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Solides, Liquides et Gaz

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Solides, Liquides et Gaz

Un de nos sujets d’int ´er ˆet est la mati `ere.

Nous entamons l’exploration des propri ´et ´es m ´ecaniques, thermiques,

´electriques, magn ´etiques et optiques de la mati `ere.

– Nous commencerons par un aperc¸u du paysage atomique (sur lequel nous reviendrons en fin de cours)

– Ensuite nous explorerons les diff ´erents ´etats de la mati `ere les liquides et gaz, appel ´es “Fluides”

les solides

(2)

Atomes et mati `ere

On connait aujourd’hui ∼110 mat ´eriaux de base, appel ´es ´el ´ements (oxyg `ene, fer, hydrog `ene...).

Un ´echantillon d’un ´el ´ement donn ´e est compos ´e d’entit ´es identiques sub- microscopiques, appell ´ees atomes, chacun ´etant le plus petit ´echantillon repr ´esentatif de l’ ´el ´ement.

Lorsque les ´el ´ements diff ´erents se combinent, on obtient des corps compos ´es.

L’entit ´e fondamentale d’un corps compos ´e, c- `a-d celle qui a les propri ´et ´es chi- miques du compos ´e, est une mol ´ecule, elle-m ˆeme compos ´ee d’atomes (p.e N aCl, H2O). Certains gaz comme l’H ´elium (He) et l’Argon (Ar) sont mono- atomiques (leurs mol ´ecules sont des atomes individuels), tandis que l’oxyg `ene et l’azote sont diatomiques (O2, N2).

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Le Nombre d’Avogadro

– La masse des atomes et des mol ´ecules s’exprime souvent en unit ´e de masse atomique uma ou u. Par d ´efinition on attribue tr `es pr ´ecis ´ement `a un atome neutre de 126 C6, la masse 12u. Par rapport au gramme :

1 uma = 1, 6605387 × 10−24g Pour un atome :11H : 1, 007825 u, 168 O8 : 15, 994915 u.

Pour une mol ´ecule : masse mol ´eculaire est la somme des masses des atomes constituant la mol ´ecule (p.e CO2 = 12 + 2 × 15, 994915u ∼ 44u).

– Une mole est la quantit ´e de substance dont la masse en grammes est num ´eriquement ´egale `a la masse mol ´eculaire exprim ´ee en uma.

1 mole C p `ese 12 g = 12 u × nb d0atomes

1 mole CO2 p `ese 44 g = 44 u × nb de molecules

Une mole de CO2 contient donc le m ˆeme nombre de mol ´ecules qu’une mole de C ou qu’une mole de n’importe quelle autre substance

NA = 6, 022 × 1023 molecules.mole−1 le nombre d0Avogadro De faco¸n plus g ´en ´erale, m ˆeme si les particules d’une substance sont des ions ou des atomes plut ˆot que des mol ´ecules, ou m ˆeme un m ´elange de diff ´erentes particules, une mole contient toujours NA particules.

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Masse volumique et Densit ´e

– la masse volumique en kilogramme/m3 ρ = m

V 1 g/cm3 = 1 × 10−3 kg

(1 × 10−2 m)3 = 103 kg/m3 – densit ´e

La densit ´e repr ´esente le rapport entre la masse volumique d’une substance `a celle de l’eau `a 4C. Il s’agit d’une valeur ab- solue, sans dimension, ni unit ´e. Comme ρeau = 1, 00g/cm3, la densit ´e de n’im- porte quelle substance ´equivaut `a l’expres- sion num ´erique de sa masse volumique en g/cm3. Ainsi la densit ´e du mercure est 13600/1000 =13,6, soit 1 cm3 a une masse de 13,6 g.

Mat ´eriau ρ (kg/m3) Air 0/1 atm 1,29 Air 20/1 atm 1,21 Air 0/50 atm 6,5 CO2 0/1 atm 1,98 H ´elium 0/1 atm 0,179 Eau(vapeur) 0,598 Eau 4/1 atm 1000 Eau 4/50 atm 1002

Eau de mer 1025

Mercure 13600

Alcool 790

Sang 1050

Aluminium 2700

Plomb 11300

Or 19300

Terre(noyau) 9500 Soleil(au centre) 1,6 ×105 Noyau atomique 1017

(5)

Exemple : Masse de l’or

Soit une sph `ere pleine en or (masse atomique =197) de diam `etre 10cm. La masse volumique de l’or est 19,3 × 103 kg/m3.

– D ´eterminer sa masse ? ? Son volume

V = 4/3πR3 = (4/3) 3, 1416 (0, 05 m)3 = 0,524 × 10−3m3 Avec la masse volumique ρ, on trouve :

m = ρ V = (19, 3 × 103kg/m3)(0, 524 × 10−3m3) = 10, 1kg = 10100g – Combien d’atomes contient-elle ? ?

1 mole d’or a une masse de 197 g. Cette sph `ere est donc l’ ´equivalent de :10100/197 = 51,27 mol. Ainsi

N = NA × 51, 27 = (6, 022 × 1023atomes/mol) × (51, 27 mol) N = 3,1 × 1025atomes

(6)

Taille des atomes

L’atome est un ensemble de particules en mouvement et en interaction. C’est un ob- jet ´electriquement neutre. Chaque atome consiste en un noyau tr `es petit et tr `es dense entour ´e par un nuage d’ ´electrons. Le noyau, dont le diam `etre est entre 104 et 105 fois plus petit que celui de l’atome, est une boule de protons charg ´es positivement et neutrons neutres qui se d ´eplacent rapidement, li ´es par la force nucl ´eaire.

Estimation de la taille des atomes dans un solide/liquide en n ´egligeant l’espace vide entre eux et en supposant qu’ils “remplissent” tout le volume du corps (ceci est une approximation). Supposons que chaque atome soit un petit cube de volume L3, la masse volumique d’une mole de masse, Mm, est :

ρ = Mm

V = Mm

NAL3 L =

Mm NAρ

1/3

p.e la taille d’une mol ´ecule d’eau vaut : L =

18 g

(6.022 × 1023atomes/mole)(1.0 g/cm3)

1/3

= 3 × 10−8cm = 0.3 nm

(7)

Etats de la mati `ere

Toute substance peut en principe exister dans quatre ´etats physiques dis- tincts : solide, liquide, gaz ou plasma. C’est la balance entre l’ ´energie de coh ´esion et l’ ´energie thermique qui d ´etermine l’ ´etat du syst `eme.

– solide : conserve sa forme et son volume.

– liquide : coule, prend la forme du r ´ecipient dans lequel il est plac ´e, mais conserve un volume constant (si incompressible)

– gaz : coule, se disperse prenant la forme et occupant tout le volume du r ´ecipient

– plasma : m ´elange d’atomes, ions et ´electrons

La liaison chimique est un concept indispensable pour expliquer la coh ´esion de la mati `ere et elle joue un r ˆole fondamental dans les propri ´et ´es des mat ´eriaux.

Les forces de liaison sont essentiellement de nature ´electrostatique. On dis- tingue :

– les liaisons fortes, ´energie de liaison 50-500 kJ.mole−1 : liaison m ´etallique, liaison ionique et liaison covalente.

– Les liaisons faibles, ´energie de liaison inf ´erieure `a 50 kJ.mole−1 : liaison hydrog `ene et liaison de Van de Waals.

(8)

Les solides

Les atomes d’un solide m ´etallique (Fer) se disposent dans une structure ordonn ´ee `a trois dimensions, qui se r ´ep `ete un tr `es grand nombre de fois dans chaque direction : un solide cristallin (min ´eraux, tous les m ´etaux et sels). Les atomes d’un solide sont en mouvement, mais ce ne sont que de petits mouvements vibratoires au voisinage de leur position d’ ´equilibre.

Si une substance est compos ´ee d’atomes qui ne sont pas dispos ´es d’une fac¸on ordonn ´ee et r ´ep ´etitive, le solide est amorphe (caoutchouc, r ´esine, plastiques et divers mat ´eriaux vitreux.)

Si les atomes sont dispos ´es dans une configuration ordonn ´ee `a trois dimensions mais qui ne se r ´ep `ete pas avec une p ´eriodicit ´e r ´eguli `ere, le solide est quasi-cristallin (forme de mati `ere d ´ecouverte en 1983).

Les solides composites tels que le bois, les fibres de verre, l’os et les vaisseaux sanguins sont compos ´es de plusieurs mat ´eriaux diff ´erents li ´es ensemble.

(9)

Les gaz

L’alchimiste van Helmont (∼ 1620) a transpos ´e le mot grec chaos en flamant, obtenant le mot gaz, qui est effectivement un sacr ´e chaos.

– Chaque cm2 de peau rec¸oit un flux de 3 × 1023 mol ´ecules d’air par seconde puisant leur ´energie du rayonnement solaire.

– La masse volumique,ρ, de l’air est seulement 1/800 de celle de l’eau.

– Dans CNTP, il y a ∼ 3× 1019 mol ´ecules d’air par cm3. La distance moyenne entre ces mol ´ecules est 3 nm soit 10 fois la taille de la mol ´ecule.

– La vitesse moyenne, sans vent, 450m/s (1620 km/h), mais chaque mol ´ecule ne parcourt que 8 × 10−8m avant d’entrer en collision.

Gaz Pourcentage

Azote 78,08

Oxyg `ene 20,95

Argon 0,9

CO2 0,03 N ´eon 0,002 Ozone 0,000007

Les gaz ont des propri ´et ´es vari ´ees : N2, O2, He, CO2 : transparents Cl : jaune, Br : brun-orange

Ra : radioactif et dangereux, CO : mortel H2 : explose, CO2 : ´eteint

O3 : odeur m ´etallique , H2S : oeuf pourri

La gravit ´e agit `a grande ´echelle pour confiner un gaz : contraction d’un nuage gazeux interstellaire pour former une ´etoile, retient l’atmosph `ere terrestre.

(10)

Les liquides

L’eau et le p ´etrole sont les seuls liquides existant en grande quantit ´e dans la nature. En fait beaucoup de liquides familiers, comme le sang, le vin, les jus de fruits sont surtout de l’eau.

Le liquide est un ´etat interm ´ediaire entre la violence al ´eatoire du gaz et le calme relatif du solide : il faut trouver le bon ´equilibre entre l’ ´energie thermique et l’ ´energie de liaison.

L’aptitude `a s’ ´ecouler, qui est la propri ´et ´e caract ´eristique des liquides, varie avec la force de coh ´esion qui est diff ´erente pour chaque substance (ac ´etone, eau, huiles, goudron). La viscosit ´e est la r ´esistance interne ou le frottement qui s’oppose au mouvement d’un objet immerg ´e dans un liquide.

Nous allons regrouper l’ ´etude des liquides et gaz, car tous deux sont des sub- stances qui peuvent s’ ´ecouler, qui se conforment aux limites donn ´ees par le r ´ecipient. On les regroupe sous le terme de FLUIDES.

L’application des principes de la m ´ecanique newtonienne aux fluides permet de d ´ecrire les ph ´enom `enes r ´egissant leur comportement. Nous traiterons d’abord les Fluides parfaits, c- `a-d incompressibles et non-visqueux (l’eau peut ˆetre consid ´er ´ee comme un tel liquide), puis les fluides visqueux.

(11)

Transformations d’un ´etat dans un autre

– Lorsqu’on chauffe un solide (p.e la glace), ses mol ´ecules recoivent de l’ ´energie cin ´etique sous forme d’un mouvement vibratoire additionnel d ´esordonn ´e : elles oscillent plus vigoureusement autour de leur position d’ ´equilibre. Si l’ ´energie rec¸ue est suffisante pour surmonter les forces in- termol ´eculaires, le solide fond.

– A l’ ´etat liquide, de petits groupements de mol ´ecules associ ´ees persistent, mais ils se font et se d ´efont au gr ´e des d ´eplacements de l’ ´echantillon. Il y a de l’ordre, mais il est local et changeant. Il subsiste un tissu de forces de coh ´esion intermol ´eculaires de port ´ee assez longue ; mais les mol ´ecules ont assez d’ ´energie pour se mouvoir ais ´ement malgr ´e cette force. Elles restent relativement proches l’une de l’autre et interagissent sensiblement ; mais la liaison puissante et rigide du solide a disparu.

– En ´elevant la temp ´erature, le liquide se rapproche de son point d’ ´ebullition ; les liens entre des mol ´ecules finissent par c ´eder. L’ ´energie cin ´etique ther- mique al ´eatoire de certaines mol ´ecules d ´epasse l’ ´energie potentielle de coh ´esion ; elles s’ ´echappent alors en groupe du liquide. Les agr ´egats locaux se d ´esint `egrent et le liquide s’ ´evapore ; il devient un gaz.

(12)

Pression hydrostatique

Au lieu de forces ponctuelles, nous consid ´erons maintenant des forces qui agissent sur une surface ´etendue. Si une force est r ´epartie sur une surface et agit normalement `a cette surface, la pression,P, est d ´efinie comme le quo- tient de la force par cette surface :

P = F A

C’est un scalaire : en tout point elle a une valeur, mais pas une direction. P s’exprime en N/m2 ou pascal (Pa) : 1 N/m2 =1 Pa.

Consid ´erons un r ´ecipient contenant un liquide :

– Le fluide exerce une force de pression vers l’ext ´erieur sur la base et les parois lat ´erales du r ´ecipient et celles- ci r ´eagissent avec une contre-force.

– Un fluide exerce une pression dans toutes les directions.

En un point pr ´ecis d’un fluide au repos, la pression est la m ˆeme dans toutes les directions.

– La force F exerc ´ee par un fluide au repos sur toute surface rigide est toujours perpendiculaire `a cette surface : le fluide n’a aucune rigidit ´e et ne peut subir ou exercer aucune contrainte de cisaillement.

(13)

Pesanteur et Pression hydrostatique

La pesanteur est la cause de la pression hydrostatique.

Soit un r ´eservoir ouvert et contenant un timbre- poste d’aire A immerg ´e dans le liquide `a une pro- fondeur h, parall `ellement `a la surface du liquide.

La face sup ´erieure du timbre est soumise, de la part du liquide, `a une force normale vers le bas

´egale au poids de la colonne de fluide au-dessus du timbre.

Volume : V = A h masse : m = ρ A h

Poids : FW = m g = ρ A h g Pression :

P = FW

A = ρA h g

A = ρ h g EXEMPLE : La pression subit par un nageur `a 20m sous l’eau sera :

P = ρgh = (1, 025 × 103kg/m3)(9, 81m/s2)(20m) = 2, 0 × 105N ce qui est environ la pression d’un pneu automobile.

(14)

Variation de la pression avec la profondeur

A l’int ´erieur du liquide, `a une hauteur y au-dessus du fond, on d ´elimite un minuscule volume plat dont l’aire est A, de masse dm et l’ ´epaisseur dy. P est la pression sur la surface inf ´erieure et P + dP celle qui agit vers le bas sur la face sup ´erieure. La pression du fluide sur la plaque exerce une force

´egale `a P A vers le haut et `a (P+dP)A vers le bas. La seule autre force qui agit sur ce volume est la force de gravitation, dw,

dw = (dm)g = (ρdV ) g = (ρAdy) g = ρgA dy Le volume choisi est en ´equilibre, Σ F~ = 0 :

P A − (P + dP) A − ρg A dy = 0 dP

dy = −ρg Si ρ est constant (liquide) :

dP = −ρgdy ZPP2

1 dP = −Zyy2

1 ρgdy P2 − P1 = − ρg Zyy2

1 dy = − ρg (y2 − y1) P1 = P2 + ρ g h

(15)

Cas de la pression atmosph ´erique : ρ n’est pas constant

On veut d ´eterminer la variation de pression de l’atmosph `ere terrestre en fonc- tion de la hauteur y au-dessus du niveau de la mer, en supposant que g demeure constant et que la masse volumique de l’air est proportionelle `a la pression, soit

ρ

ρo = P Po

o `u les quantit ´es avec index o sont au niveau de la mer. Repartons de l’ ´equation pr ´ec ´edente :

dP

dy = −ρg Ici cela donne :

dP

dy = −P(ρo

Po) g dP

P = −(ρo

Po) g dy

Z P Po

dP

P = −(ρo

Po) g Zoy dy ln P

Po = −(ρo

Po) g y P = Po e−(ρog/Po)y

(16)

Cas de la pression atmosph ´erique : EXEMPLE

A quelle hauteur la pression de l’air ´equivaut-elle `a la moiti ´e de sa valeur au niveau de la mer ? On prend les valeurs suivantes : la pression au niveau de la mer,Po = 1, 013 × 105 N/m2, la masse volumique de l’air au niveau de la mer, ρo = 1, 29 kg/m3, et g = 9, 81 m/s2

SOLUTION :

P = Po e−(ρog/Po)y

D’apr `es les valeurs de l’ ´enonc ´e, la quantit ´e ρog/Po vaut : ρog

Po = (1,29 kg/m3)(9,81 m/s2)

1, 013 × 105 N/m2 = 1, 25 × 10−4m−1 On cherche la valeur de la hauteur y pour laquelle P = Po/2. Ainsi

P = Po/2 = Po e−(ρog/Po)y 1/2 = e−(1,25×10−4 m−1)y

y = (ln 2, 00)/(1, 25 × 10−4 m−1) = 5500 m

Il faut monter `a 5500m pour avoir une pression atmosph ´erique diminu ´ee de moiti ´e.

(17)

Pression dans un r ´ecipient

Pour un fluide, nous avons trouv ´e : P1 = P2 + ρ g h

Ainsi si la surface du liquide est soumise

`a une pression ext ´erieure, celle-ci doit ˆetre ajout ´ee `a la pression, ρgh. Si P2 d ´esigne la pression atmosph ´erique Patm

P1 = ρgh + Patm P ression absolue

P1 − Patm = ρ g h P ression de jauge ou manom ´etrique La pression est la m ˆeme en tous les points situ ´es `a un m ˆeme niveau horizontal d’un m ˆeme fluide au repos :

PA = PB = PC = Patm + ρg h PD 6= PA 6= PE

(18)

Pression atmosph ´erique, le barom `etre

La pression de l’air produit une force normale `a la surface libre du mercure de la cuve et le pousse `a l’int ´erieur du tube jusqu’ `a une hauteur telle que la pression excerc ´ee par le mercure du tube sur celui de la cuve est ´egale `a celle de l’atmosph `ere. “ Nous vivons immerg ´es au fond d’un oc ´ean d’air (Toricelli)”

PB = PA + ρ gh = 0 + ρgh = PC = Patm 1 atmosph `ere est d ´efinie comme la pression

´equivalente `a celle que produit `a 0C une co- lonne de 760 mm de mercure de masse volu- mique 13.5950 × 103 kg/m3.

1atm = ρgh

= (13, 595 × 103kg/m3)(9, 80665m/s2)(0, 76m)

= 1, 01324 × 105 Pa

Comme la vapeur d’eau est moins dense que l’air (ρvap = 0,598kg/m3), l’air humide exerce une pression plus basse que l’air sec. La baisse du baram `etre annonce en g ´en ´eral de la pluie.

(19)

Conversion des unit ´es de pression

Par d ´efinition 1 bar = 1, 0 × 105 Pa, donc

l’ ´equivalent de 1 atmosph `ere 1,013 × 105 Pa

760 mm Hg

1,013 bar = 1013 millibars = 1013 hectopascals

La source Pression (Pa)

Soleil, en son centre 2×1016

Terre, en son centre 4×1011

Oc ´ean, au point le plus profond 1,1×108

Atmosph `ere, de V ´enus 90×105

Terre 1,0×105

Mars ∼ 7 × 102

Air, au sommet du Mont Everest 30×103 Air, altitude d’un avion(11km) 23×103 Pression de radiation solaire sur Terre 5×10−6

Ultravide en laboratoire 10−12

(20)

Appareil de mesure : Manom `etre

Un manom `etre mesure une diff ´erence de pression entre la pression re- cherch ´ee et la pression atmosph ´erique : pression de jauge/manom ´etrique.

PA = PB = ρgh + Patm PB − Patm = ρgh

PB − Patm : Pression de jauge PB : Pression absolue

Si la pression du sang dans une veine, Pv, vaut ∼ 2kPa = 15 mm Hg, la poche doit ˆetre plac ´ee `a h ≥ Pρgv ∼ 20 cm au-dessus de l’aiguille pour que le fluide de perfusion coule dans la veine. ρ est la masse volumique du fluide inject ´e.

(21)

Circulation sanguine

Mesure de la pression sanguine par cath ´et ´erisation

Psang = Patm + ρgh − ρsgh0

Tension art ´erielle : mercure Tension veineuse, plus basse : solution de sel

Role de la gravitation dans la circulation sanguine

Pour hc = 1, 3 m,

Pp − Pc = ρghc = (1, 0595 × 103kg/m3) (9, 81m/s2)(1, 3m) = 13, 5kPa Mais le sang circule, il aurait fallu utiliser l’ ´equation de Bernoulli, mais comme les vitesses de circulation sanguine sont pe- tites et ∼ ´egales, on retombe sur la m ˆeme

´equation.

(22)

La pression : Exemple

Un buveur aspire de l’eau gr ˆace `a une paille. Sa bouche est `a 15cm au- dessus de la surface du liquide. (a) Quelle doit ˆetre la pression absolue dans sa bouche, Ps ? et (b) la pression manom ´etrique, PM ?

SOLUTION : (a) La colonne d’eau doit avoir une hauteur de 0,15m au-dessus de la surface libre de l’eau o `u la pression est Patm. Il faut donc cr ´eer dans la bouche une pression, Ps telle que Ps + la pression de la colonne d’eau de 15cm de hauteur soit ´egale `a la pression atmosph ´erique Patm.

Ps + ρ g h = Patm

Ps = Patm − ρgh = 1, 013 × 105Pa − (1, 00 × 103kg/m3)(9, 81m/s2)(0, 15m)

= 0, 998 × 105Pa

C’est 98,5% de la pression atmosph ´erique.

(b) La pression manom ´etrique, PM, vaut :

PM = Ps − Patm = −1,53 × 103Pa

(23)

Principe de Pascal

Une pression externe appliqu ´ee `a un fluide confin ´e `a l’int ´erieur d’un r ´ecipient ferm ´e est transmise int ´egralement `a travers tout le fluide.

La seringue de Pascal Pulv ´erisateur a ´erosol

La pression appliqu ´ee est transmise uniform ´ement en tous points du liquide.

Un gaz sous pression (propulseur) pousse vers le bas sur la surface du liquide `a pulv ´eriser.

(24)

Principe de Pascal

Une m ˆeme pression peut ˆetre pro- duite au sein d’un liquide par des pistons de sections diff ´erentes qui exercent des forces qui diff `erent en proportion.

Machines hydrauliques

Deux enceintes communicantes (m ˆeme fluide) sont munies de 2 pistons de diff ´erentes sections. La pression g ´en ´er ´ee par l’un des pis- tons est transmise int ´egralement `a l’autre :

Pi = Po Fi

Ai = Fo Ao Fo = Fi Ao Ai

C’est un multiplicateur de force et non un multiplicateur de tra- vail comme toutes les machines.

Il y a conservation d’ ´energie m ´ecanique : le travail de Fi est

´egal au travail de Fo.

(25)

Pouss ´ee d’Archim `ede

Un objet immerg ´e dans un fluide parait plus l ´eger : il est pouss ´e vers le haut avec une force ´egale au poids du fluide qu’il d ´eplace.

La pouss ´ee d’Archim `ede est caus ´ee par la pesanteur agissant sur le fluide.

Elle a son origine dans la diff ´erence de pression entre la partie sup ´erieure et la partie inf ´erieure de l’objet immerg ´e. Consid ´erons un cube plein, dont les faces ont une surface A, immerg ´e dans un liquide de masse volumique ρo.

Pression manom ´etrique inf ´erieure : Pb = ρo ghb Pression manom ´etrique sup ´erieure : Pt = ρo ght Diff ´erence de pression :

∆P = ρo g (hb − ht) = ρo g h

est `a l’origine de la pouss ´ee d’Archim `ede, soit : FA = A ∆P = ρo g A h

Or, A h = V est le volume du corps, ´egal aussi au volume du fluide d ´eplac ´e, si le corps est totale- ment immerg ´e. Comme la masse du fluide d ´eplac ´e est mo = ρo V , on peut ´ecrire :

FA = ρo g V = mo g

La pouss ´ee d’Archim `ede est ´egale au poids du liquide d ´eplac ´e

(26)

Pouss ´ee d’Archim `ede : exemple

Submerg ´ee dans l’eau, une couronne de 14,7 kg a un poids apparent de 13,4 kg. Est-elle en or pur ?

SOLUTION : le poids apparent de l’objet submerg ´e, FW0 , ´equivaut `a son poids r ´eel,FW, moins la pouss ´ee d’Archim `ede, FA, vers le haut, soit :

FW0 = FW − FA = ρ g V − ρo g V

o `u ρ, ρo sont les masses volumiques de l’objet et de l’eau respectivement. On peut donc ´ecrire :

FW

FW − FW0 = ρgV

ρo gV = ρ ρo

La quantit ´e FW/(FW − FW0 ) repr ´esente la densit ´e de l’objet. Pour la couronne on obtient :

ρ

ρo = FW

FW − FW0 = 14, 7kg

1, 3kg = 11,3

ce qui correspond `a une masse volumique de 11300kg/m3. Cet objet semble ˆetre en plomb.

(27)

Pouss ´ee d’Archim `ede : exemple du ballon

Un ballon m ´et ´eorologique a une masse de 5,00 kg lorsqu’il est vide et un rayon de 2,879 m quand il est enti `erement gonfl ´e `a l’h ´elium. Il porte une petite charge d’instruments de masse 10,0 kg. Sachant que l’air et l’h ´elium ont respective- ment des masses volumiques de 1,16 kg/m3 et 0,160 kg/m3, le ballon peut-il d ´ecoller ?

SOLUTION : Pour que le ballon puisse d ´ecoller, il faut que la pouss ´ee d’Ar- chim `ede soit plus grande que le poids du ballon.

Ici la pouss ´ee d’Archim ´ede est ´egale au poids de l’air d ´eplac ´e, soit le poids de l’air qui occupe le volume du ballon sph ´erique, soit :

FA = ρairV g = (1, 16kg/m3)((4/3)πR3)(9, 81m/s2) = 1, 14 × 103N En comparaison, le poids de l’h ´elium est :

ρHeV g = (0, 16kg/m3)((4/3)πR3)(9,81m/s2) = 156, 9N Ainsi le poids total de l’h ´elium, du ballon et de la charge est :

FW = (15, 0kg)(9, 81m/s2) + 156,9N = 304N

Ainsi la pouss ´ee d’Archim `ede d ´epasse largement le poids total et le ballon d ´ecollera rapidement. Mais jusqu’ `a quelle hauteur ? ? ?

(28)

Flottabilit ´e

Si un objet p `ese plus que le volume total de liquide qu’il d ´eplace, il coule.

Si un objet p `ese moins que le volume total de liquide qu’il d ´eplace, il s’enfonce partiellement jusqu’ `a ce que la pouss ´ee d’Archim `ede ´equilibre son poids, il flotte.

Si une portion Vim de son volume est immerg ´ee dans un liquide de masse volumique ρo, la pouss ´ee d’Ar- chim `ede vaut ρogVim. Cette force doit ˆetre ´egale et oppos ´ee au poids ρgV de l’objet, soit

ρgV = ρogVim ρ

ρo = Vim V

Le rapport des masses volumiques est ´egal `a la fraction du volume immerg ´e.

Si le poids de l’objet est exactement ´egal au poids du fluide qu’il peut d ´eplacer, le corps ne peut ni couler ni flotter partiellement : il est totalement immerg ´e en

´equilibre m ´etastable, n’importe o `u au-dessous de la surface du liquide.

La densit ´e de l’eau riche en sel de la Mer Morte est beaucoup plus grande que celle de l’eau pure. Par cons ´equent, on flotte avec une bonne partie de son corps hors de l’eau.

(29)

Flottabilit ´e : Iceberg

On parle souvent de la partie visible de l’iceberg sous-entendant que la plus grande partie de l’iceberg est cach ´ee sous l’eau. Quelle est la fraction visible ? SOLUTION : Le poids d’un iceberg de volume V est :

FP = ρ V g

o `u ρ = 917kg/m3, masse volumique de la glace. Le poids de l’eau d ´eplac ´ee est :

FA = ρo Vim g

o `u ρo = 1025kg/m3, masse volumique de l’eau de mer et Vim le volume de l’eau d ´eplac ´ee, i.e le volume immerg ´e de l’iceberg. Pour que l’iceberg flotte, il faut que

ρ V g = ρo Vim g

Si bien que la fraction visible, fvis, de l’iceberg vaut : fvis = V − Vim

V = 1 − Vim

V = 1 − ρ ρo

= 1 − 917kg/m3

1025kg/m3 = 0,1 ou 10%

(30)

Tension superficielle : γ

C’est un ph ´enom `ene qui a lieu `a la surface de s ´eparation entre liquide et gaz.

Une mol ´ecule, au sein d’un liquide, est soumise, par ses voisines, `a des forces intermol ´eculaires (forces de Van der Waals). Ces forces sont sym ´etriques et s’ ´equilibrent mutuellement. Il n’en est pas de m ˆeme pour une mol ´ecule en surface qui est sollicit ´ee de fac¸on dissym ´etrique, la r ´esultante des forces ´etant dirig ´ee vers le liquide. Donc pour accroˆıtre l’aire de la surface d’un liquide, il faut exercer une force et effectuer un travail afin d’amener les mol ´ecules de l’int ´erieur `a la surface. Ce travail augmente l’ ´energie potentielle des mol ´ecules en surface, appel ´ee ´energie superficielle.

Plus l’aire est grande, plus l’ ´energie superfi- cielle prend une valeur consid ´erable. La den- sit ´e d’ ´energie superficielle, γ, peut ˆetre d ´efinie par :

γ = ∆/∆A

exprim ´ee en Joules/m2 ou Newton/m. ∆ est l’ ´energie correspondant `a la surface ∆A. γ s’appelle aussi une tension superficielle, ce qu’on justifie de la fac¸on suivante :

(31)

Tension superficielle γ

Consid ´erons un cadre ABCD, sur lequel coulisse une tringle EF. Une pellicule de liquide est tendue sur la surface EBCF. L’ ´energie superficielle vaut :

= γ 2A = γ 2 x l (la pellicule a 2 faces, d’o `u le facteur 2).

Substance γ (N/m) (C)

Eau-Air 0,076 0

Eau-Air 0,059 100

Sang-Air 0,058 37

Mercure-Air 0,465 20 Glyc ´erine-Air 0,063 20

On tire la tringle avec une force F, on effectue un travail W = ∆x F et l’ ´energie superficielle devient 0 = γ 2A0 = γ 2 (x + ∆x) l.

La diff ´erence (0 − ) est ´egale au travail W : (0 − ) = γ 2 ∆x l = ∆x F d’ou γ = F

2l exprim ´e en Newton/m. On a bien la dimension d’une force divis ´ee par une longueur.

La tension est dirig ´ee tangentiellement `a la sur- face du liquide. Tout se passe comme si le liquide ´etait surmont ´e d’une pellicule tendue.

Par exemple un volume de liquide laiss ´e `a lui- m ˆeme en ´etat d’apesanteur et sans r ´ecipient a tendance `a se mettre en boule, la sph `ere ´etant la forme o `u la surface est minimum pour un vo- lume donn ´e.

(32)

Tension superficielle : applications

La tension superficielle permet aux insectes de marcher sur l’eau et `a des objets plus denses que l’eau, comme une aiguille en acier, de flotter.

L’objet s’enfonce l ´eg `erement dans l’eau : son poids effectif FW est son poids v ´eritable moins la force de pouss ´ee du liquide. Lorsque l’objet est sph ´erique, la tension superficielle γ s’exerce en tout point le long d’un cercle de rayon r. Seule la composante verticale γ cosθ agit pour compenser FW. Ainsi la force nette ascendante attribuable `a la tension superficielle est :

F = (γ cos θ)L = 2πrγ cos θ

Les savons et les d ´etergents diminuent la tension superficielle de l’eau, ce qui s’av `ere fort utile pour les lavages.

(33)

Loi de Laplace

D ´ecoupons dans une membrane liquide un ´el ´ement de surface ∆x, ∆y. Cet

´el ´ement est soumis `a 4 tensions superficielles et `a une force normale due

`a la diff ´erence de pression entre les 2 surfaces ∆P = Pi − Pe, soit F = ∆P ∆x ∆y. Cette force est ⊥ `a la surface et est ´equilibr ´ee par les 4 tensions dont la r ´esultante doit ˆetre oppos ´ee `a F~. (Une surface quelconque est caract ´eris ´ee par 2 rayons de courbures R1 6= R2.)

La projection d’une tension selon la direc- tion de F~ vaut : 2γ∆x tan θ et tan θ ∼

∆y/2

R1 (m ˆeme expression selon R2).

L’ ´equilibre pour les 4 tensions s’exprime par :

∆P ∆x ∆y = 2 γ∆x ∆y ( 1

R1 + 1 R2)

∆P = 2 γ ( 1

R1 + 1

R2) Loi de Laplace Pour une sph `ere (bulle de savon) de rayon R (R1 = R2), ∆P = 4Rγ. La pression interne est d’autant plus grande que R est petit ; une petite bulle, en contact avec une grosse, va gonfler la grosse et disparaˆıtre. Pour une goutte sph ´erique, la surface ne pr ´esente plus qu’une face, alors ∆P = 2 γ.

(34)

La capillarit ´e : Angle de contact

L’angle de contact, θ, est le r ´esultat de la comp ´etition entre les forces de coh ´esion des mol ´ecules du liquide et les forces d’adh ´esion entre les mol ´ecules du liquide et celles du solide.

Interface θ[]

Eau- verre 0

Ethanol - Verre propre 0 Mercure -Verre propre 140

Eau -paraffine 107

Si θ < π/2, le liquide est mouillant et monte vers une paroi verticale (les mol ´ecules du liquide sont plus attir ´ees par le solide que par le liquide).

Si θ > π/2, le liquide est non- mouillant et fait une d ´epression contre une paroi verticale.

Ces valeurs d ´ependent non seule- ment des mat ´eriaux en pr ´esence, mais encore de leur puret ´e (un d ´etergent dans l’eau modifie compl `etement sa tension superfi- cielle) et de la temp ´erature.

(35)

La Capillarit ´e

L’ascension et la d ´epression d’un liquide dans un tube capillaire (tube de faible diam `etre) sont appel ´ees ph ´enom `enes de capillarit ´e. Le degr ´e d’ ´el ´evation (ou abaissement) est li ´e `a la tension superficielle, `a l’angle de contact et au rayon du tube.

La tension superficielle γ agit avec un angle θ autour d’un cercle de rayon r. La grandeur de la force verticale due `a cette tension vaut :

Fv = 2 π r γ cos θ

Cette force est exactement com- pens ´ee par le poids du liquide en- dessous, soit FW = ρgV = ρgπ r2h.

A l’ ´equilibre, Fv = FW :

2 π r γ cos θ = ρ g π r2 h h = 2γ cosθ

ρgr Loi de Jurin Si θ = 90, alors h = 0. Si θ > 90, cos θ et h < 0 : il y a d ´epression.

Les effets de capillarit ´e sont plus grands pour les faibles valeurs de r.

(36)

Ecoulement d’un fluide parfait

Les exp ´eriences men ´ees par O.Reynolds en 1883 ont montr ´e qu’il y avait 2 r ´egimes distincts d’ ´ecoulement : laminaire et turbulent.

Ecoulement laminaire

– Si un fluide se d ´eplace de fac¸on que sa vitesse en tout point reste constante en module et en direction, on a un ´ecoulement r ´egulier. C’est un

´ecoulement lent.

– La vitesse peut ˆetre diff ´erente en diff ´erents points.

– On a des lignes de courant. La tan- gente est dans la m ˆeme direction que la vitesse, si bien que 2 lignes de courant ne peuvent se croiser, car au point de rencontre une particule du fluide aurait 2 vitesses diff ´erentes.

– Les lignes de courant sont plus s ´err ´ees l `a o `u la vitesse est plus grande.

(37)

Ecoulement d’un fluide parfait

Ecoulement turbulent

– L’ ´ecoulement turbulent correspond `a un mouvement irr ´egulier chaotique et variable.

– Un fluide r ´eel ne peut pas toujours suivre la surface d’un solide ; il forme alors derri `ere l’obstacle un fouillis de tourbillons qui consti- tuent l’ ´ecoulement turbulent.

– Lorsque la vitesse d’ ´ecoulement augmente, son aptitude `a suivre les contours d’un obs- tacle solide diminue encore. Il s’ ´eloigne de la surface de l’obstacle et forme derri `ere lui des turbulences qui emporte l’ ´energie.

– L’ ´ecoulement d’un fluide r ´eel d ´epend aussi de sa viscosit ´e. La couche du fluide qui est en contact avec la paroi solide adh `ere et reste immobile par rapport `a la paroi.

(38)

Equation de continuit ´e

La constance de la masse volumique d’un liquide est la base d’une relation fondamentale qui nous permet de comprendre comment un liquide s’ ´ecoule dans les tuyaux et les veines. Consid ´erons un tube de courant dans un fluide en ´ecoulement laminaire. Le fluide entre par l’ ´el ´ement de tube 1 de section A1 et sort par l’ ´el ´ement de tube 2 de section A2. Pendant un intervalle de temps

∆t, les mol ´ecules entrant dans le tube traversent une distance v1∆t et les particules sortant une distance v2∆t (v1 et v2 sont les vitesses moyennes du fluide en 1 et en 2). Puisque les volumes entrant et sortant sont les m ˆemes :

(A1v1∆t) = (A2v2∆t) A1 v1 = A2 v2 Ceci est l’ ´equation de continuit ´e.

Si la section du tube augmente, la vitesse d’ ´ecoulement diminue et vice-versa.

Le produit A v, qui est constant dans un tube de courant, est le d ´ebit volumique, J :

J = A v = ∆ V

∆ t

(39)

Exemple : Ecoulement d’un robinet

Vous avez surement remarqu ´e que juste au sortir d’un robinet, la section du tube de courant d’eau est plus large que quelques centim `etres plus bas. Pour- quoi ? Prenez Ao = 1, 2cm2, et A = 0,35cm2. Les 2 mesures sont s ´epar ´ees d’une distance h = 45mm.

SOLUTION : l’ ´equation de continuit ´e donne : Ao vo = A v

avec v, vo les vitesses respectives. Mais l’eau s’ ´ecoule librement sous l’effet de la gravita- tion, soit :

v2 = vo2 + 2gh En ´eliminant v entre ces 2 ´equations, on obtient pour vo :

vo =

v u u u u u u t

2ghA2

A2o − A2 =

v u u u u u u t

(2)(9, 81m/s2)(0, 045m)(0,35cm2)2

(1, 2cm2)2 − (0, 35cm2)2 = 0, 286m/s Le d ´ebit volumique J vaut alors :

J = Ao vo = (1, 2cm2)(28, 6cm/s) = 34cm3/s

(40)

Exemple : Circulation du sang

Le sang est pomp ´e vers l’ext ´erieur du coeur dans l’aorte, un tube aux parois

´epaisses (2mm) et de diam `etre int ´erieur 18mm, `a une vitesse moyenne de 0,33 m/s, dans le cas d’un adulte au repos. (a) Calculer le d ´ebit. L’aorte se divise en 32 grandes art `eres, approximativement de m ˆeme taille, environ 4 mm de diam `etre int ´erieur. (b) Quelle est la vitesse du sang dans ces art `eres.

Les plus petites branches du syst `eme sont les capillaires, de diam `etre int ´erieur proche de 8 ×10−6m. (c) Sachant que la section totale de l’ensemble des capillaires est 2,5×105mm2, quelle est la vitesse du sang dans un capillaire ? SOLUTION : (a) Pour l’aorte (indice A)

JA = AAvA = π

DA 2

2

vA = π(9, 0 × 10−3m)2(0, 33m/s) = 8, 4 × 10−5m3/s (b) L’aorte se divise en 32 art `eres. Comme le d ´ebit `a travers l’aorte est le

m ˆeme qu’ `a travers l’ensemble des 32 art `eres (indice a) JA = Ja = Aava va = JA

Aa = 8, 4 × 10−5 m3/s

32π(Da/2)2 = 0, 21m/s

(c) De m ˆeme, dans les capillaires (indice c) : JA = Jc = Ac vc vc = JA

Ac = 8, 4 × 10−5 m3/s

2, 5 × 10−1m2 = 3, 4 × 10−4m/s

(41)

Equation de Bernoulli

Elle d ´ecoule du principe de conservation de l’ ´energie, d’apr `es lequel le travail fourni `a un fluide lors de son ´ecoulement d’un endroit vers un autre est ´egal `a la variation de son ´energie m ´ecanique (fluide incompressible, non-visqueux,

´ecoulement laminaire et stationnaire) : ∆W = ∆Ec + ∆Ep .

Un fluide sous pression contient de l’ ´energie car un travail sur lui a ´et ´e n ´ec ´essaire pour ´etablir la pression. Un fluide dont la pression varie subit une variation d’ ´energie.

La pression agissant sur un ´el ´ement de volume de ce fluide en mouvement exerce un travail sur lui, qui se traduit par une variation de son ´energie cin ´etique,Ec, ou de son ´energie potentielle,Ep .

(42)

Equation de Bernoulli

– Travail fourni au fluide ∆W

∆W = F1∆l1 − F2∆l2 = P1 A1∆l1 − P2 A2∆l2 Comme ∆l1 = v1∆t et ∆l2 = v2∆t

∆W = P1 A1 v1∆t − P2 A2 v2∆t Avec l’ ´equation de continuit ´e : A1 v1 = A2 v2 = A v

∆W = v A ∆t(P1 − P2)

La masse de l’ ´element de volume d ´eplac ´e :∆m = ρ∆V = ρ(A v ∆t)

∆W = (∆m

ρ )(P1 − P2) – Variation d’ ´energie cin ´etique

∆Ec = 1

2∆m(v22 − v12) – Variation d’ ´energie potentielle gravitationnelle

∆Ep = ∆m g (y2 − y1)

(43)

Equation de Bernoulli

D’apr `es les 3 derni `eres ´equations, nous obtenons : ∆W = ∆Ec + ∆Ep (∆m

ρ )(P1 − P2) = 1

2∆m(v22 − v12) + ∆m g (y2 − y1) (P1 − P2) = 1

2ρ(v22 − v12) + ρg(y2 − y1) P1 + 1

2ρ v12 + ρ g y1 = P2 + 1

2ρ v22 + ρ g y2

Le long d’une ligne de courant, un fluide parfait en ´ecoulement r ´egulier et laminaire ob ´eit au th ´eor `eme de Bernoulli :

P + 1

2ρ v2 + ρ g y = Ctte

Chaque terme a les dimensions d’une ´energie par unit ´e de volume ou densit ´e d’ ´energie. Cas particulier pour un fluide au repos, v1 = v2 :

P1 − P2 = ρg(y2 − y1)

On retrouve que la pression est la m ˆeme en tous points situ ´es `a la m ˆeme profondeur quelle soit la forme et le volume du r ´ecipient.

(44)

Exemple

L’eau, qui circule `a travers une maison dans un syst `eme de chauffage `a l’eau chaude, est pomp ´ee `a une vitesse de 0,50 m/s par un tuyau mesurant 4,0cm de diam `etre et plac ´e dans la cave `a une pression de 3,0 atm. D ´eterminer la pression dans un tuyau d’un diam `etre de 2,6 cm situ ´e `a l’ ´etage, `a 5,0m au- dessus de la cave.

SOLUTION : On calcule d’abord v2 la vitesse de l’eau `a l’ ´etage : v2 = v1A1

A2 = (0, 50m/s)(π)(0, 020m)2

(π)(0, 013m)2 = 1,2m/s

Pour obtenir la pression, P2, on se sert de Bernoulli : P2 + ρgy2 + 12ρv22 = P1 + ρgy1 + 12ρv12

P2 = P1 + ρg(y1 − y2) + 1

2ρ(v12 − v22)

= (3,0 × 105N/m2) + (1, 0 × 103kg/m3)(9, 81m/s2)(−5, 0m) +1

2(1, 0 × 103kg/m3)[(0, 50m/s)2 − (1, 2m/s)2]

= 3, 0 × 105N/m2 − 4, 9 × 104N/m2 − 6, 0 × 102N/m2 = 2, 5 × 105N/m2

(45)

Exp ´erience de Torricelli

Un liquide coulant `a l’air libre est `a la pression atmosph ´erique, P2 = PA P + 1

2ρ v12 + ρ g h = PA + 1

2ρ v22

v22 = v12 + 2(P − PA)

ρ + 2gh

De l’ ´equation de continuit ´e, si A1 A2, v2 v1 , v12 est n ´egligeable devant v22. Si le r ´eservoir est `a l’air libre, P = PA

v2 = r2gh

Si le frottement est n ´egligeable, le liquide jaillit de l’ouverture avec une vitesse

´egale `a celle qu’il aurait gagn ´ee en chute libre `a partir de la hauteur h.

(46)

Effet Venturi

Certaines applications pratiques de l’hydrodynamique des fluides r ´esultent de l’interd ´ependance de la pression et de la vitesse. Regardons le cas o `u la variation d’ ´energie potentielle gravitationnelle est n ´egligeable. Soit un tube horizontal pr ´esentant un r ´etr ´ecissement (A1 > A2) :

P1 + 1

2ρv12 + ρ g y1 = P2 + 1

2ρv22 + ρ g y2 P1 + 1

2ρv12 = P2 + 1

2ρ v22 Comme A1 v1 = A2 v2, ´eliminons v2 P1 + 1

2ρv12 = P2 + 1

2ρ (A1 v1 A2 )2 P1 − P2 = 1

2ρ v12 (A21 − A22

A22 ) → P1 ≥ P2

Une partie du liquide, forc ´ee `a se d ´eplacer plus rapidement, est le si `ege d’une pression inf ´erieure `a celle d’une partie du fluide qui se d ´eplace lentement.

(47)

Effet Venturi : exemples

– Deux navires amarr ´es dans un courant ou voguant c ˆote `a c ˆote. La d ´eflexion des lignes de courant entre les 2 navires produit une chute de pression et les 2 navires ´eprouvent une force qui les pousse l’un vers l’autre. Vous avez le m ˆeme ph ´enom `ene quand un camion passe `a c ˆot ´e d’une voiture ; cela donne au conducteur de la voiture l’impression d’ ˆetre attir ´e par le camion.

– L’art ´erioscl ´erose survient quand une plaque se forme sur les parois int ´erieures des art `eres, g ˆenant le flux sanguin. Il en r ´esulte une chute de tension par effet venturi. L’art `ere peut `a la longue se fermer momen- tan ´ement. La tension art ´erielle du sang l’ouvre pour se fermer `a nouveau : il en r ´esulte une palpitation vas- culaire.

– Arrachage des toits lors d’une temp ˆete : le vent souffle a une vitesse de 198km/h (55 m/s) sur le toit d’une maison. La diff ´erence de pression entre l’int ´erieur et l’ext ´erieur vaut : Patm−Pext = 12ρv2 = 1815N. Ce qui engendre sur un toit de 90 m2 une force de 163350 N, qui le soulevera.

(48)

Equation de Bernoulli : Exemple

Soit une cuve ouverte destin ´ee `a la fabrication de la bi `ere de masse volu- mique ρ = 1, 0 × 103kg/m3 et un tuyau pour en prendre des ´echantillons. A un instant donn ´e, le niveau du liquide baisse `a la vitesse 1,0 cm/s tandis que la bi `ere coule `a la vitesse 50 cm/s au niveau du manom `etre. Quelle est `a cet instant la pression absolue en ce point du tuyau ?

Prenons le niveau de r ´ef ´erence pour l’ ´energie potentielle au niveau du manom `etre (y2 = 0, y1 = h = 2, 0 m)

P1 + 1

2ρv12 + ρ g y1 = P2 + 1

2ρv22 + ρ g y2 Patm + 1

2ρv12 + ρgh = P2 + 1

2ρ v22 + 0 P2 = Patm + 1

2ρ(v12 − v22) + ρ g h P2 = 1, 013 × 105Pa + 1

2(1, 0 × 103kg/m3) × [(0, 01m/s)2 − (0, 5m/s)2] +(1,0 × 103kg/m3)(9, 81m/s2)(2, 0m)

= 1, 013 × 105Pa − 1, 25 × 102Pa + 1, 96 × 104Pa = 1, 2 × 105Pa

(49)

Mesure de la tension art ´erielle

Pendant un cycle cardiaque complet, la pression dans le coeur et le syst `eme circulatoire passe par un maximum (phase de pompage du coeur) et par un mi- nimum (sang renvoy ´e par les veines). On mesure ces pressions extr ˆemes. Son principe est bas ´e sur le fait que l’ ´ecoulement sanguin dans les art `eres n’est pas toujours laminaire. L’ ´ecoulement devient turbulent quand les art `eres sont comprim ´ees. Il est alors bruyant et peut ˆetre perc¸u au moyen d’un st ´ethoscope.

Rapport systolique/diastolique : 120/80 en mm Hg

(50)

Tension art ´erielle : exemple

Calculer la puissance utile moyenne du coeur humain au repos. On suppose que la pression moyenne de sortie, Pm, est 1,33×104Pa (100 mm Hg) et le d ´ebit, J, est 5,0 litres par minute. Comparer votre r ´esultat avec le fait que le coeur consomme de l’ ´energie `a raison d’environ 10 joules toutes les secondes.

SOLUTION : Mettons les donn ´ees en unit ´es SI : 1 litre=103cm3 = 103 × (10−2)3m3 = 0, 001m3, alors

J = 5, 0 litre/mn = (5, 0 litre/mn)(0, 001m3/litre)(1/60s/mn) = 8, 33 × 10−5m3/s La force qui fait le travail, est F = PmS et la puissance d ´evelopp ´ee est

P = F v = PmSv = PmJ

Ce sang est pris `a une pression manom ´etrique presque nulle et envoy ´e `a une pression moyenne d’environ 1,33×104Pa. Par cons ´equent

P = Pm J = (1, 33 × 104Pa)(8, 33 × 10−5m3/s) = 1, 1W ce qui correspond `a un rendement de l’ordre de 10%.

(51)

Les fluides r ´eels : la viscosit ´e

Les fluides r ´eels (liquides et gaz) en mouvement pr ´esentent toujours des effets li ´es aux forces de frottement interne caract ´eris ´ees par la viscosit ´e du fluide. M ˆeme si l’ ´ecoulement s’effectue `a vitesse constante, une force F~ est n ´ecessaire pour vaincre les contraintes de cisaillement σ entre les couches de fluide de surface lat ´erale A. C’est une force de frottement s’exerc¸ant entre les diff ´erentes couches d’un fluide alors qu’elles glissent les unes contre les autres.

Pour les liquides, cette force est attribuable aux forces de coh ´esion qui existent au niveau mol ´eculaire tandis que pour les gaz, elle provient de collisions entre les mol ´ecules.

Le degr ´e de viscosit ´e varie selon les fluides (sirop est plus visqueux que l’eau).

Cette propri ´et ´e des fluides s’exprime de fac¸on quantitative par le coefficient de viscosit ´e, η.

(52)

Les fluides r ´eels : la viscosit ´e

Soit une mince couche de fluide d’ ´epaisseur dy entre 2 plaques dont l’une est immobile et l’autre de surface A est mobile. Le fluide en contact avec les plaques s’attache `a leur surface `a cause des forces adh ´esives qui s’exercent entre ses mol ´ecules et celles de chaque plaque. Si une force constante F est appliqu ´ee, la plaque acc ´el `ere d’abord puis atteint une vitesse constante limite, vx, lorsque la force appliqu ´ee est contrebalanc ´ee par la force de viscosit ´e. La surface sup ´erieure du liquide se d ´eplace `a la m ˆeme vitesse vx que la plaque.

La partie inf ´erieure reste fixe et ralentit l’ ´ecoulement de la couche juste au- dessus et ainsi de suite. La vitesse `a l’int ´erieur du liquide varie donc de 0 `a vx. Cette variation divis ´ee par la distance sur la-

quelle elle s’effectue s’appelle gradient de vi- tesse : dvx/dy. La force de viscosit ´e, Fv, vaut :

Fv α A dvx

dy = η A dvx dy

o `u η est le coefficient de viscosit ´e qui s’ex- prime en Newton·s/m2 ou Pascal seconde (Pa·s).

(53)

Les fluides r ´eels : la viscosit ´e

Les liquides sont en g ´en ´eral plus visqueux que les gaz.

La viscosit ´e des liquides augmente en g ´en ´eral quand la temp ´erature diminue.

Les gaz deviennent au contraire moins visqueux lorsque la temp ´erature dimi- nue.

Temp(C) ηRicin (Pa·s) ηEau (Pa·s) ηAir (Pa·s) ηSang (Pa·s)

0 5,3 1, 792 × 10−3 1, 71 × 10−5

20 0,986 1, 005 × 10−3 1, 81 × 10−5 3, 015 × 10−3 37 0, 695 × 10−3 1, 87 × 10−5 2, 084 × 10−3 60 0,080 0, 469 × 10−3 2, 00 × 10−5

80 0,030 0, 357 × 10−3 2, 09 × 10−5 100 0,017 0, 284 × 10−3 2, 18 × 10−5

(54)

Ecoulement laminaire dans un tuyau cylindrique

– en a) cas d’un fluide parfait (η = 0). Il pourrait couler dans un tuyau de niveau sans l’intervention d’une force. La pression ne change pas le long du tube tant que la section est constante (Th ´eor `eme de Bernoulli).

– en b) cas d’un fluide visqueux (η 6= 0). La pr ´esence de viscosit ´e requiert une diff ´erence de pression entre les extr ´emit ´es d’un tube pour que les fluides r ´eels aient un ´ecoulement r ´egulier. La pression diminue le long du tube `a cause du travail d ´epens ´e pour compenser l’effet des forces de frottement.

On appelle perte de charge cette diff ´erence de pression ∆P .

Un fluide de masse volumique ρ et de vis- cosit ´e η s’ ´ecoule vers la droite de mani `ere r ´eguli `ere dans un tube de rayon R. La varia- tion de vitesse du fluide d’un c ˆot ´e `a l’autre du tube est indiqu ´ee par les fl `eches.

(55)

Ecoulement laminaire dans un tuyau cylindrique : la vitesse

D ´ecoupons `a l’int ´erieur un cylindre de fluide de rayon r (r < R), de longueur L. La force due `a la diff ´erence de pression s’ ´ecrit :

F = (P1 − P2) πr2

La force de viscosit ´e ralentissant le mouvement du cylindre : Fv = −η(2π r L)(dv

dr)

Comme le fluide s’ ´ecoule de fac¸on r ´eguli `ere, il n’y a aucune acc ´el ´eration, ces 2 forces doivent s’ ´equilibrer : −η(2π r L)(dvdr) = (P1 − P2) πr2

dv

dr = −(P1 − P2) r 2ηL

Z vx

0 dv = − P1 − P2 2η L

Z r

R r dr v(r) = −P1 − P2

2 η L

r2 2

r

R

= P1 − P2

4 η L (R2 − r2)

C’est une parabole dont le sommet est situ ´e sur l’axe central. La vitesse est maxima au centre du tuyau et vaut : vmax = v(r = 0) = (P1−P2)R2/(4ηL)

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