• Aucun résultat trouvé

Sur l'approximation non relativiste de l'équation d'ondes du méson dans un champ de force central

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur l'approximation non relativiste de l'équation d'ondes du méson dans un champ de force central"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00234063

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234063

Submitted on 1 Jan 1947

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Sur l’approximation non relativiste de l’équation d’ondes

du méson dans un champ de force central

Gérard Petiau

To cite this version:

(2)

SUR L’APPROXIMATION NON RELATIVISTE DE

L’ÉQUATION

D’ONDES DU

MÉSON

DANS UN CHAMP DE FORCE CENTRAL

Par M.

GÉRARD

PETIAU.

(Institut Henri-Poincaré.)

Sommaire. 2014 Nous

nous proposons dans ce travail de préciser la forme approchée de l’équation d’ondes du méson

corpuscule

de spin

$$ h/203C0)

placé dans un champ de force central lorsque l’on se limite à

une première approximation à l’équation de Schrödinger, à partir des équations du méson sous la forme matricielle dans la représentation de M. L. de Broglie. Nos calculs seront analogues à ceux qui sont

ordinairement effectués pour le traitement de ce problème dans la théorie de l’électron de Dirac et qui

conduisent à la considération de l’interaction du type spin-orbite. Les propriétés corpusculaires parti-culières du méson nous permettront de mettre en évidence, à côté de l’interaction spin-orbite, une

interaction d’un type nouveau s’exerçant par l’intermédiaire d’un tenseur symétrique du second ordre caractérisant avec le spin l’approximation non relativiste du méson.

1 1.

Approximation

non relativiste dans la

théorie de l’électron de Dirac. -

L’équation

d’ondes

déterminant l’évolution de

l’on.de

représentant

le

corpuscule

de

spin

2013,

dans un

champ

électrique

de

potentiel

scalaire constant

central

V(r), eV(i-)

=

L~ (r),

s’écrit

Le

potentiel C~~r)

étant

indépendant

du

temps,

nous pouvons poser

9i,j

(x,

~,

z)

étant solution de

Nous

séparerons

dans cette

équation

les ondes

correspondant

aux valeurs 1, 2 de

l’indice j

des

matrices p et nous écrirons

pour

Nous ôlJtenons ainsi au lieu de

(2),

ic double

systèmes

Si nous

séparons

dans ~’ le terme

d’énergie

ciné-tique

E du terme de masse propre

rrl,C2

en écrivant

le

système

(3)

s’écrit encore

Posant

(3)

277

Nous obtenons immédiatement

et en

reportant

dans la seconde

équation (4)

Cir, l’on a

et

Introduisant le moment orbital L de

composantes

et

remarquant

que

nous obtenions

et l’onde CP2 se trouve déterminée par

l’équation

Connaissant 92’ ~1 se détermine alors par

(5).

On

peut

d’ailleurs obtenir directement une

équa-tion satisfaite par 91. En

effet,

(4)

donne

et

et avec

Les

équations

(6)

et

(8)

sont des

équations

rigou-reuses obtenues sans intervention

d’approximations.

Nous allons faire maintenant considérer des

approximations

de différents ordres en

consi-dérant E - Cl comme

petit

devant

moc2

et en

déve-loppant

f(r)

suivant

L’équation (6)

nous donne alors des

approxi-mations successives :

~x.

c’est

l’équation

de

Schrôdinger.

~

b. En retenant le second terme de

1(r)

~

ou encore au

même

degré d’approximation

Cette

équation correspond à l’équation

de

SchrÕ-d,inger corrigée

par : ,

x. Un terme

en ’ ’

correspondant à

une

première

correction de relativité.

~.

Un ternie en

1J§.

caractéristique

de l’électron

de Dirac dans

lequel

l’action du

spin

se manifeste

par l’intervention du terme

(L cr)

traduisant un

couplage

entre le moment orbital L et le

sp*ln h

cr.

2. Théorie du mésons. - En théorie du méson

le

problème analogue

au

précédent présente

un

intérêt

particulier

tenant au fait que, alors

qu’à

l’approximation

non relativiste l’électron ne diffère

du

corpuscule classique

que par l’existence de la

grandeur

spin,

le

méson,

à la même

approximation

est caractérisé par son

spin

et en outre par un tenseur

symétrique

du second ordre

(dans l’espace à

trois

dimensions).

Ceci résuite immédiatement des

propriétés

des matrices de

spin

que nous avons étudiées en détail

par ailleurs

(Thèse,

Paris

1936

et

Mémoires,

Ac. roy. Sc.

Belgique,

t.

16,

1936;

C. R. Acad.

Se., Paris,

r 5 décembre

IgQI,

p.

863-86~).

Alors que dans le

(4)

278

système complet

1, c~, c~, (13 telles que

les matrices

Si, Sz,

S3

du

spin

h

forment un

système

2 TT

lié par les relations

et, par

suite,

l’algèbre (réductible)

des

Si

comporte

les dix matrices

Ce

système

est réductible et admet le

commu-tateur

qui possède

les valeurs propres

Pour

=-

3,

on a

la

représentation

se réduit à la

matrice

unité

repré-sentant le

spin

zéro.

Pour -

i on a une

représentation

irréductible

avec

La

représentation

est alors du troisième rang et

les

formules

générales

que nous avons établies par

ailleurs

(C. R.

Acad.

Sc., Paris,

15

dé«cmbre I9Qi,

p.

863-865),

donnent

Les matrices Si

correspondant

au vecteur de

spin

de

composantes

ô,

on voit facilement que

21: ..

la

grandeur

dont les

composantes

sont

*

Si,j ut

v*

Si,i

~,

représente

un tenseur

symétrique

du second

ordre et la

relations

= i montre que la trace de

ce tenseur est

égale

à la densité de

présence ~.;~*

rf.

Le méson est donc caractérisé et’une

façon

intrin-séque

à

l’approximation

non relativiste par le vecteur

de

spin

et par un tenseur

symétrique

du second

ordre.

Nous

représenterons

le méson par les solutions

ut

de

l’équation

d’ondes des

corpuscules

de

spin

-2TT

de M. Louis de

Broglie

avec

Les constituent deux

systèmes

de matrices de Dirac tels que

Nous écrirons encore les matrices a, en

intro-duisant leurs

expressions

au nioyen de matrices

a-et p du second rang, soit ap - a P Pl, C-4 =

c; 0 P3, d’où des

in,dices i~, il, k2, k,

ne variant que sur i

et 2 dans la fonction

d’onde

les indices

’l’ Í2

correspondant

aux matrices (1,

les indices

ki, ~°2

aux matrices p.

Dans le

champ

de force centrale

U(r),

le

problème

étant

statique,

nous aurons

Nous

séparerons

encore dans

l’énergie

W le terme

(5)

279

Posant alors

pour

l’équation (1)

se

décomposera

en

quatre systèmes

que nous écrivons

en

posant

0"(1),

Q(2~ pour

~~~i2n2g.

Les deux

dernières de ces

équations

nous donnent

et en

reportant

dans les deux

premières

14a

première

de ces

équations

s’écrit encore

et nous poserons

de telle sorte que

nous

donnera,

si E - v’ est

petit

devant le

développement

L’équation (Q)

s’écrira encore

Cette

équation

nous

permettra

la détermination

de en fonction de Y,2 par un processus

d’approxi-mations successives en

posant

et en écrivant pour

déterminer

les termes de ce

développement

d’où

-

Reportant

ce

développement

de PlI

dans la

seconde

équation (3),

nous obtenons

pour

déterminer

l’équation

Les deux

premiers

termes

correspondent

à

l’équa-tion de

Schrôdinger

classique,

tandis que ceux du

dernier groupe traduisent les corrections relativistes

et les corrections dues à la structure

quantique

du

corpuscule.

Nous allons calculer le

premier

de ces terme correctif

(6)

nous tirons

et nous devons

appliquer

cet

opérateur

~, Ir

Le

premier

terme nous donne

immédiatement

Le second terme nous donne

Or

d’oii,

en introduisant le moment orbital

et le

spin

du méson par

remarquant

que

(xP)

=

à

l’expression

de ce

rr°

terme sous la

forme

Nous retrouvons ici un terme d’interaction

spin-orbite en théorie du méson.

-

Le

troisième

terme nous donnera

Nous introduirons les matrices

et nous- écrirons

Posant encore

le terme considéré s’écrit

Nous avons vu que dans une

représentation

irré-ductible non triviale du

système

des

matriccs q

= i.

Il reste alors pour le terme considéré

Dans la

représentation

de

spin

zéro,

Si,i

=-- i,

Si,,

- o

(i ~ j)

et il reste

b. Nous devons calculer

Or

Développant

le

produit

de ces termes et tenant

compte

des lois de

composition

des matrices

Si,i, Si,;

déduites de celles des (7,

posant

LI.

=

XiP¡- Xj pi, nous obtenons

ou encore

(7)

281

ou encore

Nous avons vu que dans une

représentation

irréductible non triviale g = 1. Nous

B

2/TT

obtenons alors dans ce cas

l’équation approchée

L’équation

de

Schrôdinger

se trouve ainsi en

première

approximation

complétée

par trois sortes

de termes.

a. Des .termes

indépendants

des indices de

spin

traduisant les corrections de relativité et intro-duisant en outre une interaction non centrale par

b. Des termes

dépendant

du

spin

qui. s’introduit

comme dans le cas de l’électron par le

couplage

spin-moment

orbital.

c. Des termes d’un nouveau

type

caractérisant

le méson et traduisant ion

couplage

tensoriel

s’intro-duisant par le tenseur propre

Si,j.

Si nous introduisons le

développement

de

~(r)

on voit que la

première approximation

n’introduit que la

première

correction de

relativité,

tandis que la seconde

approximation

introduit tous les

types

de

couplages

considérés.

Références

Documents relatifs

[r]

Une fonc- tion, comme nous l’avons vu au chapitre 1, n’est finalement qu’un point dans un espace à dimension infini ; une fonctionnelle est comme une fonction d’une infinité

Grâce aux deux bobines, on a, d’une part, un minimum non nul sur l’axe (composante du champ magnétique selon Oz) et, d’autre part, on produit un minimum de la norme du

L’expérience montre que le vecteur force électrostatique F , ou force de Coulomb, s’exerçant entre deux particules, est proportionnel aux charges q 1 et q 2 des particules

Si l'on prend un espace non-euclidien, une sphère pour xer les idées, un triangle rectangle ne peut plus être précisé uniquement par un angle et une longueur?. Prenons le cas de

Un satellite suit une orbite circulaire autour de la Terre, d’altitude h. a) Montrer à l’aide du théorème du moment cinétique que le mouvement est uniforme. Déterminer

La source des ondes sonores est un certain corps vibrant tel que la membrane d’un tambour ou la corde d’un violon. Dans le cas des ondes électromagnétiques, les sources des ondes

En admettant le lemme ci-dessous (voir preuve dans le poly), montrer (1) dans le cas