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2 Homommorphismes d’anneaux, id´ eaux

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(1)

LICENCE LM372, COURS (Ch. Peskine). Programme examen juin 2011.

R´evis´e le 23 juin!

1 Anneaux

D´efinition 1.1 Un anneau (A,+, .)est un groupe commutatif (dont la loi est not´e+ et est applel´ee addition) muni d’une deuxi`eme loi de composition interne (not´e multiplica- tivement et appel´ee multiplication) v´erifiant les conditions suivantes.

0) Il existe un ´el´ement neutre pour la multiplication; il est not´e 1(si n´ecessaire 1A).

1) a(bc) = (ab)c pour tous a, b, c∈A (la multiplication est associative).

2) a(b+c) =ab+ac et (b+c)a=ba+capour tousa, b, c∈A (la multiplication est distributive par rapport `a l’addition).

Si la multiplication est commutative, l’anneau est dit commutatif.

Deux remarques simples, mais importantes.

1) 0a= 0 pour touta∈A. En effet 0a= (0 + 0)a= 0a+ 0a, donc 0a= 0.

2) (1)a=−a. En effet 0 = 0a= (1 + (1))a=a+ (1)a.

3)A#={0} ⇔0#= 1. En effet, si a#= 0, on a 1a=a#= 0 = 0a.

D´efinition 1.2 Le groupe des ´el´ements inversibles (pour la multiplication) de A, not´e U(A), est appel´e groupe des unit´es de A.

Il est important de bien comprendre pourquoi les ´el´ements inversibles (pour la mul- tipliation) forment un groupe.

Exemples 1.3 1) Z. Alors U(Z) ={−1,1}.

2) un corps K est un anneau; par exemple Q,R,C, ainsi que Z/pZ (o`u p est un nombre premier). On a U(K) =K.

3) Si A est un anneau, vous connaissez l’anneau des polynˆomes, en la variable T, `a coefficients dans A; il est not´e A[T].

- Si K est un corps U(K[T]) =K.

- On a U(Z[T]) ={−1,1} (vous devez vous en convaincre).

5) Si A et B sont des anneaux (commutatifs), alors A×B est un anneau pour les op´erations(a, b)+(a", b") = (a+a", b+b")et(a, b)(a", b") = (aa", bb"); l’´el´ement1deA×B est ´evidemment (1A,1B). On aU(A×B) =U(A)×U(B). V´erifiez tout cela!

6) Les matrices carr´ees n×n, `a coefficients dans un anneau A, forment un anneau not´eMn(A). SiA#={0} et sin≥2, cet anneau n’est pas commutatif.

Dans la suite de ce cours, on ne consid`erera que les anneaux commutatifs.

Remarques 1.4 Soit Aun anneau commutatif. Il y a une identification naturelle entre les anneaux de polynˆomes A[X][Y]et A[Y][X].

On note ces deux anneaux A[X, Y].

Plus g´en´eralement on peut parler de l’anneau des polynˆomes en lesnvariablesX1, ..., Xn,

`a coefficients dans A, que l”on note A[X1, ..., Xn].

Ici, on a bien sˆur poser XY =Y X.

(2)

D´efinition 1.5 Soit A un anneau. Si B ⊂A est un sous-groupe pour +, tel que a, b∈ B ab∈ B et tel que 1A ∈B, alors B est un sous-anneau de A. Si A et B sont des corps, alors on dit que B est un sous-corps deA.

Remarquez que les polynˆomes de degr´e 0 de A[X] forment un sous-anneau de A[X], auquelA s’identifie ´evidemment.

Exemples 1.6 1) Z est un sous-anneau de Q qui est un sous-corps de R, qui est un sous-corps de C.

2) A est un sous-anneau de A[X], qui est un sous-anneau de A[X, Y].

Comme vous l’avez compris, un ´el´ement non nul d’un anneau n’est pas toujours inversible. Par exemple, un polynˆomeP ∈K[X], de degr´e>0, n’est pas inversible.

Vous n’avez pas vu le pire! Dans un annea, un ´el´ement peut ˆetre diviseur de 0.

D´efinition 1.7 Un ´el´ementa#= 0d’un anneauAest diviseur de0s’il existeb∈A, b#= 0 tel que ab= 0.

Un ´el´ement a est nilpotent s’il existen≥1 tel que an= 0.

Un anneau non nul et sans diviseur de 0 est dit int`egre.

Un corps est un anneau int`egre dont tout ´el´ement non nul est inversible (pour la multiplication).

ATTENTION : dans un anneau ayant des diviseurs de 0 on ne peut pas toujours simplifier. Autrement dit ab=acn’implique pas b=c, sauf si aest non diviseur de 0.

Exercice 1.8 Montrez que siAest un anneau int`egre, alorsA[T]est un anneau int`egre.

Plus pr´ecis´ement, montrer que si P etQ sont des polynˆomes non nuls, alors P Q#= 0 et son degr´e est la somme des degr´es de P et de Q.

Corrig´e de l’exercice.

SoientP, QA[T]. Supposons les$= 0 et soientnetmleurs degr´es respectifs. On aP=anTn+an1Tn1+ ..., avecan$= 0, etQ=bmTm+bm1Tm1+..., avecbm$= 0. On a alors

P Q=anbmTn+m+ (anbm−1+an−1bm)Tn+m1+...+a0b0, avecanbm$= 0 carAest int`egre, ce qui montre bien queP Q$= 0 et qued0(P Q) =d0P+d0Q.

Attention `a nouveau, siAn’est pas int`egre, le degr´e deP Qpeut ˆetre strictement inf´erieur `ad0P+d0Q.

D´efinition 1.9 Le polynˆome nul a tous les degr´es.

Je tiens beaucoup `a cette convention, mais si vous n’en voulez `a aucun prix, vous pouvez continuer `a penser que le degr´e du polynˆome nul est−∞

Th´eor`eme 1.10 1) Dans le groupe quotient Z/nZ, si cl(m) = cl(m") et cl(r) = cl(r"), alorscl(mr) =cl(m"r").

2) La multiplication cl(m)cl(r) =cl(mr) est alors bien d´efinie dansZ/nZ et donne

`a ce groupe une structure d’anneau dont l’ ´el´ement unit´e estcl(1).

(3)

Preuve de 1) : Sim−m" ∈nZetr−r" ∈nZ, alorsmr−m"r" =m(r−r")−r"(m−m") nZ.

Pour 2), je vous laisse le soin de montrer que ce produit bien d´efini est associatif et distributif par rapport `a l’addition.

Exemples 1.11 1) L’exemple le plus simple d’un anneau non int`egre (donc ayant des diviseurs de 0) est Z/4Z. Il est clair que cl(2) #= 0 et que cl(2)2 = 0, donc cl(2) est nilpotent et diviseur de 0.

2) Plus g´en´eralement, si n n’est pas premier il existe une d´ecomposition n = st, avec 1 < s, t < n. Dans l’anneau Z/nZ, on a alors cl(s) #= 0 et cl(t) #= 0 mais bien

´evidemment cl(s)cl(t) =cl(st) = 0.

Remarquons que dans les anneaux Z/nZ, les ´el´ements non diviseurs de z´ero et les

´el´ements inversibles sont les mˆemes.

Proposition 1.12 Soit cl(m)∈Z/nZ. Les conditions suivantes sont ´equivalentes.

1) n et m sont premiers entre eux, 2) cl(m) est inversible,

3) cl(m) est non-diviseur de0.

Supposons d’abord que netm sont premiers entre eux. Alors, il existe une relation am+bn= 1, aveca, b∈Z. On en d´eduit cl(a)cl(m) + 0 =cl(1)∈Z/nZ, ce qui montre quecl(m) est un ´el´ement inversible. Un ´el´ement inversible est ´evidemment non diviseur de z´ero. Il reste `a montrer que si cl(m) est non diviseur de z´ero, alors (m, n) = 1.

Sinon, soit p un facteur commun `a m et n. On a alors m(n/p) = (m/p)n nZ, donc cl(m)cl(n/p) = 0 Z/nZ. Comme cl(n/p) #= 0 Z/nZ, on a montr´e quecl(m) est un divieur de z´ero dans Z/nZ(une contradiction).

Corollaire 1.13 L’indicatrice d’Eulerφ(n)est le cardinal du groupe des unit´esU(Z/nZ).

C’est clair !

Corollaire 1.14 Les conditions suivantes sont ´equivalentes.

1) n est premier,

2) l’anneau Z/nZ est un corps, 3) l’anneau Z/nZ est int`egre

1) 2) : en effet, si n est premier, alors (m, n) = 1 pour tout 0 < m < n, donc cl(m)∈Z/nZ est inversible pourcl(m)#= 0.

2) 3) car un corps est un anneau int`egre.

3)1) : si 0< m < n, alors 0#=cl(m)∈Z/nZ, donccl(m) est non diviseur de z´ero Z/nZ, ce qui implique (m, n) = 1.

Exercice 1.15 1) D´ecrire les ´el´ements nilpotents de Z/pnZ (ici p est un nombre pre- mier) et les compter.

2) D´ecrire les ´el´ements nilpotents de Z/pnqmZ(ici p etq sont des nombres premiers distincts) et les compter.

3) D´ecrire les ´el´ements nilpotents de Z/pn11...pnrrZ et les compter.

(4)

Corrig´e de l’exercice.

1) cl(a)r = 0ar pnZ, donccl(a) Z/pnZest nilpotent si et seulement s’il existe un entierr >0 tel quearpnZ, c’est `a dire si et seulement sipdivisea. Donc les ´el´ements nilpotents deZ/pnZsont les ´el´ements cl(tp)Z/pnZ, avec 1tpn1. Il y en apn1(en comptant 0).

Il est int´eressant de remarquer qu’un ´el´ement de l’anneau Z/pnZ est soit inversible, soit nilpotent. En cons´equenbce, l’anneau est la r´eunion disjoint de son groupe des ´el´ements inversibles et de l’ensemble des ses

´

el´ements nilpotents.

2) On voit imm´ediatement que cl(a) Z/pnqmZ est nilpotent si et seulement si pq divise m. Donc les

´

el´ements nilpotents sont les ´el´ementscl(tpq)Z/pnqmZ, avec 1tett /pn1qm1Z. Il y en apn1qm1. 3) Ce sont les ´el´ementscl(tp1...pr)Z/pn11...pnrrZ. Leur nombre estpn11−1...pnrr−1.

2 Homommorphismes d’anneaux, id´ eaux

D´efinition 2.1 Soient A et B deux anneaux. Un application f :A→ B est un homo- morphisme d’anneaux si

1) f est un homomorphisme de groupes;

2) f(aa") =f(a)f(a") pour tous a, a"∈A;

3) f(1A) = 1B.

4) S’il existe un homomorphisme g:B →A tel que gof =IdA et f og=IdB, on dit que f est un isomorphisme (et g aussi ´evidemment).

Attention `a la condition 3); j’y tiens!

Exemple 2.2 Soient A et B deux anneaux.

Les projections p1 : A ×B A et p2 : A×B B sont des homomorphismes d’anneaux.

L’application A→ A×B d´efinie par a→ (a,0) est un homomorphisme de groupes mais n’est pas un homomorphisme d’anneaux; en effet l’image de 1A n’est pas 1A×B.

Il y a quelques remarques simples que vous devez bien comprendre.

1) Un homomorphisme bijectif d’anneauxf :A→Best un isomorphisme. Autrement dit l’application inverse (f−1 :B→A) est aussi un homomorphisme d’anneaux. D´emontrez le !

2) Le compos´e de deux homomorphismes d’anneaux (composables) est un homomor- phisme d’anneaux. V´erifiez le !

3) Comme un homomorphisme d’anneauxf est en particulier un homomorphisme de groupes, on sait deja qu’un tel homomorphisme est injectif si et seulement si son noyau (kerf) est nul.

4) Si f :A B est un homomorphisme d’anneaux, le sous-groupe kerf de A a la propri´et´e suivante suivante: a∈kerf⇒ab∈kerf pour toutb∈A.

D´efinition 2.3 Un sous-groupe I d’un anneau A est un id´eal si a∈ I ab∈ I pour tout b∈A.

On a vu que le noyau d’un homomorphisme d’anneaux est un id´eal. La r´eciproque est vraie. Plus pr´ecisement on a l’´enonc´e suivant.

Proposition 2.4 SoitI un id´eal d’un anneauA. Le groupe quotientA/Iest muni d’une structure d’anneau telle que l’application classe cl : A A/I est un homomorphisme d’anneaux dont le noyau est I.

(5)

Il suffit de v´erifier que si a, b A alors cl(ab) ne d´epend que de cl(a) et cl(b).

Autrement dit, sicl(a) =cl(a") et cl(b) =cl(b") alors cl(ab) =cl(a"b"). Mais si a−a" ∈I et b−b" I, on a ab−a"b" = a(b−b") +b"(a−a") I. On a donc le droit de poser cl(a)cl(b) = cl(ab). Muni de cette multiplication A/I est clairement un anneau dont l’´el´ement unit´e est cl(1). Il est ´evident que l’application classe est un homomorphisme d’anneaux et nous savons d´eja queI =ker(cl).

Exercice 2.5 1) SoitAun anneau commutatif. Montrez que l’applicatione0 :A[X]→A d´efinie par e0(P) = P(0) (c’est l’´evaluation en 0) est un homomorphisme d’anneaux.

Montrez ensuite que le noyau de e0 est XA[X] (l’id´eal de A[X] form´e des polynˆomes multiples de X).

2) Mˆeme exercice avec l’´evaluation ea en a∈A, d´efinie parea(P) =P(a). Montrez que son noyau est l’id´eal(X−a)A[X] form´e des multiples du polynˆomeX−a.

Corrig´e de l’exercice.

Je traite directement 2). SoientP, Q A[X]. Vous savez depuis toujours queP(a) +Q(a) = (P+Q)(a) etP Q(a) =P(a)Q(a). De plus l’image du polynˆome unit´e 1A[X] est l’unit´e 1A. Ceci montre queea est un homomorphisme d’anneaux. En utilisant la division euclidienne, vous savez aussi montrer queP(a) = 0 si et seulement siP est un multiple de (Xa), ce qui prouve que (Xa)A[X] est bien le noyau deea.

Commeea est ´evidemment surjectif, le th´eor`eme de factorisation pour les homomor- phismes de groupes donne un isomorphisme de groupes A[X]/(X−a)A[X]+A. Nous verrons plus loin (th´eor`eme de factorisation pour les homomorphismes d’anneaux) que c’est aussi un isomorphisme d’anneaux.

La proposition qui suit est presque ´evidente, mais tr`es importante. Il est utile d’y r´efl´echir.

Proposition 2.6 Un sous-ensemble non vide I d’un anneau A est un id´eal si et seule- ment si I est stable par combinaison lin´eaire, autrement dit si et seulement si a, b∈ I implique ca+db∈I pour tous c, d∈A.

A v´erifier sans moi!

D´efinition 2.7 On dira qu’un ensemble d’´el´ements (ai) d’un id´eal I est un syst`eme de g´en´erateurs de I (ou que les ´el´ements ai engendrent I) si tout ´el´ement de I est une combinaison lin´eaire (`a coefficients dans l’anneau) des ´el´ementsai.

Si un id´eal I est engendr´e par un ensemble fini d’´el´ements, on dit que I est de type fini.

Si un id´eal I est engendr´e par un ´el´ement, on dit que I est principal.

Si a1, ..., an engendrentI, on note souventI = (a1, ..., an).

Il est clair que tout id´eal de Zest principal (de la forme nZ= (n)).

SiK est un corps, tout id´eal deK[X] est principal. En effet, soit I un id´eal non nul de K[X]; consid´erons P #= 0 un polynˆome de I de degr´e minimal parmi les degr´es des polynˆomes deI. Montrons queP engendreI. SoitQ∈I; il existe A, R∈K[X] tels que Q = AP +R, avec d0R < d0P. Comme R = Q−AP I, on en d´eduit R = 0, donc Q=AP.

(6)

D´efinition 2.8 Un anneau int`egre qui n’est pas un corps et dont tous les id´eaux sont principaux est un anneau principal.

DoncZet l’anneau de polynˆomesK[X] sur un corpsKsont des anneaux principaux.

Exercice 2.9 Montrez qu’un anneau A #={0} est un corps si et seulement si les seuls id´eaux de A sont {0} et A.

Corrig´e de l’exercice.

SoientAun corps etIun id´eal tel queI$= (0). Soit 0$=aI. Commeaa un inverse, on aIaA=A.

eciproquement, soit 0$=aI. On a (0)$=aA, doncaA=A, autrement dit, il existebAtel queab= 1.

C’est l’inverse dea.

D´efinition 2.10 Op´eration sur les id´eaux d’un anneau.

1) Si I etJ sont deux id´eaux d’un anneauA, alorsI∩J est un id´eal (attentionI∪J n’est pas un id´eal).

Plus g´en´eralement, si Iα est une famille (´eventuellement infinie) d’id´eaux deA, alors l’intersection !

αIα est un id´eal de A.

2) I+J ={a+b, a∈I, b∈J} est un id´eal deA.

Plus g´en´eralement, si Iα est une famille (´eventuellement infinie) d’id´eaux deA, alors

"

αIα est l’id´eal form´e des combinaisons lin´eaires d’´el´ements des id´eaux Iα.

3) Si P A est une partie de A, l’id´eal engendr´e par P est l’ensemble des combi- naisons lin´eaires d’´el´ements deP.

4) IJ denote l’id´eal engendr´e par les produits ab, a I, b J, autrement dit, c’est l’id´eal engendr´e par les produits d’un ´el´ement de I et d’un ´el´ement deJ.

Exercices 2.11 1) Montrez que sia etb sont des ´el´ements nilpotents de A, alors a+b est aussi nilpotent.

2) En d´eduire que l’ensemble des ´el´ements nilpotents de a est un id´eal deA (appel´e nilradical de A)

3) Montrez que les ´el´ements diviseurs de 0 d’un anneau A #= {0} ne forment pas n´ecessairement (avec0) un id´eal deA.

4 Montrez que dans l’anneau Z, on a nZ+mZ = gZ, ou g est le pgcd de m et n (c’est le th´eor`eme de Bezout).

5) Montrez que les entiersnetmsont premiers entre eux si et seulement sinZ+mZ= Z.

6) Montrez que dans l’anneau Z, on anZ∩mZ=pZ, oup est le ppcmde m et n.

7) Montrez que nZmZ=mnZ.

Corrig´es des exercices.

1) Supposonsan=bm= 0. On a (a+b)n+m1=P

lCn+ml 1albn+m1l. On remarque alors que ln1n+m1lmalbn+m−1−l= 0 pour tout l.

2) On en d´eduit que l’ensemble des ´el´ements nilpotents deAest un sous-groupe deA. Mais siaest nilpotent, il est clair quebaest aussi nilpotent pour toutbA, ce qui montre bien que les nilpotents forment un id´eal deA.

3) Consid´erons dans l’anneauZ/6Zles ´el´ements non nulscl(2) etcl(3). Ils ont diviseurs de 0 carcl(2)cl(3) = 0.

Maiscl(2) +cl(3) =cl(5) =1 n’est pas diviseur de 0.

(7)

4), 5) C’est Bezout.

6) C’est la d´efinition duppcm.

7) Il est clair quenmZnZmZ. R´eciproquement, siainZetbimZ), pouri= 1, ..., r, il est clair que PaibinmZ.

Nous terminons cette section avec un nouveau th´eor`eme de factorisation, auquel vous avez d´ej`a pens´e (j’en suis sˆur).

Th´eor`eme 2.12 Soit f :A→B un homomorphisme d’anneaux.

1) f(A) est un sous-anneau de B.

2) Il existe un unique homomorphisme d’anneaux f¯:A/kerf →f(A) tel qu’il existe une factorisationf =i◦f¯◦cl, o`ucl:A→A/kerf est l’application classe eti:f(A)→B l’injection naturelle. De plus f¯est un isomorphisme d’anneaux.

La factorisation f =iof ocl¯ a ´et´e d´emontr´ee pour les homomorphismes de groupes.

Il est tout `a fait clair que f(A) est un sous-anneau de B. Comme ¯f est isomorphisme de groupes, il nous reste `a prouver que c’est un homomorphisme d’anneaux. Comme f¯(d) =f(d) pour toutd∈A, il est clair que ¯f(aa") = ¯f(a) ¯f(a"). Enfin on a ´evidemment f¯(1A) = 1B

Pour conclure sur ce th`eme, vous devez comprendre le r´esultat suivant qui explique en d´etails la relation entre les id´eaux d’un anneau quotient deA et les id´eaux de A.

Th´eor`eme 2.13 Soient A un anneau et I un id´eal de A.

1) Pour tout id´eal J tel que I ⊂J, le sous-groupe quotient J/I de A/I est un id´eal de A/I.

2) Pour tout id´ealJ"deA/I, l’image inversecl−1(J")⊂Aest un id´eal deAcontenant I.

Ces deux applications sont inverses l’une de l’autre et d´efinissent une bijection entre l’ensemble des id´eaux deA contenant I et l’ensemble des id´eaux de A/I.

Rappelons d’abord queAest un groupe commutatif etI un sous-groupe. Nous avons d´ej`a vu dans le cours sur les groupes cette correspondance bijective entre les sous-groupes de A contenat I est les sous-groupes du groupe quotient A/I. Il nous reste donc `a voir que siJ est un sous-groupe deAtel que I ⊂J, alors J est un id´eal deAsi et seulement J/I est un id´eal de A/I. Autrement dit, tout multiple d’un ´el´ement de J est dans J si et seulement si tout multiple d’un ´el´ement de J/I est dans J/I. Compte tenu de la remarque suivante, cela tombe sous le sens !

Remarque 2.14 Si I" est un id´eal de A, alors cl1(cl(I")) = I +I" (o`u cl est encore l’homomorphisme A→A/I). En particulier, si I ⊂J, alors cl1(cl(J)) =I+J =J.

Proposition 2.15 Si I J sont des id´eaux d’un anneau A il y a un isomorphisme naturelA/J +(A/I)/(J/I).

En effet, il suffit de consid´erer l’homomorphisme compos´eA→A/I→(A/I)/(J/I).

Il est surjectif et il est presque ´evident que son noyau est J. On conclut alors par le th´eor`eme de factorisation.

(8)

Exercice 2.16 D´ecrivez tous les id´eaux de Z/nZ en utilisant la d´ecomposition den en facteurs premiers.

Corrig´e de l’exercice.

Nous savons qu’ils sont en correspondance bijective avec les id´eaux deZcontenantnZ. Soitn=pr11...prkk la ecomposition en facteurs premiers den. Les id´eaux deZcontenantnZsont les id´eaux

ps11...pskkZ, avec 0siri pour i= 1, ..., k, donc les id´eaux deZ/nZsont les id´eaux

ps11...pskkZ/nZ, avec 0siri pour i= 1, ..., k.

Exercice 2.17 Montrer que l’anneau Z/nZ a des ´el´ements nilpotents diff´erents de 0 si et seulement si na un facteur carr´e.

Corrig´e de l’exercice.

Sin=p2m, il est clair quecl(pm)Z/nZest un ´el´ement non nul et nilpotent.

eciproquement soitmZ/nZ$= (0) un id´eal deZ/nZ(oumdivisen). Soitpun facteur premier den/m. S’il existektel quemknZ, il est clair quepest un facteur premier dem, doncp2est facteur den.

Exercice 2.18 Consid´erons I1 et I2 des id´eaux de l’anneau A. Si J est un id´eal de A tel que J !Is pours= 1,2, montrez que J !I1∪I2.

Corrig´e de l’exercice.

Pours= 1,2, il existeasJtel queas/Is. Sia1/I2, on aa1/I1I2 et l’affaire est dans le sac. Sinon a1I2 et de fa¸cn ´equivalentea2I1 On en d´eduit facilement quea1+a2/I1I2. En effet, sia1+a2I1, alorsa2I1 impliquea1a2A+I1=I1. Je vous laisse conclure.

Exercice 2.19 1) Montrer que si (n, m) = 1, l’isomorphisme de groupes Z/nmZ + Z/nZ×Z/mZ est un isomorphisme d’anneaux.

2) En d´eduire que si (n, m) = 1, alors les indicatrices d’Euler v´erifient la relation φ(mn) =φ(m)φ(n).

Corrig´e de l’exercice.

Il est clair que l’homomorphisme de groupesZZ/nZ×Z/mZefini para(cln(a), clm(a)) est aussi un homomotphisme d’anneaux. Le th´eor`eme de factorisation s’applique alors.

2) On en d´eduit l’isomorphisme

U(Z/nmZ)/U(Z/nZ×Z/mZ).

Comme il est clair que

U(Z/nZ×Z/mZ)/U(Z/nZ)×U(Z/mZ), on a montr´e l’´egalit´e (des cardinaux) annonc´ee.

(9)

3 Id´ eaux propres, id´ eaux premiers, id´ eaux maximaux

Un id´ealI d’un anneau A est dit propre si I #=A. Donc l’anneau quotient d’un anneau A par un id´eal propre est diff´erent de{0}

D´efinition 3.1 Un id´eal I est dit maximal si l’anneau quotient A/I est un corps.

Un id´eal I est dit premier si l’anneau quotient A/I est int`egre.

Il est clair qu’un id´eal maximal est premier et qu’un id´eal premier est propre.

Il est tout aussi clair que l’id´eal (0) est premier si et seulement si l’anneau est int`egre et qu’il est maximal si et seulement si l’anneau est un corps.

Remarques 3.2 Les id´eaux maximaux de Z sont les id´eaux pZpour p premier.

Les id´eaux premiers de Z sont les id´eaux maximaux et (0).

Les id´eaux maximaux de C[X]sont les id´eaux (X−α)C[X]pour α∈C. Les id´eaux premiers de C[X]sont les id´eaux maximaux et (0).

On utilisera souvent la caract´erisation suivante des id´eaux premiers

Proposition 3.3 Un id´eal propre P d’un anneauA est premier si et seulement si a /∈ P et ab∈ P ⇒b∈ P.

Pour tout a∈A, soitcl(a)∈A/P sa classe. Alors ab∈ P ⇔cl(ab) =cl(a)cl(b) = 0, Si P est premier, l’anneauA/P est int`egre et on cl(a) = 0 oucl(b) = 0, soit a∈ P ou b∈ P. Je vous laisse le soin de montrer la r´eciproque (il faut le faire !).

Corollaire 3.4 Soient I et J des id´eaux de A et P un id´eal premier de A. Si IJ ⊂ P et I !P, alors J ⊂ P.

Soit a I tel que a /∈ P. Comme ab∈ P pour tout b J, on a b ∈ P pour tout b∈J, doncJ ⊂ P.

La proposition suivante se d´eduit de la bijection naturelle entre l’ensemble des id´eaux de A contenant un id´ealI et l’ensemble des id´eaux de l’anneau quotientA/I.

Proposition 3.5 1) Un id´eal M d’un anneau A est maximal si et seulement s’il est maximal dans l’ensemble, ordonn´e par l’inclusion, des id´eaux propres.

2) Si I ⊂ Msont deux id´eaux de l’anneauA, alorsM est un id´eal maximal deA si et seulement si M/I est un id´eal maximal de A/I

3) Si I ⊂ P sont deux id´eaux de l’anneau A, alors P est un id´eal premier de A si et seulement si P/I est un id´eal premier de A/I

1) En effet, les id´eaux propresA/Msont en bijection naturelle avec les id´eaux propres de A contenant M. Donc si A/M est un corps si et seulement s’ il n’y a pas d’id´eal propre de Acontenant strictement M.

2) est un cons´equence ´evidente de l’isomorphisme naturel A/M +A/I/M/I. Et 3) est une cons´equence de l’isomorphisme A/P +A/I/P/I.

C’est le moment d’admettre le Th´eor`eme suivant (attention, nous l’utiliserons sou- vent),

(10)

Th´eor`eme 3.6 Tout id´eal propre est contenu dans un id´eal maximal.

Vous r´esoudrez ensuite ces exercices (avant de lire le corrig´e!).

Proposition 3.7 1) Un ´el´ement nilpotent de A est dans l’intersection des id´eaux pre- miers de A (la r´eciproque est vraie mais plus difficile `a montrer).

2) Unn ´el´ement a∈ A est inversible si et seulement si il n’est contenu dans aucun id´eal maximal.

3) Un ´el´ementa∈Aest dans l’intersection des id´eaux maximaux deAsi et seulement si 1−abest inversible pour tout b∈A.

1) Un anneau int`egre n’a pas de nilpotents (sauf 0). L’image, par un homomorphisme, d’un ´el´ement nilpotentaest nilpotent. on en d´eduit que pour tout id´eal premierP, on a cl(a) = 0∈A/P, autrement dita∈ P.

2)aest inversible si et seulement si aA=A, autrement dit si et seulement sia /∈ M pour tout id´eal maximalM.

3) Si a∈ M (pour tout id´eal maximalMde A), alors 1−ab /∈ M (sinon on aurait 1 = 1−ab+ab∈ M), pour tout id´eal maximalMdeA, ce qui d´emontre que 1−abest inversible (d’apr`es 2)).

R´eciproquement, s’il existe un id´eal maximal Mtel quea /∈ M, alors il existeb∈A tel que cl(a)cl(b) = 1∈A/M. Il en r´esulte que 1−ab∈ M, donc que 1−abn’est pas inversible.

D´efinition 3.8 Deux id´eaux I et J d’un anneau A sont comaximaux si I+J =A.

Th´eor`eme 3.9 1) Deux id´eauxI et J d’un anneau A sont comaximaux si et seulement si l’homomorphisme naturel

A→A/I ×A/J d´efini par a→(clI(a), clJ(a)) est surjectif.

Dans ce cas il induit un isomorphisme A/(I ∩ J)→A/I ×A/J

2) Si I et J sont des id´eaux comaximaux d’un anneau A, alors IJ =I ∩ J. 1) Supposons d’abord I et J comaximaux. Il existe une d´ecomposition 1 =a+b, avec a∈ I etb∈ J. On a alors, pour tous x, y∈A, les relations

clI(bx+ay) =clI(b)clI(x) =clI(x) et clJ(bx+ay) =clJ(a)clJ(y) =clJ(y), ce qui montre bien que l’homomorphisme A→A/I ×A/J est surjectif.

R´eciproquement, supposons l’homomorphisme surjectif. Soit alors a A tel que (clI(1),0) = (clI(a), clJ(a)). On a 1−a∈ I eta∈ J, donc 1 = 1−a+a∈ I +J.

Enfin il est clair que le noyau de l’homomorphisme A A/I ×A/J est I ∩ J, et l’isomorphisme annonc´e est le th´eor`eme de factorisation.

2) Soit x∈ I ∩ J. Si 1 =a+b, avec a∈ I etb∈ J, alorsx=xa+xb∈ IJ. Exercice 3.10 Soient I1,...,In des id´eaux deux `a deux comaximaux. Si Ji=#

j$=iIj, 1) montrez que A="n

i=1Ji;

2) montrez que l’homomorphisme naturel π :A→#n

k=1A/Ik est surjectif.

(11)

Corrig´e de l’exercice.

1) Raisonnons par l’absurde. Supposons qu’il existe un id´eal maximalMtel quePn

k=1Jk⊂ M, autrement dit tel queJk⊂ Mpour toutk. CommeJ1=I2...In⊂ M, il existek >1 tel queIk⊂ M. CommeIk etIs

sont comaximaux pour touts$=k, on en d´eduit queIs!Mpour touts$=k. Il en r´esulte queJk!M, donc une contradiction.

2) Consid´erons une d´ecomposition 1 =P

ai, avecai∈ Ji. On aclIi(aj) = 0 pouri$=jetclIi(ai) = 1.

Si (clIi(xi))Qn

k=1A/Ik, on a π(X

aixi) =X

π(aixi) = (clIi(xi)) Yn k=1

A/Ik

Exercice 3.11 Soient I1, ...,In des id´eaux de A. On suppose qu’au plus deux de ces id´eaux ne sont pas premiers. Soit J un id´eal deA tel que J !Is pour tout s. Montrez que J !$

Is.

Cette exercice est difficile ! Il est connu sous le nom de ”lemme d’´evitement”.

Corrig´e de l’exercice.

Remarquez d’abord que nous avons d´ej`a r´esolu cette exercice dans le casn= 2 `a la fin de la section pr´ec´edente (dans ce cas les id´eaux premiers ne sont pas concern´es). On fait une r´ecurrence surn. Par hypoth`ese de r´ecurrence, il existe pour toutiun ´el´em´entai∈ J tel queai/S

s"=iIs. S’il existeitel queai∈ I/ i, alorsai/S

Iset c’est termin´e. On peut donc supposerai∈ Iipour touti. Sin >2, on peut supposer queI1est premier et consid´erer l’´el´ementa=a1+a2...an.

Pouri >1, on aa1∈ I/ ieta2...an∈ Ii, donca /∈ Ii. D’autre part, on aa1∈ I1eta2...an∈ I/ 1 donca /∈ I1. Ceci prouve ´evidemmenta /S

Is.

4 Anneaux principaux

D´efinition 4.1 Un ´el´ement a #= 0 et non inversible d’un anneau int`egre A est dit irr´eductible si a=bc impliqueb ou c inversible.

Proposition 4.2 Soient A un anneau principal et a∈A un ´el´ement non nul. Alors a est irr´eductible si et seulement si l’id´eal aAest maximal.

Supposons d’abord a irr´eductible. Soit bA un id´eal maximal tel que aA bA. Il existec∈Atel que a=bc. Comme bAest un id´eal proppre,bn’est pas inversible; donc c est inversible. On en d´eduitaA=bA.

R´eciproquement, supposonsaAmaximal, donc premier. Sia=bc, on a (par exemple) b∈aA, doncb=adeta=adc. Comme l’anneau est int`egre, on peut simplifier, dc= 1 etc est inversible (ce qui montre queaest irr´eductible).

Th´eor`eme 4.3 Dans un anneau principal tout ´el´ement non nul et non inversible est produit d’´el´ements irr´eductibles.

Si a=ub1...bm =vc1...cn, o`u les ´el´ements bi et cj sont irr´eductibles et les ´el´ements u et v sont inversibles, alors n=m et il existeσ ∈Sn tel quebiA=cσ(i)A.

Soit a∈A un ´el´ement non nul et non inversible. Soit bA un id´eal maximal tel que a∈bA. On aa=ba2. Sian’est pas produit d’´el´ements irr´eductibles, alorsa2 non plus (car b est irr´eductible). Comme b n’est pas inversible,aA est strictement contenu dans a2A. On peut construire ainsi une suite strictement croissante d’id´eaux aiA. Montrons que c’est impossible. PosonsI =∪aiA; il est clair queI est un id´eal deA. CommeAest

(12)

principal, il existe d∈I tel que I =dA. CommeI =∪aiA, il existe itel que d∈aiA.

On a alorsdA⊂aiA⊂ai+1A⊂...⊂anA⊂...⊂dA, donc la suite n’est pas strictement croissante; c’est une contradiction.

Pour la deuxi`eme partie de l’´enonc´e, remarquons que si n = 1 c’est ´evident. Sup- posons alors n m et faisons un r´ecurrence sur n. Comme cnA est maximal (donc premier), il existe itel que bi ∈cnA. Quitte `a changer l’ordre desbj, on peut supposer bm ∈cnA, soitbm=cnu". Commebmest irr´eductible,u"est une unite et on abmA=cnA.

Il reste (u"u)b1...bm1=vc1...cn1 et on conclut par l’hypoth`ese de r´ecurrence.

Corollaire 4.4 Dans un anneau principal tout id´eal non nul a une d´ecompostion unique comme produit d’id´eaux maximaux. En particulier, tout id´eal premier non nul est max- imal.

SoitaAun id´eal. Soita=b1...bm une d´ecomposition deacomme produit d’´el´ements irr´eductibles. On en d´eduit aA=b1A...bmA; c’est une d´ecomposition deaAen produit d’id´eaux maximaux. En utilisant le th´eor`eme vous pouvez d´emontrer qu’elle est unique!

SiaAest premier, il contient l’un desbiA; on a alorsbiA⊂aA⊂biA, doncaA=biA.

D´efinition 4.5 Soient A un anneau principal et a1, ..., ak des ´el´ements de A.

On appelle pgcd des ´el´ements a1, ..., ak un g´en´erateur de l’id´eal (a1, ..., ak).

On appelle ppcm des ´el´ements a1, ..., ak un g´en´erateur de l’id´eal a1A∩...∩akA.

Il est important de comprendre qu’il n’y a pas unicit´e dupgcdou duppcmdea1, ..., ak. Mais deuxpgcd de a1, ..., ak diff`erent par une unit´e et deuxppcm aussi.

Il est tout aussi important de comprendre que le pgcd et le ppcm sont efectivement lepgcd et leppcm.

Plus pr´ecis´ement soir g un pgcd de a1, ..., ak A. Il faut montrer qu’un ´el´ement b∈A divise les ´el´ementsa1, ..., ak si et seulement s’il divise leur pgcd.

Supposons d’abord ai = bib, pour i = 1, ..., n. Comme gA = "

aiA, il existe une d´ecomposition g="

aici="

bbici qui montre que bdiviseg.

R´eciproquement, comma ai ∈gA pour tout i, il est clair qu’un diviseur de g divise ai pour touti.

Je vous laisse le soin de montrer qu’un ´el´ement c∈Aest un multiple deai pour tout isi et seulement si c’est un multiple d’unppcm desai.

Soient a, b∈ A. Alors on a les d´ecompositiions uniques en produits d’id´eaux maxi- maux

aA = Mn11...Mnss et bA = Mr11...Mrss, avec ni, rj O (on a suppos´e que les id´eaux maximauxMi ´etaient deux `a deux disctincts.

Les pgcd deaet bsont les g´en´erateurs de l’id´ealMinf(n1 1,r1)...Minfs (ns,rs). Les ppcmde aetb sont les g´en´erateurs de l’id´ealMsup(n1 1,r1)...Msup(ns s,rs). D´efinition 4.6 Soient A un anneau principal et a, b∈A.

Si 1 est un pgcd de a et b, on dit que a et b sont premiers entre eux et on ´ecrit (a, b) = 1.

Remarquez que la notation est bienvenue puisque dire que aetbsont premiers entre eux, c’est dire que l’id´eal (a, b) est l’id´eal unit´e 1A=A.

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