M1 Physique et Chimie, Corrigé des TD de Phys. Stat., 06–07 8
4 Vibrations harmoniques. Corrigé sommaire
4.1 Énergie de l’oscillateur harmonique
Les points de rebroussement classique sont±a(E), aveca=p
2E/k. La régle de BS s’écrit
+a
Z
−a
p2m−mkx2dx=√ mk
+a
Z
−a
pa2−x2dx=a2√ mk
+1
Z
−1
p1−u2du=π rm
k = nh 2 , d’oùn=n~ω, avech= 2π~la constante de Planck etω=p
k/mla pulsation classique.
Le traitement exact par l’équation de Schrödinger donnen= (n+ 1/2)~ωet la règle de quanti- fication est souvent réécrite avecn→n+ 1/2dès le départ.
4.2 Application à un gaz parfait diatomique
1. mest la masse réduite, soitm=M/2.
2. La probabilité estpn= exp(−βn)/Z.
3. Soit on utilise le résultat du cours ¯ = −(dZ/dβ)/Z, soit on revient à la définition de la moyenne= P
npn. La fonction de partition s’obtient par simple sommation d’une série géomé- trique, avec le résultat (le calcul se simplifie carZ = 1/(1−x)⇒Z0/Z =x0/(1−x))
Z= 1
1−exp(−β~ω) , ¯= ~ω exp(β~ω)−1 .
4. À basse température,¯→0exponentiellement, mais à haute température,¯→~ω, ce qui est la résultat classque, car, selon le théorème d’équipartition de l’énergie, chacun des termesmx˙2/2et kx2/2de l’énergie d’oscillation contribue dekT /2à l’énergie moyenne.
5. L’énergie estU =Npour une mole et la capacité calorifique par unité de volumedU/dT, soit3R/2à basse température, comme pour les gaz monoatomiques,5R/2à plus haute température quand on tient compte des rotations autour des axes perpendiculaires à l’axe de la molécule, et enfin 7R/2quand la vibration contribue. Au-delà, la molécule se dissocie et chaque mole donne deux moles de gaz monoatomique, soit une capacité3R.
4.3 Entropie maximale La variationdS =P
sidpi a pour coefficientssi =−k(1 + lnpi). Écrire queS,¯=P ipi et 1 =P
pi sont stationnaires se traduit par
0 =s1dp1+s2dp2+· · · 0 = dp1+ dp2+· · · 0 =1dp1+2dp2+· · · qui se produira simultanémement si les vecteurs
{s1, s2, . . .}, {1,1, . . .}, {1, 2. . .},
sont simultanément orthogonaux à{dp1,dp2, . . .}, ce qui sera le cas s’ils sont colinéaires, soit si =γ+δi,
avec des coefficients indépendants dei, ce qui se traduit par lnpi=γ0+δ0i, et donc une probabilité de type Maxwell–Bolzmann pour lespi.
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4.4 Modèle d’élasticité à l’échelle microscopique
i) L(i) =ai+ (N −i)b≡N`.¯
ii) La différence d’énergie estF(a−b). On peut prendre0etF(a−b), ou, en décalant l’origine,
H=−Fa−b
2 , V= +Fa−b 2 . iii)
pH= 1
Z exp(u), pV= 1
Z exp(−u), u=βF(a−b)/2, Z = 2 chu iv) La longueur moyenne d’un maillon est
`¯=apH+bpV= a+b
2 +a−b 2 thu ,
v) Si T → 0, u → ∞ et`¯ → a : tous les maillons se mettent à l’horizontale. Mais à haute température,thu∼uet on trouve une relation linéaire entre force et longueur,
L=N`¯=N
"
a+b 2 +βF
a−b 2
2#
qui correspond à la loi de Hookes familière pour les ressorts.