésenteschez lesujetsain.Cettemodificationdusous-typedeconnexine exprimée et leur augmentation favorisent une meilleure diffusion del’influx électrique etlasynchronisation de la dépolarisation membranaire et ainsi des contractions des cellulesmusculaireslisses[3].

Bienquelescellulesinterstitiellessoientbienidentifiées au niveau du sous-urothélium, elles sont également pré- sentes au sein dumuscle détrusoroù ellessont déposées enréseau[14].Leurrôleestdemodulerlesactivitésméca- niquesetélectriquesspontanéesdudétrusor.Ellesseraient impliquéesdanslatransmissiondessignauxauseindudétru- sorcoordonnantainsidifférentesunitéscontractiles.Encas d’hyperactivité vésicale,ila étémontréunrenforcement ducouplageentrelescellulesinterstitiellescequifacilite- rait lastimulationcoordonnée dudétrusoretrenforcerait ainsi son activité contractile. Cela pourrait constituer un mécanismed’adaptationàuneperturbationdel’innervation vésicale[15].

Les mécanismes en rapport avec le muscle détrusor responsables d’une hyperactivité vésicale sont présentés Tableau1.

L’urothélium et le sous-urothélium

L’urothélium a été pendant longtemps considéré comme une barrièreinerte. Enréalité, ilest très sensible àcer- tains stimulants que sont les changements de pressions

Tableau1 Mécanismes responsables du dysfonction- nement du détrusor à l’origine du syndrome clinique d’hyperactivitévésicale.

Modificationsultrastructurales

Infiltrationdudétrusorpardel’élastineetdu collagène

Zonesdedénervationsporadique Modificationsfonctionnelles

Améliorationducouplageélectriqueentrelescellules musculaireslisses

Augmentationdel’activitécontractilespontanéedes cellulesmusculaireslisses

Augmentationdescommunicationsintercellulaires Augmentationdel’activitédescellulesinterstitielles Renforcementducouplageentrelescellules

interstitielles

Auniveaumoléculaire

Altérationdescanauxcalciques

Augmentationdelaproportiondescanauxcalciques detypeT

ActivationdescanauxpotassiquesdetypeB Diminutiondel’expressiondesconnexines45 Augmentationdel’expressiondesconnexines43

transmuraux,l’étirement,lesmouvementsdetorsionetles organesavoisinantsmaisaussiàlacompositiondel’urine, son pH, sa température [16]. Cette sensibilité passe par divers canaux ioniques tels que les canaux sodiques épi- théliauxetdes récepteurstelsqueceuxà labradykinine, au nerve growth factor (NGF), purinergiques (récepteurs P2X), adrénergiques (récepteurs ␣ et ␤), cholinergiques (récepteursmuscariniquesM2etM3)etdesrécepteursiono- tropiques(TRPpourTransientReceptorPotential)detypeV (vaniloïde),M(menthol)etA(ankyrine)[17,18].Lastimula- tiondecesdifférentsrécepteursoucanauxioniquesvaêtre responsableparl’urothéliumdelalibérationdedifférentes substances chimiques ou neuro-médiateur tels que l’ATP, lesprostaglandines,leNGF,l’acétylcholineetlemonoxyde d’azote qui auront un effet excitateur ou inhibiteur sur lesterminaisonsnerveusesafférenteslocaliséesàproximité oudans l’urothélium [17].Cesdifférentessubstanceschi- miquespourraient égalementavoirune actiondirecte sur lemuscledétrusorouindirectevial’activationdescellules interstitielles.L’urothéliumjoueraitainsiunrôledetrans- ductionentrelesmodificationsdetensionetdepressionou despropriétéschimiquesdel’urineetl’innervationafféren- tielleetlemuscledétrusor[19].Parallèlement,l’étanchéité delabarrièreurothélialeestassuréegrâceàdesjonctions serréesappeléeszonulaoccludens.Cesdernièresbloquent lacirculationdefluideentrelescellules.

En cas d’hyperactivité vésicale, il existe une augmen- tationde l’expression d’un certainnombre derécepteurs au niveau de l’urothélium, en particulier des récep- teurs muscariniques M2 et M3, des récepteurs TRPV 1, TRPV 4, TRPA1 et des récepteurs purinergiques [19—21]. Cela est associé à une augmentation de la productionlocaled’ATP,d’acétylcholine,deNGFetdepros- taglandines, notamment de prostaglandine de type E2 et une diminution de la production de monoxyde d’azote [22—25]. Récemment, a été rapportée une augmentation

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égalementdela productiondeBDNF (BrainderivedNerve Factor) [15]. Enfin, il a été également montré une dimi- nution des zonula occludens [4]. Toutes ces modifications fontqu’aujourd’hui,l’hyperactivitévésicaleestdeplusen plus considérée commeune pathologie à point dedépart urothélial.

Lesous-urothéliumcontientprincipalementdescellules interstitiellesetdes terminaisonsnerveuses afférentielles de type C et A␦ [17]. Comme vu plus haut concernant lemuscledétrusor,lescellulesinterstitiellespeuventêtre impliquées dans la genèsede l’hyperactivité vésicale. Au niveaudu sous-urothélium, elles constituent un véritable

«pacemaker»capablededéclencherdescontractionssyn- chrones du muscle. Leur dysfonctionnement propre lors d’une hyperactivité vésicale est mal connu. Toutefois, cescellules sontparticulièrement sensiblesaux différents neuro-médiateurs produits par l’urothélium. L’hypothèse d’unehypersensibilitédeces cellulesàces derniersaété évoquée.Un certain typede cellules interstitielles appe- léesmyofibroblastesestcapabled’une activitécontractile propre[16,26].Encasd’hyperactivitévésicale,cetteacti- vitéseraitexacerbée.

Les fibres afférentielles A␦ et C expriment des récep- teurspurinergiques(P2X3),muscariniques(M2, M3etM4), TRPV1,TRPV4,TRPA1etTRPM8[17,27].Ilaétémontréune hyperexcitabilitédecesfibres chezlespatientsayantune hyperactivitévésicale,enparticulierdesfibresCetégale- ment une augmentation de l’expression de ces différents récepteurs [28]. Cette augmentation de l’expression des récepteurspeutêtreàlagenèsedel’hyperactivitévésicale maisestplusprobablementuneadaptationparneuroplas- ticitéaudysfonctionnementurothélialetàl’augmentation deproductiondesdifférentsneuro-médiateursincluanten particulierleNGFcequiestsoulignéparl’augmentationde l’expressiondesonrécepteurtrkA(26).

Lesmécanismesenrapportavecl’urothéliumetlesous- urothéliumresponsables d’une hyperactivitévésicale sont présentésTableau2.

Le système nerveux

Uneorigineneurologiqueàl’hyperactivitévésicalealong- tempsété envisagée. Cela a été depuis confirmégrâce à l’essordel’imageriefonctionnellemaisaussiàl’étudedes biomarqueursurinairesetnotammentdel’augmentationde laconcentrationurinaireenNFGetplusrécemmentenBDNF [29,30].

Les études sebasant sur l’IRM fonctionnelle etle PET SCAN ont montré que les patientes ayant une hyperac- tivité vésicale associée à une hyperactivité du détrusor avaientune diminutionde l’activation ducortexpréfron- taldemanièrebilatéraleetenpartiedusystèmelimbique incluantle gyrus parahippocampiquedroit et l’amygdale.

Enrevanche, le gyrus angulaire antérieur, le cortex orbi- tofrontaletle centrepontique delamiction nesemblent pasimpliqués[31—33].Certainsauteurssuggèrentque les modifications en particulier préfrontales soient liées en réalité à une adaptation du contrôle du plancher pel- vien par le patient devant sa symptomatologie. D’autres auteurs ont évoqué un mécanisme d’hypersensibilisation centralesecondaireaudysfonctionnementpériphériqueque ce soit au niveau du muscle vésical ou au niveau de

Tableau2 Mécanismesresponsablesdudysfonctionne- ment del’urothéliumet dusous-urothéliumàl’origine dusyndromecliniqued’hyperactivitévésicale.

Augmentationdel’expressiondesrécepteurs RécepteursmuscariniquesM2etM3 RécepteursTRPV1et4

RécepteursTRPA1 Récepteurspurinergiques Augmentationdelaproduction

D’ATP

D’acétylcholine

DeNerveGrowthFactor DeprostaglandineE2

DeBrainDerivedNerveFactor

Diminutiondeproductiondemonoxyded’azote Diminutiondeszonulaoccludens

Hypersensibilitédescellulesinterstitiellesaux neuromédiateurs

Augmentationdel’activitécontractiledes myofibroblastes

HyperexcitabilitédesfibresCetA␦

l’urothélium [34].Cette hypersensibilisationpourrait éga- lementêtresecondaireàuneanomaliedesfibresnerveuses périphériquesnotammentcellessiégeantauniveaudusous- urothélium [35]. Plus récemment des études ont montré quelespatientesavecuneincontinenceurinaireparurgen- turie avaient une activitéexacerbée au niveau ducortex angulaireantérieuretdel’airemotricesupplémentaire.Le cortex angulaire antérieur joue un rôle d’intégration des informationsafférentes.Gérantainsilesinformationssurle remplissagevésical,ilpourrait,parsondysfonctionnement, êtreresponsabledel’hyperactivitévésicale[36,37].Diffé- rentsneuro-médiateurs centrauxont étésuggéréscomme favorisant l’hyperactivité vésicale à partir d’étudesréali- sées notamment chez des patients ayant eu un accident vasculairecérébral. Ilsuggèreuneaugmentationdugluta- mate,deladopamineetnotammentdesrécepteursdetype D2etdumonoxyded’azote.Parallèlement,ilaétédécrit unediminutionduGABA[38—41].

Parallèlementaux modifications dufonctionnement du système nerveux central, il a été plus récemment décrit une perturbation du système nerveux autonome chez les femmes ayant une hyperactivité vésicale [42]. Elle sug- gère un dysfonctionnement en particulier du système nerveux sympathique. Les tests cardiovasculaires réalisés chez des patientes ayant une hyperactivitévésicale mon- traient l’existence d’une dysautonomie prédominante sur cesystèmeavecuneexpressionsymptomatiqueprincipale- mentauniveaudel’appareilurinaire[42].

Différentes neurotrophines sont augmentées dans les urines de patientes ayant une hyperactivité vésicale. La neurotrophine la plus étudiée, le nerve growth factor, estaugmentéeencasd’hyperactivitévésicalemaistoute- fois certains auteursontsouligné quecette augmentation n’étaitpasliéeaufaitd’avoirunehyperactivitédudétrusor ounon[29].Bienquel’urothéliumsoitcapabledeproduire du NGF, il apparaît que l’augmentation de sa concentra- tionurinaireneseraitpasliéequ’àuneaugmentationdela productionurothéliale.L’augmentationdesaconcentration

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Tableau3 Mécanismes neurologiques à l’origine du syndromecliniqued’hyperactivitévésicale.

Imageriefonctionnelle

Diminutiondel’activationducortexpréfrontalde manièrebilatérale

Diminutionpartielledel’activationdusystème limbique

Activitéexacerbéeauniveauducortexangulaire antérieur

Activitéexacerbéeauniveaudel’airemotrice supplémentaire

Neuromédiateurscentraux Augmentationduglutamate Augmentationdeladopamine Augmentationdumonoxyded’azote DiminutionduGABA

Dysfonctionnementdusystèmenerveuxautonome Dysautonomiesympathique

Neurotrophinesurinaires

AugmentationdelaconcentrationenNerveGrowth Factor

AugmentationdelaconcentrationenBrainDerived NerveFactor

Augmentationdelaconcentrationenneurotrophines 3et4/5

urinaire serait doncsecondaire à uneaugmentation de la concentrationplasmatique.Cetteaugmentationseraitdue àuneaugmentationdelaproductiondeNGFenparticulier auniveaudesganglionsdorsauxdelamoelleépinièremais aussidanssapartiebasse[35].Celainduitdesmodifications auniveaudesfibresafférentiellesd’originevésicalecondui- sant à unediminution des seuils ouune augmentation de leurexcitabilitéenentraînantunealtérationdel’expression oudelafonctiondescanauxioniquesnotammentsodiques, potassiquesetcalciques[43].

D’autres neurotrophinesontétéévoquées commepou- vantintervenirdans laphysiopathologiedel’hyperactivité vésicale.Ils’agit duBDNF etdes neurotrophines3et4/5 [43].

Les mécanismes en rapport avec le système nerveux responsables d’une hyperactivité vésicale sont présentés Tableau3.

Le microbiome

La notion de microbiome urinaire est récente, sa carac- térisation datant de 2014 [44]. Très peu d’études se sont intéressées au lien potentiel entrele microbiome et l’hyperactivitévésicale.Toutefois,ilaétémontréquechez les patientes ayant une hyperactivité vésicale avec une incontinenceurinaireparurgenturie,ilyavaitunemodifica- tiondecemicrobiomeavecnotammentplusdelactobacillus gasserietmoinsdelactobacilluscrispatus[45].Uneautre études’estintéresséeàévaluerlemicrobiomeurinairechez lespatientesayantuneincontinenceurinaireparurgenturie parrapportàdescontrôlesetlasévéritédecettedernière.

Ilsont montréquelarépartition des bactériesformantle microbiome différaitentreles femmes ayant uneinconti- nenceurinaireparurgenturieetlesvolontairessainesetque

cettedifférenceportaitsur 14espècesdifférentes.Paral- lèlement,lespatientesayantuneincontinenceurinairepar urgenturielaplussévèreavaientunediminutiondeladiver- sitébactériennedeleurmicrobiome[46].

Situation favorisant la survenue d’un syndrome clinique d’hyperactivité vésicale

L’ensembledesmécanismesphysiopathologiquesdécritsci- dessusestfavorisépardifférentessituationscliniquestelles quelevieillissement,l’ischémie,lesyndromemétabolique, laménopauseetledysfonctionnementdesautresappareils abdomino-pelviens.

Le vieillissement

Levieillissementestunprocessusphysiologiquequifavorise la survenue d’un syndrome clinique d’hyperactivité vési- cale.Différentsmécanismespeuventl’expliquer.Auniveau cérébral,lesétudesparIRMfonctionnelleontmontréune augmentationde l’activation de l’insula, ducortex angu- laire antérieur et du cortex préfrontal chez le sujet âgé [47].Cela pourraitaltérer l’aptitudeducerveauàcontrô- lerl’appareilvésico-sphinctérien.Parallèlement,auniveau delavessie, levieillissement entraîneuncertainnombre demodificationsincluantl’augmentationdurapportcolla- gènesur cellules musculaires lisses, une modification des GAPjunctions,uneaugmentationdel’espaceentrelescel- lulesmusculaireslisses,unediminutiondel’expressiondes canauxBK et unemodification dela sensibilité des fibres afférentessensitives[48].Auniveauurothélial,ilyaéga- lementuneaugmentationdelaproductiond’acétylcholine etunediminutiondelalibérationd’ATP.Ilexisteégalement unemodificationdeladensitédesrécepteursmuscariniques avecnotammentunediminutiondurécepteurM3avecl’âge [49].Enfin,ilexisteuneaugmentationdelaconcentration deNGFdansl’urine[50].

L’ischémie

Lasurvenued’unsyndromecliniqued’hyperactivitévésicale peutêtrefavoriséeparl’ischémiecérébraleoupelvienne.

Cette dernière peut être liée à l’âge et aussi favori- sée par l’exposition aux différents facteurs de risque cardio-vasculaires.Auniveaucérébral,l’ischémiefavorise l’atteintedelasubstanceblanchecérébrale,siègedesdif- férentscentresimpliquésdansl’hyperactivitévésicale.Elle estresponsabled’uneperteaxonaleetd’unedémyélinisa- tionàceniveau[47].

L’ischémie pelvienne chronique favorise la survenue d’un stress oxydatif au niveau vésical qui va avoir pour conséquence des modifications morphologiques avec des dépôts de collagène, une dénervation et une altération de l’urothélium et du sous-urothélium. Ce stress oxyda- tif est médié par la voie des cyclo-oxygénases [51]. Il a également été montré qu’il induisait au niveau vési- cal une augmentation du facteur inductible à l’hypoxie (HIF), TGF-␤, NGF et du VEGF. Il a également été mon- tré une augmentation de l’expression des récepteurs purinergiques (P2X1, P2X2, P2X3, P2X4, P2X5 et P2X7) [52].

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La ménopause

Qu’ils’intègredanslesyndromegénito-urinairedelaméno- pauseounon,lesyndromecliniqued’hyperactivitévésicale estfavorisé parla déprivation œstrogénique.Ainsi, cette dernière est responsable d’une altération de l’activité collagénase favorisant une augmentation du collagène au seinde laparoi vésicale.Il s’yassocie parallèlementune atrophiemusculairelisse.Laménopauseestégalementres- ponsable de modifications de la densité des récepteurs alpha-adrénergiques,cholinergiquesetpurinergiques.Cela a particulièrement été noté pour les récepteurs muscari- niquesavec une inversion du rapport de l’expression des récepteursM2etM3auseindelaparoivésicale[53].

Le syndrome métabolique

Le syndrome métabolique est défini par au moins trois facteurs de risque cardiovasculaire comprenant l’obésité abdominale,une hypertriglycéridémie, une diminutionde l’HDL—cholestérol,unehypertensionartérielleetuneaug- mentationdelaglycémieàjeun[54].Ilaétémontréqu’il constituaitunfacteurderisquedesurvenued’hyperactivité vésicalechezl’homme commechezla femme.Lesméca- nismes sous-tendus sont liés principalement à l’ischémie chronique pelvienne qu’il peut induire mais aussi à un dysfonctionnement du système nerveux autonome avec notammentuneperturbationdel’innervationsympathique [55,56].

Dysfonctionnement abdomino-pelvien

Ilexisteuneinnervationcroiséeentrelesdifférentsorganes pelviens. Ceci est particulièrementnotable entre le tube digestifetl’appareilvésico-sphinctérien.Decefait,toute pathologiedigestive,enparticulierfonctionnelle,peutêtre responsabled’uneperturbationvésicaleentraînantuneexa- cerbationdelasensibilitédelavoieafférentiellequecesoit auniveaupériphérique,médullaireouencéphalique[57].

Conclusion

La physiopathologiedu syndrome clinique d’hyperactivité vésicaleestcomplexeetfaitintervenirdemultiplesméca- nismes qui sont le plus souvent associés. Aujourd’hui, il semblequel’urothéliumjouelerôleleplusimportantdans sasurvenue.

Ilapparaîtqueplusieurssituationsphysiologiquesounon peuventfavoriserlamiseenœuvredecesmécanismes.

Déclaration de liens d’intérêts

XG:PierreFabreMédicament,Allergan,Medtronic,Mylan.

VP:PierreFabreMédicament,Allergan,Medtronic.

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