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Démonstration élémentaire des aires des deux ellipsoïdes de révolution (voir t. 1er, p. 80 et 524 ; t. III, p. 466)

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

S THEPHANO G RILLO

Démonstration élémentaire des aires des deux ellipsoïdes de révolution (voir t. 1er, p. 80 et 524 ; t. III, p. 466)

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 17 (1858), p. 272-274

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DÉMONSTRATION ÉLÉMENTAIRE

DES AIRES DES DEUX ELLIPSOÏDES DE RÉVOLUTION

( v o i r t. 1", p. 80 e t 524, t. I I I , p . 466),

D'APRÈS M. STHEPHANO GRILLO,

Ingénieur civil,

Membre de la Société des architectes ingénieurs civils de Genève.

1. Soient M un point d'une courbe plane, et P la projec- tion orthogonale de ce point sur un axe situé dans le plan de la courbe; si l'on prolonge l'ordonnée PM jusqu'à N, et que l'on prenne PN égale à la partie de la normale menée en M, interceptée par Taxe, le lieu du point N est une seconde courbe plane. Soient M' et N' deux autres points correspondants, on a alors ce lemme :

L'aire du trapèze mixtiligne PNN' P', multipliée par IK, est égale à faire engendrée par f arc MM' tournant autour de Taxe.

La proposition est évidente lorsque MM' est arc de cercle et l'axe un diamètre.

En décomposant les deux trapèzes mixtilignes MM' PP', NN'Pjy, e n trapèzes élémentaires, on démontre le lemme par des considérations infinitésimales.

2. Ellipse allongée. Soient

à*y* + b*&* = dlb\

l'équation d'une ellipse ;

AA' = ia = grand axe, BB' = 2 b = petit axe,

et a* — b* = c1. Le grand axe est Taxe de révolution.

(3)

La seconde courbe (celle des N) a pour équation a*y* -+- b2ci.7:7=z= a' b\

seconde ellipse qui a même petit axe ib que la première.

Si en A et k' on mène des tangentes à la première el- lipse, rencontrant la seconde en L et L', d'après le lemme, Faire de l'ellipsoïde est égale à l'aire du trapèze mixti- ligne ALL' A', multipliée par 2 7r. Or^ Faire de ce trapèze est

L ( a \ à

ab cos a -f~ - — ou - = cos«.

\ sina/ a Donc Faire de l'ellipsoïde allongée est

itzab ( cos « H—:— 1 •

\ sina/

(T. I, p. 48u.) 3. Ellipsoïde aplati. Même ellipse; mais prenons le petit axe BB' pour axe de révolution. Dès lors la seconde courbe des N a pour équation

b' x7 — a'y2 = b* a7, hyperbole ayant A A' = 2a pour axe focal.

Si par B et B' on mène des tangentes à l'ellipse, coupant l'hyperbole en A et )/, Faire de l'ellipsoïde est égale k Faire du trapèze mixtiligne Bil' B', multipliée par 271.

Or, Faire du trapèze mixtiligne est

ab I séc a -f- cot a log tang ( ^5° H— a \ I • {Voir t. V,p. 387.) Donc Faire de l'ellipsoïde aplati est

ir,ab\ séc <x -4- cota log tang ( 45° - f - - a j J«

(Voir t. I, p. 524.) 4. Le trapèze curviligne ALL'A'est évidemment plus

Ann. de Mathêmat., t. XVII. (Juillet i8r»8.1 l 8

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petit que le trapèze BXX'B'; donc l'aire de l'ellipsoïde allongé est moindre que celle de l'ellipsoïde aplati.

Remarque. Ces résultats sont consignés dans une bro- chure italienne de 17 pages in-8°, publiée à Genève en 1857#, au début, l'auteur donne la théorie du Stadia, perfectionnée par le célèbre constructeur d'instruments astronomiques M. Porro, perfectionnement loué par M. de Senarmont [Comptes rendus, tome XXX, n° 8, 19 août i85o). Cet instrument a été inventé en 1778, par Green, opticien de Londres. Les ingénieurs français ne l'ont connu qu'en 1816, et Lostende Ta fait adopter

en 1822.

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