Les suites - Corrigé
Exercice 1 : 1) = −1
3 × 3 − 5 = −6 et = −1
3 × −6) − 5 = −3 2) Pour tout entier naturel , notons ) la propriété :
=27 4 −1
3
−15 Initialisation : 4
= 3 et 27 4 −1
3
−15 4 = 27
4 −15 4 = 12
4 = 3 donc 0) est vraie.
Hérédité :
Supposons que, pour un certain ∈ ℕ, ) est vraie et montrons que + 1) est vraie.
On suppose donc que, pour un certain ∈ ℕ : =27
4 −1 3
−15 Et on montre que : 4
' =27 4 −1
3
'−15 On part de la relation de récurrence liant ' à . 4
' = −1
3 − 5 = −1 3 (27
4 −1 3
−15
4 ) − 5 =27
4 × −1
3 × −1 3
+5
4 − 5 =27 4 −1
3
'−15 4 Conclusion :
) est vraie pour tout ∈ ℕ. 3) Comme −1 < −+< 1, alors :
→'/lim −1 3
= 0 ainsi lim→'/ = −15 4
Exercice 2 :
1)a) Pour tout entier naturel , notons 0) la propriété : > 1 Initialisation : = 5 > 1 donc 00) est vraie.
Hérédité :
Supposons que, pour un certain ∈ ℕ, 0) est vraie et montrons que 0 + 1) est vraie.
On suppose donc que, pour un certain ∈ ℕ, > 1 et on montre que ' > 1. On part de l’hypothèse de récurrence sur :
> 1 ⇒ + 2 > 3 ⇒ 1
+ 2 <1
3 ⇒ 9
+ 2 < 3 ⇒ − 9
+ 2 > −3 ⇒ 4 − 9
+ 2 > 1 ⇒ ' > 1 Conclusion : 0) est vraie pour tout ∈ ℕ.
b) Pour tout entier naturel , '− = 4 − 9
+ 2 − =4 + 2)
+ 2 − 9
+ 2 −+ 2)
+ 2 =4 + 8 − 9 − − 2 + 2
=−+ 2− 1
+ 2 = − − 2+ 1
+ 2 = − − 1) + 2 ≤ 0 La suite ) est donc décroissante.
c) D’après la question 1)a), la suite ) est minorée par 1.
On vient de montrer qu’elle est décroissante. D’après le théorème de convergence monotone, la suite ) est convergente (mais on ne peut pas encore donner sa limite …).
2) a) ∀ ∈ ℕ, 8'− 8 = 1
'− 1 − 1
− 1 = 1
4 − 9+ 2 − 1
− 1
− 1 = 1 3 − 9+ 2
− 1 − 1
= 1
3 − 3 + 2
− 1
− 1 = + 2
3− 3 − 1
− 1 =+ 2 − 3
3− 3 = − 1 3 − 1) =1
3 La suite 8) est donc une suite arithmétique de raison 1
3.
b) ∀ ∈ ℕ, 8 = 8+ ? = 1
− 1 + 3 =1
4 +
3 =4 + 3 12 Or, ∀ ∈ ℕ, 8 = 1
− 1 ⇔ − 1 = 1
8 ⇔ = 1 + 12 4 + 3
c) Par un calcul direct, il est clair que la limite de la suite ) est égale à 1.
Exercice 3 : Pour chacune des suites, le calcul direct donne une forme indéterminée : = −2²+ 4 + 5 = ²−2 +4
+ 5
² lim = +∞
lim −2 +4 + 5
= −2 B donc, par produit, lim = −∞
8 =3²− + 1 + + 3 =
²D3 − 1 + 1
²E
+D1 + 3+E =3 − 1 + 1
² D1 + 3+E lim 3 −1
+ 1
²= 3 lim 1 + 3
+ = +∞ F donc, par quotient, lim 8 = 0
G = √2 + 1 − √2 − 1 =I√2 + 1 − √2 − 1JI√2 + 1 + √2 − 1J
√2 + 1 + √2 − 1 =I√2 + 1J²− I√2 − 1J²
√2 + 1 + √2 − 1
= 2 + 1 − 2 − 1)
√2 + 1 + √2 − 1 = 2
√2 + 1 + √2 − 1 Par quotient, on obtient directement lim G = 0
K = 3− 10 = 3)− 10 = 9− 10 = 109
10 − 1 = 10L9 10
− 1M
0 < 9
10 < 1 donc lim 9 10
− 1 = −1
lim 10 = +∞ B donc, par produit, lim K = −∞
N =D32E− D12E
D32E+ D12E = D32E1 − D12E× D23E
D32E1 + D12E× D23E= 1 − D13E
1 + D13E donc, par quotient, lim N = 1
Exercice 4 : Partie A
1.(a)
N=input(‘entrer un entier naturel N :’) U=0
for k=0:(N-1) U=3*U-2*k+3 end
disp(U)
Lorsque O = 3, P varie de 0 à 2 :
Valeur de P 0 1 2
Valeur de Q 0 3 10 29
On en déduit que la valeur affichée de Q est 29.
2. = 3− 2 × 0 + 3 = 3 et = 3− 2 × 1 + 3 = 10 (on retrouve les valeurs de Q respectivement associées à P = 0 et P = 1 dans l’algorithme de la partie A)
3. (a) Notons ) la propriété « ≥ »
Initialisation : = 0 donc ≥ 0 et 0)est vraie.
Hérédité : Supposons que ) est vraie pour un certain entier et montrons que + 1) est vraie.
≥ ⇒ 3≥ 3 ⇒ 3− 2 + 3 ≥ 3 − 2 + 3 ⇒ '≥ + 3 > + 1 La propriété est bien héréditaire.
Conclusion : La propriété est initialisée en 0 et héréditaire donc elle est vraie pour tout entier naturel : Pour tout entier naturel , ≥ .
(b) Par comparaison, il est clair que lim = +∞.
4. Pour tout entier naturel , '− = 3− 2 + 3 − = 2− 2 + 3 = 2− ) + 3 Or, d’après la question 2. (a), ≥ donc − ≥ 0 et donc '− > 0.
On en déduit que la suite ) est (strictement) croissante.
5. Soit la suite 8) définie, pour tout entier naturel , par 8= − + 1.
(a) Pour tout entier naturel , 8'= '− + 1) + 1 = 3− 2 + 3 − − 1 + 1 = 3− 3 + 3 Et donc 8'= 3− + 1) = 38 : on en déduit que la suite 8) est une suite géométrique de raison 3 et de premier terme 8= − 0 + 1 = 1
(b) Pour tout entier naturel , 8 = 8× 3 = 3 et comme = 8+ − 1, on en déduit que, pour tout entier naturel , = 3+ − 1 et que la limite est +∞.
6. Soit T un entier naturel non nul.
p=input(‘entrez la valeur de p :’) u=0
n=0
while u<10^p do u=3*u-2*n+3 n=n+1
end disp(n)
Exercice 5 :
1. Pour tout n∈Ν, vn un un un
(
un)
vn2 4 1 2
2 1 2 4 1 2 2
4 1
1
1 = + − = + − = − = − =
+ donc la suite v est géométrique
de raison 2
1et de premier terme v0 =u0 −4=−1−4=−5.
2. Pour tout n∈Ν,
n
vn
×
−
= 2
5 1 or un =vn +4donc pour tout n∈Ν, 4 2 5 1 +
×
−
=
n
un
3. 4( 1) 2
5 1 2 4
5 1 2 4
5 1 ...
0 0
0 0
0 1
0 + +
−
=
+
×
−
=
+
×
−
=
= + + +
=
=
=
=
=
=
n u
u u
u S
n
k n k
k n
k n k
k n k
k k n
n
4 2 4
1 2 10 1 10 4 2 4
1 1 10 4 4 2 1 1
2 1 1 5
1 1
+
+
× +
−
= +
+
−
−
= + +
−
−
×
−
=
+ +
n n
n
n n
n
donc
n
n n
S
+
−
= 2
5 1 6 4
4. Comme
]
1;1[
2
1∈ − , 0
2 lim 1 =
n
et donc limun =4.
De plus
n n
n
n n n
n n
S
+
−
=
+
−
= 2
1 5 4 6
2 5 1 6 4
et par somme de limites, lim =4 n Sn
Exercice 6 :
1) 2 1 1 1 1
(
1)
3 5 3 4 3
5 3
, + =− + − + =− + −4 − =− + − − − − +
∈
∀n Ν un un vn un un vn un un un un
n n
n n n
n u u u u u
u
3 1 3
2 3 5 3 4 3
5
1 1
1+ − + = +
−
= + + + , on a donc bien n un un un
3 1 3
, 2 = 2 1+
∈
∀ Ν + + .
2) u est une suite récurrente linéaire d’ordre 2, il faut donc résoudre l’équation caractéristique
3 1 3
2 = 2x+ x
qui a deux solutions 1 et 3
−1. Le terme général de la suite u est donc
n n
n
un
− +
=
− +
×
= 3
1 3
1 β 1 α β
α
On obtient les valeurs de α et β en résolvant le système obtenu avec les valeurs de u0 et u1
=
=
⇔
−
= +
=
4 3 4 5
3 1
1 0
β α β
α β α u u
On obtient ainsi :
n
un
n
− +
=
∈
∀ 3
1 4 3 4 , 5 Ν
On sait que
3 2 3 1 4 3 2 1 5 3 1 3
1 4 3 2 5 3
1 4 3 4 5 3
1 4 3 4
5 1
1 ×
−
−
−
=
− +
−
−
−
=
−
−
−
−
−
−
=
−
−
=
+ +
n n
n n
n n
n u u
v
On obtient donc
n
vn
n
−
−
−
=
∈
∀ 3
1 2 1 2 , 5
Ν
3) Comme
]
1;1[
3 1∈ −
− , 0
3 lim 1 =
−
n
et donc
4 limun = 5 et
2 limvn =−5
Exercice 7 : (D’après ESC 2005) 1. ∀n∈Ν*,
n n n n
n n n n
n n n n
n u u u u u v
v
3 2 3
2 3
2 3
2 3 2 3 2 3
4 3
2 3
2 3
2 3
2 3
2
1 1
1 1 1
1 =
+
=
× +
= +
= + +
= +
= + + + + +
+ ...
2. Pour tout n∈Ν*,
n n
n
n v
v
×
=
=
×
=
−
−
3 2 2 3
2 3 4 3
2 1 1
1
3. On en déduit que pour tout n∈Ν*,
( )
n n n
n n
n
un
3 1 2 2 3
2 2 2 3
2 3
2 2 −
− =
= ×
−
×
=
Exercice 8 :
n n n
n n k n n
n n
n u
n
k
n 2
1 2
) 1 ( 1 ... 1
2 1
2 1 2 2 2
2
= +
× +
=
= + + +
=
=
U')
= + =+ →donc
2 1 lim2
lim = =
n un n
Exercice 9 :
On considère la suite ) définie sur ℕ∗ par : = 1
+ 1
+ 1 + 1
+ 2 + ⋯ + 1 + 2 + 1.
1. (a) 0 ≤ P ≤ 2 + 1 ≤ + P ≤ + 2 + 1
1
≥ 1
+ P ≥ 1 + 2 + 1
Ainsi, pour tout entier P compris entre 0 et 2 + 1, on a : + 2 + 1 ≤1 1
+ P ≤ 1 (b) Au passage à la somme :
X 1
+ 2 + 1
' YZ
≤ X 1
+ P
' YZ
≤ X 1
'
Les deux sommes extérieures sont constituées de 2 + 2 termes constants : YZ
1
+ 2 + 1 × 2 + 2) ≤ ≤ 1
× 2 + 2) 2 + 2
+ 2 + 1 ≤ ≤2 + 2 2 + 1)
+ 1) ≤ ≤2 + 2
+ 1 ≤ 2 ≤ 2
+ 2
2. D’après le théorème des gendarmes, la suite ) converge vers 0.
Exercice 10 :
1) On montre (comme d’habitude) que la suite u−v est une suite géométrique de raison 4 1
et de premier terme u0−v0 et on a bien le résultat voulu.
2) et 3) Sachant que u0 ≥v0 on sait que u0 −v0 ≥0 et donc que, pour tout n∈Ν, un −vn ≥0. On étudie la monotonie des suites u et v et on obtient, après calculs :
Ν
∈
∀n ,
( ) ( )
04 et 1
2 0 1
1
1 − =− − ≤ + − = − ≥
+ n n n n n n n
n u u v v v u v
u
On en déduit donc que u est décroissante et v est croissante. On montre de façon immédiate que la suite u – v converge vers 0 . Au final, d’après ces trois résultats, on peut dire que u et v sont adjacentes.
Les deux suites u et v sont donc convergentes et de même limite.
4) ∀n∈Ν,wn+1 =2un+1+4vn+1 =un +vn +un +3vn =2un +4vn =wn donc la suite w est constante.
5) On peut utiliser deux égalités dans lesquelles interviennent à la fois un etvn
( ) ( )
( )
( )
( )
−
−
= +
−
+
= +
⇔
−
←
−
− +
=
−
=
−
⇔
←
+
= +
−
=
⇔ −
+
=
= +
−
=
−
3 4
1 3
2
3 2 4 1 3
2
4 2 1
3 4 1
2 1 2
2 4 1
4 2 4
2
4 1
0 0 0
0
0 0 0
0
1 2 2 0 0 0
0
0 0
2 2
0 0
0 0
0 0 0
0 0
v u v
v u
v u v
u u
L L L v u v
u v
v u v
u
L L
v u v u
v u v
u v
u w v u
v u v
u
n n
n n
n n
n n
n
n n
n n
n
n n
n n
n
6) Comme
[∈] − 1; 1[, , 0 4 lim 1 =
n
et donc lim = lim 8=_`'a+ ` par substitution …