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Sur l'équation d'ondes du corpuscule de spin total maximu h/2π possédant plusieurs états de masse

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(1)

HAL Id: jpa-00234126

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Submitted on 1 Jan 1948

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Sur l’équation d’ondes du corpuscule de spin total

maximu h/2π possédant plusieurs états de masse

Gérard Petiau

To cite this version:

(2)

SUR

L’ÉQUATION

D’ONDES DU CORPUSCULE DE SPIN TOTAL

MAXIMU h/203C0

POSSÉDANT

PLUSIEURS

ÉTATS

DE MASSE

Par GÉRARD PETIAU,

Institut Henri Poincaré.

Sommaire. - La

méthode introduite par M. J. Van Isacker et permettant d’affecter aux différentes

représentations irréductibles de l’équation d’ondes du corpuscule de spin total

maximum h/203C0

des coeffi-cients de masse propre différents est étendue au cas où le système de matrices caractérisant le corpuscule est défini dans un espace à cinq dimensions. On montre que, dans ce cas, on peut obtenir une équation

d’ondes générale dont les représentations irréductibles correspondent à un méson de Möller-Rosenfeld

à la fois vectoriel et pseudo-scalaire de masse m1, à un méson scalaire de masse m2, à un méson vectoriel et à un méson pseudo-vectoriel de masses m3 et m4. Le procédé utilisé permet également d’attacher

aux différentes représentations irréductibles des états de charge électrique ou de moment

électro-magnétique propre différents.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. SÉRIE VIII, TOME IX,

JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE

1948.

La théorie du

corpuscule

de

spin

total maximum

!3-27,,

représente

l’évolution de ce

corpuscule

par les

fonc-tions d’ondes

6b,

solutions d’une

équation

d’ondes

(1)

de la forme

A~

représente

le

quadripotentiel-vecteur

d’un

champ

électromagnétique

extérieur

agissant

sur le

corpuscule

de masse m, et de

charge

e.

Le

système

des

quatre

matrices r~ est défini

par la relation

Par combinaison des

quatre

l’on construit un

système

de r 26 matrices linéairement

indépendantes,

système

qui

est réductible. Si l’on effectue cette

réduction,

l’on constate que l’on obtient trois

systèmes irréductibles, Si,

Sn et Sode

rangs n = I o,

5 et I. Par

suite,

l’équatiom

d’ondes

(1) peut

être considérée comme rassemblant trois

équations

d’ondes

indépendantes

relatives à des

corpuscules

différents mais

possédant

tous la même masse mo.

(1) Voir par exemple : G. PETIAU, Thèse, Paris, 1936 et

Jlém. Ac. Roy. Belgique, 1936, Zfi; J. de Physique, 1939, 10, p. ~8’7; Revue Scientifique, 1945, 83, p. 67-~4.

Pour définir d’une

façon

plus précise

les

représen-tations

So,

Si, S,I,

l’on forme au moyen des

matrices les matrices

et l’on constate que le

système

des 126 matrices combinaisons des ri’ et des C~ admet les trois

commutateurs :

- 1

On voit facilement que les matrices

C,,

el, e2

sont

invariantes dans une transformation de Lorentz. Dans les

représentations

irréductibles,

ces

commu-tateurs se réduisent à des

multiples

de l’unité

qui

sont

précisément

leurs valeurs propres.

On voit facilement que les

représentations

SI,

6’n,

So de

rangs n --- I o, 5 et 1 sont caractérisées par

les valeurs propres : .

L’équation

d’ondes

(1)

a été utilisée

jusqu’ici

pour

représenter

soit le

photon

de la théorie de la

(3)

246

lumière de 1I. Louis de

Broglie (2),

soit les différents

types

de. mésons

(3).

Dans sa théorie du

photon,

1I. L. de

Broglie

attribue à ce

corpuscule

une masse mo infiniment

petite

et

interprète

la

représentation

SI comme

correspondant

au

photon

maxwellien,

tandis que la

représentation

Sji

correspondrait

à un

photon

non

maxwellien non considéré

jusqu’ici.

La

représen-tation

So

serait liée au

photon lorsque

celui-ci est dans un état annihilé dans

lequel

tous ses caractères

observables

disparaissent.

Dans la théorie du

méson,

on a considéré la

repré-sentation

Si

pour former

l’équation

d’ondes des

mésons dits vectoriels ou

pseudo-vectoriels,

tandis

que la

représentation

5’n

correspond

aux mésons

scalaires ou

pseudo-scalaires.

La

représentation So,

singulière

est écartée comme non

physique.

Récemment,

1~~. Van Isacker

(4)

a

remarqué

que

l’on

pouvait

introduire,

dans

l’équation (1)

au lieu

de l’invariant m o c =

mu un,e matrice Mc

éga-lement

invariante,

formée par combinaison de

do,

el

et

C,

avec des coefficients

respectifs

tels

qu’après

réduction du

système,

les diverses

représentations

apparaissent

avec les masses mo, ml, m2.

Posant .

ces conditions nous donnent, pour déterminer

À1,

a.2

le

système

linéaire

d’où nous tirons

et, par

suite,

Nous avons montré antérieurement

que

pour

50,

on a

C

_ - i, r~ = o,

l’équation (1)

se réduisant à

Cette

équation

ne

pouvait

admettre pour solution

que 4> = o à moins que l’on ait mo =

o, ce

qui

entraînerait

également

une masse nulle pour les

représentations

SI

et

Ici,

avec la méthode de :B1. Van

Isacker,

nous

écrivons, au lieu de

(1),

(2) Louis de BROGLIE, Une nouvelle théorie de la lumière,

I et II. _

(3) 1. Proc. Roy. Soc., A, 1939,173, p. 9I.

(~) lI. VAX IsACKER, C. R. Acad. Sc., Paris, 23 juin

224,

et nous pouvons poser mo - o de

façon

à satisfaire

à

(9)

avec (D

quelconque

sans pour cela annuler la masse dans les

représentations

Si et

M. Van Isacker a considéré que cette

propriété

permettait

de définir une vraie solution d’annihi-lation. Ceci nous semble assez discutable car, en

réalité,

l’équation (9)

disparaît

complètement

et l’on

ne

peut

dire

qu’elle

permet

de définir une solution

possédant

les caractères

qu’il

semble que l’on doive attribuer à la fonction d’annihilation : fonction d’ondes invariante et constante.

Il nous semblé

plus

intéressant,

dans ce

but,

d’examiner le cas où nous prenons à la fois n1o = o

et m2 = o avec o.

La réduction du

système

nous donne

alors,

à côté

de la

représentation

Si

correspondant

au

photon

maxwellien de M. L. de

Broglie,

un

système

pseudo-scalaire dont les fonctions d’ondes sont un

pseudo-invariant

I2

et . un

pseudo-vecteur

Su satisfaisant

aux

équations

d’ondes

1...’ état annihilé

pourrait

être caractérisé par la solu-tion

12

= const.

et,

par un,e fonction vectorielle de

divergence

nulle,

pouvant

d’ailleurs être

identi-quement

nulle.

Au

point

de vue de la théorie du

méson,

si l’on écarte le

système (9) correspondant

à

50

comme non

physique, l’équation (10)

devient,

faisant m o = o :

et

permet

de

représenter

un méson

présentant

simultanément un état vectoriel de masse m, et un

état

pseudo-scalaire

de masse m2.

Si l’on veut introduire simultanément les

quatre

types

de mésons considérés par N.

Kemmer,

l’équa-tion

(10)

ne

peut

suffire.

Toutefois,

nous remarquons que obtiendra

une théorie

satisfaisante,

si nous

considérons,

au lieu

de

(1), l’équation

de même forme

mais étendue à

cinq

dimensions en

posant

encore

complétée

par les conditions

Les r:x forment un

système

de 5 matrices liées par les relations

Par combinaison des Tx et des

Cx===~(r~2013i,

(4)

indépen-dantes

(5)

commutant toutes avec les

cinq

commu-tateurs :

Aux valeurs propres de ces

matrices,

corres-pondent

cinq représentations

irréductibles :

So,

SI,

SHI, Siv

de rangs n =

i, 15,

6,

z o et 10 suivant

le tableau de

correspondance.

Considérant ces

représentations,

nous pouvons

généraliser

le

procédé

de Van Isacker en

rem-plaçant l’équatioI1 (13)

par

l’équation

, où

Nous déterminons les coefficients en résolvant le

système

-

-d’où nous tirons

et,

par

suite,

Par réduction du

système

{16),l’équation

d’ondes

(18)

nous donnera

cinq

équations

d’ondes dont les

coeffi-cients de masse seront mo, Ml, ~2? m3 ~4’

(5) Pour l’étude détaillée de la réductibilité du système (16)

noir G. PETIAU, Revue Scientifique, 1945, 83, p. 67-74.

Nous obtenons ainsi :

1° Avec la

représentation

So

de rang i, une

équa-tion

unique qui

s’écrit encore

Si nous posons m, =

o, nous pouvons encore

dire,

avec M. Van

Isacker,

que nous écrivons une

équa-tion admettant pour solution une fonction d’annihi-lation ou bien considérer que nous éliminons ainsi

cette

équation

de caractère non

physique.

2~ Avec la

représentation

SI

de rang n =

15,

nous avons une

équation

d’ondes

représentant

un

méson vectoriel dans

l’espace

R,.

Cette

équation

nous

donne,

dans

R4

avec la condition

(15),

les

équations

des

photons

maxwellien et non

maxwel-lien de 1B1. L. de

Broglie

avec le terme de masse commun m1 ou encore le méson de

Möller-Rosenfeld,

réunion d’un méson vectoriel et d’un méson

pseudo-scalaire

possédant

les mêmes constantes d’interaction

avec la matière. On montre, dans ce cas, que les

fonctions d’ondes se

représentent

par un vecteur

à

cinq composantes

et par un tenseur

antisymé-trique

du second ordre 10

compo-santes

(a,

~.

=

1, 2, 3,

4,

5).

L’interaction avec un

nucléon caractérisé par des

grandeurs

cova-riantes

U«,

s’écrit

et se

décompose

dans

R4

en donnant

c’est-à-dire les termes d’interaction

correspondant

à

un méson vectoriel et à un méson

pseudo-scalaire

avec seulement deux constantes

f

et g,

tandis que

la considération

indépendante

des interactions par

mésons vectoriels et par mésons

pseudo-scalaires

conduit à écrire ’

en introduisant

quatre

constantes gl, g2,

fi,

/2-30 La

représentation

Sll

de rang n = 6

correspond

à un méson scalaire

possédant,

dans

l’espace

R5,

une fonction d’ondes à 6

composantes :

un

inva-riant

~o,

un vecteur ~~ à

cinq composantes.

Ces fonctions d’ondes satisfont au

système

et nous donnent, dans

R .d’une part,

un

système

scalaire

et, d’autre

part,

tenant

compte

de la condition

(15),

2013

W =

(5)

248

Cette

équation

est

satisfaite,

soit si nous posons

~5

=

o, soit si nous posons m2 = o.

Mais cette dernière condition nous donne, pour

le

système

(28)

de

R4,

et nous conduit à considérer la fonction

4).

inva-riante et constante. Cette fonction nous semble

constituer une fonction d’annihilation

possédant

les

caractères convenables et mieux définie que la solution de M. Van Isacker.

(1 0

Avec les

représentations

et

Siv

de rangs I o,

nous obtenons deux

équations

d’ondes

correspondant

à des mésons l’un

vectoriel,

l’autre

pseudo-vectoriel,

définis dans

R5

et

gardant

leurs caractères dans

R4.

L’application

de la méthode de M. Van Isacker

pour

l’adaptation

de facteurs de masse différents

aux différentes

représentations

nous

permet

donc

d’obtenir,

à

partir

du

système

des matrices du

corpuscule

de

spir

total

maximum -

définies dans

l’espace

à

cinq

dimensions,

un

système

de

quatre

mésons de masses distinctes : un méson de

lllôller-Rosenfeld de masse m,

composé

d’un méson vectoriel

et d’un méson

pseudo-scalaire

associés,

un méson

scalaire de masse m2, deux mésons de masses m3

et m4 l’un

vectoriel,

l’autre

pseudo-vectoriel.

L’hypo-thèse m~ ~ o

permet

de trouver une solution

d’annihilation

possédant

des caractères convenables.

L’examen du tableau des valeurs propres des commutateurs du

système

algébrique

des rx montre que la

condition C,

= - i ramène le

système

aux

représentations

So

et

Sl

donnan,t le

système

des

équations

du

photon

de M. L. de

Broglie

avec,

si Mo - o la solution d’annihilation de M. Van

Isacker ou la théorie du

méson.de

Môller-Rosenfeld.

La condition i

ramène,

au

contraire,

le

système

aux deux mésons vectoriel et

pseudo-vectoriel et au méson scalaire donnant, si nous

faisons m2 = o une fonction d’annihilation

accep-table.

Les conditions I,

t?2

= 3,

e3

=-3 écartent la

représentation

Si,

de rang 6 et ne laissent

subsister que les deux mésons vectoriel et

pseudo-vectoriel le terme de masse s’écrivant alors

La théorie considérée

permet également

d’intro-duire un

système

possédant

des états de

charge

différents suivant les

représentations

en écrivant le

système

(18)

sous la f orme

en

désignant

par E la matrice de

charge

électrique

telle que

L’introduction de cette matrice attribue les

charges

eo, el, e2, e3. e4, > o, o ou nulles aux diffë-rentes

représentations.

Toutefois,

on voit

immédia-tement que e, n’intervient pas et

peut

être

pris

nul

car les matrices ra sont toutes nulles dans la

repré-sentation

So.

L’équation

(32)

est

compatible

avec la condition

d’invariance de

jauge

du

potentiel

électromagnétique.

En

effet,

soit

F étant un

scalaire,

l’équation (32)

s’écrit

T’osant

nous en tirons

et tenant

compte

de la commutation de E et des

1~,

De même, en

posant

nous pouvons associer des moments

magnétiques

propres avec différentes

représentations

en

ajoutant,

dans

l’équation

d’ondes

(32),

le terme d’interaction

G

désignant

une matrice

analogue

à E dans

laquelle

les moments

magnétiques

propres Fo, P-11 P-2’ fJ-3’

remplaçent

les

charges

eu, e1, e2, 63, e4,

représentant

le

champ, électromagnétique

exté-rieur de

composantes

(E,

H)

et = o.

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