1
GRADIENT - corrigé des exercices
I. Dépendance “radiale”
1.a.
• La fonction ne dépendant que de r, le gradient se limite à une dérivée radiale ; la relation indiquée dans l'énoncé correspond donc simplement à la propriété d'une dérivée composée.1.b.
• En coordonnées polaires!
"r =
!
"r
"r
#
$% &
'(
)
!
ur +
!
1 r. "r
"#
$
%& ' ()
r
!
u" =
!
ur.
◊ remarque : on retrouve que
!
"f r
( )
=!
"f r
( )
"r
!
ur.
2.a.
• En coordonnées polaires on obtient : r =!
x2+y2.
2.b.
• En coordonnées cartésiennes :!
"r =
!
"r
"x
#
$% &
'(
y
!
ux +
!
"r
"y
#
$% &
'(
x
!
uy =
!
x x2+y2
!
ux +
!
y x2+y2
!
uy.
• Mais x
!
ux + y
!
uy =
!
OM = r
!
ur donc
!
"r =
!
rur r =
!
ur.
II. Comparaison du gradient pour différents systèmes de coordonnées 1.a.
• En coordonnées cartésiennes :!
"S(x, y) =
!
"S
"x
#
$% &
'(
y
!
ux +
!
"S
"y
#
$%
&
'(
x
!
uy = y
!
ux + x
!
uy.
1.b.
• Pour les cas particuliers envisagés :!
"S(2 ; 2) = 2
!
ux + 2
!
uy ;
!
"S(1 ; 4) = 4
!
ux +
!
uy.
1.c.
• La courbe d'équation S = xy = 4 correspond à une hyperbole (y =!
S x =
!
4 x).
1.d.
• On constate effectivement la propriété indiquée en ce qui concerne la direction du gradient.◊ remarque : on peut préciser, d'après le graphique, qu'une augmentation dy fait d'autant moins varier S que x est petit (et de même une augmentation dx fait d'autant plus varier S que y est grand).
◊ remarque : en traçant plusieurs courbes “iso-surfaciques”, on peut aussi préciser que la “mesure algébrique” du gradient est d'autant plus grande que ces courbes sont plus rapprochées entre elles.
2.a.
• En coordonnées polaires on obtient : x = r cos(θ) ; y = r sin(θ) ; S =!
1 2r
2 sin(2θ).
2
2.b.
• En coordonnées polaires :!
"S(r, θ) =
!
"S
"r
#
$% &
'(
)
!
ur +
!
1 r."S
"#
$
%& ' ()
r
!
u" = r sin(2θ)
!
ur + r cos(2θ)
!
u".
2.c.
• On obtient en coordonnées polaires :!
"S
!
2. 2 ;"
4
#
$% &
'( =
!
2. 2
!
ur
!
"
4
#
$% &
'( = 2
!
ux + 2
!
uy.
III. Comparaison du gradient pour différents systèmes de coordonnées 1.a.
• La surface du secteur angulaires est : S = πr2!
"
2# =
!
r2"
2 .
1.b.
• On en déduit :!
"S = rθ
!
ur +
!
r 2
!
u".
1.c.
• On obtient :!
"S
!
2. 3 ;"
3
#
$% &
'( =
!
2"
3
!
ur
!
"
3
#
$% &
'( +
!
3
!
u"
!
"
3
#
$% &
'(.
◊ remarque : en coordonnées cartésiennes, ceci s'écrit :
!
"S
!
(
3; 3)
=!
"
3#3 2
$
%& '
()
!
ux +
!
"+ 3 2
#
$
%%
&
' ((
!
uy.
• On obtient :
!
"S
!
4;"
4
#
$% &
'( = π
!
ur
!
"
4
#
$% &
'( + 2
!
u"
!
"
4
#
$% &
'(.
1.d.
• La courbe d'équation S =!
r2"
2 = 2π correspond à une spirale (r =
!
2S
" =
!
4"
# ) représentée ci- dessus.
1.e.
• On peut vérifier graphiquement ci-dessus, pour les deux cas envisagés précédemment, que le gra- dient est orthogonal à la courbe iso-surfacique.2.
• À suivre...IV. Coordonnées polaires
1.
• La projection de l'expression cartésienne sur la base orthonormée (!
ur,
!
u") peut s'écrire :
!
"U =
!
"U
"x
#
$% &
'(
y
ux+ "U
"y
#
$% &
'(
x
uy )
* ++
, - ..•
!
ur
!
ur +
!
"U
"x
#
$% &
'(
y
ux+ "U
"y
#
$% &
'(
x
uy )
* ++
, - ..•
!
u"
!
u" ;
!
"U =
!
"U
"x
#
$% &
'(
y
cos
( )
) +#"U"y$% &
'(
x
sin
( )
)* + ,,
- . //
!
ur +
!
" #U
#x
$
%& ' ()
y
sin
( )
* +$#U#y%& ' ()
x
cos
( )
* +, --
. / 00
!
u".
3
2.
• En considérant :!
"U
"r
#
$% &
'(
)
=
!
"U
"x
#
$% &
'(
y
!
"x
"r
#
$% &
'(
) +
!
"U
"y
#
$% &
'(
x
!
"y
"r
#
$% &
'(
)
avec x = r cos(θ) et y = r sin(θ), on obtient :
!
"U
"r
#
$% &
'(
)
=
!
"U
"x
#
$% &
'(
y
cos
( )
) + "U"y
#
$% &
'(
x
sin
( )
)* + ,,
- . //.
• De même :
!
"U
"#
$
%& ' ()
r
=
!
"U
"x
#
$% &
'(
y
!
"x
"#
$
%& ' ()
r +
!
"U
"y
#
$% &
'(
x
!
"y
"#
$
%& ' ()
r = r .
!
" #U
#x
$
%& ' ()
y
sin
( )
* +$#U#y%&
' ()
x
cos
( )
* +, --
. / 00.
• Finalement :
!
"U =
!
"U
"r
#
$%
&
'(
)
!
ur +
!
1 r
!
"U
"#
$
%&
' ()
r
!
u".
V. Dérivée dans la direction d'un vecteur
• Pour des coordonnées polaires dans le plan, la longueur de l'arc de cercle associé à un déplacement angulaire dθ (pour r fixé) est ds = r dθ ; ainsi :
!
"V
"s =
!
dV r d"
#
$% &
'(
r
. =
!
1 r
"V
"#
$
%& ' ()
r
.
• Puisque
!
"V
"s =
!
u"•#
( ) ( )V = (
!
"V)•
!
u", cela montre inversement que la coordonnée orthoradiale du
gradient est
!
1 r
"V
"#.
VI. Comparaison du gradient pour différents systèmes de coordonnées 1.
• On peut considérer : y(x) = 2 - 3x ; S(x) = S(x, y(x)) = x.(2 - 3x).• Le maximum correspond à :
!
dS x
( )
dx = 2 - 6x = 0 donc x =
!
1
3 et y(x) = 1 ; ainsi S(x, y) =
!
1 3.
◊ remarque : il est ici aisé de vérifier que l'extremum est un maximum à l'aide du signe de
!
d2S x
( )
dx2 < 0.
2.
• On peut considérer : g(x, y) = 3x + y - 2 ; Σ(x, y) = S + λ g = xy + λ.(3x + y - 2).• Le maximum correspond à :
!
"#
(
x,y)
"x = y + 3λ = 0 et
!
"#
(
x,y)
"y = x + λ = 0.
• Puisqu'on impose g(x, y) = 3x + y - 2 = 0, on obtient donc : x = -λ ; y = -3λ ; -6λ - 2 = 0.
• Ainsi : λ = -
!
1 3 ; x =
!
1
3 ; y = 1 ; S(x, y) =
!
1 3.
◊ remarque : il n'est ici pas évident que l'extremum trouvé est un maximum.