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Submitted on 1 Jan 1942
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Calcul approché de quelques fréquences propres de
carbures aliphatiques ramifiés
Maurice Parodi
To cite this version:
LE
JOURNAL
DE
PHYSIQUE
ETLE
RADIUM
CALCUL
APPROCHÉ
DEQUELQUES
FRÉQUENCES
PROPRES DE CARBURESALIPHATIQUES RAMIFIÉS
Par M. MAURICE PARODI,
Laboratoire des Recherches
physiques.
Sommaire. - L’auteur
indique une méthode de calcul des fréquences propres de vibration de quelques
carbures aliphatiques ramifiés; la méthode est analogue à celle utilisée pour la détermination des
fréquences caractéristiques des chaînes normales; les résultats sont satisfaisants.
SÉRIE iliii - ’rOME III. N° 7. JUILLET 19f42.
Nous allons
indiquer
une méthode de calculapprochée
de certainesfréquences
propres de vibra-tion del’isopentane,
duméthyl-3-pentane,
duméthyl-~, . 3-butane
et dutétraméthyl-22 .
33-butane. Tous les radicauxayant
des massesvoisines,
nousremplaçons
ces derniers par desparticules
maté-rielles de même masse m et nous supposons
iden-tiques
les constantes de liaison dont la valeur com-mune serareprésentée
park;
nous obtenons ainsiles modèles
ci-après,
les troispremiers
étantplans,
lequatrième spatial.
Nous
désignons par li
la variation delongueur
de la liaison entre deuxparticules
consécutives etnous considérons
l’énergie potentielle
dusystème
commeprovenant uniquement
de la variation delongueur
desliaisons,
ennégligeant
ainsi la contri-bution d’ailleurs relativement faible due à la varia-tion desangles
de valence.Comme nous l’avons fait pour d’autres pro-blèmes
(~),
nous écrivonsalors,
pourchaque
liaison1,,
le mouvement des massesqui
la limitent enprenant
un axe x’ xdirigé
suivant la liaison elle-même.En
désignant
par x et x’ lesdéplacements
de ces massesextrêmes,
comptés
suivant cet axe, et enremarquant
que x’ - x
=li,
leséquations
dumouvement, écrites en fonction des variables
lL,
s’obtiennent facilement. En
supposant
alors unesolution
harmonique
de la forme 1,== ¡’i
cos ,~ 1, onparvient,
po.ur un modèle à n masses, à unsystème
de n - i
équations
linéaires ethomogènes
en~.,;
(1) J. de Physique, 194 l, 2, p. 58; C. R. J.4.cad. Sc., 2V dé-cembre 1941? p. 100).
en
égalant
à zéro le déterminant des coefficients des inconnues~,i,
on obtientl’équation
auxpulsa-tions propres.
1
Fig. 1.
Pour résoudre cette
équation,
nous ferons unchangement
de variable x =f (ú),
que nouspréci-serons dans
chaque
cas, etqui
sera tel que lesfréquences
propres v soient de la forme122
v o étant la
fréquence
propre de vibration de deux radicauxCH~
mis enprésence;
sa valeurest 9
9 cm-1(2).
1.
Isopentane.
- Lesystème
d’équations
linéaires ethomogènes
en ~,i
s’écritla recherche des
fréquences
propres revient à résoudrel’équation
en xOr,
°1
_70030’., Q2==
540~~~
(1);
le tableau suivant donne les racines en x, les valeurs de u correspon-dantes et lesfréquences
observées tant en effetRaman
qu’en
infrarouge
(3) (fréquences
encm-1).
2.
Méthyl-3-pentane.
- Lesystème
en ~.i
s’écrit
et
l’équation
en xs’écrit, après
avoirposé,
poucommodité,
Lr la
(~) Cf. loc. cil.
(8) J. LEC0~4ITE, A~7~. de Pfiysique, 1938,10, p. 503.
O1
et(j2
ont les mêmes valeurs queplus
haut;
le tableau suivantpermet
de comparer les résultats du calcul à ceux desexpériences.
3.
D$méthyl-2.3-butane.
- Lesystème
enÀ,
est
Posons
L’équation
en x s’écritoù
°1
et°2
ont les valeursdéjà signalées .
Le tableau suivant
permet
de comparer les résul-tats du calcul aux résultatsexpérimentaux.
4.
Tétraméthyl- 2 2.
3 3-butane. - Avec le modèlespatial,
nous devonsprendre °1 == ~0~30’,
p =700
123 il
vient,
avecLe tableau suivant
permet
de comparer les résultatsexpérimentaux
avec ceux du calcul.Dans
l’ensemble,
on constate un accord satis-faisant même pour le dernier des corps étudiés pourlequel
leshypothèses
faites semblent un peuarbi-traires ;
nous devonscependant
remarquerqu’il
semble s’introduire des solutions des
systèmes
d’équations
conduisant à desfréquences
situées entre 5oo et 700 cm-1 pourlesquelles
il neparaît
pas y avoir de concordance avec les nombres
expé-rimentaux.
L’explication
peut
se chercher dans deux directions : soit que les raies Raman ou lesbandes
infrarouges
aientéchappé
auxexpéri-mentateurs, soit que le modèle moléculaire que nous avons
adopté
nereprésente
pas avec une fidélitésuffisant la réalité
physique.
Il est vraisemblable que ces vibrationsbasses,
qui échappent
à laclassi-fication,
éprouveraient
undéplacement
vers deplus
faiblesfréquences,
c’est-à-dire vers desrégions
où des bandes ont été réellement
observées,
parcouplage,
parexemple,
avec des vibrations de déformation.Nous