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Probl` eme d’alg` ebre

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Devoir surveill´e n˚1

MP Clemenceau 2020-21 Vendredi 11 septembre 2020

Vous avez 1 heures dans la joie et la bonne humeur mais en silence ! !

Le devoir comporte 2 petits probl`emes au choix.

Vous ne devez commencer et traiter qu’un seul probl`eme.

Il sera tenu compte de la pr´esentation et de la rigueur des d´emonstrations. Toute copie non r´edig´ee ne sera pas corrig´ee. Il est demand´e aux ´etudiants de mettre leurs nom et pr´enom sur chaque copie (double de pr´ef´erence)

et de num´eroter ces dites copies.

Lorsqu’un raisonnement utilise le r´esultat d’une question pr´ec´edente, il est demand´e au candidat d’indiquer pr´ecis´ement le num´ero de la question utilis´ee.

F F F

1

(2)

Probl` eme d’alg` ebre

SoitE unK espace vectoriel (K= IR ou C) et uun endomorphisme de E. On d´esigne par ker(u) le noyau deuet Im(u) l’image deu.

Pour tout entierkstrictement positif,ukd´esigne l’endomorphismeu◦u◦u· · ·◦u(kfois) etu0d´esigne l’application identique deE.

PREMIERE PARTIE

A -

Dans cette partie,E d´esigne un espace vectoriel sur IR dont une base estB= (e1, e2, e3, e4).

Soitul’endomorphisme de E tel que la matrice deupar rapport `a cette base est :

M =

1 1 0 0

−1 −1 0 0

0 0 −1 1

0 0 1 −1

1) D´eterminer le rang deuet donner une base de Im(u), une base de keruen fonction des vecteurs de la base B.

2) Calculer M2, M3 et montrer que pour tout entierp>2, il existe un r´eel αp et une matrice A telle que : MppA.

Expliciter alorsMp.

3) (a) Donner une base, en fonction des vecteurs de la baseB, de chacun des sous-espaces vectoriels suivants : Im(u2), ker(u2), Im(u3), ker(u3).

(b) D´eterminer : ∀k>2, ker(uk), Im(uk).

(c) Montrer queE= ker(u2)⊕Im(u2).

B -

SoitK[X] l’espace vectoriel des polynˆomes `a coefficients dans le corpsKetdl’endomorphisme deK[X] qui

`

a un polynˆomeP associe son polynˆome d´eriv´eP0.

4) dest-il injectif ?dest-il surjectif ? Comment peut-on en d´eduire queK[X] n’est pas de dimension finie ? 5) D´eterminer : ∀q∈IN, ker(dq).

DEUXIEME PARTIE

Soituun endomorphisme deE, pour tout entier naturelp, on noteraIp = Im(up) et Kp= ker(up).

6) Montrer que :∀p∈N, Kp⊂Kp+1 etIp+1⊂Ip.

7) On suppose queE est de dimension finie etuinjectif. D´eterminer : ∀p∈N, Ip etKp. 8) On suppose queE est de dimension finiennon nulle etunon injectif.

(a) Montrer qu’il existe un plus petit entier naturelr6ntel que :Kr=Kr+1. (b) Montrer qu’alors :Ir=Ir+1 et que :∀p∈N, Kr=Kr+p et Ir=Ir+p.

(c) Montrer que :E=Kr⊕Ir.

9) LorsqueE n’est pas de dimension finie, existe-t-il un plus petit entier naturelr tel queKr=Kr+1?

2

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Probl` eme d’analyse

PARTIE I

1) On d´efinit la fonctionϕsurh

−π 2,π

2 i

par :ϕ(t) =1 t − 1

sin(t) sit6= 0 etϕ(0) = 0.

(a) i. Donner le d´eveloppement limit´e deϕau voisinage de 0 `a l’ordre 4.

ii. En d´eduire queϕest continue et d´erivable en 0. Pr´eciserϕ0(0).

(b) Montrer que ϕest de classeC1 surh

−π 2,π

2 i

. (c) Soit la fonctionψd´efinie surh

−π 2,π

2 i

par :ψ(t) = t

sint sit6= 0 etψ(0) = 1.

Montrer queψest une fonction de classeC1 surh

−π 2,π

2 i

. Pr´eciserψ0(0).

2) Soientaetb r´eels tels quea < b. Soitg une fonction de classeC1 sur [a, b] `a valeurs r´eelles.

Montrer, `a l’aide d’une int´egration par parties, que :

b

Z

a

g(t) sin(λt)dt tend vers 0 lorsqueλtend vers +∞

3) Soitn∈IN. On d´efinit Sn sur [0, π] par :Sn(t) = 1 + 2

n

X

k=1

cos(2kt).

(a) i. Montrer,sans r´ecurrence, que :∀t∈]0, π[, Sn(t) =sin((2n+ 1)t) sin(t) ii. CalculerSn(0) etSn(π).

(b) Calculer la valeur de l’int´egraleJn =

π/2

Z

0

sin((2n+ 1)t) sin(t) dt.

PARTIE II

4) (a) D´eterminer la limite de

π/2

Z

0

ϕ(t) sin(2n+ 1)t dtlorsquentend vers +∞.

(b) En d´eduire la limite deIn=

π/2

Z

0

sin(2n+ 1)t

t dt lorsquentend vers +∞.

5) (a) i. V´erifier que la fonctionf d´efinie parf(t) = sint

t se prolonge en une fonction continue surR. On noteF la fonction d´efinie surR+ par :F(x) =

x

Z

0

sint t dt.

ii. ComparerF

(2n+ 1)π 2

etIn. (b) i. Soit xr´eel, x > π

2. Justifier l’existence de n ∈ N (d´ependant de x) tel que : (2n+ 1)π

2 6 x <

(2n+ 3)π

2. On noteα(x) = (2n+ 1)π 2. ii. Montrer que

x

Z

α(x)

sint

t dttend vers 0 lorsquextend vers +∞.

(c) En d´eduire queF(x) admet une limite`sixtend vers +∞. Pr´eciser`.

6) (a) Soientxety r´eels, tels que y > x >0. Montrer que :

y

Z

x

sint t dt

6 2

x. (On effectuera une int´egration par parties).

(b) En d´eduire que :∀x >0, |`−F(x)|6 2 x.

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