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Instagram et les pratiques alimentaires : une analyse de l'influence du réseau social sur les choix de nourriture des jeunes femmes de 15 à 29 ans

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Master

Reference

Instagram et les pratiques alimentaires : une analyse de l'influence du réseau social sur les choix de nourriture des jeunes femmes de 15 à

29 ans

ANGUILLA, Mathilde

Abstract

Ce travail de mémoire vise à étudier l'influence que peut exercer Instagram sur les choix de nourriture des jeunes femmes de 15 à 29 ans. Il s'agit de mesurer les attitudes de ces personnes à l'égard d'images de plats plus ou moins sains et de publications Instagram affichant un nombre de mentions « J'aime » plus ou moins important. Il est également question d'examiner la variation de l'estime de soi des jeunes femmes au contact de ces images et publications. Les résultats de l'étude indiquent que de manière générale, les images de nourriture saine sont préférées aux autres. Par ailleurs, ils mettent en lumière le plaisir virtuel que peuvent apporter les images présentant des plats peu équilibrés (hamburger, pizza, …) et l'importance de la présentation de l'assiette et de la qualité de la photographie alimentaire sur Instagram.

ANGUILLA, Mathilde. Instagram et les pratiques alimentaires : une analyse de

l'influence du réseau social sur les choix de nourriture des jeunes femmes de 15 à 29 ans. Master : Univ. Genève, 2019

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:123411

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(2)

MÉMOIRE DE DIPLÔME

Master en Journalisme et Communication

INSTAGRAM ET LES PRATIQUES ALIMENTAIRES.

Une analyse de l’influence du réseau social sur les choix de nourriture des jeunes femmes de 15 à 29 ans.

Mathilde Anguilla N° d’étudiant : 13-409-776

Sous la direction du Professeur Patrick Amey Session de juin 2019

(3)

REMERCIEMENTS

La rédaction de ce travail de mémoire fut une aventure longue de deux ans. Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont accompagnée tout au long de celle-ci.

v Tout d’abord, je remercie le Professeur Patrick Amey, mon directeur de mémoire, pour son aide et ses conseils précieux au cours de mon parcours de recherche et de rédaction.

v Je remercie également mes parents Hervé et Monique Anguilla et ma sœur Delphine Anguilla pour leur soutien constant et infaillible à chaque instant de cette aventure. Merci pour votre écoute, vos encouragements, votre aide et vos relectures.

v Merci à Diego Favre, mon compagnon, qui m’a toujours soutenue et poussée à donner le meilleur de moi-même depuis le début.

v Merci à Marie Jordan et Justine Lattion, mes amies si chères qui m’ont apporté écoute, conseils et m’ont rassurée dans les instants de doutes.

v Merci à mes amis Maxime Gay-Crosier et Damien Bassi pour leur soutien, leurs encouragements et leurs relectures.

v Merci à Natacha De Almeida, ma camarade de mémoire, avec qui j’ai partagé chaque instant de cette folle aventure.

v Merci à Francesca Paschetta pour son aide et ses conseils.

v Enfin, je tiens à remercier mes camarades du Master Journalisme &

Communication avec qui j’ai passé de formidables moments et les Professeurs pour leur enseignement tout au long de cette formation.

(4)

RÉSUMÉ

Ce travail de mémoire concerne les domaines des médias sociaux et de l’alimentation.

Il vise à comprendre l’influence que peut exercer Instagram sur les choix de nourriture des jeunes femmes de 15 à 29 ans. A une époque où l’alimentation est un sujet extrêmement discuté, voire controversé, il est intéressant de se pencher sur la question de l’impact des réseaux sociaux sur l’une des actions les plus basiques qu’accomplit l’être humain : se nourrir. L’acte de manger est en effet universel et à la base même de la survie des êtres vivants.

Au moyen d’un questionnaire en ligne, nous avons interrogé un échantillon de 156 jeunes femmes. Nous leur avons soumis des images de plats plus ou moins équilibrés et sains, et plus ou moins « likés » sur Instagram et avons mesuré leurs attitudes face à ces images. Nous avons également observé si leur niveau d’estime de soi subissait une variation après qu’elles aient été exposées à ces clichés.

Nos analyses ont montré que les jeunes femmes ont des attitudes en moyenne plus favorables face à des images de nourriture saine. De même, leurs attitudes sont dans l’ensemble plus favorables envers la publication Instagram présentant le plus de mentions « J’aime ». Enfin, en mesurant le niveau d’estime de soi avant et après que nos enquêtées aient interagi avec ces photographies, nous n’avons constaté qu’une très faible variation du niveau d’estime de soi moyen.

En conclusion du présent travail, nous proposons d’autres pistes pour l’étude de la relation entre les domaines des réseaux sociaux et de l’alimentation.

(5)

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS ... I RÉSUMÉ ... II TABLE DES MATIERES ... III TABLE DES ILLUSTRATIONS ... V

PREMIÈRE PARTIE ... 1

I. INTRODUCTION ... 2

II. CADRE THEORIQUE ... 4

1. PRESENTATION D’INSTAGRAM ... 4

2. LES MEDIAS SOCIAUX ET LEURS USAGES CHEZ LES JEUNES ADULTES ... 7

3. PRESENTATION DE SOI ... 8

4. COMPARAISON SOCIALE ... 11

5. REPRESENTATION SOCIALE DU CORPS ... 12

6. SUR LALIMENTATION ET SES PRATIQUES ... 15

7. REPRESENTATION DE LALIMENTATION ... 20

8. ESTIME DE SOI, IMAGE CORPORELLE ET INSATISFACTION ... 23

9. ATTITUDES ET COMPORTEMENT ... 25

10. CONFORMISME AU NOMBRE, NORMES SOCIALES ... 27

III. PROBLEMATIQUE ... 29

IV. HYPOTHESES ... 30

HYPOTHESE 1 ... 30

HYPOTHESE 2 ... 30

HYPOTHESE 3 ... 30

V. METHODOLOGIE ... 31

1. METHODE DENQUETE CHOISIE : LE QUESTIONNAIRE ... 31

2. DEROULEMENT DE LENQUETE ... 31

3. ELABORATION DE NOTRE ENQUETE ... 32

4. CONSTRUCTION DU QUESTIONNAIRE ... 34

5. PRESENTATION DU CORPUS DE PHOTOGRAPHIES ... 40

6. DEFINITION ET JUSTIFICATION DE NOTRE ECHANTILLON ... 47

DEUXIÈME PARTIE ... 49

I. RETOUR SUR L’ENQUÊTE ... 50

1. DESCRIPTION DE LECHANTILLON ... 50

2. HABITUDES DUTILISATION D’INSTAGRAM DE NOTRE ECHANTILLON ... 53

II. ANALYSE DE DONNEES DE L’HYPOTHESE 1 ... 56

1. RESULTATS ... 56

2. DISCUSSION ... 62

(6)

III. ANALYSE DE DONNEES DE L’HYPOTHESE 2 ... 64

1. RESULTATS ... 64

2. DISCUSSION ... 85

IV. ANALYSE DE DONNEES DE L’HYPOTHESE 3 ... 86

1. RESULTATS ... 86

2. DISCUSSION ... 102

V. CONCLUSION ... 103 BIBLIOGRAPHIE ... I ANNEXES ... IX

(7)

TABLE DES ILLUSTRATIONS

FIGURE 1:APERÇU DU RESEAU SOCIAL INSTAGRAM --- 5

FIGURE 2 :LES DIX COMPTES INSTAGRAM LES PLUS SUIVIS EN 2019 --- 6

FIGURE 3:UNE MEME IMAGE AVANT ET APRES RETOUCHE --- 10

FIGURE 4L'ASSIETTE OPTIMALE SELON LA SOCIETE SUISSE DE NUTRITION --- 16

FIGURE 5LA PYRAMIDE ALIMENTAIRE SELON LA SOCIETE SUISSE DE NUTRITION --- 17

FIGURE 6 :PUBLICITE POUR LA MARQUE NUTELLA ACCOMPAGNEE D'UN MESSAGE DU PNNS --- 18

FIGURE 7:PUBLICITE POUR LA MARQUE LAY'S ACCOMPAGNEE D'UN MESSAGE DU PNNS --- 18

FIGURE 8:ECHELLE DE L'ESTIME DE SOI, QUESTIONS ORIGINALES ET LEUR TRADUCTION --- 36

FIGURE 9:QUESTIONS POUR LA MESURE DE L'ATTITUDE --- 37

FIGURE 10:PHOTOGRAPHIE REPRESENTANT UN PLAT EQUILIBRE --- 40

FIGURE 11:PHOTOGRAPHIE REPRESENTANT UN PLAT EQUILIBRE --- 41

FIGURE 12:PHOTOGRAPHIE REPRESENTANT UN PLAT NON EQUILIBRE --- 42

FIGURE 13:PHOTOGRAPHIE REPRESENTANT UN PLAT NON EQUILIBRE --- 43

FIGURE 14:PUBLICATION INSTAGRAM REPRESENTANT DE LA NOURRITURE SAINE ET AYANT RECOLTE 2651 LIKES --- 44

FIGURE 15:PUBLICATION INSTAGRAM REPRESENTANT DE LA NOURRITURE SAINE ET AYANT RECOLTE 38 LIKES --- 45

FIGURE 16: PUBLICATION INSTAGRAM REPRESENTANT DE LA NOURRITURE SAINE ET AYANT RECOLTE 72'390 LIKES --- 46

FIGURE 17:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'AGE DE NOTRE ECHANTILLON. --- 51

FIGURE 18:REPRESENTATION GRAPHIQUE DU NIVEAU DE FORMATION DE NOTRE ECHANTILLON. --- 51

FIGURE 19:REPRESENTATION GRAPHIQUE DES CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES DE NOTRE ECHANTILLON. --- 52

FIGURE 20:REPRESENTATION GRAPHIQUE DU TEMPS PASSE SUR INSTAGRAM QUOTIDIENNEMENT PAR NOTRE ECHANTILLON. --- 53

FIGURE 21:REPRESENTATION GRAPHIQUE DES CATEGORIES DE CONTENU CONSOMME PAR NOTRE ECHANTILLON. --- 54

FIGURE 22:REPRESENTATION GRAPHIQUE DES TYPES DE COMPTES "NOURRITURE" SUIVIS PAR NOTRE ECHANTILLON. --- 55

FIGURE 23:VARIATION DU NIVEAU D'ESTIME DE SOI --- 56

FIGURE 24:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE VARIATION DU SCORE D'ESTIME DE SOI DE NOTRE ECHANTILLON --- 57

FIGURE 25:TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES D'ESTIME DE SOI MOYEN EN DEBUT ET FIN DE QUESTIONNAIRE ET LA VARIATION MOYENNE DE CE SCORE SELON L'AGE DES REPONDANTES. --- 59

FIGURE 26:TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES D'ESTIME DE SOI MOYEN EN DEBUT ET FIN DE QUESTIONNAIRE ET LA VARIATION MOYENNE DE CE SCORE SELON LE NIVEAU DE FORMATION DES REPONDANTES. --- 60

FIGURE 27:TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES D'ESTIME DE SOI MOYEN EN DEBUT ET FIN DE QUESTIONNAIRE ET LA VARIATION MOYENNE DE CE SCORE SELON LE CSP DES REPONDANTES. --- 62

FIGURE 28:SCORE D'ATTITUDE MOYEN OBTENU PAR LE PLAT 1. --- 64

FIGURE 29:SCORES DE CHACUNE DES 3 DIMENSIONS COMPOSANT L'ATTITUDE ATTRIBUES AU PLAT 1. --- 65

FIGURE 30:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET COGNITIF DU PLAT 1. --- 65

FIGURE 31:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET CONATIF DU PLAT 1. --- 66

FIGURE 32:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES COGNITIF ET CONATIF DU PLAT 1. --- 67

FIGURE 33:SCORE D'ATTITUDE MOYEN OBTENU PAR LE PLAT 2. --- 68

FIGURE 34:SCORES DE CHACUNE DES 3 DIMENSIONS COMPOSANT L'ATTITUDE ATTRIBUES AU PLAT 2. --- 69

FIGURE 35 :REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET COGNITIF DU PLAT 2. --- 69

(8)

FIGURE 36:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET CONATIF DU PLAT 2. --- 70 FIGURE 37:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES COGNITIF ET CONATIF DU PLAT 2. --- 71 FIGURE 38:SCORE D'ATTITUDE MOYEN OBTENU PAR LE PLAT 3. --- 72 FIGURE 39:SCORES DE CHACUNE DES 3 DIMENSIONS COMPOSANT L'ATTITUDE ATTRIBUES AU PLAT 3.

--- 73 FIGURE 40:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET COGNITIF DU PLAT 3. --- 73 FIGURE 41:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET CONATIF DU PLAT 3. --- 74 FIGURE 42:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES COGNITIF ET CONATIF DU PLAT 3. --- 75 FIGURE 43:SCORE D'ATTITUDE MOYEN OBTENU PAR LE PLAT 4. --- 76 FIGURE 44:SCORES DE CHACUNE DES 3 DIMENSIONS COMPOSANT L'ATTITUDE ATTRIBUES AU PLAT 4.

--- 76 FIGURE 45:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET COGNITIF DU PLAT 4. --- 77 FIGURE 46:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET CONATIF DU PLAT 4. --- 78 FIGURE 47:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES COGNITIF ET CONATIF DU PLAT 4. --- 78 FIGURE 48:TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES D'ATTITUDES MOYENS OBTENUS PAR LES PLATS 1 A

4. --- 79 FIGURE 49:TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES D'ATTITUDES MOYENS OBTENUS PAR LES PLATS 1 A

4 SELON L'AGE DES REPONDANTES. --- 81 FIGURE 50:TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES D'ATTITUDES MOYENS OBTENUS PAR LES PLATS 1 A

4 SELON LE NIVEAU DE FORMATION DES REPONDANTES. --- 82 FIGURE 51:TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES D'ATTITUDES MOYENS OBTENUS PAR LES PLATS 1 A

4 SELON LE CSP DES REPONDANTES. --- 84 FIGURE 52:SCORE D'ATTITUDE MOYEN OBTENU PAR LE POST 1. --- 86 FIGURE 53:SCORES DE CHACUNE DES 3 DIMENSIONS COMPOSANT L'ATTITUDE ATTRIBUES AU POST 1.

--- 87 FIGURE 54:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET COGNITIF DU POST 1. --- 87 FIGURE 55:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET CONATIF DU POST 1. --- 88 FIGURE 56:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES COGNITIF ET CONATIF DU POST 1. --- 89 FIGURE 57:SCORE D'ATTITUDE MOYEN OBTENU PAR LE POST 2. --- 90 FIGURE 58:SCORES DE CHACUNE DES 3 DIMENSIONS COMPOSANT L'ATTITUDE ATTRIBUES AU POST 2.

--- 90 FIGURE 59:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET COGNITIF DU POST 2. --- 91 FIGURE 60:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET CONATIF DU POST 2. --- 92 FIGURE 61:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES COGNITIF ET CONATIF DU POST 2. --- 92 FIGURE 62:SCORE D'ATTITUDE MOYEN OBTENU PAR LE POST 3. --- 93 FIGURE 63:SCORES DE CHACUNE DES 3 DIMENSIONS COMPOSANT L'ATTITUDE ATTRIBUES AU POST 3.

--- 94 FIGURE 64:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET COGNITIF DU POST 3. --- 94 FIGURE 65:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES AFFECTIF ET CONATIF DU POST 3. --- 95 FIGURE 66:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L'INTERVALLE DE DIFFERENCE ENTRE LES SCORES COGNITIF ET CONATIF DU POST 3. --- 96 FIGURE 67:TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES D'ATTITUDES OBTENUS PAR LES POSTS 1 A 3. --- 97

(9)

FIGURE 68:TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES D'ATTITUDES MOYENS OBTENUS PAR LES POST 1 A 3

SELON L'AGE DES REPONDANTES. --- 99 FIGURE 69:TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES D'ATTITUDES MOYENS OBTENUS PAR LES POST 1 A 3

SELON LE NIVEAU DE FORMATION DES REPONDANTES. --- 100 FIGURE 70:TABLEAU RECAPITULATIF DES SCORES D'ATTITUDES MOYENS OBTENUS PAR LES POST 1 A 3

SELON LE CSP DES REPONDANTES. --- 101

(10)

PREMIÈRE PARTIE

I NTRODUCTION

C ADRE THEORIQUE

P ROBLEMATIQUE

H YPOTHESES

M ETHODOLOGIE

(11)

I. INTRODUCTION

Nous vivons une époque centrée sur l’image de soi et de son corps. Le philosophe Yannis Constantinidès dit d’ailleurs dans son livre au titre évocateur « Le nouveau culte du corps » : « Le corps est devenu un capital, un bien dont il faut prendre soin »1. Dans une société qui se montre de plus en plus dure face à l’imperfection, notamment physique, le corps est devenu un outil pour se présenter aux yeux des autres et affirmer son statut dans la société. Ainsi, la tendance est à soigner son corps et à présenter un corps sain au regard des autres. Ce soin du corps passe notamment par la nourriture.

« L’alimentation saine est devenue une tendance majeure. Des personnalités influentes telles que Jamie Oliver [un cuisinier britannique] et Michelle Obama font campagne pour un mode de vie plus sain chez les enfants. Beaucoup de blogs "food" sont axés sur les "superaliments" et sur comment maintenir un mode de vie sain. Les gens essaient des régimes paléo, pauvres en glucides ou sans sucre et les bars à salade et à jus fleurissent partout. On peut dire que l’on vit à l’ère de la "folie saine" »2. (De Thouars, 2015 : 3).

Notre époque est aussi celle de la nourriture en abondance. A l’heure actuelle, l’alimentation est un enjeu extrêmement débattu dans nos sociétés occidentales. On parle des risques de manger « trop », mais également de ceux de manger « trop gras » ou « trop sucré ». Dans une société où la nourriture est disponible en grandes quantités, un individu doit faire preuve d’une certaine discipline pour s’astreindre à des pratiques alimentaires qui lui permettront de présenter un corps sain aux yeux du monde. Alain Perroud, psychiatre au Centre de Consultations Nutrition et Psychothérapie de Genève dit à ce propos : « … l’abondance implique de la discipline.

Le nouveau trend, c’est le contrôle. La malbouffe, quant à elle, est de plus en plus associée à la précarité »3.

Les dernières années ont été témoins de la montée en puissance des réseaux sociaux, plateformes permettant aux internautes de partager des aspects de leur vie et d’interagir avec les autres. Instagram, application de partage de photographies, permet de mettre sa vie en images, voire même la mettre en scène. Les clichés que les individus y publient en disent long sur leur identité, réelle et projetée. Ces médias sociaux sont devenus partie intégrante de la vie de beaucoup de gens et leur permettent de se connecter avec des amis, leur famille ou même des inconnus partout sur la planète. Ils sont tout bonnement devenus omniprésents dans le quotidien d’un grand nombre de personnes.

A une époque où l’alimentation est un sujet extrêmement discuté, voire controversé, il est intéressant de se pencher sur la question de l’impact des réseaux sociaux sur l’une

1 « Le corps, ce capital dont il faut prendre soin »

https://www.letemps.ch/societe/2017/01/02/corps-capital-dont-faut-prendre-soin , consulté le 25 avril 2017.

2 Traduit de l’anglais par nos soins.

3 « Le corps, ce capital dont il faut prendre soin »

(12)

des actions les plus basiques qu’accomplit l’être humain : se nourrir. L’acte de manger est en effet universel et à la base même de la survie des êtres vivants. Le présent travail s’attache donc à étudier l’influence que peut exercer Instagram sur les choix de nourriture des individus.

(13)

II. CADRE THEORIQUE

L’objectif du cadre théorique est de faire une revue de la littérature existante au sujet des différents concepts qui interviennent dans notre travail. Nous allons donc aborder les réseaux sociaux et leur utilisation et présenter Instagram. Nous nous pencherons également sur les thématiques de l’alimentation, du corps et de leurs représentations sociales. Nous évoquerons enfin les concepts d’attitudes et de normes sociales.

1. P

RESENTATION D

’I

NSTAGRAM

L'application Instagram, fondée en 2010 par Kevin Systrom et Mike Krieger, se présente comme une plateforme de partage de photos4. « Elle permet à ses utilisateurs de capturer et de partager de manière instantanée des moments de leur vie avec leurs amis »5.(Hu et al., 2015 : 1)

Au cours des dernières années, le réseau social a grandi de manière impressionnante : il atteignait en juin 2018 le milliard d’utilisateurs6. Instagram est donc devenu l’espace à travers lequel « tout le monde » (ou presque) raconte sa vie. (Prasersith et al., 2015 : 1).

Logiques d’actions

PUBLICATIONS DANS LA GALERIE

Sur Instagram, tout utilisateur peut partager du contenu : ce sont les publications. Elles apparaissent dans la galerie de l’utilisateur (le « feed » en anglais). L’application étant

« photo-centrée », chaque publication doit contenir une image, une vidéo (d’une minute maximum). Il est ensuite possible d’ajouter une légende, du texte, en accompagnement du contenu visuel. Grâce aux hashtags (#), ces mots-clés cliquables, l’utilisateur peut « étiqueter » et classifier son contenu selon diverses thématiques.

4 https://www.instagram.com/about/us/ , consulté le 10 avril 2019.

5 Traduit de l’anglais par nos soins.

6 « Instagram franchit le cap du milliard d’utilisateurs et dégaine une application pour contrer Youtube » https://www.frenchweb.fr/instagram-franchit-le-cap-du-milliard-dutilisateurs-et-degaine-une-

application-pour-contrer-youtube/328839 , consulté le 10 avril 2019.

(14)

Figure 1 : Aperçu du réseau social Instagram7

INSTAGRAM STORIES

Après plusieurs années de ce modèle de publication dans une galerie, Instagram a introduit quelques nouveautés. En août 2016, les « Instagram Stories » apparaissent.

Cette fonctionnalité permet aux internautes de partager photos et courtes vidéos de manière plus spontanée et éphémère. En effet, la durée de vie d’une « Instastory » est de 24h. Ce contenu n’apparait pas dans la galerie de l’utilisateur, mais au-dessus, indépendamment de celle-ci. Quelques mois après l’ajout de ce nouveau mode de publication, Instagram est allé plus loin en proposant la diffusion de « Instagram Stories » en direct8.

INSTAGRAM TV

Enfin, dernier ajout en date dans les fonctionnalités de partage de contenu : « IGTV » (Instagram TV), lancée en juin 2018. Les utilisateurs peuvent désormais publier des vidéos de plus ou moins longue durée (jusqu’à une heure) qui ne disparaissent pas après 24h. « Instagram TV » se présente comme une télévision classique, qui aurait des chaines entre lesquelles il est possible de zapper : ici, chaque utilisateur représente une chaine9.

Logiques de réactions

L’utilisateur d’Instagram peut interagir avec les autres. Contrairement à Facebook, il n’y a pas d’amis sur ce réseau social. La plateforme fonctionne avec un système d’abonnement, de suivi (« follow » en anglais). Un utilisateur peut s’abonner, suivre un autre profil. Il verra alors s’afficher le contenu publié par ce dernier dans son fil d’actualité.

L’utilisateur peut également réagir au contenu partagé par les autres Pour cela, plusieurs fonctionnalités sont à sa disposition : il peut aimer (like) et commenter une

7 Capture d’écran du site Instagram :

https://www.instagram.com/about/us/ , consulté le 10 avril 2019.

8 https://instagram-press.com/blog/2017/01/24/live-stories-available-globally/ , consulté le 10 avril 2019.

9 https://instagram-press.com/blog/2018/06/20/welcome-to-igtv/ , consulté le 10 avril 2019.

(15)

publication. Contrairement à d’autres réseaux sociaux, il ne lui est pas possible de partager le contenu des autres (« partage » sur Facebook, « retweet » sur Twitter).

Depuis l’introduction des « Instagram Stories », il est néanmoins possible pour l’utilisateur de partager une publication en story, que ce soit la sienne ou celle d’un autre profil.

Business, leaders d’opinion et publicité sur Instagram

Certains profils Instagram sont suivis par un grand nombre d’utilisateurs : des milliers, voire des millions d’abonnés. Beaucoup de ces comptes appartiennent à des personnalités déjà célèbres hors du réseau social. Par exemple, les dix profils Instagram comptabilisant le plus d’abonnés appartiennent à des personnalités du sport et du divertissement. Cependant, certains anonymes se sont également démarqués, voyant le nombre de leurs abonnés grimper en flèche.

Figure 2 : Les dix comptes Instagram les plus suivis en 201910

Comme dit précédemment, le réseau social a connu une rapide croissance. Des millions d’utilisateurs se sont inscrits sur la plateforme, certains comptant un nombre d’abonnés très important. Ainsi, très vite, la publicité s’est invitée sur le réseau. En septembre 2017, la plateforme atteignait deux millions d’annonceurs par mois11. Cela a permis l’émergence d’un nouveau métier : « instagramer », un individu qui crée du contenu sur le réseau social et vit des revenus qui en sont générés12.

10 Image trouvée sur le site Statista :

https://www.statista.com/statistics/421169/most-followers-instagram/ , consulté le 10 avril 2019.

11 https://business.instagram.com/blog/welcoming-two-million-advertisers/ , consulté le 10 avril 2019.

12 « Gagner sa vie grâce à Instagram ? C’est possible, je touche parfois 5'000 euros par mois » http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1423183-gagner-sa-vie-grace-a-instagram-c-est-possible-je- touche-parfois-5-000-euros-par-mois.html , consulté le 11 avril 2019.

(16)

2. L

ES MEDIAS SOCIAUX ET LEURS USAGES CHEZ LES JEUNES ADULTES

Avant toute chose, il est nécessaire de définir ce que sont les médias sociaux. Notre travail se concentrant sur les femmes de 15 à 29 ans, il nous faut comprendre la façon dont cette frange de la population utilise les médias sociaux.

Définition

Tout d’abord il nous faut définir ce que sont les médias sociaux, aussi appelés réseaux sociaux. L’expression « désigne généralement l’ensemble des sites internet permettant de se constituer un réseau d’amis ou de connaissances professionnelles et fournissant à leurs membres des outils et interfaces d’interactions, de présentation et de communication »13. Parmi les plus connus, on peut citer Facebook, Twitter ou encore Instagram, qui nous intéresse particulièrement dans le présent travail.

Utilisation des médias sociaux chez les jeunes adultes Les médias sociaux peuvent avoir plusieurs fonctions :

1. L’interaction sociale

Les médias sociaux ont pour particularité de permettre le partage de photos et vidéos, ce qui amène à une nouvelle forme de communication de plus en plus basée sur l’image (Holmberg et al., 2016). Parmi la population âgée de 18 à 29 ans, 79% disent partager des photos qu’ils ont pris eux-mêmes sur les réseaux sociaux. Par rapport à d’autres activités, ces jeunes individus consacrent la plus grande partie de leur temps à ces nouveaux médias et technologies. Les réseaux sociaux sont donc désormais considérés comme faisant partie de la vie quotidienne. De plus, il est établi que cette tranche de la population préfère des moyens de communication qui facilitent l’interaction sociale. (Vaterlaus et al., 2015). Selon Beuscart et al. (2009) :

« Parmi beaucoup d’autres aspects, l’une des transformations apportées par le partage des photos numériques est donc l’avènement de nouvelles manières de ‘’faire conversation’’ avec des photos qui ne se substituent pas aux pratiques antérieures, mais déploient de nouveaux territoires à la constitution des échanges en ligne » (p. 94).

2. Une source d’information

Les réseaux sociaux peuvent également servir de source d’information et de soutien (grâce aux communautés qui peuvent se former en ligne) dans plusieurs

13 https://www.definitions-marketing.com/definition/reseaux-sociaux/ , consulté le 20 avril 2019.

(17)

domaines. Par exemple, pour ce qui est de la santé et plus particulièrement de la nutrition, un nombre important de jeunes adultes a rapporté utiliser Internet parmi d’autres sources d’information telles que la télévision et les magazines (Vaterlaus et al., 2015)

3. La base d’une comparaison

Les médias sociaux se différencient des médias traditionnels. Les premiers représentent les usagers tandis que les seconds peuvent représenter des figures célèbres, des mannequins, des individus se démarquant du commun des mortels.

(Fardouly & Vartanian, 2016).

Les réseaux sociaux reposant sur les interactions entre leurs utilisateurs, Instagram ne fait pas exception et voit ses utilisateurs développer des relations entre eux, qu’elles soient symétriques ou complémentaires. La plateforme permettant à ses utilisateurs de suivre le contenu publié tant par des personnalités célèbres (Dion, 2015) que par leurs pairs, cela peut amener l’internaute à ne plus faire de différence entre des individus que l’on peut qualifier de « lambda » et des célébrités ayant un train de vie sortant de l’ordinaire. Les photographies des individus exprimant une part de leur identité et donc les représentant dans l’espace social, les utilisateurs d’Instagram vont s’évaluer les uns les autres. Ceux dont les clichés montrent des marqueurs de réussite sociale seront enviés par ceux dont ce n’est pas le cas par exemple.

3. P

RESENTATION DE SOI

Après avoir évoqué l’utilisation qui peut être faite des réseaux sociaux, nous allons nous concentrer ici sur la manière dont les utilisateurs de ces plateformes s’y présentent.

Sur les réseaux sociaux, chaque individu dispose de son espace personnel comme il le désire et y diffuse le contenu qu’il souhaite. Chacun a le pouvoir de décider de la manière dont il veut se présenter aux autres utilisateurs. S’il en va de même dans le monde réel, il y a tout de même quelques différences dans le monde digital.

Dans le monde dit « hors ligne », les individus peuvent montrer différentes facettes de leur façon d’être selon le groupe social et le milieu avec lequel ils interagissent. C’est tout le contraire dans le monde digital : leur profil sur les réseaux sociaux est accessible par tous de la même manière. Il n’est donc pas possible pour l’individu de moduler son image ni de s’en créer plusieurs (Manago et al., 2008).

Ceci étant dit, « les médias sociaux fournissent à leurs utilisateurs une plateforme digitale sur laquelle ils sont libres de présenter la version d’eux-mêmes qu’ils souhaitent »14 (Vaterlaus et al., : 2015 : 156). En effet, le caractère asynchrone des réseaux sociaux permet aux individus de choisir et travailler l’image d’eux-mêmes qu’ils veulent montrer. Cela passe notamment par la mise en avant d’attributs socialement désirables et la censure de ceux qui le sont moins. Les internautes peuvent sélectionner, améliorer et parfois même retoucher les clichés d’eux ou de leur vie qui sont diffusées auprès de leur audience. Ils peuvent également limiter voire

14 Traduit de l’anglais par nos soins.

(18)

même éliminer les photographies d’eux qu’ils considèrent comme non flatteuses (et donc diffusées par d’autres personnes qu’eux-mêmes) (Kim & Chock. 2015). Il a d’ailleurs été montré dans une étude réalisée auprès d’utilisateurs de MySpace que ceux-ci « ressentaient une pression considérable pour créer une impression d’eux- mêmes qui soit désirable »15 (Manago et al., cité par Kim & Chock, 2015 : 333).

A ce propos, des journalistes ont avancé que la nature même d’Instagram, centrée sur l’image, encouragerait les utilisateurs à ne présenter que les caractéristiques les meilleures ou les plus lustrées (polished) de leur vie. (Lup et al., 2015).

Cela biaise donc la représentation des individus dans l’espace social. En effet, s’ils modifient certains aspects de leur vie pour que les autres les voient différemment, ils modifient la représentation de leur identité. Les réseaux sociaux « se caractérisant par une visibilité de tous sur tous » (Beuscart et al., 2009 : 112), un utilisateur peut tout à fait découvrir les photographies d’un autre et l’identité qu’elles représentent en pensant que cette identité projetée est réelle.

Lup et al. (2015) avancent d’ailleurs que suivre et s’exposer aux publications d’inconnus peut amener l’individu à développer ou renforcer des sentiments négatifs à propos de lui-même.

Une photographie est malléable à loisir pour celui qui sait utiliser la myriade de logiciels informatiques qui existent à l’heure actuelle. Il a été montré par plusieurs études que

« les utilisateurs des réseaux sociaux ont tendance à modifier et améliorer les images apparaissant sur leur profil » (Kim & Chock, 2015 : 331). Ainsi, peu à peu, ces différentes plateformes se retrouvent pleines de photographies retouchées, améliorées, présentant une version idéalisée de leurs utilisateurs.

Instagram étant « photo-centré », c’est sur ce réseau que cette tendance est la plus aisément observable. De plus en plus d’internautes publient des clichés modifiés, tant au niveau des éléments les composant qu’au niveau des couleurs et teintes. Nous évoquions auparavant les « Instagramer », ces utilisateurs qui ont réussi à tirer des revenus du contenu qu’ils diffusent sur la plateforme. En observant rapidement plusieurs de ces profils, il est assez facile de conclure que l’immense majorité modifie ses photographies. Certains vont-même jusqu’à proposer à la vente les « filtres », les modifications, qu’ils ont mis au point pour améliorer leur contenu.

15 Id.

(19)

Figure 3 : Une même image avant et après retouche16

Dans l’exemple ci-dessus, la photographie est modifiée de manière à ce que la personne apparaisse plus bronzée, les couleurs plus saturées et donc plus accrocheuses. Alors que la première est plutôt banale, la seconde a un air plus professionnel et transmet plus de rêve, d’envie de voyage au spectateur.

Ainsi les photographies partagées sur Instagram permettent aux utilisateurs de converser entre eux, d’échanger et, de la même façon que pour la conversation en personne, de se représenter par rapport aux autres. En effet, selon Beuscart (2009), partager des photos en ligne est un moyen supplémentaire pour l’individu d’exprimer son identité personnelle, de se représenter socialement et de se lier ou non aux autres.

« C’est en exprimant une part de leur identité à travers leurs productions photographiques, que les individus se lient les uns aux autres en se donnant des signes de reconnaissance mutuelle » (p. 113).

16 Capture d’écran du compte Instagram « ellesenparlent » :

https://www.instagram.com/ellesenparlent/, consulté le 21 avril 2019.

(20)

4. C

OMPARAISON SOCIALE

Comme évoqué précédemment, les médias sociaux peuvent être la base d’une comparaison entre les utilisateurs. Dans ce chapitre, nous nous penchons sur les mécaniques de cette comparaison.

Au cours des années 1950, la comparaison sociale était considérée comme résultant d’un besoin humain basique et omniprésent : évaluer les opinions et capacités des autres afin de savoir se situer par rapport à eux. Puis la recherche a évolué et inclus l’évaluation des qualités et des comportements, y compris les émotions (Polivy &

Pliner, 2015 : 89).

En 1954, le psychologue américain Leon Festinger théorisait sur cette notion :

« L’humain a une propension innée à se comparer avec les autres pour évaluer ses capacités et opinions, en particulier lorsqu’il n’existe aucune mesure objective »17 (Brown & Tiggemann, 2016 : 38). De plus, toujours selon Festinger, « une comparaison est plus aisément faite par rapport à des cibles perçues comme étant similaires à soi, car c’est ce type de comparaison qui permet d’obtenir le plus d’informations »18. (ibid.)

L’individu se compare donc plus volontiers à des tiers s’ils lui sont semblables. Il peut même reproduire leur comportement « si celui-ci reflète un but atteignable et attractif » (Polivy & Pliner, 2015 : 93). Cependant, Festinger a montré que cette évaluation peut aussi se faire par rapport à des individus considérés comme supérieurs ou inférieurs, donnant lieu à des comparaisons descendantes et ascendantes (ibid.). Ce dernier type de comparaison peut mener l’individu à penser qu’il n’est pas capable d’atteindre un certain standard et ainsi résulter en une mauvaise estime de soi (De Thouars, 2015).

En mettant en avant des personnalités célèbres et attractives, les médias fournissent aux individus des cibles de comparaison, surtout ascendante. Les célébrités sont définies comme « des individus largement connus qui reçoivent une attention publique excessive, généralement pour leur implication dans les domaines du divertissement et du sport. Ils sont couramment rencontrés parmi toutes les formes de médias »19 (Brown et Tiggemann, 2016 : 37). Il est important de préciser que les célébrités voient leur vie personnelle exposée et rapportée dans ces médias. Ainsi, un individu peut développer des connections, des liens, plus ou moins forts avec ces personnalités, ce qui renforce la comparaison ascendante que nous évoquions plus tôt.

Lorsque l’on considère les médias sociaux, la théorie de la comparaison sociale de Festinger est également pertinente. Selon Tiggemann et Zaccardo (2015), les médias sociaux permettent de se connecter avec des pairs qui sont les cibles privilégiées de la comparaison. De plus, les individus peuvent se connecter et se lier rapidement et facilement avec des pairs, ce qui accroit les possibilités de se comparer avec eux. Il est néanmoins important de préciser que ces comparaisons sont très souvent faites par rapport à des images idéalisées, améliorées et retouchées, qui ne reflètent pas

17 Traduit de l’anglais par nos soins.

18 Id.

19 Id.

(21)

sincèrement la réalité. Ainsi, les médias sociaux fournissent une possibilité supplémentaire pour les individus d’être exposés à des images idéalisées.

Si les médias sociaux peuvent renforcer la théorie de la comparaison sociale, ils peuvent aussi aller à son encontre. Instagram en est un bon exemple. Comme nous le disions plus tôt, sur cette plateforme, chacun dispose d’un espace pour diffuser son contenu et peut voir celui publié par les autres. Instagram ne fait en effet aucune distinction entre ses utilisateurs. Ainsi, les individus peuvent se trouver tout aussi bien face aux publications de leurs pairs qu’à celles de personnalités célèbres. Selon Brown et Tiggemann (2016), cette particularité d’Instagram peut amener les individus à considérer les célébrités comme leurs pairs. De plus, l’application comptant plus d’un milliard d’utilisateurs, il est également possible pour un individu d’être exposé au contenu diffusé par des inconnus. Ainsi, sur Instagram, un individu peut donc se comparer autant à ses pairs, qu’à des inconnus, ou qu’à des célébrités. Ceci vient donc nuancer la théorie de la comparaison sociale telle que formulée par Festinger (Kim & Chock, 2015).

Dans notre société actuelle, l’idéal de minceur (sur lequel nous reviendrons en détails dans le chapitre suivant) est véhiculé notamment par le biais des médias qui mettent constamment en avant des célébrités et mannequins minces. Des études ont montré que les « femmes se comparent aux mannequins et célébrités lorsqu’elles sont confrontées aux normes culturelles de minceur car ce sont ces mannequins et célébrités qui fixent ces normes et que les femmes savent qu’elles seront jugées par rapport à celles-ci »20 (Brown & Tiggemann, 2016 : 38).

Nous l’évoquions précédemment, avec l’avènement des réseaux sociaux, les individus ont encore plus de possibilités de se comparer aux autres. De plus, « avec Instagram, le groupe de comparaison sociale peut devenir des célébrités qui ont beaucoup plus d’argent et d’attributs socialement valorisés »21, comme par exemple la minceur (Dion, 2015 : 6). Ces comparaisons ascendantes répétées peuvent mener les femmes à développer un sentiment d’insatisfaction corporelle (Fardouly et al., 2015).

5. R

EPRESENTATION SOCIALE DU CORPS

Comme nous allons le voir dans ce chapitre, le corps est une composante importante de la représentation de l’individu dans l’espace social. De plus, il est façonné entre autres par la façon dont l’individu se nourrit. Avant d’aborder le domaine de l’alimentation, nous explorons ici la thématique du corps et les concepts qui y sont liés.

Le corps, un produit social

Selon Corbeau (2007), « Le corps est un moyen de communication non verbale qui signifie une appartenance et un statut social » (p. 250). Cela veut dire que notre corps donne des informations à propos de nous tout autant que les mots que nous

20 Traduit de l’anglais par nos soins.

21 Id.

(22)

prononçons. Selon notre milieu d’origine, notre niveau de formation ou encore notre profession, notre corps ne sera pas le même, n’aura pas incorporé les mêmes caractéristiques, dispositions et postures. Certaines de ces dispositions sont donc associées plutôt avec les classes supérieures ou plutôt avec les classes populaires.

Boltanski (1971) explique que le corps d’un individu signale sa place dans l’espace social :

« Le corps est en effet, au même titre que tous les autres objets techniques dont la possession marque la place de l’individu dans la hiérarchie des classes, par sa couleur (blafarde ou bronzée), par sa texture (flasque et molle ou ferme et musclée), par son volume (gros ou mince, replet ou élancé), par l’ampleur, la forme ou la vitesse de ses déplacements dans l’espace (gauche ou gracieux), un signe de statut … » (p. 232).

Au final, le corps est donc un produit social, construit tant par les conditions de travail que par les habitudes de consommation de l’individu et de la classe à laquelle il appartient, qui raconte l’individu, qu’il en soit conscient ou non. (Bourdieu, 1977).

L’idéal de la minceur

Traditionnellement, alors que la force physique et le travail manuel sont plutôt associés avec les classes populaires, la forme physique et le travail intellectuel relèvent des classes supérieures. Ainsi plus l’individu s’élève dans la hiérarchie sociale et donc s’éloigne du travail manuel, plus il sera conscient de son corps et y portera un intérêt particulier. N’ayant plus besoin de mobiliser sa force physique, il pourra « reconquérir son corps » et y apporter du soin, privilégiant la forme et la beauté (Boltanski, 1971).

Corbeau explique que la valorisation de la minceur résulte de l’augmentation des quantités de nourriture disponibles dans notre société et avec elle la fin de la peur de la famine. Alors que la nourriture est abondante, il faut se méfier du « trop » et la grosseur se voit de plus en plus condamnée. Boltanski associe cette valorisation de la minceur avec l’élévation dans l’échelle sociale : « La valorisation de la ‘‘minceur’’ croît quand on passe des classes populaires aux classes supérieures en même temps que croît l’attention portée à l’apparence physique et que décroît corrélativement la valorisation de la force physique … » (id. : 223). La minceur peut donc être associée à un signe d’appartenance aux classes supérieures et donc de réussite sociale. Elle peut aussi être associée à une forme « d’efficacité sociale » comme le dit Corbeau (2007) : « il faut aller vite, être performant, se débarrasser d’un ‘’surpoids’’ synonyme d’inertie » (p. 253).

Toujours selon Corbeau (2007), l’idéal corporel se rapporte à la beauté et à l’efficacité de la minceur, ainsi qu’à « l’image de la santé ». Face à l’abondance de nourriture, atteindre l’idéal corporel de la minceur atteste donc d’une obligation de se contrôler, d’exercer une certaine discipline sur soi-même et sur ses préférences et pratiques alimentaires (loc. cit.).

Penser la minceur comme idéale et attractive est une tendance que l’on retrouve largement dans la société et plus particulièrement dans l’industrie de la mode (Grégorio, 2014 : 7). Cette norme culturelle de la minceur est transmise aux individus

(23)

par le biais de plusieurs sources : la famille, les pairs et les médias de masse (Hargreaves & Tiggemann, 2004). En effet, « les médias ont tendance à présenter des images idéalisées d’hommes et de femmes »22, dans lesquelles des idéaux de beauté bien spécifiques apparaissent – la minceur pour les femmes, la musculature pour les hommes (Kim & Chock, 2015 : 331). Dany et Morin (2010) parlent de « pression corporelle », de pression à atteindre la minceur idéale. Selon eux également, cette pression est exercée par différents moyens : « promotion médiatique de figures corporelles idéales, promotion de certaines pratiques alimentaires (régimes) et corporelles (sport), voire influence de la famille et des pairs » (p. 322).

Les médias sociaux ne sont pas en reste et contribuent également à cette pression corporelle. Les dernières années ont été témoin du développement de plusieurs phénomènes :

- Le « thinspiration »

(contraction de « thin », mince, et « inspiration), qui consiste en « des images de femmes émaciées, accompagnées de textes destinés à inspirer la spectatrice à perdre du poids »23 (Tiggemann & Zaccardo, 2015 : 62).

- Le « fitspiration »

(contraction de « fitness » et « inspiration »), qui désigne « des images destinées à motiver les gens à faire du sport et mener un mode de vie plus sain »24 (ibid.).

- « Pro-ana »

(pro-anorexia), mouvement qui rassemble et promeut l’extrême maigreur et le mode de vie anorexique.25

Le « Body Myth »

Dans leur livre « The Body Myth : Adult Women and the Pressure to Be Perfect », Maine et Kelly ont défini ce qu’ils appellent le « body myth », ou en français le mythe du corps. Cette expression fait référence à l’idée que « notre valeur et celle des autres est et devrait être basée sur notre apparence, le poids que l’on pèse et donc ce que l’on mange »26 (Friedman, 2006 : 172). Dans notre société, nous en arrivons donc à penser que « Nous sommes notre corps ». Selon les auteurs de l’ouvrage, les femmes modernes étant plus actives professionnellement et donc dans la vie publique, leurs corps sont l’objet de nouvelles examinations et jugements (ibid.).

Dans leur étude réalisée auprès d’adolescents Dany et Morin (2010) et rejoignent cette idée du « body myth » en avançant que : « l’image corporelle est essentielle pour la définition personnelle des adolescentes, parce qu’elles ont été portées à croire, par le biais de la socialisation, que leur apparence constituait la base quasi-essentielle de leur évaluation personnelle et de celle opérée par autrui » (p. 322).

Cette conception de la valeur de l’individu explique les discriminations que peuvent subir les personnes qui ne correspondraient pas à l’idéal de minceur. Les personnes qui s’en éloignent le plus, qui sont en surpoids voire obèses, sont ainsi souvent

22 Traduit de l’anglais par nos soins.

23 Id.

24 Id.

25 https://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Pro-Ana , consulté le 28 avril 2019.

26 Traduit de l’anglais par nos soins.

(24)

victimes de stéréotypes et de stigmates. Selon McFerran et al. (2009), « contrairement à certains stigmates, le reproche est directement attribué à l’individu obèse. Il est supposé qu’il ou elle a le contrôle sur son poids »27 (p. 917). En effet, les notions de maitrise de soi et de responsabilité individuelle sont prépondérantes dans notre société contemporaine. Selon Carof (2015) cette tendance « conduit les personnes en surcharge pondérale à être perçues comme paresseuses et manquant de volonté » (p. 214). L’idéal de minceur est associé à un « devoir de santé » auquel chacun est soumis. Ainsi, les individus en surpoids ou obèses sont considérés comme ayant échoué à se prendre en charge.

La pression corporelle évoquée par Dany et Morin (2010) n’est pas imaginaire et concerne surtout les femmes. En effet, « une fois adultes, la question du poids s’inscrit toujours dans des pratiques esthétiques définies comme "féminines" et considérées comme obligatoires. Etre mince est équivalent à mettre du maquillage, s’épiler, porter des jupes ou des talons hauts » (Carof, 2015 : 222). Selon Carof, cette pression est exercée principalement au moyen de l’alimentation et de son contrôle.

6. S

UR L

ALIMENTATION ET SES PRATIQUES

Définition

Tout d’abord, il nous faut définir ce qu’est l’alimentation. Lavallée et al. (2004) en parlent comme d’un acte universel, qui porte des traditions et est en lien étroit avec l’identité, le rang social et l’appartenance culturelle des gens. S’appuyant sur la thèse de Lahlou, « Penser manger », Lavallée et al. définissent l’alimentation comme suit :« L’alimentation n’est pas simplement la satisfaction d’un besoin physiologique, elle est un acte complexe qui renvoie à des réalités psychologiques, sociales et culturelles (savoirs, émotions, valeurs et rituels) » (2004 : 105).

La nourriture jouant un rôle essentiel dans la vie quotidienne, les pratiques alimentaires des individus reflètent leurs valeurs sociales et culturelles et sont des éléments importants de leur bien-être et de leur santé (Holmberg et al., 2016). Ainsi, comme tout ce qu’accomplit l’être humain, l’action de manger participe à sa représentation sociale et à la perception que les autres ont de lui.

Selon Lahlou (1995), l’acte de s’alimenter est associé au rapport d’incorporation qui peut être résumé ainsi : « You are what you eat », l’individu est ce qu’il mange. L’auteur explique que ce principe peut s’appliquer à des groupes humains, lesquels seront alors désignés par leur aliment caractéristiques (les Anglais appelant les Français « frogs », grenouilles, par exemple). Au niveau individuel, le principe qui veut que le mangeur devienne ce qu’il a ingéré s’applique également. Lahlou l’explique ainsi : l’aliment mangé va passer par le ventre de l’individu, pour finalement s’ajouter, s’incorporer, à son corps. Ainsi, « la substance devient partie du sujet » (p. 202). Il est important ici de préciser que le corps de l’individu absorbe certaines caractéristiques de l’aliment, mais qu’il ne devient pas l’aliment. « Ce n’est donc pas exactement la substance matérielle même de l’aliment qui s’incorpore au mangeur, mais plutôt son essence, ses vertus en tant qu’elles sont applicables à la catégorie de sujet humain » (p. 203).

27 Id.

(25)

Au fil des siècles, ce principe était très prégnant dans les sociétés dites « primitives ».

Si à l’heure actuelle l’idée n’est plus prise au sens littéral, ces croyances restent toujours néanmoins toujours présentes (Vartanian et al., 2007).

Ainsi de la même manière que les Français ne deviennent pas des « grenouilles », l’individu ne devient pas une carotte s’il en mange une ni un cochon s’il consomme de la viande de porc. Le principe d’incorporation lié à l’alimentation repose plutôt sur l’assimilation. L’aliment est donc vecteur d’essences et de vertus que le mangeur va s’attribuer en l’ingérant. Selon Lahlou (op. cit.) : « Cette transmission implique que le sujet et la substance alimentaire vont avoir en commun, à l’issue du processus, certains traits identiques. Par là, l’incorporation s’affirme comme un processus de choix, pour réaliser l’identification » (p. 203). Ces principes d’incorporation de l’aliment et d’assimilation de son essence permettent de comprendre les diverses pratiques alimentaires.

Recommandations des autorités de santé publique en matière d’alimentation

En 2016 le sociologue britannique Alan Warde disait : « Bien que les styles de conduites varient, il y a un consensus sur ce qu’est un bon conducteur. En comparaison, ce qu’est « bien manger » apparait beaucoup moins clair »28 (Jackson, 2017 : 239). S’il y a en effet presqu’autant de façons de s’alimenter que d’individus, les autorités de santé publique et experts du domaine s’accordent sur ce que signifie

« bien manger » et définissent un modèle « d’assiette optimale » sur lequel se baser.

La Société Suisse de Nutrition (SSN) présente cette image d’assiette optimale :

Figure 4 L'assiette optimale selon la Société Suisse de Nutrition29

28 Traduit de l’anglais par nos soins.

29 Image trouvée sur le site Société Suisse de Nutrition (SSN) :

http://www.sge-ssn.ch/fr/toi-et-moi/boire-et-manger/equilibre-alimentaire/assiette-optimale/ , consulté le 19 avril 2019.

(26)

Comme imagé, une assiette optimale doit être partagée entre trois familles d’aliments : - les fruits et légumes

- les aliments farineux (céréales, légumineuses, pommes de terre, pain, …) - les aliments protéiques (viandes, poissons, œufs, tofu, produits laitiers, …) Le partage ne suffit pas. Pour que l’assiette soit équilibrée, certaines proportions doivent être respectées : un cinquième pour les protéines et deux cinquièmes pour respectivement les fruits et légumes et les aliments farineux.

L’association helvétique diffuse également cette image de la pyramide alimentaire :

Figure 5 La pyramide alimentaire selon la Société Suisse de Nutrition30

L’image représente les aliments sous forme de pyramide, ceux des couches inférieures étant « nécessaires en plus grande quantité » tandis que ceux des couches supérieures « suffisent en moindre quantité » dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée.

En France, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) préconise de « manger de tout mais en quantités adaptées »31. Cela signifie qu’il est préférable pour notre santé de consommer des aliments qui nous sont bénéfiques (ceux décrits dans l’assiette optimale) et de limiter ceux qui ne le sont pas. Les différents messages du PNNS accompagnant les publicités alimentaires en France s’inscrivent dans ces recommandations. En voici deux exemples :

30 Image trouvée sur le site de la Société Suisse de Nutrition (SSN) :

http://www.sge-ssn.ch/fr/toi-et-moi/boire-et-manger/equilibre-alimentaire/pyramide-alimentaire-suisse/

, consulté le 19 avril 2019.

31http://www.mangerbouger.fr/Manger-Mieux/Que-veut-dire-bien-manger/Equilibrer-et-varier-son- alimentation , consulté le 19 avril 2019.

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