Courbes alg´ebriques lisses en caract´eristique p > 0 munies d’un gros p-groupe d’automorphismes.
Magali Rocher
Institut de Math´ematiques de Bordeaux 1.
14 novembre 2008.
Introduction.
Notations.
k est un corps alg´ebriquement clos de caract´eristique p ≥ 0.
Si p > 0,
Fest l’endomorphisme Frobenius pour unek-alg`ebre.
℘=F−id.
C/k est une courbe alg´ebrique, projective lisse connexe de genre g ≥ 2.
Aut
k(C) est le groupe des k-automorphismes de C.
Introduction.
Le cas de la caract´eristique 0.
Pourquoi consid´erer de gros groupes d’automorphismes?
En caract´eristique 0:
|Aut
k(C)| ≤ 84 (g − 1) (borne d’Hurwitz 1892)
Probl`eme: classification des groupes d’automorphismes `a genre donn´e. R´eponse partielle pour les groupes G ⊂ Aut
k(C) dits ”larges”:
|G| ≥ 4 (g − 1) (Kulkarni 1997, Breuer 2000)
Par la formule d’Hurwitz, g
C/G= 0 et C → C/G ramifi´e en 3 ou 4 points
Introduction.
Le cas de la caract´eristique 0.
Pourquoi consid´erer de gros groupes d’automorphismes?
En caract´eristique 0:
|Aut
k(C)| ≤ 84 (g − 1) (borne d’Hurwitz 1892)
Probl`eme: classification des groupes d’automorphismes `a genre donn´e. R´eponse partielle pour les groupes G ⊂ Aut
k(C) dits ”larges”:
|G| ≥ 4 (g − 1) (Kulkarni 1997, Breuer 2000)
Par la formule d’Hurwitz, g
C/G= 0 et C → C/G ramifi´e en 3 ou 4 points
Introduction.
Le cas de la caract´eristique 0.
Pourquoi consid´erer de gros groupes d’automorphismes?
En caract´eristique 0:
|Aut
k(C)| ≤ 84 (g − 1) (borne d’Hurwitz 1892)
Probl`eme: classification des groupes d’automorphismes `a genre donn´e.
R´eponse partielle pour les groupes G ⊂ Aut
k(C) dits ”larges”:
|G| ≥ 4 (g − 1) (Kulkarni 1997, Breuer 2000)
Par la formule d’Hurwitz, g
C/G= 0 et C → C/G ramifi´e en 3 ou 4 points
Introduction.
Le cas de la caract´eristique 0.
Pourquoi consid´erer de gros groupes d’automorphismes?
En caract´eristique 0:
|Aut
k(C)| ≤ 84 (g − 1) (borne d’Hurwitz 1892)
Probl`eme: classification des groupes d’automorphismes `a genre donn´e.
R´eponse partielle pour les groupes G ⊂ Aut
k(C) dits ”larges”:
|G| ≥ 4 (g − 1) (Kulkarni 1997, Breuer 2000)
Par la formule d’Hurwitz, g
C/G= 0 et C → C/G ramifi´e en 3 ou 4 points
Introduction.
Le cas de la caract´eristique p > 0.
En caract´eristique p > 0:
Aut
k(C) est encore fini (Schmid 1938).
Si G ⊂ Aut
k(C) d’ordre premier `a p (cas mod´er´e),
|G| ≤ 84(g − 1) (Grothendieck 1963)
Sinon, la borne est biquadratique:
|Aut
k(C)| ≤ 16g
4(Stichtenoth 1973) sauf pour C : W
q+ W = X
1+q, q = p
n≥ 3.
Explication: apparition de ramification sauvage.
Introduction.
Le cas de la caract´eristique p > 0.
En caract´eristique p > 0:
Aut
k(C) est encore fini (Schmid 1938).
Si G ⊂ Aut
k(C) d’ordre premier `a p (cas mod´er´e),
|G| ≤ 84(g − 1) (Grothendieck 1963)
Sinon, la borne est biquadratique:
|Aut
k(C)| ≤ 16g
4(Stichtenoth 1973) sauf pour C : W
q+ W = X
1+q, q = p
n≥ 3.
Explication: apparition de ramification sauvage.
Introduction.
Le cas de la caract´eristique p > 0.
En caract´eristique p > 0:
Aut
k(C) est encore fini (Schmid 1938).
Si G ⊂ Aut
k(C) d’ordre premier `a p (cas mod´er´e),
|G| ≤ 84(g − 1) (Grothendieck 1963)
Sinon, la borne est biquadratique:
|Aut
k(C)| ≤ 16g
4(Stichtenoth 1973)
sauf pour C : W
q+ W = X
1+q, q = p
n≥ 3.
Les ”grosses actions”.
Introduction des grosses actions.
Id´ee: comme en caract´eristique 0, consid´erer de ”gros” groupes d’automorphismes pour fixer g
C/Get la ramification de C → C/G.
D´efinition (Lehr-Matignon)
Soit C/k une courbe projective lisse connexe de genre g. Soit G un sous-groupe fini de Aut
k(C).
On dit que (C, G) est une
grosse actionsi: g ≥ 1.
G est un p-groupe.
|G| > 2p
p − 1 g.
Les ”grosses actions”.
Introduction des grosses actions.
Id´ee: comme en caract´eristique 0, consid´erer de ”gros” groupes d’automorphismes pour fixer g
C/Get la ramification de C → C/G.
D´efinition (Lehr-Matignon)
Soit C/k une courbe projective lisse connexe de genre g.
Soit G un sous-groupe fini de Aut
k(C).
On dit que (C, G) est une
grosse actionsi:
g ≥ 1.
G est un p-groupe.
|G| > 2p
− g.
Les ”grosses actions”.
Propri´et´es g´en´erales sur les grosses actions.
Soit (C, G) une grosse action de genre g ≥ 2.
Soit h l’invariant de Hasse-Witt de C.
Formules d’Hurwitz et Deuring-Shafarevitch `a C → C/G:
[Nakajima 1987]
|G|>p−12p gimpliqueh=0.
un seul point∞∈Cest ramifi´e et mˆeme totalement ramifi´e.
Soit G
ile i-i`eme groupe de ramification inf´erieure de G au point
∞.Comme G est un p-groupe, G = G
−1= G
0= G
1.
|G| >
p−1pg implique C/G
1'
P1ket C/G
2'
P1k. [Stichtenoth 1973]
En particulier, G
26= {e}.
Les ”grosses actions”.
Propri´et´es g´en´erales sur les grosses actions.
Soit (C, G) une grosse action de genre g ≥ 2.
Soit h l’invariant de Hasse-Witt de C.
Formules d’Hurwitz et Deuring-Shafarevitch `a C → C/G:
[Nakajima 1987]
|G|>p−12p gimpliqueh=0.
un seul point∞∈Cest ramifi´e et mˆeme totalement ramifi´e.
Soit G
ile i-i`eme groupe de ramification inf´erieure de G au point
∞.Comme G est un p-groupe, G = G
−1= G
0= G
1.
|G| >
p−1pg implique C/G
1'
P1ket C/G
2'
P1k. [Stichtenoth 1973]
En particulier, G
26= {e}.
Les ”grosses actions”.
Propri´et´es g´en´erales sur les grosses actions.
Soit (C, G) une grosse action de genre g ≥ 2.
Soit h l’invariant de Hasse-Witt de C.
Formules d’Hurwitz et Deuring-Shafarevitch `a C → C/G:
[Nakajima 1987]
|G|>p−12p gimpliqueh=0.
un seul point∞∈Cest ramifi´e et mˆeme totalement ramifi´e.
Soit G
ile i-i`eme groupe de ramification inf´erieure de G au point
∞.Comme G est un p-groupe, G = G
−1= G
0= G
1.
|G| >
p−1pg implique C/G
1'
P1ket C/G
2'
P1k. [Stichtenoth 1973]
En particulier, G
26= {e}.
Les ”grosses actions”.
Propri´et´es g´en´erales sur les grosses actions.
Soit (C, G) une grosse action de genre g ≥ 2.
Soit h l’invariant de Hasse-Witt de C.
Formules d’Hurwitz et Deuring-Shafarevitch `a C → C/G:
[Nakajima 1987]
|G|>p−12p gimpliqueh=0.
un seul point∞∈Cest ramifi´e et mˆeme totalement ramifi´e.
Soit G
ile i-i`eme groupe de ramification inf´erieure de G au point
∞.Comme G est un p-groupe, G = G
−1= G
0= G
1.
|G| >
p−1pg implique C/G
1'
P1ket C/G
2'
P1k. [Stichtenoth 1973]
En particulier, G
26= {e}.
Les ”grosses actions”.
Propri´et´es g´en´erales sur les grosses actions.
Soit (C, G) une grosse action de genre g ≥ 2.
Soit h l’invariant de Hasse-Witt de C.
Formules d’Hurwitz et Deuring-Shafarevitch `a C → C/G:
[Nakajima 1987]
|G|>p−12p gimpliqueh=0.
un seul point∞∈Cest ramifi´e et mˆeme totalement ramifi´e.
Soit G
ile i-i`eme groupe de ramification inf´erieure de G au point
∞.Comme G est un p-groupe, G = G
−1= G
0= G
1.
|G| >
p−1pg implique C/G
1'
P1ket C/G
2'
P1k. [Stichtenoth 1973]
En particulier, G
26= {e}.
Les ”grosses actions”.
Le probl`eme de plongement.
|G| >
p−12pg est n´ecessaire pour avoir l’inclusion
stricte:G
2(G
1= G.
(contre-exemple: W
p− W = X
2, p > 2).
Soit X tel que C/G
2− {∞} = Speck[X].
G/G
2' {X → X + y, y ∈ V} o`u V est un
Fp-sous-espace vectoriel de k. D’o`u la suite exacte:
0 −→ G
2−→ G = G
1−→
πV ' (
Z/ p
Z)
v−→ 0, avec
π
:
G → V
g → g(X) − X.
Les ”grosses actions”.
Le probl`eme de plongement.
|G| >
p−12pg est n´ecessaire pour avoir l’inclusion
stricte:G
2(G
1= G.
(contre-exemple: W
p− W = X
2, p > 2).
Soit X tel que C/G
2− {∞} = Speck[X].
G/G
2' {X → X + y, y ∈ V} o`u V est un
Fp-sous-espace vectoriel de k.
D’o`u la suite exacte:
0 −→ G
2−→ G = G
1−→
πV ' (
Z/ p
Z)
v−→ 0, avec
π
:
G → V
g → g(X) − X.
Les ”grosses actions”.
Le probl`eme de plongement.
|G| >
p−12pg est n´ecessaire pour avoir l’inclusion
stricte:G
2(G
1= G.
(contre-exemple: W
p− W = X
2, p > 2).
Soit X tel que C/G
2− {∞} = Speck[X].
G/G
2' {X → X + y, y ∈ V} o`u V est un
Fp-sous-espace vectoriel de k.
D’o`u la suite exacte:
0 −→ G
2−→ G = G
1−→
πV ' (
Z/ p
Z)
v−→ 0, avec
π
:
G → V
g → g(X) − X.
Les ”grosses actions”.
Plan de la th`ese.
Chapitre 1: Mise en perspective dans le cadre g´en´eral des G-actions de courbes.
Chapitre 2: [MR] ”Smooth curves having a large automorphism p-group in characteristic p > 0.”
Conditions n´ecessaires surG2. En particulier,G2=D(G).
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposant quelconque.
Chapitre 3: [Ro1] ”Large p-group actions with a p-elementary abelian derived group.”
Param´etrisation des grosses actions avec D(G) ' (
Z/p
Z)
n. Chapitre 4: [Ro2] ”Large p-group actions with
|G|g2≥
4(p2−1)2
.”
R´esultats de finitude et poursuite de la classification des grosses actions.
Les ”grosses actions”.
Condition de transfert.
Proposition (MR)
Soit (C,G) une grosse action de genre g ≥ 2.
Soit H un sous-groupe distingu´e de G tel que H
(G
2.
Alors, (C/H, G/H) est une grosse action telle que (G/H)
2= G
2/H.
Application: Prendre H = Fratt (G
2) = D(G
2) G
p2.
On obtient ainsi une grosse action (C, G) avec G
2' (Z/p
Z)n. ([Ro1]).
Cas particulier: (C,G) grosse action avec G
2'
Z/p
Z.
Les ”grosses actions”.
Condition de transfert.
Proposition (MR)
Soit (C,G) une grosse action de genre g ≥ 2.
Soit H un sous-groupe distingu´e de G tel que H
(G
2.
Alors, (C/H, G/H) est une grosse action telle que (G/H)
2= G
2/H.
Application: Prendre H = Fratt (G
2) = D(G
2) G
p2.
On obtient ainsi une grosse action (C, G) avec G
2' (
Z/p
Z)
n. ([Ro1]).
Cas particulier: (C,G) grosse action avec G
2'
Z/p
Z.
Les ”grosses actions”.
Condition de transfert.
Proposition (MR)
Soit (C,G) une grosse action de genre g ≥ 2.
Soit H un sous-groupe distingu´e de G tel que H
(G
2.
Alors, (C/H, G/H) est une grosse action telle que (G/H)
2= G
2/H.
Application: Prendre H = Fratt (G
2) = D(G
2) G
p2.
On obtient ainsi une grosse action (C, G) avec G
2' (
Z/p
Z)
n. ([Ro1]).
Cas particulier: (C,G) grosse action avec G
2'
Z/p
Z.
Les grosses actions avecG2'Z/pZ.
Caract´erisation des grosses actions avec G
2' Z /p Z .
Th´eor`eme (L-M)
Soit (C,G) une grosse action de genre g ≥ 2 telle que G
2'
Z/p
Z. Alors,
C ∼ C
f: W
p− W = f (X) := c X + X S(X) ∈ k[X]
o`u S(X) = (a
0id + a
1F + . . . a
sF
s) (X) est additif de degr´e p
s, s ≥ 1.
On d´efinit le polynˆome palindromique de S (Elkies): Ad
S:= 1
a
pssF
ss
∑
j=0
( a
jF
j+ F
−ja
j) et V ⊂ Z(Ad
S) ' (Z/p
Z)2s.
Les grosses actions avecG2'Z/pZ.
Caract´erisation des grosses actions avec G
2' Z /p Z .
Th´eor`eme (L-M)
Soit (C,G) une grosse action de genre g ≥ 2 telle que G
2'
Z/p
Z. Alors,
C ∼ C
f: W
p− W = f (X) := c X + X S(X) ∈ k[X]
o`u S(X) = (a
0id + a
1F + . . . a
sF
s) (X) est additif de degr´e p
s, s ≥ 1.
On d´efinit le polynˆome palindromique de S (Elkies):
Ad
S:= 1 a
pssF
ss
∑
j=0
( a
jF
j+ F
−ja
j) et V ⊂ Z(Ad
S) ' (Z/p
Z)2s.
Les grosses actions avecG2'Z/pZ.
Caract´erisation des grosses actions avec G
2' Z /p Z .
Th´eor`eme
Soit A
∞,1le groupe d’inertie sauvage de Aut
k(C) au point
∞. Alors,0 −→ Z(A
∞,1) = D(A
∞,1) '
Z/p
Z−→ A
∞,1−→
πZ(Ad
S) ' (
Z/p
Z)
2s−→ 0 Pour p > 2, unique groupe extrasp´ecial d’exposant p et d’ordre p
2s+1.
Il existe un
Fp-sous-espace vectoriel V ⊂ Z(Ad
S) tel que: 0 −→
Z/p
Z−→ A
∞,1−→
πZ(Ad
S) −→ 0
||
S S0 −→
Z/p
Z−→ G −→
πV −→ 0
Les grosses actions avecG2'Z/pZ.
Caract´erisation des grosses actions avec G
2' Z /p Z .
Th´eor`eme
Soit A
∞,1le groupe d’inertie sauvage de Aut
k(C) au point
∞. Alors,0 −→ Z(A
∞,1) = D(A
∞,1) '
Z/p
Z−→ A
∞,1−→
πZ(Ad
S) ' (
Z/p
Z)
2s−→ 0 Pour p > 2, unique groupe extrasp´ecial d’exposant p et d’ordre p
2s+1. Il existe un
Fp-sous-espace vectoriel V ⊂ Z(Ad
S) tel que:
0 −→
Z/p
Z−→ A
∞,1−→
πZ(Ad
S) −→ 0
||
S S0 −→
Z/p
Z−→ G −→
πV −→ 0
Les grosses actions avecG2'Z/pZ.
Caract´erisation des grosses actions avec G
2' Z /p Z .
Th´eor`eme R´eciproque:
Soit
C
f: W
p− W = f (X) := c X + X S(X) ∈ k[X]
o`u S(X) est un polynˆome additif de k[X] de degr´e p
savec s ≥ 1.
Alors, (C
f,A
∞,1) est une grosse action dont le G
2est cyclique d’ordre p.
Les grosses actions avecG2'Z/pZ.
D´etermination alg´ebrique de G
2.
Corollaire (MR)
Soit (C,G) une grosse action avec g ≥ 2. Alors, G
2= D(G).
En particulier, G n’est pas ab´elien.
Preuve: Si D(G)
(G
2,
Par transfert, on se ram`ene `a une grosse action (C/H, G/H) avec (G/H)
2'
Z/p
Z.
Alors, C/H : W
p− W = X S(X) + cX, o`u S est additif de degr´e p
s. G/H sous-groupe ab´elien normal d’un groupe extrasp´ecial: d’o`u
|G/H| ≤ p
s+1.
Comme g
C/H=
12(p − 1) p
s, on trouve
|G/H|gC/H
≤
p−12p.
Les grosses actions avecG2'Z/pZ.
D´etermination alg´ebrique de G
2.
Corollaire (MR)
Soit (C,G) une grosse action avec g ≥ 2. Alors, G
2= D(G).
En particulier, G n’est pas ab´elien.
Preuve: Si D(G)
(G
2,
Par transfert, on se ram`ene `a une grosse action (C/H, G/H) avec (G/H)
2'
Z/p
Z.
Alors, C/H : W
p− W = X S(X) + cX, o`u S est additif de degr´e p
s. G/H sous-groupe ab´elien normal d’un groupe extrasp´ecial: d’o`u
|G/H| ≤ p
s+1.
Comme g
C/H=
12(p − 1) p
s, on trouve
|G/H|gC/H
≤
p−12p.
Les grosses actions avecG2'Z/pZ.
D´etermination alg´ebrique de G
2.
Corollaire (MR)
Soit (C,G) une grosse action avec g ≥ 2. Alors, G
2= D(G).
En particulier, G n’est pas ab´elien.
Preuve: Si D(G)
(G
2,
Par transfert, on se ram`ene `a une grosse action (C/H, G/H) avec (G/H)
2'
Z/p
Z.
Alors, C/H : W
p− W = X S(X) + cX, o`u S est additif de degr´e p
s. G/H sous-groupe ab´elien normal d’un groupe extrasp´ecial: d’o`u
|G/H| ≤ p
s+1.
Comme g
C/H=
12(p − 1) p
s, on trouve
|G/H|gC/H
≤
p−12p.
Les grosses actions avecG2'Z/pZ.
D´etermination alg´ebrique de G
2.
Corollaire (MR)
Soit (C,G) une grosse action avec g ≥ 2. Alors, G
2= D(G).
En particulier, G n’est pas ab´elien.
Preuve: Si D(G)
(G
2,
Par transfert, on se ram`ene `a une grosse action (C/H, G/H) avec (G/H)
2'
Z/p
Z.
Alors, C/H : W
p− W = X S(X) + cX, o`u S est additif de degr´e p
s.
G/H sous-groupe ab´elien normal d’un groupe extrasp´ecial: d’o`u
|G/H| ≤ p
s+1.
Comme g
C/H=
12(p − 1) p
s, on trouve
|G/H|gC/H
≤
p−12p.
Les grosses actions avecG2'Z/pZ.
D´etermination alg´ebrique de G
2.
Corollaire (MR)
Soit (C,G) une grosse action avec g ≥ 2. Alors, G
2= D(G).
En particulier, G n’est pas ab´elien.
Preuve: Si D(G)
(G
2,
Par transfert, on se ram`ene `a une grosse action (C/H, G/H) avec (G/H)
2'
Z/p
Z.
Alors, C/H : W
p− W = X S(X) + cX, o`u S est additif de degr´e p
s. G/H sous-groupe ab´elien normal d’un groupe extrasp´ecial: d’o`u
|G/H| ≤ p
s+1.
Comme g
C/H=
12(p − 1) p
s, on trouve
|G/H|gC/H
≤
p−12p.
Les grosses actions avecG2'Z/pZ.
D´etermination alg´ebrique de G
2.
Corollaire (MR)
Soit (C,G) une grosse action avec g ≥ 2. Alors, G
2= D(G).
En particulier, G n’est pas ab´elien.
Preuve: Si D(G)
(G
2,
Par transfert, on se ram`ene `a une grosse action (C/H, G/H) avec (G/H)
2'
Z/p
Z.
Alors, C/H : W
p− W = X S(X) + cX, o`u S est additif de degr´e p
s. G/H sous-groupe ab´elien normal d’un groupe extrasp´ecial: d’o`u
|G/H| ≤ p
s+1.
Comme g
C/H=
12(p − 1) p
s, on trouve
|G/H|gC/H
≤
p−12p.
Classification des grosses actions.
Classification des grosses actions.
Soit (C, G) une grosse action avec g ≥ 2. Le crit`ere de classification est
|G|g2.
|G|
g2
≤
(p−1)4p 2(Stichtenoth).
D’autre part, par la formule d’Hurwitz:
|G|
g
2≥ M > 0 ⇒ |G
2| ≤ 4 M
|G
2/G
i0+1|
2(|G
2/G
i0+1| − 1)
2o`u G = G
0= G
1)G
2= . . . = G
i0 )G
i0+1= . . ..
Lorsque M =
(p−1)4 2, G
2'
Z/p
Zet deux cas sont possibles: [L-M]
G=A∞,1etV=Z(AdS). Dans ce cas,|G|g2 =(p−1)4p 2. [A∞,1:G] =petVhyperplan deZ(AdS). Dans ce cas,|G|
g2 = 4
(p−1)2.
([Ro2]) Poursuite de la classification pour M =
(p2−1)4 2.
Classification des grosses actions.
Classification des grosses actions.
Soit (C, G) une grosse action avec g ≥ 2. Le crit`ere de classification est
|G|g2.
|G|
g2
≤
(p−1)4p 2(Stichtenoth).
D’autre part, par la formule d’Hurwitz:
|G|
g
2≥ M > 0 ⇒ |G
2| ≤ 4 M
|G
2/G
i0+1|
2(|G
2/G
i0+1| − 1)
2o`u G = G
0= G
1)G
2= . . . = G
i0 )G
i0+1= . . ..
Lorsque M =
(p−1)4 2, G
2'
Z/p
Zet deux cas sont possibles: [L-M]
G=A∞,1etV=Z(AdS). Dans ce cas,|G|g2 =(p−1)4p 2. [A∞,1:G] =petVhyperplan deZ(AdS). Dans ce cas,|G|
g2 = 4
(p−1)2.
([Ro2]) Poursuite de la classification pour M =
(p2−1)4 2.
Classification des grosses actions.
Classification des grosses actions.
Soit (C, G) une grosse action avec g ≥ 2. Le crit`ere de classification est
|G|g2.
|G|
g2
≤
(p−1)4p 2(Stichtenoth).
D’autre part, par la formule d’Hurwitz:
|G|
g
2≥ M > 0 ⇒ |G
2| ≤ 4 M
|G
2/G
i0+1|
2(|G
2/G
i0+1| − 1)
2o`u G = G
0= G
1)G
2= . . . = G
i0 )G
i0+1= . . ..
Lorsque M =
(p−1)4 2, G
2'
Z/p
Zet deux cas sont possibles: [L-M]
G=A∞,1etV=Z(AdS). Dans ce cas,|G|g2 =(p−1)4p 2. [A∞,1:G] =petVhyperplan deZ(AdS). Dans ce cas,|G|
g2 = 4
(p−1)2.
([Ro2]) Poursuite de la classification pour M =
(p2−1)4 2.
Classification des grosses actions.
Classification des grosses actions.
Soit (C, G) une grosse action avec g ≥ 2. Le crit`ere de classification est
|G|g2.
|G|
g2
≤
(p−1)4p 2(Stichtenoth).
D’autre part, par la formule d’Hurwitz:
|G|
g
2≥ M > 0 ⇒ |G
2| ≤ 4 M
|G
2/G
i0+1|
2(|G
2/G
i0+1| − 1)
2o`u G = G
0= G
1)G
2= . . . = G
i0 )G
i0+1= . . ..
Lorsque M =
(p−1)4 2, G
2'
Z/p
Zet deux cas sont possibles: [L-M]
G=A∞,1etV=Z(AdS). Dans ce cas,|G|
g2 =(p−1)4p 2. [A∞,1:G] =petVhyperplan deZ(AdS). Dans ce cas,|G|
g2 = 4
(p−1)2.
([Ro2]) Poursuite de la classification pour M =
(p2−1)4 2.
Classification des grosses actions.
Classification des grosses actions.
Soit (C, G) une grosse action avec g ≥ 2. Le crit`ere de classification est
|G|g2.
|G|
g2
≤
(p−1)4p 2(Stichtenoth).
D’autre part, par la formule d’Hurwitz:
|G|
g
2≥ M > 0 ⇒ |G
2| ≤ 4 M
|G
2/G
i0+1|
2(|G
2/G
i0+1| − 1)
2o`u G = G
0= G
1)G
2= . . . = G
i0 )G
i0+1= . . ..
Lorsque M =
(p−1)4 2, G
2'
Z/p
Zet deux cas sont possibles: [L-M]
G=A∞,1etV=Z(AdS). Dans ce cas,|G|
g2 =(p−1)4p 2. [A∞,1:G] =petVhyperplan deZ(AdS). Dans ce cas,|G|
g2 = 4
(p−1)2.
Classification des grosses actions.
Proposition (MR)
Soit (C,G) une grosse action avec g ≥ 2 telle que
|G|g2≥
4(p2−1)2
. Alors, G
2' (
Z/p
Z)
n, 1 ≤ n ≤ 3.
Preuve:
|G
2| divise p
3.
On en d´eduit que G
2est ab´elien. On exclut le cas G
2'
Z/p
2Z×
Z/p
Z.M´ethode: ´etude de la filtration de ramification de G
2.
Reste `a exclure les cas cycliques: G
2'
Z/p
2Zet G
2'
Z/p
3Z.
M´ethode: consid´erer le probl`eme de plongement.
Classification des grosses actions.
Proposition (MR)
Soit (C,G) une grosse action avec g ≥ 2 telle que
|G|g2≥
4(p2−1)2
. Alors, G
2' (
Z/p
Z)
n, 1 ≤ n ≤ 3.
Preuve:
|G
2| divise p
3.
On en d´eduit que G
2est ab´elien. On exclut le cas G
2'
Z/p
2Z×
Z/p
Z.M´ethode: ´etude de la filtration de ramification de G
2.
Reste `a exclure les cas cycliques: G
2'
Z/p
2Zet G
2'
Z/p
3Z.
M´ethode: consid´erer le probl`eme de plongement.
Classification des grosses actions.
Proposition (MR)
Soit (C,G) une grosse action avec g ≥ 2 telle que
|G|g2≥
4(p2−1)2
. Alors, G
2' (
Z/p
Z)
n, 1 ≤ n ≤ 3.
Preuve:
|G
2| divise p
3.
On en d´eduit que G
2est ab´elien.
On exclut le cas G
2'
Z/p
2Z×
Z/p
Z.M´ethode: ´etude de la filtration de ramification de G
2.
Reste `a exclure les cas cycliques: G
2'
Z/p
2Zet G
2'
Z/p
3Z.
M´ethode: consid´erer le probl`eme de plongement.
Classification des grosses actions.
Proposition (MR)
Soit (C,G) une grosse action avec g ≥ 2 telle que
|G|g2≥
4(p2−1)2
. Alors, G
2' (
Z/p
Z)
n, 1 ≤ n ≤ 3.
Preuve:
|G
2| divise p
3.
On en d´eduit que G
2est ab´elien.
On exclut le cas G
2'
Z/p
2Z×
Z/p
Z.M´ethode: ´etude de la filtration de ramification de G
2.
Reste `a exclure les cas cycliques: G
2'
Z/p
2Zet G
2'
Z/p
3Z.
M´ethode: consid´erer le probl`eme de plongement.
Classification des grosses actions.
Proposition (MR)
Soit (C,G) une grosse action avec g ≥ 2 telle que
|G|g2≥
4(p2−1)2
. Alors, G
2' (
Z/p
Z)
n, 1 ≤ n ≤ 3.
Preuve:
|G
2| divise p
3.
On en d´eduit que G
2est ab´elien.
On exclut le cas G
2'
Z/p
2Z×
Z/p
Z.M´ethode: ´etude de la filtration de ramification de G
2.
Reste `a exclure les cas cycliques: G
2'
Z/p
2Zet G
2'
Z/p
3Z.
M´ethode: consid´erer le probl`eme de plongement.
Grosses actions avecG2cyclique.
Grosses actions avec G
2cyclique.
Plus g´en´eralement:
Th´eor`eme (MR)
Soit (C,G) une grosse action. Si G
2'
Z/p
nZ, alors n = 1.
Preuve:
Par transfert, on se ram`ene au cas n = 2, i.e. G
2'
Z/p2Z.Soient L := k(C) et k(X) := L
G2.
Alors, L/k(X) est une extension d’Artin-Schreier-Witt: [W
0, V
0]
p− [W
0,V
0] = [f
0(X), g
0(X)] ∈ W
2(k[X]). Probl`eme de plongement. R´esoudre mod
℘(W2(k[X])) :
∀ y ∈ V, [f
0(X + y), g
0(X + y)] = n(y) [f
0(X), g
0(X)] n(y) ∈ (
Z/p
2Z)
×Grosses actions avecG2cyclique.
Grosses actions avec G
2cyclique.
Plus g´en´eralement:
Th´eor`eme (MR)
Soit (C,G) une grosse action. Si G
2'
Z/p
nZ, alors n = 1.
Preuve:
Par transfert, on se ram`ene au cas n = 2, i.e. G
2'
Z/p2Z.Soient L := k(C) et k(X) := L
G2.
Alors, L/k(X) est une extension d’Artin-Schreier-Witt: [W
0, V
0]
p− [W
0,V
0] = [f
0(X), g
0(X)] ∈ W
2(k[X]). Probl`eme de plongement. R´esoudre mod
℘(W2(k[X])) :
∀ y ∈ V, [f
0(X + y), g
0(X + y)] = n(y) [f
0(X), g
0(X)] n(y) ∈ (
Z/p
2Z)
×Grosses actions avecG2cyclique.
Grosses actions avec G
2cyclique.
Plus g´en´eralement:
Th´eor`eme (MR)
Soit (C,G) une grosse action. Si G
2'
Z/p
nZ, alors n = 1.
Preuve:
Par transfert, on se ram`ene au cas n = 2, i.e. G
2'
Z/p2Z.Soient L := k(C) et k(X) := L
G2.
Alors, L/k(X) est une extension d’Artin-Schreier-Witt:
[W
0,V
0]
p− [W
0,V
0] = [f
0(X), g
0(X)] ∈ W
2(k[X]).
Probl`eme de plongement. R´esoudre mod
℘(W2(k[X])) :
∀ y ∈ V, [f
0(X + y), g
0(X + y)] = n(y) [f
0(X), g
0(X)] n(y) ∈ (
Z/p
2Z)
×Grosses actions avecG2cyclique.
Grosses actions avec G
2cyclique.
Plus g´en´eralement:
Th´eor`eme (MR)
Soit (C,G) une grosse action. Si G
2'
Z/p
nZ, alors n = 1.
Preuve:
Par transfert, on se ram`ene au cas n = 2, i.e. G
2'
Z/p2Z.Soient L := k(C) et k(X) := L
G2.
Alors, L/k(X) est une extension d’Artin-Schreier-Witt:
[W
0,V
0]
p− [W
0,V
0] = [f
0(X), g
0(X)] ∈ W
2(k[X]).
Probl`eme de plongement. R´esoudre mod
℘(W2(k[X])) :
∀ y ∈ V, [f
0(X + y), g
0(X + y)] = n(y) [f
0(X), g
0(X)] n(y) ∈ (
Z/p
2Z)
×Grosses actions avecG2cyclique.
Remarque
Probl`eme: obstruction li´ee au cocycle de Witt.
Il faut donc chercher G
2sous la forme:
G
2' (
Z/p
2Z) × (
Z/p
Z)
tQuestion: trouver une borne inf´erieure sur t.
Dans la suite, on construit de telles actions avec t = O(log
pg).
Grosses actions avecG2cyclique.
Remarque
Probl`eme: obstruction li´ee au cocycle de Witt.
Il faut donc chercher G
2sous la forme:
G
2' (
Z/p
2Z) × (
Z/p
Z)
tQuestion: trouver une borne inf´erieure sur t.
Dans la suite, on construit de telles actions avec t = O(log
pg).
Grosses actions avecG2cyclique.
Remarque
Probl`eme: obstruction li´ee au cocycle de Witt.
Il faut donc chercher G
2sous la forme:
G
2' (
Z/p
2Z) × (
Z/p
Z)
tQuestion: trouver une borne inf´erieure sur t.
Dans la suite, on construit de telles actions avec t = O(log
pg).
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Grosses actions avec G
2ab´elien d’exposant p
2.
Notations: q := p
e, e ∈
N∗, K :=
Fq(X), K
algfix´e, m ∈
N.D´efinition
(K. Lauter 1999, R. Auer 1999) On appelle K
m⊂ K
algl’extension ab´elienne maximale de K
de conducteur ≤ m∞
totalement d´ecompos´ee au-dessus de S := {(X − y), y ∈
Fq}.
Remarque
Gm
:= Gal(K
m/K) ' 1 + Z
Fq[[Z]]
h 1 + Z
mFq[[Z]], 1 − yZ, y ∈
Fqi , avec Z = X
−1(Lauter)
Gmest d’exposant 1 ou p ⇔ m < m
2:= p
de/2e+1+ p + 1.
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Grosses actions avec G
2ab´elien d’exposant p
2.
Notations: q := p
e, e ∈
N∗, K :=
Fq(X), K
algfix´e, m ∈
N.D´efinition
(K. Lauter 1999, R. Auer 1999) On appelle K
m⊂ K
algl’extension ab´elienne maximale de K
de conducteur ≤ m∞
totalement d´ecompos´ee au-dessus de S := {(X − y), y ∈
Fq}.
Remarque
Gm
:= Gal (K
m/K) ' 1 + Z
Fq[[Z]]
h1 + Z
mFq[[Z]], 1 − yZ, y ∈
Fqi , avec Z = X
−1Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Exemples de grosses actions avec G
2ab´elien d’exposant p
2.
Proposition (MR)
{X → X + y, y ∈
Fq} s’´etend en un p-groupe G
m⊂ Aut
Fq(K
m):
0 −→
Gm−→ G
m−→
Fq−→ 0.
Soit C
m/
Fqla courbe projective lisse de corps de fonctions K
m.
Pour e≥6,(Cm2,Gm2)est une grosse action.Son deuxi`eme groupe de ramificationGm2 ab´elien d’exposant p2.
Remarque
De mˆeme pour obtenir G
2ab´elien d’exposant quelconque.
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Exemples de grosses actions avec G
2ab´elien d’exposant p
2.
Proposition (MR)
{X → X + y, y ∈
Fq} s’´etend en un p-groupe G
m⊂ Aut
Fq(K
m):
0 −→
Gm−→ G
m−→
Fq−→ 0.
Soit C
m/
Fqla courbe projective lisse de corps de fonctions K
m.
Pour e≥6,(Cm2,Gm2)est une grosse action.Son deuxi`eme groupe de ramificationGm2 ab´elien d’exposant p2.
Remarque
De mˆeme pour obtenir G
2ab´elien d’exposant quelconque.
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Exemples de grosses actions avec G
2ab´elien d’exposant p
2.
Proposition (MR)
{X → X + y, y ∈
Fq} s’´etend en un p-groupe G
m⊂ Aut
Fq(K
m):
0 −→
Gm−→ G
m−→
Fq−→ 0.
Soit C
m/
Fqla courbe projective lisse de corps de fonctions K
m.
Pour e≥6,(Cm2,Gm2)est une grosse action.Son deuxi`eme groupe de ramificationGm2 ab´elien d’exposant p2.
Remarque
De mˆeme pour obtenir G
2ab´elien d’exposant quelconque.
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Remarque
(Lien avec les courbes alg´ebriques avec beaucoup de points rationnels).
N
m= |C
m(
Fq)| = 1 + q|
Gm| = 1 + |G
m| D’o`u,
|G
m| g
Cm∼ N
mg
CmExemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Probl`eme:
On sait donner les ´equations de l’extension K
m2/K.
On cherche `a pr´esent une sous-extension de K
m2telle que: G
2' (
Z/p
2Z) × (
Z/p
Z)
tavec t ≥ 1 minimal.
Difficult´e:
PourKm2, la stabilit´e parFqest assur´ee par l’unicit´e et la maximalit´e. Comment r´eduire le syst`eme d’´equations en conservant la stabilit´e par X→X+y,y∈Fq?
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Probl`eme:
On sait donner les ´equations de l’extension K
m2/K.
On cherche `a pr´esent une sous-extension de K
m2telle que:
G
2' (
Z/p
2Z) × (
Z/p
Z)
tavec t ≥ 1 minimal.
Difficult´e:
PourKm2, la stabilit´e parFqest assur´ee par l’unicit´e et la maximalit´e. Comment r´eduire le syst`eme d’´equations en conservant la stabilit´e par X→X+y,y∈Fq?
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Probl`eme:
On sait donner les ´equations de l’extension K
m2/K.
On cherche `a pr´esent une sous-extension de K
m2telle que:
G
2' (
Z/p
2Z) × (
Z/p
Z)
tavec t ≥ 1 minimal.
Difficult´e:
PourKm2, la stabilit´e parFqest assur´ee par l’unicit´e et la maximalit´e.
Comment r´eduire le syst`eme d’´equations en conservant la stabilit´e par X→X+y,y∈Fq?
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Construction d’une extension ”minimale”.
Proposition
q = p
e(cas e pair).[MR]
Soient p > 2, K =
Fq(X), avec q = p
e, e = 2s et r = p
s. Soit L := K(W
0,W
1. . . W
p) l’extension de K param´etr´ee par:
W
0p− W
0= f
0(X) := a X
1+ra 6= 0, a ∈ {γ ∈
Fq,
γr+
γ= 0}
[W
0, W
p]
p− [W
0, W
p] = [f
0(X),0]
W
iq− W
i= f
i(X) := X
ir/p(X
q− X) ∀ i ∈ {1, . . . , p − 1}
Soit C
L/
Fqla courbe projective lisse de corps de fonctions L.
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Proposition
L est une extension ab´elienne de K telle que toutes les places de S se d´ecomposent totalement dans L. En particulier, L ⊂ K
m2.
Gal(L/K) satisfait:
G
L:= Gal(L/K) '
Z/p
2Z× (
Z/p
Z)
tavec t = (p −1)e = O(log
p(g))
{X → X + y, y ∈
Fq} s’´etend en un p-groupe G ⊂ Aut
Fq(L): 0 −→ G
L−→ G −→
Fq−→ 0.
Pour e ≥ 4, (C
L,G) est une grosse action avec G
2= G
L.
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.
Proposition
L est une extension ab´elienne de K telle que toutes les places de S se d´ecomposent totalement dans L. En particulier, L ⊂ K
m2.
Gal(L/K) satisfait:
G
L:= Gal(L/K) '
Z/p
2Z× (
Z/p
Z)
tavec t = (p −1)e = O(log
p(g))
{X → X + y, y ∈
Fq} s’´etend en un p-groupe G ⊂ Aut
Fq(L): 0 −→ G
L−→ G −→
Fq−→ 0.
Pour e ≥ 4, (C
L,G) est une grosse action avec G
2= G
L.
Exemples de grosses actions avecG2ab´elien d’exposantp2.