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Sur les interactions entre particules matérielles s'exerçant par l'intermédiaire de la particule de spin 2 h/2π

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Academic year: 2021

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(1)

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Sur les interactions entre particules matérielles

s’exerçant par l’intermédiaire de la particule de spin 2

h/2π

Gérard Petiau

To cite this version:

(2)

SUR LES INTERACTIONS ENTRE PARTICULES

MATÉRIELLES

S’EXERÇANT

PAR

L’INTERMÉDIAIRE

DE LA PARTICULE DE SPIN

$$2 h/203C0

Par GÉRARD PETIAU.

Sommaire.2014 Par un raisonnement analogue à celui par lequel on retrouve le potentiel de Coulomb dans la partie statique des interactions entre corpuscules de spin

h/403C0

et photons, nous montrons dans ce travail

comment la théorie de la particule de spin 2 h/203C0

permet

de retrouver en considérant cette particule

comme agent d’échange d’énergie et de quantité de mouvement entre des particules de spin

h 403C0

les interactions massiques statiques correspondant au potentiel newtonien. Après avoir établi une forme

générale de l’interaction liant les particules de spin

h/403C0 et

2

h/203C0

le calcul est particularisé au cas des actions s’exerçant par l’intermédiaire des potentiels longitudinaux de la particule de spin

2 h/203C0

et l’on

montre que l’élément de matrice d’interaction calculé dans le cas statique est équivalent à l’élément

correspondant du potentiel newtonien corrigé par un terme exponentiel et complété par deux termes

de coïncidence.

Nous nous proposons dans ce travail l’étude de

la

représentation

des interactions

pouvant

s’exercer

entre

particules

de

spin -

2013h

1

photons,

neutrons

,)- 27. .

ou

électrons,

par l’intermédiaire de la

particule

de

spin

sait que la

partie

statique

des interactions

s’exerçant

entre

particules chargées

de

spin

h

par l’intermédiaire des

photons

conduit

? 27t p p

au

potentiel

de

Coulomb,

tandis que les

inter-actions

s’exerçant

entre

protons

ou neutrons par

l’intermédiaire du méson conduisent à la théorie

des forces nucléaires. Nous allons montrer ici que

’ la considération des

particules

de

spin

2

h

comme

agents

d’interactions

permet

de

représenter

les

interactions

massiques correspondant

au

potentiel

de Newton.

1. La

particule

de

spin

Les

particules

2 2 7".

de

spin- h ,

protons,

neutrons

(nucléons)

ou électrons

2 21t

seront

représentées

en l’absence d’interactions par

les ondes

~~ (X, t) (i

~

1, 2, 3,

4)

solutions d’une

équation

de Dirac

Les ocp, a.4 sont

quatre

matrices de Dirac telles que

,

Nous

adoptons

ici la

représentation

usuelle

les 7p ou p~, sont les trois matrices de Pauli.

Nous introduirons

également

le tenseur

métrique

guv tel que et nous poserons Posant

l’équation

(1)

s’écrit 2. La

particule

de

spin

2

h

- La

particule

de

spin

2,-,

2

il

sera

représentée

par les solutions de

l’équation

(3)

116

On

peut

montrer que les solutions de cette

équa-tion se

répartlssent

en deux classes.

La

première

classe

comprend

les solutions de

(3)

qui

sont

également

solutions de

l’équation

On

peut

montrer que ces fonctions constituent

l’ensemble des solutions du

système

des

quatre

équations

de Dirac simultanées

Ces solutions ont été étudiées en détail dans le

livre de M. Louis de

Broglie

« Théorie

générale

des

particules

à

spin

»

(Chap.

XI,

p.

182).

Elles se

répar-tissent suivant les états du

spin

total et caractérisent

un état de

spin

total 9,

trois états de

spin

total i

et deux états de

spin

total o. En

particulier

on

peut

montrer que les solutions de

spin

total 2 sont les

fonctions

complètement symétriques

par

rapport

aux

indices i1,

Í2,

Í3, i,.

Les solutions de la seconde classe

qui

sont

solu-tions de

(3),

mais non de

(4),

satisfont à

l’équation

du second ordre

, - ’>

Ces solutions

correspondent

à des états de

spin

total

h

ou

zéro,

d’un

corpuscule

de masse 2 po.

2 ’ p v o

La constante masse propre du

corpuscule

représenté

par l’ensemble des solutions de

(3)

doit être vraisemblablement sinon

nulle,

du moins

très

petite

et du même ordre que celle du

photon

si l’on considère que

l’équation (3)

réalise par

l’en--

semble de ses solutions une théorie unitaire des

champs gravifiques

et

photoniques.

3. Ondes

planes

de la

particule

de

spin

2

h

2

- Si l’on cherche une solution de

l’équation

(3)

dans le cas du

spin

total

maximum,

sous la forme

d’une onde

plane

on trouve pour déterminer

l’équation

,

Nous poserons encore

de telle sorte que

l’équation (5)

s’écrit

Nous obtenons alors en

décomposant

les matrices oc

en matrices a-

et p

et en introduisant des indices relatifs à ces matrices et variant seulement sur 1 et 2

~ est une constante de normalisation. Les

’+ sont deux groupes de 16 constantes.

En

particulier,

si l’onde se réduit à sa

partie

à

énergie

positive,

les sont tous

nuls,

ce que nous

supposerons par la suite et il reste

À sera déterminé par

l’intégrale

de la densité de

présence

d’où .

4. Grandeurs tensorielles. - On

peut

montrer

facilement que certaines combinaisons linéaires

des se

comportent

comme des tenseurs.

Soit Olt la matrice telle que

(nous désignons

par A+ la matrice telle que

Aü =

A~),

avec la

représentation

des «

choisis,

on voit que

L’introduction de Olt donne

et, par

suite,

ces matrices sont

symétriques.

(4)

cons-truire les combinaisons linéaires

C est une constante de

proportionnalité qu’avec

M. L. de

Broglie

nous définirons comme dans le cas

du

photon

par

Ces tenseurs ne sont pas tous linéairement

indé-pendants,

on montre facilement que la relation

de Pauli liant deux

systèmes

de matrices de Dirac

entraîne les relations

5. Ondes

longitudinales.

- Par

rapport

à la

direction de

propagation,

les ondes tensorielles

précédentes peuvent

se

répartir

en ondes

longitu-dinales,

longitudino-transvérsales

et transversales.

En

particulier,

la direction de

propagation

étant

l’axe des z, les

composantes longitudinales

se

réduisent à ,

On voit alors que dans le cas d’une onde

plane,

ces

grandeurs

ne

dépendent

que de la combinaison linéaire des

Anzi,m2,ma,m4

Posant

la relation de normalisation

(8)

nous donne

On en déduit les

expressions

des

potentiels

longi-tudinaux normés

avec

et de même nous obtenons pour les

champs

longi-tudinaux

6. Le

système

corpuscule

de

spin

,~2 -

Corpus-4

cule de

spin

2. - Nous

représenterons

le

système

2 ,.

total en interaction par

l’équation

d’ondes

RJ)

est

l’opérateur

hamiltonien de la

particule

de

spin

celui d

.t

de

spin

4;;’

H celui du

graviton

« 1 ~ , -..A

H 1

est un

opérateur

d’interaction que nous écrirons

Les~

tx,p,

sont des

opérateurs

de la

théorie de la

particule

de

spin ’

!!:..

2 2’n

Nous poserons

est le tenseur de Tétrode et l’on voit facilement

(5)

118

et, par

suite,

On a alors par contraction

Les sont des

opérateurs

matriciels de la théorie

de la

particule

de

supin 2

1h

2

1 et m sont deux constantes

indépendantes,

n est

lié à 1 par la relation

7.

Étude

des éléments de la matrice H

(1).

-En l’absence

d’interaction,

les fonctions propres de

l’hamiltonien du

système corpuscule

de

spin

j2

-4 ..

corpuscule

de

spin

2 h

sont

représentées

par des

27t

produits

;,

i2, i3, i4 d’une onde

plane

du

corpuscule

de Dirac par une onde

plane

du

graviton.

Si le

corpuscule

de Dirac n’est pas

libre,

mais dans un

état stationnaire

d’énergie

Em =

hc

Km les sont

2r

de la forme

superposition

d’ondes

planes.

Dans cette étude nous considérerons les

particules

de Dirac non

engagées

dans des liaisons et nous

consi-dérerons les transitions du

système

d’un état de mouvement -

produit

d’ondes

planes,

à un état dans

lequel

le

graviton

est

annihilé,

c’est-à-dire

représenté

par la fonction constante

et, par

suite,

Dans cette transition que nous

représenterons

par le

symbole

(o,

m’; 1,

m),

l’élément de matrice

de H 11 a pour valeur

Or, on voit facilement que

D’autre

part,

nous poserons

Nous aurons alors

Nous calculerons

explicitement

le terme en 1

dans le cas de l’interaction par les ondes

longitu-dinales et nous déterminerons le

potentiel

équivalent.

8. Calcul

explicite

de .

- Dans le

cas des ondes

longitudinales

le terme en 1 de

l’équa-tion

(18)

se réduit à

Posant

et introduisons pour les les

potentiels

longi-tudinaux normés

( 11 ),

il vient

Introduisant les éléments de matrices raccourcis

tels que

(6)

La dernière

intégrale

est nulle presque

partout,

sauf pour les valeurs de k telles que

c’est-à-dire

lorsqu’il

y a conservation de la

quantité

de mouvement. Mais alors

l’exponentielle dépendant

du

temps

n’étant pas

nulle,

il

n’y

a pas conservation

de

l’énergie.

Il faudra donc considérer au lieu d’une

transition directe, deux transitions successives en

passant

par un état intermédiaire et

appliquer

la

formule de

perturbation

Dans un

premier

processus, la

particule (z }

passe

de l’état

(01 )

à l’état

(z )

kl)

en cédant ->

la

quantité

de mouvement k à l’onde

longitudinale

du

graviton

qui

est émis avec

~k, A’/.

Celui-ci est

ensuite absorbé par la

particule

(2)

qui

passe de l’état

(02)

~Ko2, K 02)

à l’état

(2)

~K2,

On a alors

Le processus

global

conserve

l’énergie,

c’est-à-dire que

ou

ce

qui

définit K.

D’autre

part

la relation de la théorie de Dirac

donne ici d’où

Or

d’où

La formule

(21 )

devient alors

Pour le processus

global,

(23)

reporté

dans

(22)

nous donne en

remarquant

que

Le même

échange

global d’énergie

et de

quantité

de mouvement

peut

avoir

également

lieu d’une

façon inverse,

la

particule (2)

passant

de l’état

(02)

(K02’

à l’état

(2)

~K2, K2~

en

cédant la

quantité

de mouvement - k au

graviton

qui

est ensuite absorbé par la

particule (1) qui

passe

de l’état

(01)

K01)

à l’état

(K,,

’K,,),

d’où

On a alors pour une

expression

analogue

, à celle de dans

laquelle

le

est

remplacé

par

2013 ~2013, ’

"

L’élément de matrice

global

est alors

Or en

première approximation,

on

peut

négliger

K

devant

k,

ce

qui

revient à

-négliger

la

perturbation

du mouvement des

particules

de

spin

I

h

par les

2 21t

gravitons,

et d’autre

part

si leurs mouvements sont

suffisamment voisins du repos, on aura

~ 1 .

(7)

120

D’autre

part,

avec la valeur de C2 = vient

8;k0 ,.

et il nous reste

Or on sait

(voir

par

exemple

L. de

Broglie,

Une

nouvelle fhéorie de la

lumière,

t.

2)

que le terme

I

(1)1

01

(I)2 02

est l’élément de matrice corres-1

1 12 |

pondant

au

potentiel

i

e- o >., i

pondant

au

potentiel

1

°

r,z

De même l’élément de

matrice I (I)1 01,

(1)202

correspond

au

potentiel

ô (|r2|).

. .

1

-->

2

.

A

jz

Pour le terme en

’20132013

( 1 )1, 01’

( 1 )2 02’

Un

raison-nement

analogue

à celui fait par M. Louis de

Broglie

nous montre

qu’il correspond

au

potentiel- Off

la fonction

0" (1 ; 1)

étant la fonction telle que

L’élément Hill

exprimé

sous la forme

(26)

est donc le même que celui que l’on obtiendrait avec

le

potentiel

Nous retrouvons dans le

premier

terme de

I)

le

potentiel

de l’attraction newtonienne

corrigé

par

un terme

exponentiel qui

en raison de la

petitesse

de p ne

peut

intervenir

qu’aux

très

grandes

dis-tances et par ailleurs

déjà

considéré dans les théories

cosmologiques.

Ce

potentiel

est

complété

par deux termes de coïncidence dont l’introduction a

déjà

été

considérée

dans les théories

quantiques.

La constante 12 est déterminée à

partir

de la

cons-tante de la

gravitation

newtonienne k =

6,66~ 1 o~g

par la formule 12 8z ’" k 8n /

(7

=

coiist. d’Einstein).

2 ==-"2013.== 2013 y (7== const.

lnstelll.

9 C2 9 - A. ’ L h’. d 1 d . aA

La théorie du

corpuscule

de

spin

2

c

permet

donc

d’interpréter

selon le formalisme

quantique

les interactions

massiques

entre

corpuscules

élémen-taires. Par ailleurs cette théorie donne une

repré-sentation

quantique

du formalisme de la théorie de

la relativité

générale

en abandonnant les

postulats

de celle-ci sur la structure de

l’espace

et en se limitant aux

postulats

de la théorie de la relativité restreinte.

Il semble donc que cette théorie soit

appelée

à

jouer

un rôle très

important

dans la

représentation

générale de

la structure et des interactions

maté-rielles.

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