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Démonstration d'un théorème de M. Brioschi (voir t. XIII, p. 352, et t. XIV, p. 96)

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

A NGELO G ENOCCHI

Démonstration d’un théorème de M.

Brioschi (voir t. XIII, p. 352, et t. XIV, p. 96)

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 14 (1855), p. 246-248

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(2)

DÉMONSTRATION D'UN THÉORÈME DE M. BR1OSGHI

(?oirt. XIII, p 352, et t. XIV, p. 96);

PAR M. ANGELO GENOCGHI.

Soit l'équation

x'n + at a"-1 -h a2 xn~2 -4- . . . H- an = o ,

et nommons Sr la somme des rlètnes puissances de ses ra- cines. Les formules connues de Newton montrent que Sr

est une fonction entière des coefficients aL, et que la puissance a\ s'y trouve multipliée par (— i )r, car on

trouve

S, = — « , , S2 = ^ — - 2 t f2, S3 = — « t •+•• • • y

et Ton reconnaît sans peine la généralité de cette loi.

Mais si l'on fait

i S, S2

on transforme les formules de Newton dans les suivantes :

a, ar0 4 - x{ = o , î ^ ^ + ^^+^nO, 3tf3 ^o 4 - a2 xx + a{ x2 -f- ar3 = o , . . . . ( r — i ) ar- . | j co4 - « i - a ^ i -4-«r_3^i + . • . + a rr_ i = = o ,

. rarx0 -f- ör_, JC, -f- tf,_2#2 -H . - . - + - «i ^r-i = — i ,

où ai est censé égal à zéro lorsque i > #. On voit donc

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que Sr sera égal, abstraction faite du signe, au détermi- nant Ar, dénominateur des valeurs des r inconnues x0, Xi,..., xr__i dans ces r équations, et comme, suivant une convention reçue, le terme ar sera positif dans le déterminant Ar, on conclut de là

Remarque. M. Cauchy a démontré d'une manière fort simple dans les Comptes rendus, t. XII, p. 701, la for- mule de Waring qui donne les sommes Sr en fonction des coefficients at et celle qui, réciproquement, exprime ces coefficients en fonction des sommes Sr. Lagrange déduit l'expression de S,, d'une série dans laquelle on ne doit retenir que les puissances négatives de /*, l'équation pro- posée étant mise sous la forme ^

On peut demander ce qu'il faut substituer au théorème de Lagrange lorsqu'on suppose le paramètre 11 = o et l'équation réduite à

* = ƒ ( * ) ;

on trouvera aisément qu'alors, en laissant u indéterminé dans la série, il faut retenir seulement les termes indé- pendants de u.

Je profite aussi de cette occasion pour renouveler une observation que j'ai déjà faite. Le théorème sur la réduc- tion des fonctions rationnelles non entières d'une ou de plusieurs racines à des fonctions entières des mêmes ra- cines a été démontré par M. Gauss dans un Mémoire de 1814 qui fait partie du tome III des Cômmentationes Societatis Gottengensisrecentiores (voyez les Mémoires de Mathématiques, page 53, n° 11. Le Mémoire de M. Gauss est intitulé : Methodus nova integralium valores per approximationem invcniendi). Il est vrai qu'on n'y parle

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que des fonctions d'une seule racine, mais on sait que les autres cas se réduisent à celui-ci. C'est pourquoi il me semble que le théorème en question n'est pas dû à Wantzel,

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