HAL Id: jpa-00237454
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Submitted on 1 Jan 1878
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Sur les formes vibratoires des corps solides et des liquides
C. Decharme, E. Bouty
To cite this version:
C. Decharme, E. Bouty. Sur les formes vibratoires des corps solides et des liquides. J. Phys. Theor.
Appl., 1878, 7 (1), pp.380-384. �10.1051/jphystap:018780070038001�. �jpa-00237454�
vous passez à
en mettant le double accent, ce
qui s’appelle
adoucir lavoyelle ;
ce double accent est
simplement
lesigne
de la seconde classe devoyelles,
de mêmequ’en
turc le îîzedda est l’indice d’unélif
depremière
classe.Dans le verbe latin
capio,
l’i entre deuxvoyelles
est, comme onle
sait,
une cunsonne ; lesvoyelles
sont a et o etappartiennent
àla
première
classe. Leprincipe
d’harmonisation nepeut
certaine-ment se retrouver d’une
façon générale
dans lalangue latine;
cen’est pas sans raison néanmoins que, le verbe
passant
duprésent
au
parfait,
l’is’impose,
le motchange
declasse,
etcapio
devientcepi.
On retrouve facilement l’influence du mêmeprincipe
dans laplupart
desconjugaisons
ditesirrégulières.
Il m’a paru intéressant de
signaler
cette distribution desvoyelles
en deux accordsparfaits, distincts ;
cette classification vient confirmer d’unefaçon
assez inattendue leprincipe
très-im-portant
découvert par M.R0153hrig,
et que, parinstinct,
l’auteuravait
appelé
lui-même lePrincipe
d’harmonisation dulangage.
J’ai voulu surtout établir
pratiquement
que laPhysique
estappelée
à intervenir utilement dans le domaine de la
grammaire,
et àprêter
secours même auxlinguistes.
SUR LES FORMES VIBRATOIRES DES CORPS SOLIDES ET DES
LIQUIDES;
PAR M. C. DECHARME.
Pour étudier les formes vibratoires des
plaques métalliques, j’ai imaginé
derépandre
sur elles une mince couched’eau,
pour rem-placer avantageusement
le sablequ’on emploie
d’ordinaire en cette circonstance. Leplateau
de verre circulaire soumis à l’ex-périence
est choisid’épaisseur
uniforme. Il estpercé
à son centreet fixé en ce
point
à unpied
très-lourd.Après
l’avoir muni d’une mince bordure de cire à modeler et l’avoirdisposé
horizon-talement,
on verse sur lui une couche d’eau de i à 3’- d’é-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070038001
paisseur,
suivant l’effet àproduire. Alors ,
enattaquant
lepla-
teau avec
l’archet,
on faitapparaître
à volonté(selon
la distancedu
point
touché aupoint d’attaque), 4, 6, 8,
i o, ... réseauxsymétriques quadrillés, plus
ou moins étendus à la surface duliquide,
tantôtdisposés
sur lepourtour (réseaux périphériques,
tantôt
complètement
détachés des bords(réseaux excentriques).
Ces réseaux
correspondent
évidemment aux centres de vibrations duplateau ,
et les striesqui
lescomposent
en sont leslignes
nodales élémentaires.
Je ne
puis
relater ici tous les résultatsparticuliers
obtenus avecles nombreux
plateaux (I5)
surlesquels
lesexpériences
ontporté ; d’ailleurs,
ces résultats concordant très-sensiblement entre eux, il suffira de citer unexemple
pour fixer les idées sur les relationsgénérales qui
existent entre les deux éléments de laquestion qui
nous occupe, à savoir le nombre des réseaux et la hauteur ou le nombre des vibrations des sons
correspondants.
Si l’on
prend
unplateau
deom,4I6
de diamètre et deonl,oo3 d’épaisseur,
recouvert d’une couche d’eau deOm,002,
on trouveentre les nombres de réseaux et les hauteurs des sons correspon- dants les relations suivantes :
. Réseaux
périphériques.
Réseaux
excentriques.
La hauteur du son
auquel correspond
lepremier système
deréseaux
excentriques (le système
à4 réseaux) coïncide,
à undemi-ton
près, au-dessus,
avec le sonqui
naît de la division duplateau
en dix sectionspériphériques.
Le
plus important
de ces résultats est celuiqui
mon tre que,quand
les nombres de réseaux sont entre eux dans lerapport
de ià 2
(comme 4
et 8réseaux,
8et 16,
6 etI 2 ),
les intervalles dessons
correspondants
sont de deux octaves, c’est-à-dire que les nombres de vibrations sont dans lerapport
de 1 à4,
pour les ré-seaux
périphériques.
Passons maintenant à la relation
qui
existe entre lalargeur
desstries
produites
sur unplateau
circulaire vibrant et le nombre des vibrations des sonscorrespondants.
Lorsqu’on
fait vibrer unplateau
recouvert d’une mince couche deliquide,
etqu’on
lui fait rendre différents sons, on reconnaît aisément que le nombre des réseauxsymétriques
va en augmentantà mesure que le son s’élève et
qu’en
outre lalargeur
des stries(ou plutôt
la distance de deux striesconsécutives)
va, aucontraire,
en diminuant.
Quel rapport
y a-t-il entre ces deux éléments?Comme il est
impossible
de mesurer lalargeur
des striesliquides, fugitives
etmobiles,
lepremier
résultat à obtenir était de les fixer. Onpeut
yparvenir
par différents moyens, entre autrespar le
suivant :après
avoirdélayé
dans l’eau unepoudre
insoluble(minium, vermillon,
sulfate debaryte, etc. )
eurépandu
leliquide
uniformément sur le
plateau,
on met celui-ci en vibration. Lors-qu’on
aobtenu,
biendéveloppés,
les réseaux que l’on cherche et que lapoudre
ensuspension
s’estdéposée
suivant des stries enquadrillage régulier,
on fait écouler doucement leliquide. Après
dessiccation
complète,
onpeut
mesurer leslargeurs
desstries,
soit directement sur le
plateau
de verre, soit en lesdécalquant,
soiten les enlevant au moyen de
papier gommé
etmouillé,
soit en lesphotographiant
pour les conserverindéfiniment,
ce quej’ai
faitpour les
systèmes
de4, 6, 8,
12 réseauxpériphériques,
obtenusavec le
plateau précité.
Les moyennes des mesures
prises, sur
ces réseaux fixés ontdonné les résultats suivants :
D’autre
part,
il a été constatéprécédemment
que les intervallesmusicaux
correspondant
à ces mêmes réseaux sontDu
rapprochement
de ces deux résultats on conclut la loi sui- vante, pour les réseauxpériphériques :
Sit7- lesplateaicx
cincn-laires,
leslargeurs
des stries sont inverselnentproportionnelles
aux racines carrées des nOlnbres de vibrations des sons corres-
pondant.
A. KUNDT. - Ueber den Einfluss des Lösungsmittels auf die Absorptionsspectra geloster absorbirenden Medien (Influence du dissolvant sur les spectres d’absorption
des milieux absorbants dissous); Ann. der Ph’ysilr, nouvelle série, t. IV, p. 3!t.
Dans un Mémoire
précéden t (’ ),
l’auteur avait annoncé que,quand
on dissout une même substance absorbante dans diversliquides,
une même banded’absorption, caractéristique
de la sub-stance, se montre d’autant
plus
reculée vers l’extrémité rouge duspectre
que le dissolvantjouit
d’uneplus grande dispersion.
Ilreconnaît
aujourd’hui
que cette loi n’est pas d’unegénéralité
ab-solue,
mais il montrequ’elle
s’accorde assez bien avec l’ensembledes faits observés.
Il a étudié la
chlorophylle,
le vertd’aniline,
lacyanine,
la fuch-sine,
laquinizarine
et la matière colorante dujaune d’oeuf;
lesdissolvants,
tousincolores,
étaientl’alcool, l’éther, l’acétone,
les al-cools
méthylique
etamylique,
labenzine,
letoluène,
laligroïne (?),
le
chloroforme,
l’huile de cassia et le sulfure de carbone. En classant ces dissolvants dans un ordre tel que chacun d’euxdévie,
vers le rouge, la bande
d’absorption
d’une même substanceplus
fortement que le
précédent,
on n’obtient pas absolument le mêmeordre,
suivant la matière absorbanteemployée;
toutefois on peut diviser ces dissolvants enquatre
groupes: 10 alcoolméthylique,
acétone, alcool, éther;
2°chloroforme,
alcoolamylique
etligroïne ;
3’° toluène et
benzine ; 4°
huile de cassia et sulfure de carbone.(1) .Annales de Poggendorff, Jubelband, p. 6I5.
384
L’ordre des groupes est
invariable,
mais dans un même groupe ilpeut
y avoir des inversions.Cet ordre n’est ni celui des densités
D,
ni celui despuissances
réfractives n2 - 1 ;
mais,
si l’onreprésente
l’indice nd’après
la for-mule de
Cauchy
on obtient pour les valeurs de a et de b les nombres suivants :
L’ordre dans
lequel
les valeurs de a e t de b sontrangées
s’ac-corde d’une manière assez satisfaisante avec la loi énoncée par
l’auteur. E. BOUTY.
ELISHA GRAY. 2014 On some phenomena attending the transmission of vibratory cur-
rents of electricity (Sur quelques phénomènes produits par la transmission des courants périodiques); Journal of the american electrical Society, vol. II, n° 3, p. 69.
Les courants
périodiques
nepeuvent produire
d’effet sensiblesur un électro-aimant que s’ils viennent se superposer à un cou-
rant constant : c’est ce que montrent les
expériences
suivantes(i).
(1) On peut se rendre compte de ce fait curieux d’après les recherches de M. Jamin et de M. Bouty, sur les aimantations et désaimantations successives. Un courant trop faible pour communiquer à lui seul une aimantation sensible à un barreau de fer