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Sur la théorie du corpuscule de spin 1
Gérard Petiau
To cite this version:
SUR LA
THÉORIE
DU CORPUSCULE DE SPIN 1Par GÉRARD PETIAU. Institut Henri-Poincaré.
Sommaire. 2014 Exposé d la représentation matricielle de la théorie du
corpuscule de spin 1 sous
s aspects de théorie du mésoton scalaire ou vectoriel et de théorie du photon. En particulier la repré-sentation des systèmes de matrice et leur réductibilité est examinée en détail.
Dans une série de mémoires
récents,
diversauteurs
[Kemmer (1),
Taub(2), etc.]
reprennent,
sous le nom de théorie
corpusculaire
du mésoton,une théorie que
j’avais développée
dans maThèse,
en
iq36,
sanspréciser
autrement que par sonspin
la nature ducorpuscule auquel
s’appliquaient
leséquations
d’ondes introduites. Devant l’intérêtsoulevé actuellement par ces
questions,
il m’a paruintéressant de
préciser
certainsaspects
de cettethéorie que les auteurs cités
plus
haut n’examinent quesuperficiellement.
1.
Principes généraux
Nous nous proposonsd’étudier le
corpuscule
dont l’évolution estrepré-sentée par les solutions de
l’équation
d’ondesLes matrices
r,
sont des matrices carrées ethermitiques
de rang n que nouspréciserons
plus
tard et liées entre elles par les relations
et seulement par ces relations.
Le fait
d’astreindre,
en outre, lesl’il
entre euxà de nouvelles relations
supplémentaires
particu-larise lareprésentation
desr,,.,
ce que nous nesupposons pas réalisé pour l’instant.
Les relations
générales
(2)
sont encoreéquiva-lentes au
système
Par
suite,
lesr,
admettent les valeurs propres réelles o,La forme
d’équation
purement
relativiste(1)
peut
se mettre sous la forme usuelle enséparant
(1) Proc. Roy. Soc., Lo don, A, 939, 1’l3, p. 9 1- 1 6. (2, Annals of g ~g, 40, p. 9) 7-917.
la variable
temporelle
si nous pouvons construire,soit une matrice
Ao,
soit une matriceBo
possédant
chacune une inverse et telles que l’on ait
La structure des
r,
permet
de construire aisé-mentA ~
etB o.
En
effet,
àpartir
des1’§
nous construisons desmatrices
C,,
enposant
Les relations
(3)
montrent alors qued’où
donne
Un
produit
de troismatrices,
soitC,C,,Cp
com-mute donc avec une matrice
r 1-’-’
1B,
ho
etanti-commute avec
Ta.
On voit alors immédiatement que
C4
possède
lespropriétés
que nousassignons
àA ~
etC,C2C,
lespropriétés
deBo.
Nous poserons doncMultipliant l’équation (1)
pariAo
et parBo
et enposant
nous obtenons
63
On
peut
voir facilement que les matricesAu.
et B~, satisfont aux relations déduites de
(2)
L’équation (1)
présente
l’invariancerelativiste,
c’est-à-dire que
lorsque
les axes de coordonnéessubissent une transformation de
Lorentz,
l’équa-tion
(1)
conserve sa forme dans le secondsystème,
si l’on faitsubir,
en outre, auxû
une substitution linéaire S.Posant pour la rotation infinitésimale
et pour la transformation infinitésimale S
corres-pondante
-un calcul
classique
montre que l’on doit avoirLes relations
(2)
montrent alors que l’onpeut
prendre
pourl’expression
-r,
d’oûA
partir
deséquations (6)
et(7)
et desconju-guées,
onpeut
former deuxéquations
de continuitéentre
grandeurs
quadratiques
réelles,
soientSi l’on revient aux matrices
r,
et si nousdéfi-nissons
un ~
adjoint
ou par la relation’l’équation (10)
s’écrit encoreCette
équation (12)
peut
être considérée commerésultant
de(1)
et d’uneéquation adjointe
de(1),
que nous écrivonsLes matrices
r IL
en se combinant entreelles,
peuvent
donner de nouvelles matrices linéairementindépendantes.
Cesgrandeurs
donneront naissancepar l’intermédiaire des
Ç-
etdes ~
à des densitésde valeurs moyennes
représentées
par desf ormes
quadratiques
entf-+- et ~ qui
représenteront
lesprobabilités
des différentesgrandeurs
physiques
de la théorie du
corpuscule.
Nous allons examiner ces différentes matrices. Nous remarquerons d’abord que les
produits
ne sont ni
hermitiques
niantihermitiques.
Toutefois,
nous pouvons
écrire,
-Posant
on voit que
r£
est donchermitique,
tandis queruv
estanti-hermitique.
De
même,
on ’voit que lesproduits
de troismatrices sont
antihermitiques.
Leproduit
desquatre
matricesn’a pas de
propriétés
d’hermiticitédéfinie,
mais les relations
(3)
montrent qued’où l’on déduit l’existence de six
produits
indé-pendants
Ces
grandeurs
seséparent
alors en deux groupesen
posant
T
Les six
grandeurs
indépendantes
s’écrivent alorsNous avons donc
obtenu,
par combinaison dequatre
six sixr),
douze troiss~,~,
trois’ ’ ’
De
même,
si nous considérons lescombinai-sons des
Cu
et del’[J.’
nous avons, àpartir
dequatre
C,
(définis
par1~),
six troisun et, avec les
ftL,
douzeanti-hermitiques,
douzeC¡;. Cvf p
hermitiques,
quatre
antihermitiques.
Les
produits
deC,
parf~
our~,,,
ne donnent pasde combinaisons
nouvelles,
car et =r~.
Seuls sont nouveaux lesproduits
De
même,
nous obtenons douzeC,,
indé-pendants.
Quant
aux ett;;,
leursproduits,
par lesC~,,
n’introduisent pas degrandeurs
nouvelles.On voit ainsi que l’on obtient 126 matrices
linéai-rement
indépendantes
représentant
lesgrandeurs
La connaissance de ce nombre nous
permettra
tout à l’heure de discuter les
représentations
des matrices .Nous allons maintenant examiner comment les
ondes
~a
satisfont àl’équation
depropagation
des ondes du second ordre.Si nous
multiplions l’équation (1)
oùpar
l’opérateur
nous obtenons facilement
D’autre
part,
d’où,
paraddition,
et par soustraction
L’équation (ex)
nous donneimmédiatement,
enappliquant l’opérateur du
et en sommant sur N,L’onde û
satisfait donc bien àl’équation
depropagation
des ondes du second ordre.En introduisant les matrices
A4,
A,,
etA o=
2 r
-~,
l’équation
(~3)
s’écritSous cette
forme,
onretrouve
unopérateur
hamil-tonien pour le
corpuscule.
Toutefois,
l’équation (14)
considérée seule n’est pas
équivalente
à(1).
Écrivant
(11)
sous la formeune
grandeur
représentée
parl’opérateur
C seraintégrale première
si l’on a,
Cette définition de
l’intégrale première
nouspermet’
de déterminer la matricereprésentative
dela
grandeur
spin
ducorpuscule.
Celui-ci serarepré-senté par une matrice telle que
On trouve alors immédiatement la solution
qui correspond
auspin
dans la direction r(indices
d’espaces
dans l’ordre p, q,r)
et dont les valeurspropres sont
Posant
on
peut
considérerl’opérateur
correspondant
auspin
total,
Nous en tirons
Or, on a
p 2
L’opérateur
1 s
1
satisfaisant àl’équation
carac-téristique
possède
donc les deux valeurs propres zéro etCes valeurs propres des
opérateurs
despin
totalet de
spin
dans la direction Oz nouspermettent
de considérerl’équation
d’ondes commecorrespondant
à un
corpuscule
despin
zéro et il--h ~
Les
représentations
des matricesr~,.
- Nous avons vu que lesT’~,,
par leurscombinaisons,
don-naient naissance à unsystème
de 126 matrices linéairementindépendantes.
Afin d’examiner les différentes
représentations
dece
système,
nousappliquerons
le lemme de Schur : unematrice,
qui
commute avec toutes les matrices d’unereprésentation
irréductible d’un groupeG,
estnécessairement
multiple
de la matrice unité. Si ellerelie deux
représentations
irréductibles nonéqui-valentes,
elle est nulle.Nous sommes donc conduit à chercher les matrices
qui
commutent avec les 126 matrices obtenuesprécédemment.
On voit facilement
qu’une
telle matrice nepeut
65
suffit
qu’elle
commute avec l’un des commuer avec l’ensemble des matrices dusystème.
Nous chercherons donc cette Jllalrice sous
la forme
Nous avons alors
d’où
et
a et b étant deux constantes arbitraires.
Pour
appliquer
le lemme deSchur,
il nous fautchercher les valeurs propres de cette matrice.
Elles
correspondent
aux valeurs propressimul-tanées des deux matrices
Or,
les matricesA
et B ne sont pasindépendantes.
On voit facilement que
On en
tire,
pourB,
l’équation caractéristique
dont les racines sont
)’1 et ~2
étant les valeurs propres de A et deB,
on a ainsi les trois
couples
1
En
égalant A
et B à cescouples
devaleurs,
onobtiendra de nouvelles relations entre matrices
qui
réduiront le nombre desgrandeurs
indépendantes
dans les 126
précédentes
suivant lareprésentation
irréductible considérée. La relation
multipliée
par donne facilementd’où,
si)’2;;;Z:: l,
o, relationqui
existerapar suite dans les deuxième et troisième cas.
De
même,
la relationdonne
d’olt l’on
tire,
parsoustraction,
Par
suite,
si~.1
est différent de 2, l’on aura~.,
n’étant paségal à ~
cette dernièrerelation,
transportée
dans(R),
donne oud’où,
si~~l
+ 2 n’est pasnul,
Nous voyons alors que le troisième cas,
"’1
=201310,
/’2
= 5 donneri,
=o, la
représentation
irréductiblese réduit à la matrice unité.
-Dans le second cas,
~l
===2013 ~Î2
==2013 3, nous avons les relationsqui
réduisent de 126 à 25 les matrices linéairementindépendantes
non nulles formées parcombi-naisons des
ru.
Dans le
premier
cas, les seules restrictionsintro-duites résultent des relations
qui
nousdonnent,
en outresoient 26 relations réduisant à 100 le nombre des matrices linéairement
indépendantes.
Nous voyons donc que la théorie du
corpuscule
despin i
peut
sedévelopper
au moyen de deuxreprésentations
irréductibles de rang o et 5, lareprésentation singulière
de rang i étant écartée.Étude
de lareprésentation
ducinquième
rang(mésoton scalaire).
- Nous avons établiqu’il
exis-tait unereprésentation
de la théorie ducinquième
rang sans faire intervenirexplicitement
aucunehypo-thèse sur la nature des
v.
Nous allons chercher àpréciser
lâreprésentation
dansl’hypothèse
où cescinq grandeurs
représentent
lesquatre composantes
Dans la transformation de Lorentz
représentée
parnous avons vu que la forme de
l’équation
d’ondes se conservait en faisantsubir,
aux~! , la
substitutionlinéaire
Désignant
par
l’ondeinvariante,
par~~
(~1’
~2’ Y3, ~4.)
les ondescomposantes
d’unvec-teur, nous avons, dans une transformation de
Lorentz,
Ces relations
(26)
sontéquivalentes
à(25)
en lesécrivant
Par
identification,
on est conduit à écrireOn
aperçoit
alors immédiatement unesolution,
soitEn
particulier
Les
grandeurs
non nulles de la théorie ducorpuscule
se réduisent alors aux 2 5grandeurs
On vérifie facilement que l’on a bien entre matrices les relations
que nous avons obtenues
précédemment.
Les
équations
ducorpuscule
que nous écrivonsse
développent
suivantSi l’on pose
on obtient
Sous cette
forme,
on retrouve lepremier
type
d’équation
d’ondes de Proca(3)
ouéquation
d’ondesdu mésoton scalaire.
L’équation (28), multipliée
àgauche
parl’opé-rateur
nous donne
D’autre
part,
nous avons, enfaisant p.=
4
dansl’équation (a),
(30)
et(31)
sedéveloppent
alors suivantNous obtenons ainsi un double
système
d’équations,
conséquences
del’équation
(28).
Nous avons vu
précédemment
que lagrandeur
spin
étaitreprésentée
par la densitéLa matrice = i
[e~e~
- a encore les valeurspropres o, + 1, -
~.
Si nous considérons les solutions ondes
planes
de la forme
Les
systèmes
d’équations
donnent
d’où
On voit ainsi que, dans l’onde
plane,
les densités de valeur moyenne duspin
sontnulles,
quoique
lesvaleurs propres de la matrice de
spin
ne soient pas nulles.On
peut
donc considérer cettereprésentation
ducorpuscule
comme caractérisantplus
particuliè-rement un
corpuscule
despin
zéro.Étude
de lareprésentation
du dixième rang67
tenant à
préciser
lareprésentation
du dixième rang de notrecorpuscule
en lixant une variance tensorielleaux fonctions d’ondes. A
priori,
nous pouvonscher-cher si les 10 fonctions d’ondes
peuvent
serépartir
entre lesquatre composantes
d’un vecteur et les sixcomposantes
d’un tenseur du second ordre.Partant de
l’hypothèse
que les fonctions d’ondespossèdent
cesvariances,
nous allons montrer quel’on
peut
en déduire unereprésentation
desmatrices satisfaisant à l’ensemble des relations
que nous avons établies entre les matrices de la
représentation
du dixième rang.Les
composantes
d’un tenseur du second ordrese transforment dans la transformation de Lorentz
suivant
Si le tenseur est
antisymétrique,
cette transforma-tion s’écrit encore, enséparant
les transformations subies par lescomposantes
detemps
p4
de cellessubies
par les
composantes
d’espace
pq(p,q,r= 1,2,3)
Relations
qui
s’écrivent encore en introduisant desmatrices
efL,v,
(e>>~’
=De
même,
les transformations subies par lescomposantes
d’un vecteur s’écriventSi l’on considère maintenant l’ensemble de on
peut
l’écrireRassemblant,
dans lesexpressions (32)
et(33)
les coefficients de mpq et de on obtient
Identifiant alors avec
on est amené à poser
Connaissant les
expressions
deTpq
et deT p4,
la relation
nous
permet
de trouver lesr~,.
Si nous prenons, parexemple,
nous avons, à
partir
deRéciproquement,
cetteexpression
nous redonnef4
parNous avons
ainsi,
en(35)
et(36),
desexpressions
pour les matrices
rp,
rt1.
Nous allons montrer queces matrices satisfont aux relations établies
précé-demment.
Pour
cela,
nous remarquerons que l’onpeut
écrire(le signe
+indique
la matricetransposée)
enposant
les relations suivantes liant les et av
on voit alors facilement que ces relations entraînent les relations
(2).
Un calcul facile montre
également
que l’on a bienNous avons donc bien établi ainsi une
représen-tation
correspondant
au cas cherché.Si nous
reportons
lesexpressions
(35)
et(36)
des
r,
dansl’équation
(1),
celle-ci sedéveloppe
suivant
Si l’on pose
ces
équations
s’écrivent encoreOn reconnaît ici les
équations
deMaxwell,
com-plétées
du second membre liant leschamps
auxpotentiels
etqui
sont la formeproposée
par Procaet Kemmer pour
représenter
leséquations
d’ondes du mésoton.En
plus
de ceséquations, les ~
satisfont à deséquations complémentaires.
système
ce
qui
s’écrit encoreet
qui
sedéveloppe
suivantd’où
quatre
équations supplémentaires auxquelles
s’ajoute l’équation
obtenue en
appliquant
à(1) l’opération
La matrice de
spin
S,",
sereprésente
ici paret la matrice ,de
spin
total par1 ~ i ,
On voit alors immédiatement que l’on a
pour tous les sauf
pour Ç
pourlequel
Toutes les
ondes,
sauft¥4’ correspondent
donc àun
spin
total ±2,;,
l’onde~4 correspondant
à uneonde de
spin
total nul.t.¥4.représente
ici lepotentiel
scalaire. Nous retrouvons ainsi un résultat établi
par M. Louis de
Broglie
dans sa théorie duphoton.
Il en résulte que l’onde de
spin
total nul nepeut
s’éliminer que dans un
repère particulier
pourlequel
le
potentiel
scalaire est nul.. La théorie du
photon.
- La théorie duphoton
de M. Louis de
Broglie
rentre dans le cadre de l’étudeprécédente
etsemble,
à certainpoint
de vue,plus
complète, indépendamment
des idéesphysiques qui
la caractérisent et la rendentplus
satisfaisante.Dans cette
théorie,
lecorpuscule
despin
i estcaractérisé par un
système
de seize fonctions d’ondes(i,
2, 3,4),
solutions simultanées de deuxsystèmes
d’équations
de Diracconjugués
agissant
chacun sur l’un des indices i ou k de lafonction d’ondes
Ce
système
est encoreéquivalent
àl’équation
unique
A cette
équation correspond,
avec la variablex, _ -1-
ict,
l’équation
dans
laquelle
on aposé
avec,
ju.
_yi
lesigne
+désignant
la matricetransposée.
Les Yu.
et les forment deuxsystèmes
de matrices anticommutantes de Dirac telles queLes ltJ. et
j,
forment les bases de deuxsystèmes
de matrices de
Dirac y.
etj,~.
Par
suite,
une matricegénérale
caractérisant unegrandeur quelconque
ducorpuscule
sera de la formeDeux matrices de
ce type
satisfont à la loi de compo-sitionOn
peut
voirimmédiatement,
au moyen de cetterègle,
que lesquatre
matricesr~,
satisfont auxrelations
(2),.
(3)
de l’étudeprécédente.
Parsuite,
les 126 matrices obtenues par
composition
desquatre
r,
définis en(44)
forment unsystème
réduc-tible
qui
sedécompose
en une somme de trois,systèmes
irréductibles de rang I o, 5 et 1.,
Ceci
signifie
encorequ’il
existe une transformationpermettant
de ramener simultanément ces 126 ma-trices sous la forme de matrices à échelons derang 10, 5 eut 1.
Mais la théorie du
photon
estplus large
que lathéorie
précédente.
La construction desr,
nous aconduit à
adopter,
pour matricesreprésentant
lesgrandeurs
de la théorie duphoton,
l’ensemble desmatrices de la forme
r’.
Or,
il y a 136 matrices dece
type
qui
ne s’obtiennent pas toutes parcombi-naisons des
quatre
ru.
Il y a donc lieu d’examinerà nouveau la réductibilité de la théorie dans le cas
69
On
peut
voir que la différence entre les deux théoriesprovient
du fait que la théorie duphoton
dérive de
cinq
matrices fondamentales satisfaisantaux relations
(2)
ou(3),
une matrice r~ étantconstruite à
partir
des matrices "[,1et j ,
= suivantMais alors que y=
et j,
s’obtenait pas combinaisondes y, et
j,,,
r:,
ne s’obtient pas par une combi-naison des17,,,
Au moyen des
cinq
matrices r0153(0153
== IJ, ~r, 2, A,5),
onpeut
construire,
parcombinaison,
136 matrices linéairementindépendantes
au lieu des 126précé-dentes.
Ces matrices s’écrivent
Pour étudier la réductibilité de ce
système,
il nousfaudra chercher les matrices commutant avec
r,,
ct
h.,.
L’étude de la commutabilité desl,,
ayant
étéfaite
précédemment,
il nous suffit d’examiner lacommutabilité de
I’,.
Posant encore
nous
avions
(1:t
étantégal
à + I ou - I suivant que les indices aet 5 commutent ou
anticommutent).
Or,
d’où
S commute donc avec
l’.,
si Cl3 =- al. D’autrepart,
nous avons vu que, pour que1~
commute avecS,
il faut quea;3 + a1
= o.Dans le cas de la théorie du
photon,
nous auronsdonc d’où
Avec les notations
précédentes,
nous aurons iciS=a(~1+b’).
Il nous reste maintenant à trouver les valeurs
propres de S.
On voit facilement
que
satisfait àl’équation
caractéristique
d’où l’on tire les valeurs propres ~S’ _ =-
5,
conformément aux résultats de(21).
Mais ici les trois
représentations
irréductibles de la théorieprécédente
ne subsistent pas, lesrepré-sentations de
rang 5
et i étant fusionnées. Ceci estd’ailleurs d’accord avec le résultat
auquel
on devait s’attendred’après
le théorème de Burnside endécomposant
le nombre total des matriceslinéai-rement
indépendantes.
Nous avons, d’unepart,
et, d’autre
part,
Il nous reste à montrer que les valeurs propres A
de
S,
),1= 3, )t
= - 5correspondent
à desrepré-sentations du dixième et du sixième rang.
Pour
préciser
cela nous allons considérer larepré-sentation tensorielle des fonctions d’ondes du
photon.
Les seize fonctions d’ondes
peuvent
serepré-senter comme éléments d’une matrice du
quatrième
rang 1B
(DtkIl.
Si nousdéveloppons
cette matrice surle
système complet
formé par les seize matrices unitaires1~A
dérivées des ytLprécédents,
nous avonsainsi
et
réciproqucluenl
Connaissant la substitution subie par les W,, dans une transformation de
Lorentz,
on endéduit
la variance tensorielle des On voit facilement ainsi enremplaçant
par sonexpression
(47)
dans la substitution subie établie en
(9)
que les ~r~ serépartissent
enLes résultats de l’étude
précédente
vonL nouspermettre
de classer cesgrandeurs
parrapport
auxreprésentations
irréductibles de la théorie.Si nous considérons
l’équation
nous savons que cette
équation
admet des solutionsquand
1.prend
lesvaleurs 1.1
== 3et i’2
== 5.Or,
cetteéquation
estéquivalente
à unsystème
d’équations
entregrandeurs ’ [
étantdéveloppé
suivant(47)].
Si nousmultiplions
(49)
par une matrice arbitraire et si nous prenonssucces-sivement pour -rl les seize matrices
YfJ,
on obtiendraCe
système
s’écritou encore
Les matrices
yz,
étantunitaires,
on voit facilement que cetteéquation
s’écrit encorekA
étant un entier déterminé par lespropriétés
de commutation de avec les matricesy~
etOr,
une matriceyY.
commute avec i,y’
et 6 et une matrice commute avec 1,3 ;~x,
parsuite,
L’équation (50)
est alors satisfaite si A =1,~
== 3,par les dix et si À =
}B2
=- 5par les six
6b’,
~x. On voit ainsi que, dans la théorie duphoton,
dérivée de
cinq
r,,,
la réductibilité classe les deux invariants dans la théorie non maxwellienne.Mais
l’équation
d’ondes ne fait intervenir quequatre
matricesT,
et, parsuite,
sesépare
en troissystèmes :
Par
suite,
si l’on considère les 126 matrices forméesavec les
1,
et si l’on passe des aux6bk,
laréduc-tion donnera des matrices à trois échelons de rang o, 5 et i et, par
suite,
en0,-’,
les densités de valeurs moyennes sedécomposeront
en une somme de trois formesquadratiques
construites,
l’une sur lesla seconde sur les et ~o et la dernière nulle en
raison de = o.
Pour les
grandeurs
dérivées de lareprésentation
enTx,
la réduction donne des matrices à deux échelons seulement de rang 10 et 6. Les densités devaleur
moyenne sedécomposent
en une somme de deux formesquadratiques,
l’une construite surles et la seconde sur les ~o et les termes en q.3 étant annulés.
Le
système
desT’«
peut
encore secompléter
par 120 matrices de la forme
Ces matrices sont liées entre elles et avec les par les lois de
composition
En raison de la forme de ces
relations,
lesJ~
ne
peuvent
être considéréesindépendamment
desrj.
Si l’on considère le
système
total,
on voit faci-lementqu’il
se compose de 256 matrices déduites dequatre
r,
et dequatre
qui
entraînentl’exis-tence de
r;
et deJ;,,
Mais cesystème
total n’estplus
réductible,
c’est-à-direqu’il
n’estplus possible
de trouver une
représentation
danslaquelle
ces256 matrices se réduisent simultanément en matrices
à échelons de même rang. Par
suite,
dans les densitésde valeurs moyennes, les
J~
donneront des formesquadratiques
mixtes construites simultanément surles +xP et les ou