HAL Id: jpa-00208127
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208127
Submitted on 1 Jan 1974
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Interactions des ultrasons entre 0,5 et 10 ghz avec les ondes de spin dans les phases obliques de GdAlO3
P. Doussineau, B. Ferry
To cite this version:
P. Doussineau, B. Ferry. Interactions des ultrasons entre 0,5 et 10 ghz avec les ondes de spin dans les phases obliques de GdAlO3. Journal de Physique, 1974, 35 (1), pp.71-81.
�10.1051/jphys:0197400350107100�. �jpa-00208127�
INTERACTIONS DES ULTRASONS ENTRE 0,5 ET 10 GHz
AVEC LES ONDES DE SPIN DANS LES PHASES OBLIQUES DE GdAlO3
P. DOUSSINEAU et B. FERRY
Laboratoire d’Ultrasons
(*),
Université ParisVI,
75230 Paris Cedex5,
France(Reçu
le15.juin 1973,
révisé le 1 er août1973)
Résumé. - L’atténuation ultrasonore entre 0,5 et 1,8 GHz et à 9 GHz a été mesurée dans GdAlO3 en fonction du
champ magnétique appliqué parallèlement
etperpendiculairement
à l’axede facile
aimantation, jusqu’à
des valeurs dechamp
permettant d’atteindre laphase
paramagné-tique.
Les résultatss’interprètent
dans tous les cas étudiés en termes decouplage
résonnantphonons-magnons
résultant de lamagnétostriction
au niveau dechaque
ionmagnétique.
Lesordres de grandeur des atténuations mesurées sont
compatibles
avec les valeurs des constantes decouplage magnétoélastique
déterminéesprécédemment.
Les calculsthéoriques
sont en bon accordavec les mesures faites aux différentes
fréquences
et permettent de déterminerl’anisotropie
dans leplan (HA1 ~
400G)
et le temps de relaxation des ondes despin
dans les différentesphases
Abstract. - Attenuation of ultrasonic waves between 0.5 and 1.8 GHz and at 9 GHz has been measured in GdAlO3 when the
magnetic
field isapplied parallel
orperpendicular
to the easyaxis,
up to field values
high enough
to reach theparamagnetic phase.
The results areexplained,
in all theexamined cases, in terms of
magnon-phonon
resonantcoupling originated
in thesingle-ion
magne- tostriction. The orders ofmagnitude
of the measured attenuation arecompatible
with the values ofpreviously
determinedmagnetoelastic coupling
constants. The theoretical calculations are in good agreement with the measurements at differentfrequencies
and allow the determination of the in-plane anisotropy
(HA1 ~ 400 G) and thespin-wave
relaxation time in the differentphases
Classification Physics Abstracts
17.60 - 17.68 - 03.40
1. Introduction. - Dans un cristal
antiferromagné- tique uniaxial, l’application
d’unchamp magnétique
provoque
plusieurs changements
dephase [1].
Lorsque
lechamp magnétique
estappliqué
suivantl’axe de facile
aimantation,
pour(HE
=champ d’échange, HA
=champ d’anisotropie),
l’aimantation de
chaque
sous-réseau basculebrusque-
ment vers une nouvelle
position d’équilibre ;
cettetransition est du
premier ordre ;
le cristal se trouve dans laphase floppée.
Si lechamp magnétique
croîtencore, les
positions d’équilibre
desspins
se modifientprogressivement jusqu’à
ce que les aimantations des deux sous-réseaux deviennentparallèles,
pour unchamp H = He ~
2HE - HA ;
cette transition est du deuxièmeordre ;
le cristal se trouve alors dans laphase paramagnétique.
Lorsque
lechamp magnétique
estappliqué
perpen- diculairement à l’axe de facileaimantation,
le cristalsubit un seul
changement
dephase (du
deuxièmeordre),
vers la
phase paramagnétique,
pourA basse
température (T « TN),
les excitationsmagnétiques
du cristal sont correctement décrites en termes d’ondes despin
etplusieurs
auteurs[2]-[5],
ont calculé leurs
fréquences
dans les différentesphases.
On
peut
montrerqu’à
chacun deschangements
dephase
mentionnéscorrespond
un mode d’onde despin
dont la
fréquence
tend vers zéro.Un intérêt des
composés antiferromagnétiques
pro-vient du fait
qu’ils peuvent
être examinés en fonction d’un autreparamètre
extérieur que latempérature :
lechamp magnétique.
Dans tous leschangements
dephase,
le détail dupotentiel
ou laportée
des interac- tionsimportent
peu, donc il estpossible
par compa-raison,
d’obtenir des informations sur d’autres chan-gements
dephase qui présentent
la mêmesymétrie [6].
De
plus,
l’étude des transitionspeut
donner des ren-seignements
sur lespropriétés magnétiques
dusystème.
Il convient de noter
cependant
que, si la transitionspin-flop
a pu être étudiée sur de nombreuxcristaux,
les transitions vers la
phase paramagnétique
à basseArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197400350107100
température (T/TN 1)
par contre ont été peuexplo-
rées : les
champs magnétiques
nécessaires sont engénéral
difficilement accessibles[7].
Nous
rapportons
ici des mesures d’atténuation ultrasonore effectuées dans différentesphases
d’uncristal
antiferromagnétique.
L’intérêt des méthodes ultrasonores dans l’étude des transitions dephase
adéjà
étésouligné
àplusieurs reprises [8], [9], [10].
Nous
rappellerons
seulement que le passage d’unpoint
dechangement
dephase peut
conduire à une forte variation d’atténuation ou de vitesse dephase
del’onde ultrasonore
pouvant
résulter de divers mécanis-mes
qui
sont essentiellement :- le
couplage
résonnantphonons-magnons lorsque,
à la
transition,
est associé un mode d’onde despin
dont la
fréquence
tend vers zéro à k =0 ;
- le
couplage
non résonnantphonons-magnons qui peut
devenir trèsimportant
auvoisinage
destransitions par suite des fortes variations des
popula-
tions
thermiques
de certains modes d’ondes despin ;
- le
couplage
des ultrasons avec les mouvements desparois
de domainesmagnétiques ;
- le
couplage
avec certainesgrandeurs magnétiques qui
obéissent à des lois de conservation dans la limite des vecteurs d’ondenul,
pourvu que leurtemps
de relaxation soit assezpetit.
Dans les
composés antiferromagnétiques,
les étudesultrasonores ont
beaucoup porté
sur la transition de Néel. La transitionspin-flop
a été examinée dans de nombreuxcomposés principalement MnF2 [11], [12], Cr203, Fe203, FeF2, CoF2,
Cr[11], RbMnF3 [13].
La transition vers la
phase paramagnétique
a aussi étéétudiée par des méthodes
ultrasonores,
maistoujours
assez
près
dupoint
de Néel[11 ].
Lorsque
les ultrasons sepropagent
dans un cristalantiferromagnétique,
ilspeuvent
secoupler
de manièrerésonnante avec les ondes de
spin chaque
fois que le vecteur d’onde et lafréquence
des ultrasons et des ondes despin coïncident,
et pourvu que lesrègles
desélection le
permettent.
De tellesexpériences,
réaliséesà 9
GHz,
ontdéjà
été décrites en détail en cequi
concerne la
phase antiferromagnétique [14].
Ellespermettent
de tirer desrenseignements
sur l’aniso-tropie,
letemps
de relaxation des ondes despin
etles constantes de
couplage magnétoélastique.
Nous décrivons ici des
expériences
decouplage
résonnant effectuées sur
GdAI03
entre 0 et 50 kGavec un
champ appliqué parallèlement
ou perpen- diculairement à l’axe de facileaimantation,
à desfréquences
de0,5
à1,8
GHz et à 9 GHz.GdAI03
est un cristal dont lespropriétés magné- tiques
ont été bien étudiées ces dernières années[15]- [18].
Satempérature
de Néel est de3,9
K et sonchamp
de
spin-flop
de11,5
kG. En raison de la faible valeurde son
champ d’échange (HE N
20kG),
toutes sestransitions
magnétiques
sont facilementaccessibles, puisqu’il
suffit dedisposer
d’unchamp
allantjusqu’à
50 kG. Ce cristal a une structure
perovskite ;
il estorthorhombique
mais les axes[100]
et[010]
sonttrès peu différents : dans la
phase antiferromagnétique,
les
spins
sontalignés
suivant l’axe[010].
Tout
d’abord,
nousrappellerons
la méthode decalcul des lois de
dispersion
des ondes despin
dansles différentes
phases. Ensuite,
nous étudierons lecouplage phonons-magnons
danschaque phase,
etécrirons les
règles
de sélection relatives aucouplage
résonnant dans le cas de
GdAI03.
Puis nous calcule-rons l’atténuation ultrasonore dans différents cas.
Les résultats
expérimentaux
seront alorsprésentés, puis
discutés.2. Ondes de
spin.
- Les lois dedispersion
desondes de
spin
s’obtiennent pardiagonalisation
del’hamiltonien
magnétique
dusystème
despin.
Danscet
hamiltonien,
nous tiendronscompte
des termes suivants :-
Energie d’échange,
caractérisée par une constante J ou unchamp HE.
-
Anisotropie
uniaxialequi
détermine l’orien-tation des
spins
enchamp
nul et est caractérisée parune constante K ou un
champ HA.
-
Anisotropie
dans leplan perpendiculaire
à l’axed’aimantation ;
cetteanisotropie
détermine leplan
dans
lequel
se trouvent lesspins
dans laphase floppée.
Elle est caractérisée par
Ki
ouHA,.
-
Anisotropie d’échange,
caractérisée parK2
ouHA2.
-
Energie
Zeemanqui provient
del’application
d’un
champ magnétique
extérieur H.Plusieurs méthodes sont
possibles
pourdiagonaliser l’hamiltonien,
enparticulier
la méthode deséquations
de mouvement pour les
opérateurs
despin [4]
etune méthode de
diagonalisation
par transformation dutype Bogoliubov [3].
Nousemploierons
cettedernière
qui
est laplus pratique
pour écrire ensuite lecouplage
avec lesphonons
et calculer l’atténuation ultrasonore.Phase
floppée
etphase oblique (1).
Dans les deux cas, on arrive à un hamiltonien
qui
a la forme suivante :
où les
opérateurs b
et c sont définis par la transfor-(1) Nous appellerons phase oblique la phase dans laquelle H
est perpendiculaire à l’axe d’aimantation, avec H
Hé.
mation de Holstein-Primakoff
développée
aupremier
ordre
Les indices 1 et m sont relatifs à
chaque
sous-réseaumagnétique.
Lescomposantes
despin
notéeslàii’
ouSm
sont
prises
sur dessystèmes
d’axes liés àchaque
sous-réseau,
et dont la définition se déduit de laconfigu-
ration des
spins
danschaque
cas considéré.Cet hamiltonien
peut
êtrediagonalisé
en effectuantsur les
opérateurs
b et c la transformation suivante :, _
On doit alors avoir :
avec
l’hamiltonien s’écrit :
_
Il
apparaît
doncqu’existent
deux modes d’ondes despin distincts,
dont les lois dedispersion
sontdonnées par :
Nous allons
appliquer
maintenant ces relations aux cas de laphase floppée
et de laphase oblique.
2.1 PHASE FLOPPÉE. - La
configuration
desspins
est
représentée
sur lafigure
1 où :OZ = axe de facile aimantation en
champ
nul.OX = axe de facile aimantation dans le
plan
xy.FIG. 1. - Configuration des spins dans la phase floppée et dans la phase oblique (voir le texte pour la définition des axes
dans chacune des phases).
L’hamiltonien
magnétique
s’écrit :Les
composantes S
sont reliées auxcomposantes S
par les relations :
La
diagonalisation
s’effectue par la méthode indi-quée précédemment.
Les lois dedispersion
des ondesde
spin
s’écrivent :où
L’angle
0 est donné parIl sera utile par la suite d’avoir les
fréquences
d’ondesde
spin
à vecteur d’ondenul,
c’est-à-dire pour Yk = 1 :La transition de la
phase floppée
à laphase
anti-ferromatique
seproduit lorsque w2(k
=0) = 0,
latransition de la
phase floppée
à laphase paramagné- tique lorsque w1(k
=0) = 0,
c’est-à-direlorsque
lechamp magnétique
estLe résultat
important
à noter ici est queCùl (k
=0)
est différent de zéro seulement s’il existe une aniso-
tropie
dans leplan perpendiculaire
à l’axe d’aiman- tation(champ d’anisotropie HA1).
SiHAl = 0, Cùl(k
=0) =
0 dans toute laphase floppée,
et latransition de la
phase floppée
à laphase paramagné- tique
est déterminée par la condition2.2 PHASE OBLIQUE. - Le
champ magnétique
estsupposé
êtreappliqué parallèlement
à l’axe de facile aimantation dans leplan.
Laconfiguration
desspins
est la même que
précédemment (Fig. 1),
mais ici : OX = axe de facile aimantation.ZX =
plan
danslequel
se trouvent lesspins
dans laphase floppée.
L’hamiltonien s’écrit :
L’angle d’équilibre 0
est donné ici parAvec le choix d’axes
qui
a étéfait,
lescomposantes
S
et S sont liées par les mêmes relations queprécé-
demment. En
procédant toujours
de la mêmemanière,
on obtient les lois dedispersion
des ondesde
spin :
La transition de la
phase oblique
à laphase
para-magnétique
seproduit lorsque cvi(k
=0)
= 0. Lechamp magnétique
est alors :Si le
champ magnétique
estappliqué
suivantl’axe
0 Y,
nous pouvons direqu’en première
appro-ximation le résultat sera le
même,
pourvu que l’ani-sotropie
dans leplan (HA,)
soit assez faible devantl’anisotropie
caractérisée parHA.
Nousemploierons
donc la même loi de
dispersion
pour les ondes despin.
Les
fréquences
des différents modes à k = 0 sontreprésentées
sur lafigure 2,
dans le cas oùHA
1 est différent de zéro.FIG. 2. - Fréquence des ondes de spin à k = 0 en fonction du
champ magnétique. Le trait mixte représente le cas paramagné- tique (asymptote).
a) H parallèle à l’axe de facile aimantation.
Pour H Hsf sont représentées les fréquences des ondes de
spin dans la phase antiferromagnétique.
b) H perpendiculaire à l’axe de facile aimantation.
3.
Couplage phonons-magnons.
- Les ultrasonsavec
lesquels
lesexpériences
ont été menées ont desfréquences
inférieures à 10GHz,
c’est-à-direqu’ils
ont des vecteurs d’onde
petits.
Ilpeut donc, a priori,
y avoir
couplage
résonnant entre les ultrasons et les ondes despin chaque
foisqu’une fréquence
d’ondede
spin
à k = 0 devientégale
à lafréquence
ultra-sonore. Ceci
peut
seproduire
auxpoints A, B,
Cmarqués
sur lafigure
2.(Le point
Acorrespond
à la résonance
antiferromagnétique
habituelle[14]).
Plusieurs mécanismes
peuvent
conduire à uncouplage
résonnant. Nous citerons essentiellement :- la modulation de
l’intégrale d’échange [19], [20].
Nous montrerons
qu’elle
conduit à uncouplage faible ;
- la
magnétostriction
au niveau dechaque
ion(mécanisme
de VanVleck) [21].
Nous allons écrire l’hamiltonien d’interaction résultant de ce mécanisme dans le cas deGdAI03,
et chercher lesrègles
desélection
correspondant
aux résonancespossibles
a
priori.
Le termegénéral
est :où £ représente
une somme sur tous lessites, e,,,
i
une
composante
de déformation etGa/JylJ
une compo-sante du tenseur de
couplage magnétoélastique.
Laforme de ce tenseur est déterminée par la
symétrie
du site de l’ion
magnétique
considéré. Enpremière approximation,
ce site estcubique
dansGdAlO3,
et deux des axes
cubiques
sont à 450 des axes ortho-rhombiques [100]
et[010].
Nous allons écrire l’hamil- tonien decouplage
en utilisant des axes xyzqui correspondent
aux axescubiques
dusite,
comme nousl’avons fait
déjà
dans un article antérieur[14].
L’hamil-tonien s’écrit :
Les
composantes
despin
sont alors écrites suivant les axesorthorhombiques, puis
transformées encomposantes S par
les relations écritesprécédemment.
Les termes
qui
conduisent à uncouplage
résonnantphonons-magnons
sont dutype Sx SZ
e,S00FF SZ
e,Si Sx
eet
Si S00FF
e, car ce sont les seulsqui peuvent
entraînerun processus du
type
1phonon -
1 magnon, ou l’in-verse. Nous ne retiendrons que ceux-là par la suite.
L’hamiltonien de
couplage
s’écrit alors :H’=JCi+je2
où
Hi
etH’2 représentent
lecouplage
des ultrasonsavec
respectivement
le mode d’onde despin
col(«
bassefréquence »)
et le mode co,(«
hautefréquence »).
Nous allons en déduire les
règles
de sélection dans les différents cas.3.1 PHASE FLOPPÉE. H
// [010].
- Ensupposant
que lesspins
dans laphase floppée
se trouvent dansle
plan (100),
et en utilisant lescomposantes
desspins
suivant les axesorthorhombiques
ducristal,
l’hamiltonien s’écrit :Nous obtenons ensuite en
posant
Les
règles
de sélection sont les suivantes :k = vecteur d’onde des ultrasons.
u = déplacement.
Remarque :
Nous avonssupposé
que lesspins
dansla
phase floppée
se trouvaient dans leplan (100),
conformément aux résultats d’autres auteurs
[17], [18].
Si les
spins
se trouvaient dans leplan (001),
lesrègles
de sélection seraient
changées
pour despolarisations longitudinales
suivant[001 ] et [110] :
iln’y
aurait pas decouplage
résonnant avec le mode de basse fré- quence dans ces deux cas.3.2 PHASE OBLIQUE. - En raison de la
fréquence
élevée du mode d’onde de
spin
W2(v2 >
30GHz),
Les
règles
de sélection sont les suivantes :les ultrasons ne
peuvent
secoupler qu’avec
le modede basse
fréquence.
Nousenvisagerons
deux direc- tions différentes pour lechamp magnétique : [100]
et
[001].
3.2.1 H
//(100).
- Si on suppose que lesspins
restent
rigoureusement
dans leplan (001),
l’hamiltonien d’interaction avec le mode d’onde despin
col s’écrit :Dans ce cas :
Ces
règles
de sélection seront par la suiteexploi-
tées. Elles
peuvent
donner deuxtypes
derenseigne-
ments :
-
Dire,
suivant les résultats obtenus pour diffé- rentes directions depropagation
et depolarisation
desondes
ultrasonores,
si c’est bien uncouplage
résonnantphonons-magnons qui
est observé.- Déterminer
(ou vérifier)
leplan
danslequel
setrouvent les
spins
dans laphase floppée,
lesrègles
desélection étant
différentes
parexemple lorsque
lesspins
sont dans leplan (001)
ou(100).
Lesrègles
desélection ont
déjà
été utilisées dans ce sens dans lecas de
MnF2 [12].
Dans la
phase paramagnétique
avec Hparallèle
ou
perpendiculaire
à l’axe de facileaimantation,
leslois de
dispersion
des ondes despin peuvent
se cal- culer aisément. Près de k =0,
les ondes despin
onttoujours
unefréquence
élevée(>
60 GHz dansGdAI03)
cequi
exclut lapossibilité
decouplage
réson-nant avec des ultrasons que nous utilisons
(
10GHz).
4. Calculs d’atténuation ultrasonore. - Le calcul de l’atténuation ultrasonore résultant d’un processus
résonnant se mène
toujours
de la même manière[14].
Nous
rappellerons
brièvement la méthode et donnerons les résultats dans les casparticuliers qui
nous inté-resseront par la suite.
L’hamiltonien d’interaction dans la
phase floppée
ou dans la
phase oblique
est réécrit en ne retenantque les
composantes
de equi
interviennent dans lecas
étudié, puis
e estexprimé
en termed’opérateurs
de création et d’annihilation de
phonons
de vecteurd’onde q :
(Oph = 2 7c x
fréquence
desphonons.
vus = vitesse des
phonons
considérés.N - nombre d’atomes
magnétiques
dechaque
sous-réseau.
2 NM = masse totale du cristal.
Les
opérateurs
despin
sont transformés enopé-
rateurs a
et fl
comme dans le calcul des lois dedisper-
sion des ondes de
spin.
En tenantcompte
alors de lapériodicité
du cristal et en ne retenant que les termesqui
conduisent à uncouplage
résonnant 1pho-
non- 1 magnon
(et
processusinverse),
lapartie
de l’hamiltonien d’interaction
qui
nous intéresses’écrit :
(seul
lecouplage
avec le mode d’onde despin
de bassefréquence
a été retenuici).
La
probabilité
de transition est donnée par :La fonction
f
rendcompte
dutemps
de vie fini des ondes despin.
Nous supposeronstoujours
quecette fonction est une lorentzienne :
C3
où i
représente
letemps
de relaxation des ondes despin.
L’atténuation maximum se
produit toujours
auvoisinage
de Cùph = Cùspin, donc :Dans toutes ces
formules,
lagrandeur
notée Greprésente
une constante decouplage magnétoélas- tique
ou une combinaison linéaire de ces constantes.Nous donnons la valeur de G dans les cas suivants :
Les remarques à faire sur ces
expressions
d’atté-nuation sont les suivantes :
1)
Dans tous les cas, l’atténuation estproportion-
nelle au carré d’une constante de
couplage magnéto- élastique G,
et à un facteurqui dépend
duchamp magnétique: A 2 sin’ 0 cos2
0. Les ondes despin qui
interviennent
ayant
un vecteur d’onde trèspetit,
nouspouvons
prendre
pour valeur de A sonexpression
pour k =0 ;
dans laphase floppée
comme dans laphase oblique,
on montre facilementque A
estproportion-
nel à
1/~sin
0.Le coefficient d’atténuation est donc
proportionnel
à
G’
sin 0cos’
0. La variation de ce coefficient enfonction du
champ magnétique
estreprésentée
sur lafigure
3. Lecouplage
s’annulepour H
= 0 et à latransition vers la
phase paramagnétique,
le maximumse situant relativement
près
de cette transition.Notons toutefois que pour
H Il [010],
la courben’a de
signification physique
quepour H
>Hsf,
FIG. 3. - Variation du coefficient d’atténuation ultrasonore en
fonction du champ magnétique dans la phase floppée ou dans
la phase oblique.
FIG. 4. - Atténuation ultrasonore à 9,3 GHz en fonction du champ magnétique appliqué parallèlement à l’axe de facile aimantation [010] à différentes températures.
Traits pleins : courbes expérimentales.
Traits interrompus : courbes calculées.
Les mesures ont été faites en transmission dans une plaquette
de 0,5 mm d’épaisseur, avec des ultrasons de polarisation longi- tudinale, se propageant suivant l’axe [010]. L’atténuation supplé-
mentaire près de la transition spin-flop à 1,87 K est attribuée à un couplage avec le mode d’onde de spin w2 par suite d’une
légère désorientation.
c’est-à-dire dans un
champ magnétique
assezgrand
pour que la
phase floppée
soit stable.2)
Valeur de l’atténuation maximum en fonction de lafréquence
ultrasonore. On montre facilement que :avec cvo = w
(k
=0,
H =0).
Pour une résonance
qui
seproduit près
de la tran-sition vers la
phase paramagnétique, w;hl w
1 doncl’atténuation maximum est dans ces conditions pro-
portionnelle
àW;ho
Nous considérerons ce résultat valable pourw;h/w 1/10 donc,
parexemple
enphase oblique
pour desphonons
defréquence
infé-rieure ou
égale
à 10 GHz.Un autre
paramètre peut
varier en fonction de lafréquence
des ondes despin :
leurtemps
de relaxation.Nous n’avons à ce
sujet
aucune information. Il seraconsidéré ici comme un
paramètre phénoménologique,
parce que nous ne savons pas dire dans
quelles
pro-portions
ilcorrespond
à untemps
de vie « vrai » des ondes despin
résultant des interactions magnons- magnons etmagnons-phonons,
et à unelargeur
inho-mogène
due aux défauts du cristal.Nous ferons
cependant l’approximation
suivante :à une
température donnée,
letemps
de relaxation des ondes despin
à k N 0 serasupposé indépendant
dela
fréquence,
c’est-à-dire de la valeur duchamp magnétique appliqué.
5. Résultats
expérimentaux.
- 5.1 La méthodeexpérimentale
adéjà
été décrite en cequi
concernela
production
des ultrasons à 9 GHz[14].
Dans labande du 1
GHz,
la méthode utilisée est lamême,
seuls les cavités et le
générateur
d’ondeshyperfré-
quence sont différents.
Le cristal est
placé
dans une bobinesupraconduc-
trice
pouvant
délivrer 100kG,
et il estpossible
de fairevarier la
température
au-dessous de4,2
K par pom- page sur l’héliumliquide.
La valeur duchamp magné- tique
estrepérée
à l’aide d’une sonde deHall,
pour s’affranchir des inconvénients dus àl’hystéresis
dela bobine
supraconductrice.
FIG. 5. - Atténuation ultrasonore à 1,8 GHz.
(D
HH // k // u // [010] T =
1,7 K.(2) H// k// u // [100] T = 1,6 K.
Mesures faites en réflexion sur un cristal de 4 mm d’épaisseur.
5. 1. 1 Ondes
longitudinales :
k//
u// [001 ],
9 GHz.- Un
enregistrement
estreprésenté
sur lafigure
6.Nous constatons une forte atténuation dans toute la
phase floppée,
mais la forme de la courbe estlégère-
ment différente de celles des courbes
précédentes (Fig. 4).
D’autrepart,
l’atténuation estplus
faible.5 .1. 2 Ondes transversales : k
// [001] ]
u// [100],
9 GHz. - Ici
aussi,
nous avonsenregistré
une forteatténuation dans toute la
phase floppée.
FIG. 6. - Atténuation ultrasonore à 9,3 GHz, à 1,7 K.
H §
[010]
k ff u ff
[001]. Le petit pic d’atténuation qui apparaîtavant la transition spin-flop résulte du couplage avec les ondes
de spin dans la phase antiferromagnétique par suite d’une légère désorientation du cristal par rapport au champ magné- tique. Les mesures ont été faites en réflexion sur un cristal
de 2,8 mm d’épaisseur.
5.2
H // [010] (PHASE OBLIQUE).
- Nous avonsdéjà publié
des mesures[22]
faites à 9GHz,
avecH // [100]
et des ultrasons
longitudinaux k // u // [100].
Ellesmontrent
qu’il
y a une atténuationprès
de la transitionparamagnétique qui
résulte de deuxphénomènes : couplage
résonnant des ultrasons avec le mode d’ondede
spin
de bassefréquence
dans laphase oblique,
etcouplage
non résonnant dans laphase paramagné- tique.
La formetypique
de l’atténuation estrepré-
sentée sur la
figure
7. L’atténuation maximum est de l’ordre de 250dB/cm
à1,65 K ;
la raie de réso-1
FIG. 7. - Forme typique de l’atténuation dans la phase oblique
à 9 GHz en fonction du champ magnétique; ce résultat est
obtenu en faisant des mesures en transmission dans une plaquette
mince. Le pic principal résulte du couplage phonons-magnons
dans la phase oblique et l’atténuation pour H >
H’e
du couplagenon résonnant avec les ondes de spin dans la phase paramagné- tique pour les courbes expérimentales, voir référence [23].
nance est
dissymétrique
avec un flanc raide vers leshauts
champs magnétiques.
Nous avons par ailleurs vérifié les
règles
de sélec-tion dans
plusieurs
cas :H // [001] long. k 11 u u // [110]}--> raie intense
H // [010] long.
k 11 u // [010]
--> raie intense
H 11 [001]
transv.k // [010] u 11 [001] --->
pasd’atténua-
tion.
Dans ce cas, le
couplage
résonnant par modulation del’intégrale d’échange
n’est pas nul apriori.
Le faitque l’atténuation résultante soit
quand
même nullemontre que ce mécanisme
peut
êtrenégligé.
Les seules mesures
quantitatives
d’atténuation sont cellesqui
ontdéjà
étépubliées.
L’atténuation d’ondes
longitudinales
de1,8
GHzest
représentée
sur lafigure
5. Elleprésente
un flancraide vers les bas
champs,
contrairement à celle obtenue à 9 GHz.6.
Interprétation
des résultatsexpérimentaux.
-Une difficulté
expérimentale provient
du faitqu’il
estdifficile d’évaluer
précisément
la valeur duchamp magnétique
dansl’échantillon,
essentiellement pour deux raisons :1)
Laposition
de l’échantillon dans la bobinesupraconductrice peut
varierlégèrement
d’uneexpé-
rience à
l’autre,
suivant ledispositif employé (cavités
à
1,2
ou 9GHz).
2)
Dans laphase floppée,
ou dans laphase oblique,
le cristal
possède
une aimantation d’autantplus grande
que l’on se trouve
plus près
de la transitiond’échange.
Il en résulte l’existence d’un
champ démagnétisant important qui,
dans des échantillonsn’ayant
pas la forme deplaquettes minces,
se trouve être fortementinhomogène.
Nous verrons que cesinhomogénéités
du
champ démagnétisant peuvent
influencer fortement les résultatsexpérimentaux.
Pour
H 11 [010],
nous remarquonsl’apparence
toutà fait différente des résultats à 1 et à 9 GHz
(Fig.
4et
5), qui
auraitjustifié
des mesures à desfréquences
intermédiaires pour voir comment ces deux
types
de courbes se raccordaient.6.1 9 GHz
H 11 [010].
- Les courbes sont carac-térisées par l’ordre de
grandeur
de l’atténuation maximum(~
300dB/cm
à1,7 K)
et par leurgrande largeur
enchamp magnétique.
L’atténuation observéea lieu en
majeure partie
relativement loin despoints
de transitions de
phase,
cequi
exclut lecouplage
desultrasons avec des fluctuations
critiques
parexemple.
Les mécanismes
qui peuvent expliquer
cela sonta
priori :
- le
couplage
des ultrasons avec lesparois
desdomaines
magnétiques ;
- le
couplage
résonnantphonons-magnons
debasse
fréquence.
On
peut envisager
lecouplage
des ultrasons avecdeux
types
de domainesmagnétiques :
des domainesqui
existent dans laphase floppée
siplusieurs
direc-tions sont
équivalentes
pour l’orientation desspins
(cf.
réf.[9], [21]
et[22]
de[11])
et des domainesqui
existent au
voisinage
de la transitionspin-flop [23], [24], [25].
Desarguments simples
desymétrie
dans lepremier
cas, et les conditions de stabilité en fonction duchamp magnétique
dans le second montrent quece
type
decouplage
nepeut
êtreresponsable
del’atténuation observée.
Pour
qu’il puisse
y avoircouplage résonnant,
ilfaut que la
fréquence
des ondes despin
à k = 0soit non
nulle,
donc comme nous l’avons vu, que lechamp d’anisotropie
dans leplan (HA,)
soit diffé- rent de zéro. Les mesures desusceptibilité
faites par différents auteurs[17], [18]
nepermettent
pas de sefaire une idée très claire à ce
sujet.
Nous remarquonscependant
que tous les résultats sontcompatibles
avecles
règles
de sélection écritesplus
haut.Le
plus simple
alors nous a sembléd’essayer
dedéterminer par le calcul une forme de raie de réso- nance, en
prenant
deuxparamètres ajustables qui peuvent
varier avec latempérature :
lafréquence
desondes de
spin
à k = 0 enchamp magnétique faible,
et le
temps
de vie i de ces ondes despin.
Nous avons donc calculé les atténuations dans la
phase floppée
enajustant
ces deuxparamètres
demanière à trouver des formes d’atténuation
qui
soientle
plus
semblablepossible
aux courbes obtenuesexpé-
rimentalement. Les courbes
théoriques
sontrepré-
sentées sur la
figure
4. Lesparamètres qui
déterminentces courbes sont les suivants :
Les valeurs des constantes de
couplage magnéto- élastiques
déterminées antérieurement[14]
conduisent à une
amplitude
d’atténuation en bon accord avec les résultatsprésentés
ici.La forme de l’atténuation résulte de la valeur du
temps
derelaxation,
de la variation du coefficient decouplage
effectif(Fig. 3)
et surtout du fait que lesfréquences
des ultrasons et des ondes despin
sontvoisines sur une
large
gamme detempérature.
L’ac-cord entre les courbes
théoriques
etexpérimentales
est bon vers les hauts
champs ;
il est moins bon versles bas
champs magnétiques,
car le calculthéorique
ne tient pas
compte
des conditions de stabilité de laphase floppée.
On remarque par ailleurs que l’atté- nuation observée ne subit pas de discontinuité à la transitionspin-flop,
cequi
tend à montrer quecette
transition n’est pas aussi « propre » que le laissent croire souvent les
descriptions théoriques.
6
6.2 9
GHz,
Hff [100].
’- Les résultats ontdéjà
été
interprétés
en détail[22].
Nousrappelons
seule-ment l’ordre de
grandeur
del’atténuation
maxi-mum : 250
dB/cm
à1,7
K. Cet ordre degrandeur
estle même que dans le cas
précédent.
6.3
0,5
A1,8
GHz. -Que
lechamp magnétique
soit
parallèle
ouperpendiculaire
à l’axe de facileaimantation,
les résultats dans cette gamme de fré- quence sont sensiblement les mêmes : unpic
d’atté-nuation en
champ élevé,
avec une forme caractéris-tique.
Uneexpérience complémentaire
a pu montrer que dans tous les cas, l’atténuation seproduisait
avantle passage vers la
phase paramagnétique.
D’autrepart,
nous avons
reporté
la valeur de amax en fonction du carré de lafréquence
ultrasonore(Fig. 8) :
les résultatssont
compatibles
à 10% près
avec la loi amax -(Oph-
Ceci montre
qu’il s’agit
là aussi d’une résonance avecle mode d’onde de
spin
de bassefréquence.
FIG. 8. - Atténuation maximum en fonction du carré de la fréquence ultrasonore entre 0,5 et 1,8 GHz à 1,7 K.
H Il k Il u Il
[010].Cependant,
les calculs d’atténuation effectués à l’aide des formules données ci-dessus conduisent à unpic
d’atténuation dontl’amplitude
est environ deux foisplus grande que. l’amplitude mesurée,
et la formeest
dissymétrique
avec un flanc raide vers les hautschamps magnétiques qui correspond
bien à la formede raie obtenue
expérimentalement
à 9 GHz pour H 1[010].
Nous pouvonsexpliquer
ces différences de forme parl’inhomogénéité
duchamp démagnétisant
En
effet,
une chose essentielle différencie lesexpé-
riences à 1 et à 9 GHz : à 9
GHz,
l’atténuation estgrande,
donc pourpouvoir
la mesurer, il fautopérer
sur des
plaquettes minces,
danslesquelles
lechamp démagnétisant
estimportant
maishomogène.
Vers1
GHz,
aucontraire,
l’atténuation est faible et sa mesure nécessite degrands
parcours dans lecristal,
donc
l’emploi
d’échantillons relativementmassifs,
dans
lesquels
lechamp démagnétisant
est inhomo-gène.
Nous avonsessayé
de voirsi,
enpremière approxi- mation,
cesinhomogénéités
duchamp démagnétisant pouvaient
faire passer d’une forme de courbe à l’autre.Les cristaux utilisés avaient la forme de cubes d’environ
3,5
mm decôté,
que l’onpeut
assimiler descylindres
de diamètre et hauteurégaux.
Nous avonspris
commechamp démagnétisant
sa valeur sur l’axedu
cylindre,
et avons calculé parintégration
la formede l’atténuation : elle est
représentée
sur lafigure
9en même
temps
que cellequi
existerait si lechamp
FIG. 9. - Formes de raies d’atténuation résonnante près de la transition d’échange lorsque le champ magnétique est homogène
et lorsque l’on tient compte des inhomogénéités du champ démagnétisant.
était uniforme et
égal
à sa valeur à la base ducylindre.
Plusieurs remarques
peuvent
être faites ausujet
deces courbes :
1)
Les deux maxima d’atténuation ne sont pasplacés
à la même valeur duchamp magnétique.
Enfait,
la valeur duchamp supposé homogène
a été fixéearbitrairement,
donc laposition
du maximum cor-respondant
n’a pasbeaucoup
designification.
2)
La forme de la raie évolue bien dans le mêmesens que ce que nous donnent les résultats
expéri-
mentaux : flanc raide vers les hauts
champs
si lechamp
estuniforme,
vers les baschamps
dans l’autrecas.
3) L’inhomogénéité
duchamp démagnétisant
apour effet de diminuer la valeur de l’atténuation maximum d’un facteur 2 ou
3,
cequi
est tout à faitcompatible
avec lacomparaison
des résultats à1,8
et
9,3
GHz. La diminution de Ctmaxdépend
de la forme du cristal utilisé. Il ne faut donc pas chercher à compa-rer d’une manière très
précise
les résultatsqui
pro- viennent de deux échantillonsqui
n’ont pas tout à fait la même forme.Tout ceci ne constitue certainement pas une démons- tration
rigoureuse,
car nous avons fait desapproxi-
mations sur la forme du cristal et sur la
répartition
du
champ démagnétisant.
Les résultats sontcependant compatibles
avec les courbesexpérimentales,
tanten ce
qui
concerne la forme de la raie que sonampli-
tude. En ce sens, cette
explication peut
être considéréecomme