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Phé , X. Gamé V. epidemiology Definition, and impact of non-neurogenic overactive bladder non neurologique syndrome clinique d’hyperactivitévésicale Définition, épidémiologie et retentissementdu

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Définition, épidémiologie et retentissement du syndrome clinique d’hyperactivité

vésicale non neurologique

Definition, epidemiology and impact of non-neurogenic overactive bladder V. Phé

a,∗

, X. Gamé

b

aSorbonneuniversité,serviced’urologie,hôpitalPitié-Salpêtrière,assistance publique-hôpitauxdeParis,Paris,France

bDépartementd’urologie,transplantationrénaleetandrologie,CHUdeRangueil,université Paul-Sabatier,Toulouse,France

Rec¸ule26juillet2020 ;acceptéle4septembre2020

MOTSCLÉS Hyperactivité vésicale; Définition; Urgenturie; Prévalence; Retentissement; Qualitédevie

Résumé

Introduction.—Lesyndromecliniqued’hyperactivitévésicale(SCHV)estunepathologiefré- quenteayantunretentissementfonctionnelimportantchezlespatientsquiensouffrent.

Objectif.—Effectuer une synthèse des connaissances actuelles sur la définition, l’épidémiologieetleretentissementduSCHV.

Méthode.—Une revue systématique dela littératureà partir de Pubmed, Embase,Google Scholaraétémenéeenjuin2020.

Résultats.—LeSCHVestdéfiniparlasurvenued’urgenturiesavecousansincontinenceurinaire, habituellementassociéesàunepollakiurieouunenycturieenl’absenced’infectionurinaireou depathologielocaleorganiqueévidente(tumeur,infection,calcul).EnFrance,leSCHVaffecte 14%delapopulationgénéraleetcetteprévalenceaugmenteavecl’âge.Cettepathologieest unesourced’altérationmajeuredelaqualitédevieavecunretentissementphysique(chutes, fractures,troublesdusommeil,fatigue),psychique(anxiété,dépression)social(limitationdes loisirs,isolement)etéconomique.

Conclusion.—LeSCHVestdéfinidemanièrestandardisée.Ils’agitd’unepathologiefréquente ayantdesconséquencesfonctionnellesimportantesavecunealtérationnotabledelaqualité devie.

©2020ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:veronique.phe@aphp.fr(V.Phé).

https://doi.org/10.1016/j.purol.2020.09.002

1166-7087/©2020ElsevierMassonSAS.Tousdroitseserv´es.

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KEYWORDS Overactivebladder;

Definition;

Urgency;

Prevalence;

Impact;

Qualityoflife

Summary

Introduction.—Overactivebladder(OAB)isacommonconditionwithasignificantfunctional impactinpatients.

Objective.—Tosynthesizecurrentknowledgeonthedefinition,epidemiologyandimpact of OAB.

Method.—A systematic literature review based on Pubmed, Embase, Google Scholar was conductedinJune2020.

Results.—OABisdefinedbyurinaryurgency,usuallyaccompaniedbyfrequencyandnocturia, withorwithouturgencyurinaryincontinence,intheabsenceofurinarytractinfectionorother obviouspathology.InFrance,OABaffects14%ofthegeneralpopulationandthisprevalence increaseswithage.Thisconditionisasourceofmajordeteriorationinpatients’qualityoflife withaphysical(falls,fractures,sleepdisorders,fatigue),psychic(anxiety,depression)social (limitationofleisure,isolation)andeconomicimpact.

Conclusion.—ThedefinitionofOABisstandardized.OABisafrequentconditionandhassigni- ficantfunctionalconsequenceswithanotabledeteriorationinqualityoflife.

©2020ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Lesyndromecliniqued’hyperactivitévésicale(SCHV)estle dysfonctionnementdubasappareilurinaireleplusfréquent [1].Ilyaunquartdesiècleencore,lessymptômesduSCHV étaientmaldéfinis.Depuis,ladéfinitionduSCHVaétéstan- dardisée[2,3].Ainsi,leSCHVnepeutêtreconsidéréqu’une foisquetouteslesautressituationscliniques,pouvantêtre responsablesdesymptômesévocateursdecedernier,aient été éliminées. De multiples études épidémiologiques ont permisd’établirqueleSCHVétaitunepathologiefréquente [1],responsabled’unretentissementfonctionnelimportant chezlespatients quiensouffrent. Lesconséquencessont à la fois physiques, psychiques, sociales, économiques et impactentdemanièresignificativelaqualitédevie[4—7].

L’objectif de ce travail était, à partir d’une revue de la littérature, de faire une synthèse des connaissances actuellessurladéfinition,l’épidémiologieetleretentisse- mentduSCHV.

Matériel et méthode

Une revuesystématiquede lalittérature àpartir dePub- Med,EmbaseetGoogleScholaraétémenéeenjuin2020.

Lesmotsclésutilisésdanslarechercheétaient:«overactive bladder»[allfields]and«definition»[allfields],«overac- tivebladder»[allfields]and«epidemiology»[allfields]et

«overactivebladder»[allfields]and«impact»or«quality oflife».Lesarticlesobtenusontensuiteétésélectionnésen fonctiondeleuranciennetéetleurtype.Lesarticlesorigi- naux,lesméta-analyses,lesrecommandationsetlesarticles derevueslesplusrécentspubliésenfranc¸aisetenanglais ontétéconservés.Autotal,2098articlesontététrouvéset 147sélectionnés.

Résultats

Définition du syndrome clinique

d’hyperactivité vésicale non neurologique

Depuis2002,laterminologiedessymptômesdubasappareil urinaireaété standardiséepar l’InternationalContinence Society[2],traduiteenfranc¸aisen2004[8],puisréactuali- séeen2010[3].Ainsi,le«syndromecliniqued’hyperactivité vésicale»(«overactivebladdersyndrome»)estdéfiniparla survenued’urgenturiesavecousansincontinenceurinaire, habituellement associées à une pollakiurie ou une nyctu- rieenl’absenced’infectionurinaireoudepathologielocale organique évidente(tumeur, infection, calcul...) [8]. Les termestels que« vessieirritable » ou«vessie instable» nedoiventplusêtreutilisés.

L’urgenturie (« urgency », synonyme urgence miction- nelle) est définie par le désir soudain, impérieux et fréquemmentirrépressibled’uriner.C’estunbesoinquiest anormalparsabrutalitéetsonintensité.Ilnes’accompagne souventqued’unequantitéurinéemodérée,voirefaible.Il estdifférentdelaprogressionnormaledubesoinquipasse d’unesensationdevessieremplie àunesensationd’envie d’urinerparvessiepleine.Eneffet,lebesoinphysiologique normal est le signe annonciateur d’une miction qu’il est possible de différer un certain temps pour satisfaire aux commoditéssocialesetcontraintesd’environnement.

L’incontinenceurinaireestunefuiteinvolontaired’urine.

L’incontinenceurinaire par urgenturie (IUU) est unefuite involontaired’urineaccompagnéeouimmédiatementpré- cédéeparuneurgenturie.

Lapollakiurieestuneaugmentationdelafréquencemic- tionnellependantlajournéeoupendantlanuit.

Lanycturieestle besoind’urinerréveillantle patient.

Lanycturiedoitêtredifférentiéedelapollakiurienocturne

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etdelapolyurienocturne(productiond’unvolumeanorma- lementélevéd’urinependantlesommeil).

Onparled’hyperactivitévésicale(HAV)«humide»(«wet overactive bladder ») quand il existe une IUU et d’HAV

«sèche»(«dryoveractivebladder»)enl’absenced’IUU.

TouslessymptômesduSCHVsont dessymptômesdela phasederemplissagevésical.

Ainsi, le maître symptôme du SCHV est l’urgenturie.

Cependant, le SCHV peut être polymorphe et dans le but de mieux préciser sa définition, des réflexions ont fait l’objet de discussions d’experts [9,10]. Parmi les pistes de réflexions, on peut évoquer la précision d’un organe « malade » permettant de suggérer un méca- nismesous-jacentquin’estpastoujoursd’originevésicale, la définition d’un seuil de gravité, ou encore la modi- fication de la définition du SCHV, qui ne doit pas être fondée que sur l’urgenturie, car ce symptôme peut ne pas être important chez les patients dont le comporte- ment adaptatif réduit leur propension à l’urgence. Il a aussiétérapportéplusieurstypesd’urgences,tellesqueles urgences«motrices»(définiesparunbesoinsoudainement urgent, survenant sans aucune circonstance particulière), les urgences psychosensorielles (déclenchées par l’eau ou le froid), les urgences psycho-émotionnelles (frayeur, orgasme),lesurgencespsychocomportementales(syndrome clef-serrure)etlesurgencesd’orthostatisme[10].Lapré- cisiondecesdifférentstypesd’urgencespourraitavoirun impactsurlastratégiethérapeutiqueàaborderenpremière intention.

Épidémiologie du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique

Prévalence du SCHV

EnFrance,laprévalenceduSCHVestde14%.Elleestplus marquéechezlesfemmes(sexe-ratio1,4)etaugmenteavec l’âge[11].Deplus,seulementuntiersdespersonnessouf- frantduSCHVconsulteunmédecinpourcemotif.

Quatre études-clésinternationalesont rapportélapré- valenceduSCHV danslemonde.Ilss’agitdes étudesEPIC [1,12],NOBLE[13],EpiLUTS[14]etMILSOM[15].Lesprinci- pauxrésultatsdecesétudessontrésumésdansleTableau1.

Lesinformationsprésentéesdanscestravauxépidémio- logiques sont souvent contradictoires. Cette discordance dans les estimations de prévalence peut être expliquée par une hétérogénéité significative dans les méthodes d’évaluationdes symptômes, les critères d’exclusion, les définitionsdecas(certainesétudesontutiliséunclassement delagravitédessymptômesalorsqued’autresnel’ontpas fait),etdans lapériodependant laquellela survenuedes symptômesaétéétudiée.

Cependant, ces études ont rapporté certains résultats communs.

Toutd’abord,leSCHVestunepathologiefréquente,aussi bienchezlesfemmesquechezleshommes.Alorsquelapré- valenceglobaleestsimilairedans lesdeuxsexes,ilexiste desdifférencesspécifiquesliéesausexe.Ainsi,l’IUUestplus fréquentechezlesfemmesquechezleshommes.Deplus, lessymptômesisoléssontraresdansleSCHV.Ilestbeaucoup pluscourantd’avoirunecombinaisondesymptômes,lapol- lakiurieétantlesymptômeleplusfréquemmentrapporté.

La prévalence des symptômes du SCHV et des autres symptômesdelaphasederemplissageaugmenteavecl’âge danslesdeuxsexes.Ainsi,l’étudeEPICarapportéqueparmi lesparticipantsâgésde40à59ans,51%d’hommeset56% defemmesavaientdessymptômesdelaphasederemplis- sage[1,12].Trente-huitpourcentdeshommeset49%des femmesdemoinsde39ansrapportaientcesmêmessymp- tômes.

Dansl’étude NOBLE, l’IUU augmentaitavec l’âgedans lesdeuxsexes,passantde2%à19%chezlesfemmesaprès l’âge de44ans etde0,3 %à 9% chezleshommes,avec unenetteaugmentationaprès64ans[13].Ainsi,alorsque laprévalenceduSCHVavecIUUaugmentaitavecl’âgechez les femmes, tout au long de leurdurée devie, laprinci- pale augmentation de sa prévalence chez les hommes se produisaituniquementaprèsl’âgede65ans.Enrevanche, l’augmentation de laprévalence duSCHV sans IUU liée à l’âge étaitsignificativement plusélevée chezleshommes que chez les femmes. En effet, elle était de 8,5 % chez les hommes<45 ans etde 21,8 % après 55 ans. Chez les femmes, la prévalence duSCHV sans IUU, aprèsune aug- mentationprogressive,atteignaitunplateauaprèsl’âgede 44 ans.Néanmoins, ces enquêtes ontlargementexclu les personnesâgéesvivanteninstitution.

Lesprécédentsrésultatssurl’étudedelaprévalencedu SCHVenEuropeetauxÉtats-Unisontétéégalementretrou- vésenAsie.Eneffet,uneétudechez8284individus,âgés deplusde40ansenChine,àTaiwanetenCoréeduSud,a rapportéquelaprévalenceglobaledel’HAVétaitde20,8% (femmes22,1%,hommes19,5%)etaugmentaitconsidéra- blementavecl’âge,passantde10,8%chezles40—44ansà 27,9%chezlesplusde60ans(p=0,001)[16].Deplus,lapré- sencedecomorbidités(parexemple:maladieneurologique, diabète)étaitassociéeàuneprévalence significativement accrueduSCHV.Seulement10%desparticipantssansSCHV déclaraient avoir consulté des professionnels de la santé pourdessymptômesdubasappareilurinaire,contre64%de ceuxquiavaientdessymptômessévèresduSCHV(p=0,001).

Cesrésultatsreflètent,demanièreindirecte,lagêneimpor- tanteressentieparlespatientssouffrantduSCHV.

Incidence du SCHV

Alors que les études longitudinales précédemment citées ont confirméque laprévalence duSCHV augmentaitavec l’âge,d’autresontétabliqueleSCHVétaitestunemaladie

«évolutive»[17—19].

Dansuneétude,menéeentre1991et2007,àGöteborg (Suède)[17],lenombredefemmessouffrantduSCHVavec IUU étaitpasséde 6% à16 %,alors quela proportionde femmesavecunSCHV sansUUInedifféraitpassignificati- vement(11%contre10%).ParmilesfemmesayantunSCHV sansIUUen1991,23%étaientrestées«sèches»,28%signa- laient une progressiondes symptômes versun SCHV avec IUUetenvironlamoitiérapportaitunerémissionduSCHV en2007.LetauxderémissiondessymptômesduSCHVétait plus élevéchezlesfemmes quiavaientunSCHV sans IUU (49%)quechezcellesquiavaientunSCHVavecIUU(26%).

Cesobservationssontenfaveurducaractère«dynamique» duSCHV.

D’autresétudes,australiennesetjaponaises,vontdans le mêmesens[18,19].Dansl’étudeCHAMP,menée auprès

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Tableau1 Résumédesétudes-clésépidémiologiquessurlaprévalencedusyndromecliniqued’hyperactivitévésicale.

EPIC[1,12] NOBLE[13] EpiLUTS[14] Milsom[15]

Géographie Canada,Allemagne, Italie,Suède, Royaume-Uni

USA USA France,Allemagne,

Italie,Espagne,Suède, Royaume-Uni

Participants 19165 5204 20000 16776

Âgedesparticipants ≥18ans ≥18ans ≥40ans ≥40ans

Modalitésde sondage

Téléphone Téléphone Internet Téléphone/direct

Prévalenceglobale duSCHV(%)

11,8 16,5 35,6 16,6

Femmes 12,8 16,9 43,1 17,4

Hommes 10,8 16 27,2 15,6

SBAU(%) —

Femmes 66,6

Hommes 62,5

Incontinence urinaire(%)

Femmes 13,1

Hommes 5,4

Autres Pollakiurie

Femmes25% Hommes31% Nycturie Femmes54,5% Hommes48,6%

Chezlesfemmes SCHVavecIUU9,3% SCHVsansIUU7,6% Chezleshommes SCHVavecIUU2,6% SCHVsansIUU 13,4%

UrgenturieetIUU Femmes:15,3% Hommes9,3%

Pollakiurie:85% Urgenturie:54%(pas dedifférence femmes/hommes) IUU36%(plusfréquent chezlesfemmes) Niveaudegêne

ressentie

LeSCHVsontaussi gênantschezles femmes(53%)que chezleshommes (54%)

Degrédegêne augmenteavecle nombredeSBAU

— LeSCHVestplus

gênantchezles femmes(65%)que chezleshommes (60%)

Consultation motivéeparle nombrede

symptômes,ledegré degêneetl’âgedu patient

Impactsurlaqualitéde viechez65%des patientsayantunSCHV Femmes67%

Hommes65% Moinsde1/3des patientssouhaitant consulterrecevaient destraitements médicamenteux

NOBLE:NationalOveractiveBladderEvaluation;EpiLUTS:EpidemiologyofLowerUrinaryTractSymptoms;SCHV:syndromeclinique d’hyperactivitévésicale;SBAU:symptômesdubasappareilurinaire.

de1705hommes,âgésdeplus de70ans,vivantàSydney [18], la rémission des symptômes du SCHV sans interven- tionmédicaleouchirurgicaleaétéobservéechez1homme sur3.Demême,dansuneétudelongitudinaleportéesurla communautéjaponaiseauprèsdeplusde4000hommeset femmes,âgésde65ansetplus,letauxd’incidenceduSCHV étaitde12%etletauxderémissionde30%[19].

Facteurs de risque du SCHV

DifférentsfacteursderisqueduSCHVontétéévoquésavec parfoisdesétudescontradictoires:

• le mode de vie. Ainsi, la consommation de boissons gazeusespourraitêtreunfacteurderisquedesurvenue duSCHV [20].Enrevanche,lerôledela consommation de thé, café ou alcool n’a pas été formellement éta- bli [21,22]. Dans une étude, menée auprès de femmes

finlandaises, âgées de18 à 79 ans, le SCHV était envi- rontrois fois plus fréquentchez lesactuelles fumeuses etdeux fois plusfréquent chezles anciennesfumeuses en comparaisonavec lesfemmes n’ayant jamaisfumé.

Ilexistait,parailleurs,unerelation dose-réponseentre le SCHV et l’intensité du tabagisme [23]. Cependant, d’autresétudesn’ontpasmisenévidencelerôledutaba- gisme[22,24].Lesétudessontégalementdiscordantesen cequiconcernel’exercicephysique[21,25];

• ethnicité.Lespreuvesconcernantlerôledel’origineeth- nique dans la prévalence du SCHV sont limitées. Dans une petite étude taïwanaise [16], une prévalence plus élevée du SCHV (7,7 % contre 4,3 %, p=0,02) a été observée chezles femmes autochtonesencomparaison aveclesfemmes nonautochtones.AuxÉtats-Unis,dans l’étude EpiLUTS [5], en analyse multivariée, le SCHV étaitsignificativementplusfréquentchezlesparticipants

(5)

afro-américains(OR2,0,p<0,001)ethispaniques(OR1,7, p<0,001).Cependant,lesauteursn’ontrapportéaucune différencestatistiquementsignificativechezlesfemmes aprèsanalyse multivariée, malgréune grande variation delaprévalencebrute(27%pourlesfemmesasiatiques, 43%pourlesblanches,46%pourlesAfro-américaineset 42%pourleshispaniques);

• lestraumatismespsychiques.Dansl’enquêteBACH[26], l’urgenturie et la nycturie étaient associées à des violences sexuelles, physiques et émotionnelles subies antérieurement pour les deux sexes et pour tous les groupes ethniques de l’étude. Des résultats concor- dantsont été trouvés dans une étudeallemande basée dans laquelle 31 % des femmes souffrant de SCHV ont signalédeuxfoisplussouventdesviolencesphysiquesou sexuellesencomparaisonauxgroupessansSCHV;

• lespathologiesspécifiquesdelafemmeetdel’homme.

Leurrôleesttraitédanslesautreschapitresduprésent rapport.

En outre, de multiples facteurs associés ont été iden- tifiésparmilesquelsl’obésité,lacolopathiefonctionnelle, l’énurésie dans l’enfance, la constipation, l’anxiété, la dépression,laménopause,lesmaladies neurologiques,les pathologies rachidiennes, le syndrome d’apnée du som- meil, l’asthme, la bronchite chronique, le diabète et l’hypertension artérielle [11]. Il est intéressant de noter queseulement12%despersonnesatteintesduSCHVn’ont aucunecomorbidité[11].

Retentissement du syndrome clinique d’hyperactivité vésicale non neurologique

ComprendrelamanièredontleSCHVinfluenceleschange- mentsdel’étatdesantéphysique,psychiqueetsocialest essentieldufaitdelanaturechroniquedelamaladie.

Àl’échelleindividuelleetàcelledelapopulationgéné- rale,leSCHV aunimpactmajeur surla qualitédevie et surlefonctionnementpsychosocial[4—7].L’importancede cet impact est probablement sous-évaluée. Lesrépercus- sionscomprennentaussibienletempsetleseffortsrequis pourlagestiondessymptômesdanslaviequotidienneque lesressourcesmises enœuvres pour obtenirune prise en chargequipeut êtrecoûteuse(traitementnécessitantdes visitesmédicalesfréquentes)[27,28].

Retentissement physique du SCHV

Chutesetfractures.LeSCHVetlanycturiesontassociésàun risqueimportantdechutes [29]etfractures[30].Deplus, letraitementduSCHVpermetderéduiresignificativement lerisquede chutes, notammentchezles personnesâgées [29].

Troubles dusommeiletfatigue.Lanycturieelle-même estunecausefréquented’insomnie[31]associéeàunrisque majoré de mortalité [32]. Les troubles du sommeil et la fatiguesontprésentsdansdespourcentagessubstantielsde patientssouffrantduSCHV[33].Ilssontassociésàdessymp- tômesplusgravesd’incontinenceurinaire,àunemauvaise qualité devieet àune moins bonnesantépsychosociale.

Les troubles du sommeil induits par la nycturie prédis- posent lespatients souffrant du SCHV àla fatigue diurne

etàl’épuisementquipeuventexacerberlessentimentsde dépressionrésultantdel’isolement[34].

Retentissement psychologique et social

Anxiété.Uneétudeayantétudiélarelationentrel’anxiété et les symptômes du SCHV [35] a rapporté qu’environ la moitié des sujets, souffrant de SCHV (48 %), avaient des symptômesd’anxiétéetqu’unquartd’entreeuxavaientune anxiétémodéréeàsévère.LespatientsayantunSCHVrap- portaientdessymptômesd’anxiétéplusimportantsqueles témoins.LespatientsayantunSCHVetsouffrantd’anxiété rapportaient des symptômes de SCHV et d’incontinence urinaire plus graves, une qualité de vie moins bonne et davantage de difficultés psychosociales que les patients ayantunSCHVsansanxiété.

Dépression.Denombreuxauteursontétabliunliendirect entreincontinenceurinaireetdépression[36].Nygardetal.

ont rapporté que 80 % des femmes avec une inconti- nence urinaire sévère étaient susceptibles de développer unedépressionparrapportà40%despersonnessouffrant d’incontinence légère[37]. Trentepour cent des patients ayant un SCHV souffrent de dépression qui se manifeste par un manquede motivation personnelle. Ceux quisont déprimésontuneincontinenceurinaireplussévère,uneper- turbationaccruedeleurviequotidienneetunimpactplus négatifsurleurqualitédevieparrapportauxpatientssans dépression[37].

Perturbationdela vie quotidienne.L’impact surla vie quotidienneestunparamètredifficileàmesurer.Difficulté dans la réalisationdes tâches ménagèresetobligation de prendresoindesonhygiènepersonnellependantlesheures detravailsontdesproblèmessignificatifs[38].

Lavierécréativeetl’isolementsocial.Lespatientsayant un SCHV peuvent neplus être en mesurede participer à leursportdeprédilectionoudes’engagerpleinementdans des activités sociales dont ils jouissaient auparavant tels que lesloisirs etles voyages [39]. Les patients souffrant duSCHV sontanxieux etontune inquiétudeconstantede nepas pouvoiratteindreles toilettesàtemps pouréviter lesfuites urinaires[34]. Pourcertains, l’anxiétéprovoque des sentimentsde désespoiret dedépression quimènent à l’isolement social, à la réductiondes contacts avecles membresdelafamilleetàlapertedeconfianceensoi.

LeSCHVetl’IUUsontdesmarqueursdefragilitéchezles personnesâgéesavecdestauxplusélevésdedéficiencecog- nitiveetdetroublesdelamobilité,unnombreplusélevéde comorbiditésetunrisqueaccrud’institutionnalisation[40].

L’isolementsocial,etparticulièrementlasolitude,sontpar- ticulièrementpréoccupantspourlebien-êtredespersonnes âgées.

Sexualité.LeSCHVaunlargeimpactnégatifsurlasexua- litéfémininechezlesfemmessexuellementactives[41].La prévalencededysfonctionsexuelleestplusélevéechezles femmes incontinentes que celles quine sont pas inconti- nentes [34].Les facteurs contributifssont la présence de lésionsdermatologiquescauséeparlamacération dueaux fuitesurinaires,ladépressionetunediminutiondelalibido quipeuvent générerdela peuret del’embarraspendant lesrapportssexuels etl’évitement dupartenaire [42,43].

Letraitement duSCHV permettraitderéduiredemanière significativelerisquededysfonctionsexuelle[41].

(6)

Diminutiondelaproductivitédutravail.LeSCHVgénère desdifficultésimportantesdans lecontextedutravail.En effet, les hommes et les femmes qui en souffrent sont plus susceptibles de ne pas être en mesure de travailler et d’avoir une productivité plus faible en comparaison à unepopulationsansSCHV[44].Lacomparaisonsuggèreque ladégradation dutravail chezlespatientsayant unSCHV estprochedecellerapportéedansd’autresmaladieschro- niquestellesquelapolyarthriterhumatoïdeetl’asthme.

Lesaidants.Lesmaladies chroniquescréentunfardeau physique et émotionnel non seulementpour les patients, maisaussipour lesprochesaidants, quisouffrentsouvent d’épuisement physique et émotionnel et de déficiences sociales.Uneétudearapportéquelesaidantsdespatients souffrant du SCHV avaient un sentiment d’impuissance, de confusion et de culpabilité, ainsiqu’un retrait social, provoquantainsidegrandessouffrancesphysiquesetémo- tionnelles etunépuisement physique etémotionnel [37].

Lesémotionsnégativesprovoquaientégalementunmanque de communication et de compréhension mutuelle de la maladieentrelespatientsetleursaidants,cequirendaitla priseenchargeplusdifficile[45].

Retentissement économique

L’impact du SCHV sur les coûts des soins de santé des patientsn’estpasbienétabli.Uneétudeaméricainearap- portéquelescoûtsliésauxsoinsdesantédespatientsayant unSCHVétaient2,5foissupérieursàceuxdepatientssans SCHV.Deplus,lespatientssouffrantduSCHVetdecomor- biditéschroniquesliéesàl’âgeavaientrecoursàdescoûts de soins de santé plus élevés que les témoins sans SCHV mais ayant les mêmes comorbidités [46]. Aux États-Unis, lescoûtsannuelsassociésauSCHVenvillesont>9milliards dedollars,dont 2,9milliardspourlediagnosticetletrai- tement,1,5milliardsdedollars pour lessoins deroutine, 3,9milliardsdedollarspourlesconséquencessurlasantéet 841millionsdedollarsdepertesdeproductivité.Cescoûts soulèventlapossibilitéqueletraitementduSCHVàunstade précocepourrait,àlafois,améliorerlepatientmaisaussi réduirelesdépensesdesanté[47].L’impactéconomiquedu SCHVsurl’assurance-chômagedoitégalementêtreprisen compte[48]maisesttotalementnonévaluéenFrance.

Conclusion

LeSCHVestdéfinidemanièrestandardisée.Ils’agitd’une pathologiefréquenteayantdesconséquencesfonctionnelles importantes avecune altération notable dela qualité de vie.Ilestessentieldedisposerdedonnéesépidémiologiques fiablesafindemettreenœuvredestraitementsadaptéset notammentdedévelopperdesactionspréventives.

Financement

Aucun.

Déclaration de liens d’intérêts

XG:PierreFabreMédicament,Allergan,Medtronic,Mylan.

VP:PierreFabreMédicament,Allergan,Medtronic.

Références

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