Exercice 2 (4 points).
On consid`ere la suite (un) d´efinie pour tout entier naturel n non nul par : un= 2n+ 3×7n+ 14n−1.
1. a. Calculer u3
0,5 pt b.Montrer que, pour tout entier naturel n non nul, un est pair.
0,5 pt c.On note (E) l’ensemble des nombres premiers qui divisent au moins un terme de la suite (un).
1
2
12 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /3 S´erie S1-S3
Epreuve du1er groupe
Les entiers 2,3,5 et 7 appartiennent-ils `a l’ensemble (E).
0,5 pt 2. On rappelle le petit th´eor`eme de Fermat : Sipest un nombre premier etq un entier naturel premier avec p, alorsqp−1 ≡1[p].)
Soit p un nombre premier strictement sup´erieur `a 7.
Soient m et n deux entiers naturels tels que 14 =mn.
a. Quelles sont les valeurs possibles de m? 0,5 pt
b.Montrer que 14×mp−2 ≡n (modulo p). 0,5 pt
c.En d´eduire que 14up−2 ≡0 (modulop). 0,5 pt
d.L’entier p appartient-il `a l’ensemble E? 0,5 pt
e.D´eterminer E. 0,5 pt
PROBLEME (11 points ).
On consid`ere la fonction f d´efinie par :
f(x) = ln(1 +x)
x six= 0 f(0) = 1
C d´esigne la courbe repr´esentative def dans le plan muni d’un rep`ere orthonorm´e (O, −→ i , −→
j ).
Partie A
1. Etudier la continuit´e de f. 0,25 pt
2. a. D´emontrer que pour tout r´eel x non nul de l’intervalle ]−1,+∞[ on a : 0≤ 1
x x
0
u2
1 +u du≤x x
0
1 1 +u du.
(On pourra montrer ce r´esultat pour x appartenant `a ]0,+∞] et pour xappartenant `a ]−1,0[).
0,5 pt b.V´erifier que : ∀u∈]−1,+∞[, 1
1 +u = 1−u+ u2 1 +u En d´eduire que :∀x∈]−1,+∞[, x= 0 ⇒f(x) = 1− 1
2x+ 1 x
x
0
u2 1 +u du
0,75 pt= 0,25 pt+0,5 pt c.En exploitant les r´esultats des questions pr´ec´edentes, montrer que f est d´erivable au point 0.
D´eterminer une ´equation de la tangente `aC au point d’abscisse 0 et ´etudier la position deC par rapport `a cette tangente.
1,5 pts= 0,5 pt+0,5 pt+0,5 pt d.Etudier la d´erivabilit´e de f.
0,5 pt 3. a. Soit g l’application d´efinie sur ]−1,+∞[ par g(x) = ln(1 +x)− x
1 +x Etudier les variations de g et d´eterminer le signe de g(x) suivant les valeurs de x.
0,75 pts= 0,5 pt+0,25 pt b.En d´eduire le sens de variation de f.
0,5 pt 4. Etudier les limites de f aux bornes de l’intervalle ]−1,+∞[.
0,25 pt 5. D´eterminer les droites asymptotes `a C et pr´eciser la position de C par rapport `a l’axe des abscisses.
1 pts= 0,5 pt+0,5 pt
12 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 3 /3 S´erie S1-S3
Epreuve du1er groupe3
6. Construire la courbeC.
0,5 pt Partie B
1. Justifier que pour tous r´eels a etb de ]−1,+∞[ tels que a < b on a : (b−a)f(b)≤
b
a
f(x) dx≤(b−a)f(a)
En d´eduire un encadrement de l’aire de la partie du plan d´elimit´ee par l’axe des abscisses, la courbe C et les droites d’´equations respectives x= 0 etx= 1 ; on utilisera les nombres 0,1
5,2 5,3
5,4 5 et 1.
0,75 pts= 0,25 pt+0,5 pt 2. a. En utilisant la fonctiong, montrer que pour toutx >0, f(x)− 1
x+ 1 ≥0.
0,5 pt b.En d´eduire la limite lorsque t tend vers +∞ de la fonction :t→
t
0
f(x)dx.
0,25 pt 3. a. Soit h l’application d´efinie sur ]−1,0] parh(x) =x+ 1−(x+ 1) ln(x+ 1).
Calculer h(x) pour x appartenant `a ]−1,0] et montrer que pour tout r´eel x de cet intervalle on a h(x)∈]0,1].
1 pt = 0,5 pt+0,5 pt b.Montrer que : ∀x∈
−1,−1 2
, 0≤f(x)≤ −2 ln(x+ 1).
En d´eduire que la fonction F : t→
−1/2
t
f(x) dxest major´ee dans
−1,−1 2
.
1 pt = 0,5 pt+0,5 pt c.On consid`ere la suite (vn)n>0 de terme g´en´eral vn =
0
−1+1/n
f(x) dx.
Etudier le sens de variation de la suite (vn)n>0. En d´eduire que cette suite est convergente.
1 pt = 0,5 pt+0,5 pt
Correction de l’exercice 2.
1. a. u3 = 3780.
b.2n et 14nsont des nombres pairs, 3×7n produit de nombres impairs, est impair ; doncunest un nombre pair.
c.u3 = 3780 = 22×33×5×7 ;u3est donc divisible par 2,3,5 et 7. Oui 2,3,5 et 7 appartiennent
` a E.
2. a. Les valeurs possibles de m sont 1,2,7,14 b.14×mp−2 =mn×mp−2 =n×mp−1.
p´etant premier etstrictement sup´erieur `a7, est premier avec m; donc, d’apr`es le petit th´eor`eme de Fermat mp−1 ≡1 [p]. On obtient, en multipliant par n :
14×mp−2 =n×mp−1 ≡n [p]
En appliquant ce r´esultat `a m= 2, 7 puis 14, on en d´eduit modulo p:
14up−2 = (14×2p−2) + 3×(14×7p−2) + (14×14p−2)−14≡7 + 3×2 + 1−14 = 0
c.Puisque p divise 14up−2 et qu’il est premier avec 14, il divise up−2 d’apr`es le th´eor`eme de Gauss ; donc p∈ E.
d.2,3,5 et 7 appartiennent `a E et si p est un nombre premier strictement sup´erieur `a 7, il appartient aussi `a E.
E est donc l’ensemble de tous les nombres premiers.
Correction du probl`eme.
Partie A
1. Un r´eel xappartient `a l’ensemble Df def ssi 1 +x >0 etx= 0 ; donc Df =]−1,0[∪]0, +∞[.
Un r´eel non nul x0 deDf est contenu dans un intervalle I0 ne contenant pas 0.
Dans un tel intervalle, la fonctionf est le produit des fonctions continuesx→ 1
x, x→ln(1 +x) ; la fonctionf est donc continue sur I0 et en particulier au point x0.
Pour ´etudier la continuit´e de f au point 0, on peut ´ecrire :
x→0, x=0lim f(x) = lim
x→0, x=0
ln(1 +x)
x = 0 =f(0), la fonctionf est donc continue sur 0.
4
12 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 4 /7 S´erie S1-S3
Epreuve du1er groupe
2. a. Pour tout ´el´ement x de ]0,+∞[ et tout u∈[0, x] on a : 0≤u2 ≤x2
⇔ 0≤ u2
1 +u ≤ x2 1 +u
⇒ 0≤ x
0
u2
1 +u du≤ x
0
x2
1 +u du=x2 x
0
1 1 +u du
⇔ 0≤ 1 x
x
0
u2
1 +u du≤x x
0
1
1 +u du On a divis´e par le r´eel x >0 Pour tout ´el´ement xde ]−1,0[ et tout u∈[x,0] on a :
0≤u2 ≤x2
⇔ 0≤ u2
1 +u ≤ x2 1 +u
⇒ 0≤ 0
x
u2
1 +u du≤ 0
x
x2
1 +u du=x2 0
x
1 1 +u du
⇔ 0≥ 1 x
0
x
u2
1 +u du≥x 0
x
1
1 +u du On a divis´e par le r´eel x <0
⇔ 0≥ −1 x
x
0
u2
1 +u du≥ −x x
0
1 1 +u du
⇔ 0≤ 1 x
x
0
u2
1 +u du≤x x
0
1 1 +u du b.On a par r´eduction au mˆeme d´enominateur :
∀u∈]−1,+∞[, 1−u+ u2
1 +u = 1−u2 +u2
1 +u = 1
1 +u On en d´eduit pour tout x dans ]−1,+∞[ et par int´egration :
x
0
1
1 +u du=x−1 2x2+
x
0
u2 1 +u du i.e
ln(1 +x) =x−1 2x2+
x
0
u2 1 +u du enfin en divisant par x s’il est non nul :
f(x) = 1− 1 2x+ 1
x x
0
u2 1 +u du.
c.On d´eduit des questions pr´ec´edentes que le taux d’accroissement τ de f en 0 s’´ecrit :
∀x∈Df, x= 0⇒τ(x) = f(x)−f(0)
x−0 =−1 2 + 1
x2 x
0
u2 1 +u du La deuxi`eme relation de la question 2.a. s’´ecrit aussi
∀x∈Df, x= 0 ⇒ 0≤1 x
x
0
u2
1 +u du≤x x
0
1 1 +u du et on en d´eduit en divisant par |x| :
∀x∈Df, x= 0⇒ 0≤ 1 x2
x
0
u2
1 +u du≤ x
0
1 1 +u du .
Puisque la fonction fonctionx→ x
0
1
1 +u dua pour limite 0 quandx tend vers 0, le th´eor`eme des gendarmes permet de dire que lim
x→0+
1 x2
x
0
u2
1 +u du= 0.
12 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 5 /7 S´erie S1-S3
Epreuve du1er groupe5
Par cons´equent, lim
x→0τ(x) =−1
2, f est d´erivable au point 0 et f(0) =−1 La tangente T0 `a (Cf) au point d’abscisse 0 a pour ´equation 2
y=f(0)(x−0) +f(0) i.ey =−1 2x+ 1 ; et on a pour tout xnon nul de Df :f(x)−(−1
2x+ 1) = 1 x
x
0
u2
1 +u du >0. Donc la courbe (Cf) est au dessus de sa tangenteT0.
d.Un r´eel non nul x0 de Df est contenu dans un intervalle I0 ne contenant pas 0.
Dans un tel intervalle, la fonctionf est le produit des fonctions d´erivablesx→ 1
x, x→ln(1+x) ; la fonctionf est donc d´erivable sur I0 et en particulier au point x0.
Comme on sait d´eja quef est d´erivable au point 0, on peut conclure quef est d´erivable surDf. 3. a. La fonctiong est d´erivable sur Dg =]−1,+∞[ et
∀x∈Dg, g(x) = 1
1 +x − 1
(1 +x)2 = x (1 +x)2. Voici le tableau de variations de g.
x −1 0 +∞
g(x) − 0 +
g(x) @@
@ R0
On constate d’apr`es le tableau de variations que la fonctiong est positive dansDg. b.La fonctionf est d´erivable surDf et∀x∈Df, x= 0⇒f(x) =
1
1 +xx−ln(1 +x)
x2 =−g(x) x2 f(x) est donc <0 car elle a le mˆeme signe que −g(x) pour x= 0.
La fonctionf est alors strictement d´ecroissante dans Df. Voici le tableau de variations de f.
x −1 +∞
f(x) −
f(x) +∞
@@
@ R 0
c. lim
x→+∞f(x) = 0, lim
x→−1f(x) = +∞ 4. Comme lim
x→−1f(x) = +∞la droite d’´equation x=−1 est une asymptote de C.
La fonction f est d´ecroissante et de limite 0 quand x tend vers +∞, par cons´equent, elle est strictement positive (Voir aussi son tableau de variation) ; la courbe (Cf) est donc au dessus de l’axe des abscisses.
5. Voici la courbeC
6
12 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 6 /7 S´erie S1-S3
Epreuve du1er groupe
0 1 2 3 4 5
−1 0 1 2 3 4 5
Partie B
1. La fonction f ´etant d´ecroissante dansDf,on a pour tout a etb tels que a≤b et toutx dans l’intervalle [a, b], f(b)≤f(x)≤f(a) ce qui entraine par int´egration :
b
a
f(b)dx≤ b
a
f(x)dx≤ b
a
f(b)dx i.e
(b−a)f(b)≤ b
a
f(x)dx≤(b−a)f(a).
En appliquant cette relation aux r´eels ak= k
5, k entier compris entre 0 et 5 on obtient : (ak+1−ak)f(ak+1)≤
ak+1
ak
f(x)dx≤(ak+1ak)f(ak), puis par sommation :
4 k=0
1
5f(ak+1)≤ 4 k=0
ak+1
ak
f(x)dx≤ 4
k=0
1 5f(ak) et la relation de Chasles entraine
1 5
4 k=0
f(ak+1)≤ 1
0
f(x)dx≤ 1 5
4 k=0
f(ak) soit
1
5(0.91 + 0.84 + 0.78 + 0.73 + 0.69) ≤ 1
0
f(x)dx≤ 1
5(1 + 0.91 + 0.84 + 0.78 + 0.73) finalement
0.79≤ 1
0
f(x)dx≤0.85 L’aire demand´ee est donc comprise entre 0.79 u.a et 0.85 u.a Le logiciel Texgraph donne
1
0
f(x)dx= 0.82246703376263 2. a. Pour toutx strictement positif on a :
f(x)− 1
1 +x = ln(1 +x)
x − 1
1 +x = 1 x
ln(1 +x)− x 1 +x
= 1
xg(x)≥0
12 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 7 /7 S´erie S1-S3
Epreuve du1er groupe7
b.Soit t un r´eel strictement positif. En int´egrant la relation pr´ec´edente on obtient : t
0
f(x)− 1 1 +x
dx≥0
i.e t
0
f(x)dx≥ t
0
1
1 +x dx= ln(1 +t) Or quand t tend vers +∞, ln(1 +t) a pour limite +∞ donc lim
t→+∞
t
0
f(x)dx= +∞
3. a. La fonction h est strictement croissante dans ]−1,0] car sa d´eriv´ee x → −ln(x+ 1) est strictement positive dans cet intervalle ; donc ∀x∈]−1,0], h(x)∈]a, h(0)] avec a= lim
x→−1h(x) = 0 eth(0) = 1. Par cons´equent, on a bien h(x)∈]0,1].
b.Sixappartient `a
−1,−1 2
, alors−1> 1
x ≥ −2 et multipliant par le r´eel strictement n´egatif ln(x+ 1) on obtient 0 <−ln(x+ 1)≤f(x)≤ −2 ln(x+ 1).
Soit t un ´el´ement de
−1,−1 2
. La relation
∀x∈
−1,−1 2
, 0< f(x)<−2 ln(x+ 1) s’´ecrit
∀x∈
−1,−1 2
, 0< f(x)<2h(x) et en l’int´egrant on obtient :
0≤
−1/2
t
f(x)dx≤2 −1/2
t
h(x)dx= 2
h(x) −1/2
t = 2 h(1/2)−h(t)
≤2 La fonctionF est donc bien major´ee (par exemple par 2.)
c.Pour tout entier naturel non nul n on a : vn+1−vn =
0
−1+1/n+1
f(x) dx− 0
−1+1/n
f(x) dx
=
−1+1/n
−1+1/n+1
f(x) dx relation de Chasles
est positive car f est positive dans ]−1,0] ; donc la suite (vn) est croissante.
vn = 0
−1+1/n
f(x) dx
=
−1/2
−1+1/n
f(x) dx+ 0
−1/2
f(x)dx relation de Chasles
= F(−1 + 1/n) +M avec M =
0
−1/2
f(x) dx
≤ 2 +M d’apr`es le c.
La suite (vn) est donc major´e (par exemple par 2 + M) ; et comme elle est croissante, elle converge.
PROBLEME (11 points).
Partie A (3 points)
1. R´esoudre l’´equation diff´erentielle y+y= 0. 0.5pt Soit ϕ une application d´erivable de R∗+ dans R, et soit g l’application num´erique d´efinie sur R∗+ par g(x) = ϕ(x)ex.
2. a. V´erifier que g est d´erivable en tout point xdeR∗+ et d´emontrer que, pour queϕ v´erifie
∀x∈R∗+, ϕ(x) +ϕ(x) =−1
x −lnx, (1)
il faut et il suffit que g soit une primitive de l’applicationx→ −exlnx−ex
x. 0.5 + 1pt b. Quel est l’ensemble des primitives de la fonction x→ −exlnx− ex
x? 0.5pt
3. En d´eduire que l’ensemble des applications d´erivables de R∗+ dans R v´erifiant (1) est l’ensemble des applications x→ae−x−lnx o`ua d´esigne une constante r´eelle. 0.5pt
Partie B (5.25 points)
Soit f l’application de R∗+ dans Rd´efinie par : ∀x∈R∗+, f(x) =e1−x−lnx.
1. a. Etudier les variations de f et construire sa repr´esentation graphique dans un rep`ere
orthonorm´e. 0.75 + 0.25pt
D´emontrer que l’´equation f(x) = 0 admet une solution unique cet que c∈]1,2[.
0.5 + 0.25pt b. Calculer lim
x→0+xf(x). 0.25pt
c. Soit x un ´el´ement de l’intervalle ]0,1].
Calculer l’int´egrale F(x) = 1
x
f(t) dten fonction de x. 0.5pt
Montrer que lorsque x tend vers 0,F(x) tend vers e. 0.25pt 2. Soit n un entier sup´erieur ou ´egal `a 2.
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 3 /3 S´erie S1-S3
Epreuve du1ergroupe3
a. Montrer que, pour tout entier k tel que 1≤k ≤n−1 et pour tout r´eel t tel que k
n ≤t ≤ k+ 1
n , on a : f
k+ 1 n
≤f(t)≤f k
n
. 0.25pt
b. Montrer alors que 1 n
n k=2
f k
n
≤F 1
n
≤ 1 n
n−1 k=1
f k
n
, 0.5pt
En d´eduire que F 1
n
+ 1 n ≤ 1
n n
k=1
f k
n
≤F 1
n
+ 1 nf
1 n
. 0.25pt
3. a. D´eduire des questions pr´ec´edentes que, lorsque n tend vers l’infini, 1 n
n k=1
f k
n
admet
une limite et calculer cette limite. 0.5pt
b. Etablir les ´´ egalit´es : 1 n
n k=1
e(1−k/n)= (e−1) 1
n(e1/n−1) et 1 n
n k=1
ln k
n
= 1 nln
n!
nn
2×0.25pt c. Utiliser les r´esultats pr´ec´edents pour d´emontrer que les deux suites d´efinies par :
un = 1 nln
n!
nn
etvn= n
√n
n!.
ont des limites lorsque n tend vers l’infini et calculer ces limites. 2×0.25pt
Partie C (2.75 points)
1. a. D´eterminer le sens de variation de f dans l’intervalle [1,2]. 0.5pt Soit P l’application de R∗+ dans R d´efinie par : ∀x∈R∗+, P(x) =x− f(x)
f(1).
b. Etudier les variations de P dans l’intervalle [1,2].Montrer queP r´ealise une bijection de [1, c] sur un intervalle J contenu dans [1, c]. 0.5 + 0.25pt En d´eduire que l’on d´efinit bien une suite cn d’´el´ements de [1, c] en posant c0 = 1 et pour
tout entier naturel n, cn+1 =P(cn). 0.25pt
2. a. Montrer que pour tout x∈[1,2],0≤P(x)≤P(2)≤ 7
12. 0.25pt
b. En utilisant le th´eor`eme des accroissements finis, v´erifier que pour tout entier n,
|cn+1−c| ≤ 7
12|cn−c|. 0.5pt
En d´eduire que la suite (cn) est convergente et d´eterminer sa limite. 0.25pt c. Quelle valeur suffit-il de donner `a n pour que cn soit une valeur approch´ee de c `a 10−2
pr`es ? 0.25pt
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 3 /3 S´erie S1-S3
Epreuve du1ergroupe3
1. R´esolution l’´equation diff´erentielle y+y= 0.
- On peut ´enoncer directement le r´esultat car cela a ´et´e fait en cours : la solution g´en´erale de l’´equation diff´erentielle est y=ke−x, k appartenant `a R.
- On peut dire que l’on a une ´equation diff´erentielle lin´eaire d’ordre 1 `a coefficients constants dont l’´equation caract´eristique est r + 1 = 0. La solution de cette ´equation caract´eristique est r0 = −1. Par cons´equent la solution g´en´erale de l’´equation diff´erentielle est y = ker0x, k appartenant `aR.
- On peut faire un calcul direct. La fonction nulle est solution de l’´equation diff´erentielle.
Une solution qui ne s’annule pas en un point donn´e, ne s’annulera pas dans un intervalle ouvert contenant ce point. D’apr`es le th´eor`eme des valeurs interm´ediaires, elle gardera un signe constant dans cet intervalle.
Dans cet intervalle, l’´equation diff´erentielle est alors ´equivalente `a y
y =−1 soit
ln|y| = −x+c, c constante r´eelle. On a donc |y| = ece−x puis y = ke−x avec k = ec ou −ec selon le signe de y.
Finalement, la solution g´en´erale de l’´equation diff´erentielle est y=ke−x, k appartenant `a R. 2. a. g,produit des deux applications d´erivables surR∗+, x→ϕ(x) et exp :x→ex est aussi d´erivable sur R∗+ etg =ϕ exp +ϕ exp; c’est `a dire ∀x∈R∗+, g(x) = (ϕ(x) +ϕ(x))ex. Alors
ϕ v´erifie (1) ⇔ ∀x∈R∗+, ϕ(x) +ϕ(x) =−1
x −lnx
⇔ ∀x∈R∗+, g(x) =
−1
x +−lnx
ex
⇔ g est une primitive de x→ −ex
x −exlnx b. On peut remarquer que h :x→ −ex
x −exlnx est la d´eriv´ee de H :x→ −exlnx.
Sinon, on peut faire un calcul direct. On a pour tout r´eel x >0 : x
1
h(t)dt=− x
1
et
t +etlnt
dt Une int´egration par parties donne :
x
1
et t dt=
x
1
etlnt dt=
etlntx
1 − x
1
exp(t) lnt dt=exlnx− x
1
etlnt dt Par cons´equent,
x
1
h(t)dt = −exlnx = H(x) et l’ensemble des primitives de la fonction h :x→ −exlnx− ex
x est {H+a, a ∈R}.
3. D’apr`es la question pr´ec´edente, pour qu’une application ϕ v´erifie (1) il faut et il suffit que l’applicationg soit une primitive de h.
g est donc de la formeH+a, a∈R, autrement dit
ϕ(x) =g(x)e−x = (H(x) +a)e−x =−lnx+ae−x
L’ensemble des applications d´erivables de R∗+ dans R v´erifiant (1) est l’ensemble des appli- cationsx→ae−x−lnx o`ua d´esigne une constante r´eelle.
Partie B (5.25 points)
Soit f l’application de R∗+ dans Rd´efinie par : ∀x∈R∗+, f(x) =e1−x−lnx.
1. Remarquons d’abord que f est une solution de l’´equation diff´erentielle (1) avec a=e.
4
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 4 /3 S´erie S1-S3
Epreuve du1ergroupe
a. f est d´erivable surR∗+et∀x∈R∗+, f(x) =−e1−x−1
x. La d´eriv´ee est strictement n´egative ; f est donc strictement d´ecroissante. lim
x→0f(x) = +∞et lim
x→+∞f(x) =−∞. Voici le graphe def.
0 1
0 1 2 3
c∼1.6692
f est continue et strictement d´ecroissante et comme f(R∗+) = R, l’´equation f(x) = 0 admet une solution uniquec dans R∗+.
f(1) = 1>0 est f(2) =e−1−ln 2 <0, donc c∈]1,2[.
b. Pour tout x∈R∗+, xf(x) =xe1−x−xlnx.
x→0lim+xlnx= 0 donc lim
x→0+xf(x) = 0 c. F(x) =
1
x
f(t) dt=
−e1−t1
x− 1
x
lnt dt=e1−x−1− 1
x
lnt dt Si on poseu(t) = t, une int´egration par parties donne :
1
x
lnt dt = 1
x
lnt u(t) dt = [u(t) lnt]1x− 1
x
ln(t) u(t) dt
= −xlnx− 1
x
1 dt = −xlnx+x−1 Finalement F(x) =e1−x+xlnx−x.
De lim
x→0+xlnx= 0 on tire lim
x→0+F(x) = e 2. Soit n un entier sup´erieur ou ´egal `a 2.
a. Pour tout entier k tel que 1≤k ≤n−1 et pour tout r´eel t tel que k
n ≤t ≤ k+ 1
n , on a : f
k+ 1 n
≤f(t)≤f k
n
. Cela vient simplement du fait quef est strictement d´ecroissante.
b. En int´egrant la relation pr´ec´edente dans l’intervalle k
n,k+ 1 n
dont la longueur est 1 n, on obtient :
1 nf
k+ 1 n
≤
(k+1)/n
k/n
f(t)dt≤ 1 nf
k n
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 5 /3 S´erie S1-S3
Epreuve du1ergroupe5
Ensuite on somme de k = 1 `ak =n−1 : 1
n
n−1 k=1
f
k+ 1 n
≤
n−1 k=1
(k+1)/n
k/n
f(t)dt≤ 1 n
n−1 k=1
f k
n
Dans le premier membre de l’in´egalit´e, on change la num´erotation (on remplace k+ 1 par k), dans le second membre, on utilise la relation de Chasles
1 n
n k=2
f k
n
≤ 1
1/n
f(t)dt≤ 1 n
n−1 k=1
f k
n
C’est `a dire, en posantwn= 1 n
n k=1
f k
n
:
wn− 1 nf
1 n
≤F 1
n
≤wn− 1 nf(1) Ce qui permet d’encadrer wn :
F 1
n
+ 1
n ≤wn ≤F 1
n
+ 1 nf
1 n
3. a. On d´eduit des questions pr´ec´edentes que lim
n→+∞F 1
n
=e et lim
n→+∞
1 nf
1 n
= 0.
Alors l’encadrement de wn et le th´eor`eme des gendarmes entrainent que la suite (wn) est convergente et de limite e.
b. Posons tn= 1 n
n k=1
e1−k/n
n k=1
e−k/n =
n k=1
e−1/nk
est la somme des n premiers termes de la suite g´eom´etrique de premier terme e−1/n et de raison e−1/n.
Donc
n k=1
e−1/nk
=e−1/n
e−1/nn
−1
e−1/n−1 = e−1−1 1−e1/n et tn = e
n
n k=1
e−k/n = (e−1) 1 n(e1/n−1). Ensuite
n k=1
ln k
n
= ln1
n +· · ·+ lnn n = ln
1
n × · · · × n n
= ln n!
nn
.
et 1 n
n k=1
ln k
n
= 1 nln
n!
nn
.
c. On awn= 1 n
n k=1
f k
n
= 1 n
n k=1
e1−k/n−lnk n
=tn−un.Autrement dit un =tn−wn On sait que lim
s→0
es−1
s = 1. Par cons´equent, en prenant s = 1
n on a lim
n→+∞
1
n(e1/n−1) = 1 et
n→+∞lim tn =e−1
6
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 6 /3 S´erie S1-S3
Epreuve du1ergroupe
La suite (un), somme de deux suites convergentes de limites respectives e −1 et −e, est convergente et de limite e−1−e=−1 :
n→+∞lim un =−1 On a un = ln
(n!)1/n n
= −lnvn autrement dit vn =e−un . La suite (vn) est donc conver- gente et de limite e1
n→+∞lim vn=e
Partie C
1. a. La fonction f est d´erivable sur R∗+ et ∀x ∈R∗+, f(x) =e1−x+ 1
x2. f est strictement positive ; f est donc strictement croissante sur R∗+ et donc aussi sur [1,2]. f(1) = −2 et f(2) =−1
e − 1 2.
La fonctionP est d´erivable sur [1,2] et
∀x∈[1,2], P(x) = 1− f(x)
f(1) = f(1)−f(x) f(1) .
Puisquef est strictement croissante,f(1)−f(x) est<0 ; comme f(1) = −2 est aussi < 0, la d´eriv´ee P est donc strictement po- sitive ; P est alors strictement croissante sur [1,2]. P(1) = 1
2 et P(c) =c. Voici le tableau de variation de P dans [1, c].
x 1 c
P(x) + P(x)
1/2
c
Ainsi, P r´ealise une bijection de [1, c] sur l’ intervalleJ = [1/2, c] contenu dans [1, c].
Montrons alors par r´ecurrence que la suite (cn) est bien d´efinie et est contenue dans l’intervalle [1, c].
c0 = 1 existe et appartient `a [1, c]. Supposons que pour un entier n donn´e, cn existe et appartient `a [1, c]. Alors cn+1 =P(cn) existe aussi et appartient `a P([1, c]) =J ⊂[1, c].
2. a. La fonction P est d´erivable sur R∗+ et ∀x ∈ R∗+, P(x) = −f(x)
f(1) > 0. P est donc strictement croissante.
Alors, pour toutx∈[1,2],on a 0≤P(x)≤P(2) = 1− f(2)
f(1) = 1 + 1 2
−1 e − 1
2
≤1 + 1 2
−1 3 −1
2
= 7 12
b. En appliquant le th´eor`eme des accroissements finis `a P dans l’intervalle [cn, c], on peut affirmer l’existence d’un ´el´ement θ dans ]cn, c[ tel que
P(c)−P(cn) = P(θ)(c−cn) c’est dire c−cn+1 =P(θ)(c−cn).
Ce qui entraine |cn+1−c|=|P(θ)||cn−c| ≤ 7
12|cn−c|. Cette relation entraine ensuite 0 ≤ |cn−c| ≤
7 12
n
|c0 −c|. Comme le dernier membre a pour limite 0 quandn tend vers +∞,par le th´eor`eme des gendarmes, le membre|cn−c| a aussi pour limite 0. Autrement dit lim
n→+∞cn=c.
01 G 18 Bis A18
MATHEMATIQUES 7 /3 S´erie S1-S3
Epreuve du1ergroupe7
c. Pour que cn soit une valeur approch´ee de c`a 10−2 il suffit de choisir n tel que 7
12 n
|c0−c| ≤10−2.
Comme |c0 −c| < 1, il suffit que 7
12 n
≤ 10−2 c’est `a dire nln 7
12 ≤ −2 ln 10 ou encore n≥2 ln 10
ln 12−ln 7. On peut donc prendren =E(r) + 1 avecr= 2 ln 10
ln 12−ln 7 c’est `a diren= 9.
PROBLEME (10 points).
Soit f la fonction d´efinie sur [0,+∞[ par : f(x) = √
1−e−x et Cf sa courbe repr´esentative dans un rep`ere orthonorm´e (O,−→
i ,−→
j ), unit´e graphique 2cm.
Partie A
1. a. Etudier la d´erivabilit´e de f `a droite en 0. Interpr´eter g´eom´etriquement le r´esultat.
0.5 pt b. Etudier les variations de f et dresser son tableau de variations. 0.75 pt c. V´erifier que pour tout r´eel x > 1
2, f(x)<1.
Montrer que l’´equation f(x) = xadmet dans l’intervalle ]1/2,+∞[ une unique solution α et
que 0,7< α <0,8. 0.5 + 2×0.25 pt
d. Tracer Cf. 0.5 pt
2. a. Montrer que f admet une fonction r´eciproque g d´efinie sur un ensemble J que l’on
pr´ecisera. 0.5 pt
b. D´emontrer que l’´equation g(x) =x admet dans J une solution unique ´egale `a α. Tracer
la courbe de g. 0.75 pt
c. Expliciter g(x), x∈J. 0.25 pt
Partie B Pour tout entier naturel n non nul, on pose
∀x∈J, Fn(x) = g(x)
0
[f(t)]n dt, et In =Fn(α).
1. Montrer que pour tout x∈J, F2(x) =g(x)−x2. Exprimer alors I2 en fonction deα.
0.5 + 0.25 pt 2. a. Montrer que Fn est d´erivable dans J et que pour tout x appartenant `aJ,
Fn(x) = 2xn+1 1−x2.
0.25 + 0.5 pt b. D´eterminer les r´eels a, bet ctels que pour tout r´eel x distinct de 1 et de−1 on ait :
2x2
1−x2 =a+ b
1−x + c 1 +x.
0.25 pt c. Pourx∈J, expliciter F1(x). Exprimer alors I1 en fonction de α. 0.5 + 0.25 pt d. D´eterminer en fonction de α l’aire du domaine plan d´elimit´e parCf, l’axe des abscisses
et les droites d’´equations x= 0 etx=α. 0.25 pt
Partie C 1. a. Montrer que Fn+2(x)−Fn(x) =− 2
n+ 2xn+2. 0.5 pt
b. En d´eduire que In+2−In=− 2
n+ 2αn+2. 0.25 pt
2. Montrer que
∀n∈N∗, I2n =α− n k=1
α2k k et ∀n∈N, I2n+1 = ln1 +α
1−α−2 n
k=0
α2k+1 2k+ 1
2×0.5 pt 3. a. Montrer que pour tout n∈N∗,0≤In ≤αn+1. 0.5 pt
b. En d´eduire lim
n→+∞In, lim
n→+∞
n k=1
α2k
k et lim
n→+∞
n k=0
α2k+1
2k+ 1. 3×0.25 pt
PROBLEME.
Partie A
1. a. La fonction f est bien d´efinie sur R+, car pour tout x≥0, ex ≥1.
La fonctionh :x→1−e−x est donc ≥0 sur R+ et s’annule seulement au point 0.
Pour toutt >0 on a f(t)−f(0) t−0 =
√1−e−t
t =
1 t
e−t−1
−t . Quandttend vers 0+, le rapport 1
t tend vers +∞et le le rapport e−t−1
−t tend versexp(0) = 1. Par cons´equent, lim
t→0+
f(t)−f(0)
t−0 = +∞, la fonction f n’est pas d´erivable en 0 et au point de la courbe d’abscisse 0 (c’est l’origine), il y a une demi tangente verticale.
b. La fonctionf est d´erivable sur R∗+ et
∀x∈R∗+, f(x) = h(x) 2
h(x) = e−x 2f(x)
f est strictement positive sur ]0,+∞[. La fonction f est donc strictement croissante sur son domaine et lim
x→+∞f(x) = 1. La droite d’´equation y = 1 est asymptote `a la courbe. Voici le tableau de variation de f
x f(x)
f
0 +∞
+
0 0
1 1
c. Pour toutx∈R∗+ on a f(x) = e−x
2f(x). Donc 1−f(x) = 2f(x)−e−x 2f(x)
Mais la fonction g : x → 2f(x)−e−x est strictement croissante R∗+ car sa d´eriv´ee x → 2f(x) +e−x est >0.
Donc ∀x∈ I = 1
2,+∞
, g(x) ≥g 1
2
∼1.6 >0. Par cons´equent, ∀x∈ I,1−f(x) >0, autrement ditf(x)<1.
La fonctionϕ :x→f(x)−x est continue sur I. ϕ 1
2
∼ −0.37<0 et lim
x→+∞ϕ(x) = +∞. ϕ est d´erivable et ∀x ∈ I, ϕ(x) = f(x) − 1 < 0 ; la fonction ϕ est dons strictement d´ecroissante.
On d´eduit de cela que l’´equationϕ(x) = 0 ( c’est `a dire f(x) = x) une unique solution α.
Comme ϕ(0,7) ∼ −0.0095 < 0 et ϕ(0,8) ∼ 0.0579 > 0, α appartient bien `a l’intervalle ]0.7,0.8[.
d.
0 1 2 3 4
0 1 2 3 4
α
α Cg
Cf
2. a. f est continue sur R+ et strictement croissante ; elle r´ealise donc une bijection de R+
sur J =f(R+) = [0,1[
b. La courbe de g est sym´etrique `a celle de f par rapport `a la premi`ere bissectrice.
c. Pour tout y appartenant `a J, il existe un unique x dans R+ tel que y =f(x). Comme y est positif, ceci est ´equivalent `ay2 = 1−e−x ou encore x=−ln(1−y2).
Finalement,∀x∈J, g(x) = −ln(1−x2).
Partie B 1. a. On a pour tout x∈J,
F2(x) = g(x)
0
[f(t)]2dt= g(x)
0
(1−e−t)dt= [t+e−t]g0(x)=g(x) +e−g(x)−1 =g(x)−x2 AlorsI2 =F2(α) = g(α)−α2 =α−α2
2. a. La fonction g est d´erivable sur [0,1[ et pour tout x∈J, g(x) = 2x 1−x2. Soit n∈N∗ et posons pour tout u∈R+, Hn(u) =
u 0
[f(t)]n dt.
Puisque f est continue, Hn est d´erivable sur R+ et ∀u∈R+, Hn(u) = [f(u)]n CommeFn =Hn◦g, la fonction Fn est d´erivable dans J et
∀x∈J, Fn(x) =Hn(g(x)).g(x) = [f(g(x))]n.g(x) = xn 2x
1−x2 = 2xn+1 1−x2.
b. Pour trouver a, b et c v´erifiant 2x2
1−x2 = a+ b
1−x + c
1 +x pour tout x distinct de 1 et−1, on r´eduit le second membre au mˆeme d´enominateur et on identifie les num´erateurs des deux membres. On obtient :a=−2, a+b+c= 0 etb−c= 0 c’est `a dire a=−2, b=c= 1.
Ainsi∀x∈R,|x| = 1⇒ 2x2
1−x2 =−2 + 1
1−x + 1 1 +x
c. D’apr`es ce qui pr´ec`ede, ∀x≥0, F1(x) = 2x2
1−x2 =−2 + 1
1−x + 1 1 +x Par cons´equent, il existe une constante r´eelle ctelle que
∀x≥0, F1(x) =−2x−ln(1−x) + ln(1 +x) +c.
Pour trouver la valeur de cette constante, il suffit de donner `a x une valeur appartenant `a l’ensemble de d´efinition de F1.
Par exemple, en prenant x= 0, on trouve F1(0) =c c’est `a dire c= 0. Finalement F1(x) = −2x−ln(1−x) + ln(1 +x) =−2x+ ln1−x
1 +x et I1 = F1(α) = −2α+ ln1−α
1 +α
d. Commeg(α) = α, l’aire demand´ee est ´egal en unit´es d’aires `a α
0
f(t) dt= g(α)
0
f(t)dt =F1(α) =−2α+ ln1−α 1 +α. Partie C
1. a. Fn+2(x)−Fn(x) = 2xn+3
1−x2 − 2xn+1
1−x2 =−2xn+1.
Il existe donc une constantecntelle que pour toutx∈J, Fn+2(x)−Fn(x) = − 2
n+ 2xn+2+cn. Pour connaitre la valeur de cette constante, on ´evalue l’expression pr´ec´edente au pointx= 0.
On trouve cn = 0.
Finalement,x∈J, Fn+2(x)−Fn(x) =− 2
n+ 2xn+2.
b. On en d´eduit, en donnant `a x la valeurα, In+2−In=− 2
n+ 2αn+2 2. a. Posons ap =I2p.
L’expressionIn+2−In =− 2
n+ 2αn+2 devient, en rempla¸cantn par 2p ap+1−ap =− 1
p+ 1α2p+2 Pour tout entier n≥2 en sommant de 1 `an−1, on trouve
an−a1 =−
n−1
p=1
1
p+ 1α2p+2 =− n
k=2
α2k k Par cons´equent, pour tout n∈N∗, I2n =I2−
n k=2
α2k
2k =α−α2− n k=2
α2k
k =α− n k=1
α2k k . Posonsbp =I2p+1.
L’expressionIn+2−In =− 2
n+ 2αn+2devient, en rempla¸cant n par 2p+ 1 bp+1−bp =− 2
2p+ 3α2p+3 Pour tout entier n≥1 en sommant de 0 `an−1, on trouve
bn−b0 =−2
n−1
p=0
1
2p+ 3α2p+3 =−2 n k=1
α2k+1 2k+ 1 Par cons´equent, pour tout n∈N∗,
I2n+1 =I1−2 n k=1
α2k+1
2k+ 1 =−2α+ ln1−α 1 +α −2
n k=1
α2k+1
2k+ 1 = ln1−α 1 +α −2
n k=0
α2k+1 2k+ 1. 3. a. g(α) = α. On a pour toutx∈[0, α],0≤f(x)≤x≤α.
On ´el`eve `a la puissancen et on int`egre de 0 `ag(α) : 0≤
g(α)
0
[f(x)]ndx= α
0
[f(x)]ndx≤ α
0
αndx=αn+1 autrement dit 0≤In≤αn+1.
b. Puisque α ∈]0,1[, lim
n→+∞αn+1 = 0 ; on d´eduit alors de cette relation et du th´eor`eme des gendarmes que la suite (In) est convergente et de limite 0.
Par cons´equent les suites (I2n) et (I2n+1) extraites de la suite (In),sont aussi convergentes et de limite 0.
Les relations I2n=α− n k=1
α2k
k etI2n+1 = ln1−α 1 +α −2
n k=0
α2k+1
2k+ 1 entrainent
n→+∞lim n k=1
α2k
k =α et lim
n→+∞
n k=0
α2k+1 2k+ 1 = 1
2ln1−α 1 +α