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Remarques sur le calcul approché des racines d'une équation

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(1)

A NNALES DE L ’ UNIVERSITÉ DE G RENOBLE

J EAN K UNTZMANN

Remarques sur le calcul approché des racines d’une équation

Annales de l’université de Grenoble, tome 23 (1947-1948), p. 143-144

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(2)

Remarques sur le calcul approché

des racines d’une équation

par J. KUNTZMANN

(Grenoble).

Soit

f(x)

-- o

l’équation proposée.

Nous supposerons que dans l’intervalle l’on a enfermé la

racine,

la

fonction y = f(X) possède

une fonction inverse et admet des dérivées

jusqu’au

~‘~ ordre. Nous

désignerons

par

y’y",

etc.,

x’x",

etc., les dérivées des divers ordres de y par

rapport

à x et de x par

rapport

à y. Les

quantités

relatives

à un même

point

de la courbe

représentative

seront toutes affectées du même indice inférieur.

/ /

Nous

désignerons

par E une borne

supérieure

de y’-

, y~

dans l’in-

Yi tervalle considéré

(l,

2

quelconques

dans

l’intervalle).

x /

C’est aussi une borne

supérieure

de i

, ~"

car

~f

s est invariant par tout

changement

d’échelles et pour une même échelle est en gros

proportionnel

à la

longueur

de l’intervalle car

Tant que e n’est pas très

petit,

l’arc a une courbure

appréciable

sur

les tracés à

grande échelle,

et le tracé

graphique

donne de meilleurs résultats que

l’approximation par la

corde ou la

tangente.

Au contraire

lorsque

est très

petit :

10 la

corde,

la

tangente

et l’arc sont

graphiquement

confondus ;

le

point

sur la corde ou sur la

tangente

donne des valeurs très

approchées qu’il

ne suffirait pas de déterminer

graphiquement.

(3)

144

Pratiquement,

on commencera il

opérer

par le calcul

lorsque

I

.

100

Calcul de l’erreur par les méthodes de Newton et des parties proportionnelles.

Ces deux méthodes se ramènent â une seule. On a deux

points

i, 2

(distincts

ou

confondus).

On

remplace

la courbe par la droite

qui

les

joint.

Prenons y comme

variable,

-r comme fonction. Cela revient à trouver x~

correspondant

à == o.

On a

On

remplace

e par 9’.

On commet ainsi sur le terme correctif une erreur relative infé-

1 /

rieure à 9

, x’’

donc inférieure à ~

~~

étant relatif à l’interValle rieure à donc inférieure a s

(e

étant relatif à l’intervalle

xf~

0, ~ ~

~ 2, 1

.

Il

peut

être intéressant d’avoir une

expression

de l’erreur au

moyen des dérivées

de y.

On écrit :

et on choisit K pour que ceci soit vrai pour y = o. On a alors en

dérivant deux fois la

quantité x y,)

- xl ===

x~ ~ ~i

y

(v., -y~

K

(y~ y)

>

qui

s’annule pour y = yi, y = y," y o,

x’, ~ 9, K (h’

sur o,

il 2

L’erreur commise en

interpolant linéairement,

c’est-à-dire en

négligeant

le dernier terme est donc

Cette formule est valable, même

si)’1

et y., sont de même

signe (Par exemple,

dans le cas de la méthode de Newton

y, --y,).

La borne

supérieure

de l’erreur ainsi trouvée est meilleure que celle donnée habituellement.

(Parvenu aux Annales le Ie~ décembre 1947.)

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