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Liaisons intermoléculaires dans les jets supersoniques. Étude par diffraction d'électrons

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(1)

HAL Id: jpa-00206777

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Submitted on 1 Jan 1969

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Liaisons intermoléculaires dans les jets supersoniques.

Étude par diffraction d’électrons

Philippe Audit

To cite this version:

Philippe Audit. Liaisons intermoléculaires dans les jets supersoniques. Étude par diffraction d’électrons. Journal de Physique, 1969, 30 (2-3), pp.192-202. �10.1051/jphys:01969003002-3019200�.

�jpa-00206777�

(2)

LIAISONS INTERMOLÉCULAIRES

DANS LES

JETS SUPERSONIQUES ÉTUDE

PAR DIFFRACTION

D’ÉLECTRONS (1)

Par PHILIPPE

AUDIT,

Laboratoire de Diffraction

Électronique,

Faculté des Sciences, 91-Orsay (France).

(Reçu

le 14

juin

1968, révisé le 23

octobre.)

Résumé. 2014 On

analyse

par diffraction d’électrons la nature des

particules qui

constituent les

jets

moléculaires

supersoniques

condensés de

CO2,

Ar et Xe. On observe, dans le cas de

l’argon

et du xénon, des

polymères,

des gouttes

liquides

ou des cristaux. On étudie en

parti-

culier la structure de la molécule

Xe2.

Abstract. 2014 An électron diffraction

analysis

of the

particles present

in condensed super- sonic molecular beams was made in the case of

CO2,

Ar and Xe.

Polymers, liquid droplets

and

crystals

have been

distinguished.

Results on the structure of the Xe2 molecule are

reported.

Introduction.

- Les

experiences classiques

de dif-

fraction

electronique

en

phase

gazeuse permettent d’6tudier les molecules d’une enceinte a basse

pression qui

effusent dans le vide a travers un

simple ajutage.

En utilisant comme cible un

jet

mol6culaire superso-

nique,

on a pu

appliquer

la

technique

de la diffraction a 1’etude d’un

probl6me important

et mal connu de

dynamique

des gaz : la detente libre dans le vide.

Les résultats obtenus 6claircissent un peu ce

probl6me,

mais ils fournissent surtout a la diffraction des electrons des

sujets

d’6tude entierement neufs.

I. (Migration d’un

jet

moleculaire

supersonique.

- Le

syst6me

de detente en aval de la buse

(fig. 1)

est d’abord caractérisé par la formation d’un

systeme

permanent d’ondes de

choc, qui comporte principa-

lement : une onde de choc lat6rale

ayant

comme axe de

sym6trie

celui de la

buse,

et une onde frontale

(le disque

de

Mach)

dont la distance xM a la buse de diametre D est reli6e

simplement [1]

au

rapport

de detente

polpl.

Dans la

region axiale,

les

lignes

de

courant ne sont pas

perturb6es,

et le nombre de Mach M croit avec la distance x a la

buse,

tant que celle-ci reste inferieure a xM;

cependant

que le

regime

devient

subsonique

en aval du

disque

de Mach.

L’utilisation, propos6e

par Kantrowitz et

Grey [2],

de cette detente libre pour former un

jet

mol6culaire

supersonique

en admettant dans une deuxieme cham-

bre,

a travers un

diaphragme conique appel6 selecteur,

la

partie

axiale de 1’6coulement

permet

de d6finir

(1) Ce

travail a ete

partiellement

subventionné par la D.R.M.E.

géométriquement

et

thermodynamiquement

1’etat

particulier

que l’on souhaite 6tudier. Dans ces condi-

tions,

la valeur du flux

d6pendra

de la distance buse- s6lecteur xs

( fig. 1).

Bier et

Hagena [3]

ont montre

que pour les valeurs xs donnant un flux

optimum

il y a attachement au s6lecteur de l’onde de choc dont les

perturbations

n’affectent pas ainsi le flux

transmis,

et

l’on obtient une faible

dispersion

des vitesses des molecules tant en module

qu’en

direction.

Si l’on admet que le

regime

devient mol6culaire en

aval du

s6lecteur,

et que 1’extraction du

jet

est un

processus

isentropique,

il faut considerer que les condi- tions

physiques

dans le

jet

sont celles que l’on rencontre a l’entrée du s6lecteur. D’autre

part,

en

regime d’équi-

libre

thermodynamique,

les

propri6t6s

du

systeme

de

detente

dependent

essentiellement du nombre de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003002-3019200

(3)

Mach M au

point x

considere. Par

exemple,

la

temp6-

rature

d’équilibre

est donn6e

[2]

par la relation :

ou

To

est la

temperature

du gaz dans la source. L’6tat

thermodynamique

dans le

jet

doit donc etre determine

par

MS (nombre

de Mach a l’entrée du

s6lecteur),

c’est-h-dire par xs.

Cependant,

les

propri6t6s d’équi-

libre ne seront pas atteintes en Xs, s’il

n’y

a pas eu entre les molecules un nombre de chocs suffisant. Ceci

depend

en

particulier

de la densite mol6culaire dans le

systeme, qui

est d6termin6e par la

pression po

d’admission du gaz. Par

consequent,

si le

paramètre Xs

fixe 1’6tat

d’6quilibre final,

une

augmentation

pro-

gressive

du

parametre P0

doit

permettre

d’observer differents 6tats interm6diaires du

systeme

de

detente, pi6g6s

dans le

jet

mol6culaire.

Les valeurs de la

temperature

et de la

pression

atteintes dans la detente

isentropique

pour des nom-

bres de Mach suffisants permettent de

prevoir,

en

regime d’6quilibre, 1’apparition

d’une

phase

conden-

s6e solide ou

liquide.

Ce sont ces etats

physiques,

ainsi que des 6tats transitoires

instables,

que l’on se

propose d’etudier par diffraction d’electrons.

II. Mdthode

expdrimentale.

-

L’usage

des

jets

mol6culaires comme cibles dans les

experiences

de

collisions sur les gaz est rendu tres difficile par la faiblesse des valeurs atteintes par le

parametre

essen-

tiel, qui

est le nombre de molecules rencontr6es par unite de surface du faisceau

electronique

incident.

Le

g6n6rateur

utilise

(fig.

2

oc)

a ete bati

[8]

selon

le modele de Kantrowitz et

Grey [2] applique

avec

succ6s par

plusieurs

auteurs

[6, 7, 8]

pour l’obtention d’une valeur 6lev6e du flux N de molecules.

Dans ce

dispositif,

le gaz a la

pression P0

est d6tendu

a travers la buse B

(diametre 0,2 mm)

dans une pre-

a) V, vanne ; Pl,

P2,

groupes de pompage ; B, buse ; S,

selecteur ;

C, collimateur.

p) P,,

pompage du canon; H.T., haute tension; W, wehnelt; A, anode ; L, lentille

magnetique ;

d,

diaphragme;

c, condensateur.

y)

D, orifice du d6tecteur (mesure

N) ;

K,

capteur electronique (mesure

n).

8) pl, plaques photographiques.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 30. Nos 2-3. FÉVRIER-MARS 1969. 13

(4)

miere chambre maintenue a la

pression p, (10-1 torr)

par un groupe de pompage

(debit

1 850

m3jh

à

10-1

torr).

Un orifice

tronconique,

le s6lecteur S

(diametre 0,5 mm),

assure l’admission d’une

partie

du gaz dans une chambre de collimation a la pres- sion

p2 (10-4 torr) :

le pompage est assure par une

pompe a diffusion

(100 ljs

a 10-3

torr),

et un

piege

d’azote

liquide.

Le collimateur C

(diametre 0,65 mm)

definit enfin la

portion dujet qui

passe dans la chambre

d’utilisation,

ou la

pression

reste inferieure a 10-5 torr.

Un faisceau d’61ectrons de 40

keV,

d’intensite 50 nA,

et ayant un diametre d’environ

0,15

mm a 308 mm

de la

preparation diffractante,

est obtenu a 1’aide d’un

canon de

microscope electronique

aliment6 par un

g6n6rateur électrostatique ( fig.

2

P).

L’arrivée du fais-

ceau sur la

preparation

est commandée par une

impulsion rectangulaire appliqu6e

au condensateur C.

Un capteur

electronique

et un d6tecteur D

(fig.

2

y)

permettent de mesurer

respectivement

la densité n

(nombre

de molecules par unite de

volume)

et le

flux N

(nombre

de molecules s’6coulant par st6radian

et par

seconde),

selon les m6thodes decrites dans les references

[9]

et

[10].

On

peut

ainsi choisir les condi- tions

optimales

de fonctionnement du

jet

mol6culaire.

L’6tude par diffraction

electronique

a ete faite selon des m6thodes

classiques

bien que l’intensit6 6lectro-

nique

diffusee

fut,

dans les meilleurs cas, environ 102 fois inferieure aux valeurs habituelles. Cela nous a amene a fixer dans les

experiences

d6crites ci-dessous la distance xs a une valeur

16g6rement

inferieure a x,

(position

du

disque

de

Mach),

pour

laquelle

l’intensit6 du

jet

mol6culaire et la

qualite

des

diagrammes

de

diffraction sont

optimum.

III.

Analyse

des

diagrammes.

Variation de la fonc- tion d’interférence. - Le faisceau d’61ectrons 6tant

dirig6 perpendiculairement

au

jet mol6culaire,

on

recueille l’intensit6

electronique

diffusee

I(s)

sur une

plaque photographique

dont le noircissement est

ensuite

analyse

a 1’aide d’un microdensitomètre. L’al- lure des

diagrammes

obtenus

peut

varier consid6ra- blement selon les conditions de formation du

jet supersonique.

La

figure

3 montre par

exemple

les

enregistrements

de

diagrammes

obtenus pour des valeurs differentes de la

pression po,

dans le cas du

xenon ; l’analyse

de ces

diagrammes

prouve

qu’ils correspondent respectivement

a des dim6res et a des cristaux de xenon. Dans une

description simplifiee

des

ph6nom6nes,

on

peut

écrire l’intensit6

electronique

diffusée par un

agr6gat

de N molecules

monoatomiques

de aa7 rq-reg sous la forme :

avec :

oil

f(s)

et

S(s)

sont les facteurs de diffusion

élastique

et

in6lastique

de 1’atome pour les electrons.

G(s)

est

FIG. 3. - Intensite

electronique

diffractée par un

jet

condense de xenon :

1)

Cas de dimere ;

2)

Cas du cristal.

appel6e

la fonction

d’interference,

elle

peut s’expri-

mer

[4]

dans tous les cas sous la forme :

ou

Aj represente

la

multiplicite

de la distance interato-

mique

rj. On aura par

exemple

dans le cas du gaz

parfait :

et dans le cas d’une molecule de N atomes dont les distances

interatomiques

sont toutes

6gales

a r :

Cette formule

presente

l’int6r6t de

pouvoir s’appli-

quer a tous les 6tats de condensation que l’on rencontre, mais elle

n6glige

un certain nombre de facteurs

comme :

- l’influence

[5]

des liaisons

interatomiques

sur la

densite

electronique

des atomes

(approximation

de

Debye-Ehrenfest),

2013 1’influence des

vibrations,

- 1’effet des diffusions

multiples.

Les

diagrammes

de diffraction ont ete obtenus en

faisant varier le

parametre po,

et en fixant le para- m6tre xs a 11 mm. La fonction

G(s)

est

repr6sent6e

(5)

FIG. 4. - Variation de la fonction d’interférence avec Po, pour xs constant, dans le cas de

1’argon.

sur la

figure 4,

dans le domaine de s

explore,

pour

quelques

valeurs

caractéristiques

de la

pression po,

dans le cas de

l’argon.

On ne retrouve pas, pour les

pressions po 6lev6es,

une fonction

G(s),

reduite a une

valeur constante

(eq. (3 a)), qui

caractérise 1’etat gaz

parfait

du

jet mol6culaire, pour Po 1

bar. Au

contraire,

nous montrerons

ci-apr6s

que les fonctions obtenues pour des

pressions P0 6gales

a

2,5

bars et

3 bars caract6risent des

jets

mol6culaires formes

respectivement :

de dimeres et de

liquide.

Pour

P0

= 50

bars,

la fonction caractérise nettement un

solide,

tandis

qu’a

5 et 7 bars on note encore la trace

de certains

pics caractéristiques

du cristal.

IV.

Diagrammes

de diffraction des

polycristaux.

- De la meme

faron

que pour

1’argon,

on a

obtenu, à Po

6lev6 et xs = 11 mm, pour le xenon et le

dioxyde

de

carbone,

des

diagrammes

dont les

pics

caract6risent 1’etat cristallin des

particules qui

constituent le

jet

mol6culaire dans ces conditions de formation.

En

analysant

ces

diagrammes,

on cherchera succes-

sivement a

pr6ciser :

la structure

cristalline,

la

temp6-

rature et les dimensions des cristaux dans les differents

cas.

a)

STRUCTURE ET TEMPERATURE DES CRISTAUX. -

L’observation de la courbe d’intensité diffractee par le

dioxyde

de carbone

(fig. 5)

montre que les anneaux

sont nombreux et relativement fins. Les 6tudes ant6- rieures

[14],

par diffraction de rayons

X,

attribuent

aux cristaux de

CO2

une structure

cubique, qui

appar- tient au groupe de

sym6trie T 6;

on a observe ici par diffraction d’61ectrons 24 anneaux de diffraction. Le diametre 2r des anneaux est donne par la formule

approchee :

FIG. 5. - Intensite diffractee par un

jet

de

CO2

pour po = 50 bars.

On

peut

noter dans le tableau I que le

rapport

2r/ h2

+ k2

+ 12

est constant a

0,3 % pres

dans

1’exp6rience decrite,

c’est donc que l’on obtient la

structure

classique.

W. Keesom et

J.

Kohler

[15]

ont

6tudi6 par diffraction de rayons X la variation de la maille cristalline de

CO2

avec la

temperature ;

leurs

resultats satisfont la relation

experimentale :

Le coefficient de dilatation

thermique

est donc

considerable. Portant la

precision

de la mesure à

0,07 %,

on a obtenu une valeur de la maille par diffraction

electronique

a =

5,616 :f: 0,004 k qui per-

met une estimation de la

temperature

des cristaux constituant le

jet

mol6culaire. La valeur trouv6e est :

Les

diagrammes

de

diffraction,

que l’on obtient dans le cas des cristaux

d’argon, comportent

les

anneaux

caractéristiques

d’une structure

cubique

a

faces centr6es. La mesure de la maille a ete

effectuee,

en

comparant

les diametres des anneaux les

plus

fins

obtenus dans des conditions de diffraction exactement

(6)

TABLEAU I

identiques

pour

des jets

de

CO2

et

d’argon.

Les valeurs

obtenues pour les reflexions de faible

indice,

communes

aux deux structures

cristallines,

sont

consignees

dans

le tableau II

ci-dessous,

pour

(po) co2

= 50

bars,

et

(po)argon

= 70 bars.

TABLEAU II

Le

rapport

des mailles 6tant

6gal

a l’inverse du rapport des diametres

d’anneaux,

on a :

et :

Utilisant les resultats r6cents de 0. G. Peterson

et al.

[16]

sur la variation des dimensions de la maille du cristal

d’argon

avec la

temperature,

on peut esti-

mer la

temperature

des cristaux dans les

jets d’argon

formes sous

po

= 70 bars :

Les

diagrammes

de diffraction d’61ectrons par des

jets

mol6culaires formes sous une

pression

de xenon

po

= 5 bars

comportent

les raies

caractéristiques

de

la structure

cubique

a faces centr6es du cristal de xenon. Bien que la finesse des anneaux soit compa-

rable,

certains anneaux sont moins

s6par6s

que dans le cas de

1’argon ( fig. 6),

vraisemblablement en raison de la valeur

plus

6lev6e de la maille.

FIG. 6. -

Diagramme

de diffraction d’un

jet

de xenon

(p,

= 5

bars).

La dimension de la maille a 6t6 d6termin6e a

partir

de la mesure des diam6tres

d’anneaux,

par

comparai-

son avec un

diagramme

de

CO2

obtenu dans les memes conditions.

TABLEAU III

On trouve :

Les mesures de la maille de xenon par diffraction de rayons X sont peu

nombreuses,

on peut seulement

(7)

TABLEAU IV

comparer la valeur trouv6e ci-dessus aux donn6es de la reference

[19] :

b)

TAILLE DES CRISTAUX. - Si les dimensions des cristaux sont

comprises

entre certaines

limites, l’inten-

site

electronique

diffractee peut etre calcul6e dans le cadre de la theorie

cinematique.

L’intensit6 int6-

gr6e I’ hk d’un

anneau de diffraction

s’exprime

alors

[25]

par la relation :

où p

et

(Dhkl

sont

respectivement :

le facteur de multi-

plicit6

et le facteur de structure pour la reflexion hkl.

Pour les cristaux de

C02,

le calcul de

1’expres-

sion

(4)

a ete effectue en utilisant les facteurs de

phase

cpo et CPc donnes dans la reference

[26],

et les

valeurs

th6oriques [12]

des facteurs de diffusion elec-

tronique

du carbone et de

l’oxyg6ne;

on a :

On compare dans le tableau IV les valeurs

I’ hki

ainsi calcul6es aux valeurs

expérimentales 1exp

que

l’on obtient en

integrant graphiquement

les aires des

anneaux sur les

microdensitogrammes.

La valeur du

rapport

des intensites

electronique expérimentales

et

th6oriques

varie notablement avec

l’indice de la reflexion consideree. La theorie cin6ma-

tique

ne

s’applique

donc pas a ces cristaux de

C02,

bien

qu’ils

aient une taille suffisante pour que la

largeur

des anneaux ne soit pas sensiblement

plus grande

que la

largeur

propre du faisceau

electronique.

Dans le cas des cristaux

d’argon

de structure

cubique

a faces

centr6es,

la formule

(4)

se r6duit a :

et dans le cadre de la theorie

cin6matique

les maxima

de la fonction d’interference ont

simplement

pour

intensite :

D’autre part, le calcul de la fonction d’interference pour des cristaux de structure

cubique

a faces centrees

de

petite

taille a ete effectue

[17]

par P.

Larroque.

Le calcul

porte

sur des cristaux de forme

cubique

dont

les dimensions sont

comprises

entre a et 6a

(a

est la

dimension de la

maille);

on

d6signe

par

Gsa,

par

exemple,

l’intensit6 d’un maximum diffracte par un cube de cote 6a.

On compare dans le tableau V les valeurs th6o-

riques,

pour differentes tailles de cristaux

d’argon,

avec les valeurs

experimentales Cn1

des maxima obte-

nus pour des cristaux formes sous

po

= 50 bars.

TABLEAU V

On constate que les donn6es

expérimentales

sont

sensiblement en accord avec les valeurs

pr6vues

par

la theorie

cin6matique

et que la taille moyenne des cristaux est

sup6rieure

a

6a,

c’est-a-dire a 30

A.

Les cristaux de

petites

dimensions

provoquent

un

61argissement (8r)

des anneaux de diffraction dont la valeur est li6e

[18]

a la taille moyenne des cristaux par la relation :

Limitant cette mesure aux anneaux les

plus intenses,

on obtient les valeurs du tableau VI : TABLEAU VI

On peut donc estimer que pour

po

= 50 bars la taille moyenne des cristaux

d’argon

constituant le

jet

moleculaire est de 100

A

a 15

% pres.

(8)

V. Diflraction d’électrons par

l’argon liquide.

- Si l’on diminue la

pression po

d’admission du gaz,

on observe sur les

diagrammes

de

diffraction,

que donnent les

jets

mol6culaires

supersoniques d’argon,

une attenuation

progressive

des raies

qui

caracteri-

saient la

presence

des cristallites. On peut ainsi noter

sur la

figure

4 que

pour po

= 4 bars certaines ref lexions cristallines

apparaissent

encore faiblement : les r6flexions 220 et 311 par

exemple;

tandis que pour

po

= 3 bars la fonction d’interf6rence

pr6sente

des

oscillations

r6guli6res, qui

traduisent la

disparition

de

la structure cristalline des

particules

constituant le

jet.

Il y a donc

apparition

dans le

jet

d’une autre structure

des

particules constituantes,

et l’on montrera ci-des-

sous

qu’il s’agit

d’un etat

liquide.

La transition

depuis

1’6tat cristallin s’est faite sans aucune solution de continuite en faisant d6croitre le

parametre po,

le

parametre

xs restant constant.

Pour 6tudier un

liquide

par

diffraction,

on

place g6n6ralement

l’échantillon dans une

cellule;

malheu-

reusement cette

technique

n’est pas

applicable

en

diffraction d’electrons et les

experiences

ant6rieures

ont ete limit6es a la diffraction des rayons X et des

neutrons. Les 6tudes les

plus

recentes de

1’argon liquide

ont ete faites en diffraction de rayons X par N.

Gingrich

et W.

Tompson [20]

d’une part, et P.

Mikolaj

et G.

Pings [21]

d’autre

part;

en diffraction de neutrons, par D. Henshaw

[22].

I1 faut noter que dans ces

experiences l’argon liquide

6tudi6 6tait a

1’equilibre thermodynamique,

ce

qui imposait

cer-

taines restrictions aux variations de la

temperature

et

de la densite de 1’echantillon 6tudi6.

Les donn6es

expérimentales

sont souvent

presentees,

dans le cas des

liquides,

a 1’aide de la fonction d’inter- ference normalis6c

i(s), qui

est d6finie par la relation : La fonction

d’interference, qui

caractérise les

jets

mol6culaires

d’argon

dont les

parametres

sont : :

po

= 3 bars et xs = 11 mm

( fig. 7), presente

toutes

les

caracteristiques

des courbes d’intensité diffractee par un

liquide (cf. [4],

p.

447),

soient :

- une faible valeur de l’intensit6 aux

petits angles

due a une fonction d’interference

negative,

- un

premier

maximum intense suivi de

plusicurs

maxima moins nets,

-

quand s croit,

la fonction

i(s)

tend vers

0,

c’est-a-

dire vers la fonction d’interference du gaz

parfait.

La

position

des maxima et des minima a 6t6 consi-

gnee

dans le tableau VII.

TABLEAU VII

Les conditions

expérimentales d’experiences

ant6-

rieures de diffraction par

1’argon liquide

sont consi-

gnees

dans le tableau VIII.

On peut remarquer que ces

experiences

ont 6t6

faites a

proximite

du

point triple

ou du

point critique

de

1’argon.

Les resultats obtenus au

voisinage

du

point triple ([20]

et

[22])

different notablement selon les auteurs, en

particulier

si l’on considere la

position

du

premier

maximum. On peut toutefois penser que les

diagrammes

de diffraction d’électrons doivent etre

plus proches

des

diagrammes

de neutrons que des

diagrammes

de

RX, puisque

la diffusion est essentiel-

lement

d’origine

nucl6aire dans les deux

premiers

cas.

On peut comparer sur la

figure

7 les fonctions

d’interference obtenues : soit avec de

1’argon liquide

par les auteurs cites

pr6c6demment,

soit avec le

jet

mol6culaire

produit

dans les conditions mentionnees ci-dessus. Il existe entre ces

diagrammes

une nette

similitude

qui

permet d’attribuer une structure

liquide

aux

particules

constituant le

jet;

les differences entre

les

diagrammes s’expliquent parfaitement

si la

temp6-

rature des

particules

est inferieure a 84 OK. En

effet,

si l’on

neglige

les effets dus a une certaine incertitude

(commune

aux 4 courbes

repr6sent6es)

des donn6es

experimentales

pour les

grandes

valeurs

de s,

les trois

TABLEAU VIII

(9)

FIG. 7. -

Comparaison

des fonctions d’interference de

l’argon liquide

obtenues par diffraction d’61ectrons,

de rayons X et de neutrons.

caractéristiques principales

de la courbe due au

jet

mol6culaire sont :

1)

Une accentuation des

oscillations;

2)

Un

deplacement

du

pic principal

vers les

grands angles;

3)

Une diminution de l’intensit6 diffractee aux

petits angles.

Ce sont IA exactement les effets observes par Gin-

grich ([27], p. 104) quand

il diminuait la

temp6rature,

dans ses

experiences

de diffraction des rayons X par

1’argon liquide;

les donnees

qu’il

a obtenues sont

6videmment limit6es aux

temperatures sup6rieures

a 84 OK

qui

est la

temperature

du

point triple

de

1’argon.

L’abscisse du

premier

maximum est donc li6e a la

temperature

du

liquide diffractant,

malheureusement les donn6es de

comparaison

par diffraction de neutrons sont rares pour une determination de la

temperature

dans le

jet moleculaire;

elles se limitent h :

On peut seulement affirmer que la

temperature

du

liquide

constituant le

jet

dans ces conditions est

inferieure a 84

OK,

c’est-a-dire que le

liquide

est en

surfusion.

Pour

pr6ciser davantage

la nature de ces gouttes de

liquide

en surfusion

qui

constituent le

jet

mole-

culaire,

on note que

Mikolaj

et

Pings ([21],

p.

1406)

ont

remarque

que

1’amplitude

du

premier

maximum

de la fonction

i(s)

variait dans leurs

experiences

à

peu

pres proportionnellement

a la densite de

1’argon liquide

utilise. On trouve ici pour

l’amplitude

norma-

lisee

(6q. (6))

du

premier

maximum la valeur

0,48;

une

comparaison

avec les donn6es cit6es ci-dessus fournit la valeur

0,65 g. cm-3

pour la densite des

particules.

On

peut

utilement comparer ce resultat a la densite moyenne mesur6e

[10]

dans le

jet pour po

= 3

bars,

soit

5,7

X 1012

Mol/CM3,

ou

3,8

X 10-1°

g . cm-3.

La

proportion

relative du volume

occupe

par les

gouttes

n’est donc que

0,59

X 10-9 du volume total. Si l’on consid6re en outre que le diametre du

jet

est 1 200 y,

on peut estimer que la taille des gouttes est certaine-

ment inferieure a

(0,59

X

10-9)1/3

X 1 200 = 1 y.

Les

jets

mol6culaires

supersoniques d’argon

d6finis

par les

parametres :

sont donc constitues par des

gouttelettes

de

liquide

en

surfusion, qui

ont des dimensions inferieures au mi-

cron. On a montre par cet

exemple

que 1’etude de certains

liquides

6tait

possible

par diffraction d’61ec-

trons en

supprimant

les

contingences imposees

par le support materiel de 1’echantillon

qui

est dans ces

conditions

expérimentales remplace

par un bon vide.

VI. Structure des molécules

diatomiques d’argon

et de xdnon. - Si l’on diminue la

pression d’injection

du gaz

jusqu’à

la

valeur po

= 1

bar,

on obtient alors

une courbe d’intensité diffractee

parfaitement regu- li6re, qui represente

le facteur de diffusion des atomes

ind6pendants,

et traduit l’absence d’interferences

interatomiques,

donc de correlation entre les

positions

des differents atomes. On recueille alors l’intensit6 diffusee par un gaz

parfait.

Le passage du

jet

mole-

culaire de 1’6tat

liquide

a 1’6tat gaz

parfait

se fait

graduellement,

par d6croissance du

parametre PO*

N6gligeant

1’etude des autres

6tapes intermédiaires,

on souhaite 6tudier ici le d6but du processus de nuclea-

tion ;

ce

premier

stade se traduit n6cessairement par la

presence

dans le

jet

mol6culaire de dimeres a

partir desquels

se construisent les

agr6gats plus importants.

On se propose

d’appliquer

a ces molecules tres

parti-

culières que constituent les dimeres d’atomes de gaz

rares la m6thode d’6tude par diffraction

electronique

des molecules

classiques

a 1’6tat gazeux. Il faut pour cela extraire de l’intensit6 diffus6e la fonction d’inter- f6rence

G(s).

Si l’on tient compte des vibrations intra-

mol6culaires,

on a pour une molecule

diatomique 1’expression :

ou r est la distance

interatomique

a

1’6quilibre

et

l

I’amplitude

moyenne de vibration.

Dans le cas ou le

jet

moleculaire est constitue par

un

melange

de monom6res et de

dimeres, 1’expres-

sion

(7)

s’ecrit

simplement :

ou ct est le nombre d’atomes libres par dim6re.

(10)

L’expression pr6c6dente

tend vers la valeur

constante

(2

+

ce)

pour les

grandes

valeurs de s. La fonction

G(s) expérimentale

6tant connue a une

constante

multiplicative k pres,

on pourra obtenir la

proportion

oc d’atomes non lies en mesurant sur les

diagrammes

le

rapport :

amplitude exp6rimentale

des

oscillations

Se referant a

1’6quation (8),

on voit que

R =1/ 2+ cx

2 + a’;

la mesure de R

permet

donc de determiner la propor- tion de dimeres dans le

jet.

Les autres

caractéristiques

int6ressantes des dia- grammes

G(s)

sont la

position

des extrema

qui

fournit

la distance

interatomique

r et la valeur du facteur d’amortissement e-l282/2

qui

mesure

I’amplitude

moyenne de vibration 1.

L’6volution des

diagrammes

de diffraction en fonc- tion du

parametre po

permet de

pr6ciser

le domaine d’existence du dim6re. Pour les

pressions po

les

plus faibles,

la courbe d’intensité diffractee est

parfaitement

monotone. Si l’on fait croitre

progressivement

le para- m6tre

po,

il

apparait

pour la valeur

une

premiere oscillation,

dont

l’amplitude augmente ensuite,

tandis

qu’apparaissent

d’autres oscillations : il est

important

de noter

qu’a

ce stade la

p6riode

des oscillations est

unique. Cependant,

pour une valeur

p"0 plus

6lev6e

de la

pression,

commence a

apparaitre

une oscillation

suppl6mentaire qui

ne satisfait pas a la

periodicite pr6c6dente :

nous dirons dans ces conditions

qu’il

est

apparu un

polym6re

d’ordre

sup6rieur

en

proportion

notable. En

effet,

1’existence d’oscillations de

perio-

dicité

unique

dans le domaine

p’0 p’0 A)

ne per-

met d’attribuer

qu’une

seule distance

interatomique

au

polym6re qui diffracte; l’apparition

d’une nouvelle oscillation

pour po

>

p"

r6v6le 1’existence d’une dis-

tance

interatomique

differente de la

pr6c6dente, qu’il

faut donc attribuer a un

polym6re

d’ordre

sup6rieur

au

precedent.

L’intervalle

( po, po’)

definit donc le domaine d’existence d’un

polymere poss6dant

une

seule distance

interatomique. Cependant,

1’examen de la fonction

expérimentale

d’interference ne

permet

pas de

distinguer

un dimere d’un t6tram6re en forme de t6tra6dre

r6gulier qui

ne

poss6derait

lui aussi

qu’une

distance

interatomique (cf.

formule

(3 b)).

Pour lever

cette

incertitude,

on a pu remarquer que la valeur de la

p6riode

des oscillations restait

inchang6e

dans le

domaine

(p’0, po’) ;

dans ces

conditions,

cette molecule

a distance

interatomique unique qui apparait

comme

premiere 6tape

du processus de nucleation ne

peut

etre que le dimere.

Dans les conditions de

1’experience (definies

par les valeurs des autres

parametres),

les limites

approxima-

tives du domaine

8po

d’existence du dimere etaient dans le cas de

1’argon :

et dans le cas du xenon :

Les conditions les

plus

favorables d’obtention de

diagrammes

de dimeres

apparaissent pour p0 p’’0,

la mesure du

rapport R

permet alors d’estimer les

proportions

de

dimeres;

on trouve :

argon : xenon :

Ces resultats sont en accord avec les mesures par

spectrom6trie

de masse de Milne et Greene

[28]

ou

il

apparait qu’au

d6but de la nucleation la

proportion

des

polymeres

d’ordre

sup6rieur

est

n6gligeable

devant

la concentration des dim6res.

Le

pouvoir

diffusant des

jets

mol6culaires

d’argon

est faible pour les conditions

expérimentales

définies

ci-dessus. La courbe

expérimentale

d’interference obte-

nue pour le dimere

Ar2

est ainsi peu

precise

et limit6e

a un 6troit domaine du

paramètre s ( fig. 4).

La

position

des extrema que l’on a pu determiner

(tableau IX)

TABLEAU IX

donne une valeur peu

precise

de la distance inter-

atomique

r, soit :

L’étude du dimere de xenon a pu etre menée dans de meilleures conditions

expérimentales, grace

a un

fort facteur de

diffusion,

a la basse

pression

dans la

FIG. 8. - Fonction d’interference de la molecule

Xe2.

(11)

chambre de diffraction et a la valeur 6lev6e de la distance

interatomique, qui

provoque un r6tr6cisse-

ment du

diagramme

dans un faible domaine

angulaire.

Sur la

figure 8,

la courbe d’intensit6

i(s)

du dimere

de xenon

presente

un certain nombre d’oscillations dans le domaine de s limit6 ou elle a pu etre

obtenue;

dans le tableau X

figurent

les

positions

des maxima

et minima

observes,

et les valeurs

correspondantes

de

la distance

interatomique.

TABLEAU X

La valeur de la distance

interatomique

a

1’equilibre

de la molecule

Xe2

est donc :

La variation avec s de

l’amplitude

des oscillations de la fonction

i(s) presente quelques irrégularités,

notamment pour s =

5,2 Å -I :

valeur de s ou appa- rait nettement un maximum

supplémentaire,

pour

po

= 500 torrs. C’est donc

qu’il

existe des traces de

polymères

d’ordre

sup6rieur

a deux dans le

jet

mole-

culaire pour

po

= 400 torrs.

Si l’on

d6signe

par

Ale l’amplitude

du maximum ou

minimum d’abscisse sk, la fonction

log (skAk)

doit 6tre

lin6aire en s2 avec une pente

6gale

a

- l2/2.

La pente

FIG. 9. - Determination de

1’amplitude

de vibration

de la molecule

Xe2.

de cette droite

(fig. 9)

6tant

6gale

a

5,6

X

10-2,

on

trouve pour

1’amplitude

moyenne de vibration de la molecule

Xe2

la valeur :

Les

caractéristiques

des molecules

Ar2

et

Xe2

sont

étroitement li6es aux

potentiels

intermoléculaires Ar- Ar et Xe-Xe. Il est donc int6ressant de comparer les resultats de cette nouvelle methode avec les resultats ant6rieurs. La valeur de la constante a du

potentiel

de

Lennard-Jones g6n6ralement

admise pour

l’argon

est

[29] :

On peut en d6duire la

position

r. du minimum de la fonction

potentiel :

on peut remarquer que cette valeur est sensiblement inferieure a notre valeur

exp6rimentale.

Toutefois,

la molecule

Ar2

ne ressemble

guere

aux

molecules

diatomiques classiques. J.

K. Cashion

[23]

a calcul6 a

partir

du modele de

Lennard-Jones

les

valeurs de la constante

Bv

de rotation

qui depend [30]

de la distance

interatomique

par la relation :

oH y

est la masse reduite.

Compte

tenu de la nature

approximative

du mod6le

utilis6,

on

peut confondre

rr2

>-1/2 et r >.

En

supposant

une distribution de Boltzmann entre les differents niveaux

Ev

de

vibration,

on a :

et l’on peut donner a la

temperature

T la valeur 68 OK calcul6e par la formule

(1)

pour la valeur du nombre de Mach

qui

permet d’amorcer la condensation dans

une detente

isentropique.

On donne ainsi dans le tableau

XI,

pour les

premiers

niveaux de vibration

[23],

leur

population

et la dis-

tance

interatomique

moyenne.

TABLEAU XI

On remarque

l’importante

anharmonicit6 des vibra- tions de la molecule

Ar2

et la forte

population

de

molecules du

jet

a des niveaux

excites ;

cela

permet

d’expliquer

que la valeur de cette distance interato-

mique

moyenne mesur6e soit

sup6rieure

a la

position

(12)

du minimum de la courbe de

potentiel

intermo-

léculaire.

Dans le cas du

xenon,

les valeurs des

parametres

e

et d du

potentiel

de

Lennard-Jones

mesur6es ant6rieu-

rement sont

beaucoup plus dispers6es (tableau XII).

On peut calculer la valeur moyenne de

l’amplitude

de vibration :

en utilisant la relation

[31] :

qui

relie la

frequence

de vibration aux

parametres

du

potentiel

de

Lennard-Jones.

Les valeurs calcul6es de

l’amplitude

de vibration

(tableau XII)

sont en bon accord avec nos valeurs

expérimentales.

On peut remarquer que cette

ampli-

TABLEAU XII

tude est extremement

grande : 2,5 %

en valeur rela-

tive ;

elle traduit la faiblesse de la force de liaison intermoleculaire.

Ceci constitue la

premiere

etude de la molecule

Xe2

dont 1’existence a ete r6cemment mise en evidence de

faqon

indirecte

[24].

Je

tiens a remercier M. le Professeur Marcel Rouault pour Inattention soutenue avec

laquelle

il a suivi la

realisation de ce travail.

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