Chapitre 1
Les nombres complexes Les nombres complexes
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•Utiliser les formules de Moivre et d’Euler.Ce chapitre traite les modules suivants :
•Nombres complexes 1 (NC1).
1. Les différentes écritures d’un nombre complexe
a)Forme algébriquez = a + i b où a et b sont deux réels et i2= – 1.
N.B. : On utilise parfois a + j b pour les problèmes liés à l’électricité ou à l’électro- nique afin d’éviter les confusions avec l’intensité d’un courant.
b)Forme trigonométrique
Si z est un nombre complexe non nul, on note :
• |z| = ÷⁄a2+ b2 le module de z, parfois noté r.
• q le réel défini par : cosq= = et sinq= = . qest un argument de z (qest défini à 2kpprès, (kœ1)).
b r b
÷⁄a2+ b2 a
r a
÷⁄a2+ b2
Modules
1 Rappels de Terminale Objectifs
C OURS
Notation
Le nombre complexe z de module ret d’argument qpeut s’écrire : z = r(cosq + i sinq) (forme trigonométrique)
ou z = [r, q]
ou z = reiq (notation exponentielle).
C
Chapitre
1
Si z = a + i b et si z≠0 alors
|z|= r = ÷⁄a2+ b2, cosq= , sinq= ; z = r(cosq+ i sinq) = reiq. L’ensemble des nombres complexes est noté 4.
Le nombre complexe 0 a pour module 0, mais n’a pas d’argument.
b r a
r
À savoir
2. Interprétation géométrique
À chaque nombre complexe z = a + i b correspond un point unique M du plan rapporté à un repère orthonormal (O ; uü, vü).
• M(a, b) est l’image de z.
• z est l’affixe de M.
• Le vecteur⁄O⁄Mùa pour affixe z.
De plus, pour z≠0, OM = |z| et ( uü,⁄O⁄Mù) = arg (z) + 2kp, kœ1.
À savoir
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O
r q
a
b M ( z )
uü vü
3. Formules de calcul
a)Produits et quotients de nombres complexes
On note ‡z le nombre complexe conjugué de z.
• Si z = a + i b alors ‡z = a – i b.
• De plus z‡z = a2+ b2= |z|2.
Rappel
Si on note z1= a + i b = r1eiq1 et z2= c + i d = r2eiq2, avec z1≠0 et z2≠0, on a : z1z2= (ac – bd ) + i (ad + bc)
ou z1z2= [r1r2, q1+ q2] ou z1z2= r1r2ei (q1+ q2).
À savoir
Exercice résolu
Calculer de deux manières (2 – 2i÷ÿ3) (– 1 + i ) ; en déduire cos et sin .
• (2 – 2i÷ÿ3) (– 1 + i ) = (– 2 + 2÷ÿ3 ) + i (2 + 2÷ÿ3 ) (1)
• 2 – 2i÷ÿ3 peut s’écrire : 2 – 2i÷ÿ3 = 4 – i = 4 e– i . – 1 + i peut s’écrire : – 1 + i = ÷2 – + i = ÷2 ei .
d’où : (2 – 2i÷ÿ3) (– 1 + i ) = 4÷2 ei5p12 = 4÷2 cos
1
5p12 + i sin 5p122
(2)3p
2
4÷2 2
÷2
1
2p
2
3÷3 2 1
1
25p 12 5p
12
En comparant (1) et (2), on obtient :
4÷2 cos = – 2 + 2÷ÿ3 (égalité des deux parties réelles)
donc cos = soit cos = .
En écrivant l’égalité des parties imaginaires, on obtient de la même manière : sin = .÷ÿ6 + ÷2
4 5p
12
÷ÿ6 – ÷2 4 5p
12 – 2 + 2÷ÿ3
4÷2 5p
12 5p 12
En notant z1= a + i b = r1eiq1 et z2= c + i d = r2eiq2, avec z1≠0 et z2≠0, on a :
= = ou = , q1– q2 ou = er1 i (q1– q2).
r2 z1 z2
r1
4
r2 z1
3
z2
(a + i b) (c – i d ) c2+ d2 z1‡z2
|z2|2 z1 z2
À savoir
b)Formule de Moivre
qétant un réel quelconque et n un entier naturel, on a : (cosq + i sinq)n= cos nq + i sin nq ou (eiq)n= ei nq. Cette formule est appelée formule de Moivre.
À savoir
Abraham de Moivre (1667-1754).
Mathématicien anglais d’origine française. On lui doit, entre autres, cette formule.
Exercice résolu 1
Racines carrées d’un nombre complexe Résoudre dans 4: z2= 2 – 2i÷ÿ3.
On a vu dans l’exercice résolu précédent que : 2 – 2i÷ÿ3 = 4 e– i donc l’équation équivaut à z2= 4 cos – + i sin – .
En posant z = reiq, on peut en déduire que r2= 4 et 2q= – + 2kp (kœ1).
donc r = 2 et q= – + kp.
On obtient pour k = 0 et k = 1, les deux types de solutions.
L’équation a donc deux solutions :
z1= 2,
3
– p64
et z2= 2,3
– p6 + p4
= 2,3
5p64
. On remarque que z1= – z2. p6
p 3
4
p
2 1
3 p2
1
33
p 3
Exercice résolu 2
Résoudre dans 4: z2= – 5 – 12i.
Le module de – 5 – 12i est ÷⁄52+ 122= 13, – 5 – 12i n’a donc pas un argument remar- quable et l’on ne peut pas utiliser la méthode précédente.
Chapitre
1
Posons z = a + i b, on a z2= a2– b2+ 2i ab soit – 5 – 12i = a2– b2+ 2i a b on obtient :
De plus z2et – 5 – 12i ont le même module donc : a2+ b2= 13.
Cette dernière équation n’est pas nécessaire mais elle facilite la résolution.
On a donc les trois équations suivantes :
Les deux premières équations permettent de déduire que a2= 4 et b2= 9 et comme ab = – 6 les deux seules solutions sont : a = 2 et b = –3 ; a = –2 et b = 3.
L’équation z2= – 5 – 12i admet donc deux solutions opposées : z1= 2 – 3i et z2= – 2 + 3i (z1= – z2).
a2– b2= – 5 a2+ b2= 13 ab = – 6.
5
a2– b2= – 5 2ab = – 12.
5
Exercice résolu 3
Calcul de cos nq ou sin nq.
Exprimer cos 3q en fonction de cosq.
On applique la formule de Moivre au cas n = 3, on obtient : (cosq+ i sinq)3= cos 3q + i sin3q.
En développant (cosq + i sinq)3avec la formule du binôme (cf. chapitre 0, page 12), on obtient :
cos3q + 3i cos2qsinq – 3cosqsin2q – i sin3q.
On a ainsi :
cos 3q + i sin3q = cos3q– 3cosqsin2q + 3i cos2qsinq – i sin3q.
En utilisant l’égalité des parties réelles, on a : cos 3q = cos3q – 3cosqsin2q.
Sachant que cos2q+ sin2q = 1, il vient : cos 3q = cos3q – 3cosq(1 – cos2q).
Ainsi :
cos 3q = 4cos3q – 3cosq.
4. Nombres complexes et géométrie, lignes de niveau
Si f est une fonction de 4dans 3, on appelle ligne de niveau k de f l’ensemble des points du plan rapporté à un repère orthonormal (O ; uü, vü ) dont l’affixe z vérifie f (z) = k (k est une constante réelle).
Définition
Cas particuliers
• f (z) = ¬e (z) (partie réelle de z).
Si ¬e (z) = k, le point M d’affixe z a une abscisse constante.
Les lignes de niveau k de f sont donc les droites d’équations x = k.
• f (z) = ¡m (z) (partie imaginaire de z).
Les lignes de niveau k de f sont les droites d’équation y = k.
Si A et B sont deux points distincts du plan rapporté au repère orthonormal (O ; uü, vü), d’affixes respectives zAet zB, on a :
AB = |zB– zA| et ( uü, ⁄Aº]Bù) = arg ( zB– zA).
À savoir
Exercice résolu 1
Déterminer tous les points M du plan, d’affixe z, tels que : |z – (2 + i)|= 3.
Si A est l’image de 2 + i on a |zM– zA|= 3 soit AM = 3. M est donc un point du cer- cle de centre A et de rayon 3. L’ensemble de tous les points M cherchés est le cercle de centre A et de rayon 3.
Exercice résolu 2
Déterminer tous les points M du plan, d’affixe z, tels que : arg (z – (2 + i) ) = . On obtient ( uü, ⁄AMù) = , M est donc un
point de la demi-droite passant par A et fai- sant l’angle avec uü (privée du point A).
L’ensemble de tous les points M cherchés est la demi-droite ouverte ] Ax) d’origine A, de coefficient directeur 1 et appartenant au pre- mier quadrant.
p 4
p 4
p 4
;;;;;;
;;;;;;
;;;;;;
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;;;;;;
O uü vü
A
p 4
x
Si on note A le point d’affixe a :
• les lignes de niveau k de zú |z – a| sont les cercles de centre A et de rayon k (k réel positif) ;
• les lignes de niveau k de zúarg ( z – a ) sont les demi-droites issues de A, privées du point A, faisant l’angle k avec le vecteur uü.
À savoir
5. Formules d’Euler
Les formules d’Euler sont :
cos x = ; sin x = .eix– e– ix 2 i eix+ e– ix
2
À savoir
Leonhard Euler(1707-1783). Mathématicien suisse. Il était aussi physicien, ingénieur et philosophe.
C’est l’un des fondateurs du calcul intégral.
Ces formules permettent de linéariser des polynômes trigonométriques, c’est-à-dire de les écrire sous la forme d’une somme de termes du type cos nq ou sin nq.
Exercice résolu
Linéariser f (x) = cos3x – cos2x + 2.
• Linéarisation de cos3x.
En utilisant les formules d’Euler, on a : cos3x =
3
ei x+ e– i x
2
1
2Chapitre
1
cos3x = (e3i x+ 3 ei x+ 3 e– i x+ e– 3i x)
= + 3
= (cos 3x + 3cos x).
• Linéarisaton de cos2x.
En utilisant les formules d’Euler, on a : cos2x =
2
= (e2i x+ 2 + e– 2i x)
= + 1
= (cos 2 x + 1).
N.B. : cette deuxième linéarisation peut être réalisée en utilisant la formule donnant cos2x en fonction de cos2 x.
On obtient finalement :
f (x) = cos 3x + cos x – cos 2 x – + 2
= cos 3x – cos 2 x + cos x + . 3 2 3
4 1
2 1
4
1 2 1
2 3
4 1
4 1 2
e2 i x+ e– 2 i x
2 1
21 2 1 4
ei x+ e– i x
2 1
21 4
ei x+ e– i x
2
2 e3i x+ e– 3i x
1
2 1 4 1 82 Équations du second degré à coefficients réels
On considère l’équation ax2+ bx + c = 0 où a, b et c sont des nombres réels et a≠0. D= b2– 4 ac.
• Si D> 0, l’équation a deux solutions réelles distinctes : x1= ; x2= .
• Si D= 0, l’équation a une solution réelle unique : x1= .
• Si D< 0, l’équation a deux solutions complexes conjuguées : x1= ; x2= .– b – i÷⁄–D 2a – b + i÷⁄–D
2a – b
2a
– b + ÷⁄D 2a – b – ÷⁄D
2a
À savoir
Exercice résolu
Résoudre dans 4les équations suivantes :
• 3 z2– 2 z + 1 = 0 ;
• z3– 1 = 0.
• Résolution de 3 z2– 2 z + 1 = 0.
On calcule le discriminant : D= 1 – 12 = – 11.
Donc les solutions complexes sont :
z1= et z2= .
D’où : í= , .
• Résolution de z3– 1 = 0.
z3– 1 peut se mettre sous la forme (z – 1) (a z2+ b z + c ).
On obtient a = b = c = 1,
donc l’équation z3– 1 = 0 devient (z – 1) (z2+ z + 1) = 0, d’où z = 1 ou z2+ z + 1 = 0.
La résolution de z2+ z + 1 = 0 donne :
D= 1 – 4 = – 3 et z1= et z2= . Donc : í= 1,
5
– 1 – i2 ÷3, – 1 + i2 ÷36
.– 1 + i÷3 2 – 1 – i÷3
2 2 + i÷ÿ11
6
6 2 – i÷ÿ11
5
62 + i÷ÿ11 6 2 – i÷ÿ11
6
T ravaux
T ravaux pratiques
Linéarisation
1
Linéariser sin x cos3x en utilisant les formules d’Euler. En déduire une primi- tive de sin x cos3x.
Pouvait-on trouver directement une primitive de cette expression ? En déduire la forme linéarisée de cos4x.
• On peut écrire sin x = et cos3x =
3
. En développant, on obtient :
3
= Donc sin x cos3x =
=
= +
= (sin 4x + 2sin 2x).
Une primitive de sin x cos3x est donc :
F (x) = – cos 4x – cos 2x = – cos 4x – cos 2x.
• On constate que si on pose u = cos x, sin x cos3x peut s’écrire – u©u3 dont une primitive est – . On a donc F1(x) = – cos4x.
• Deux primitives F1 et F2 d’une même fonction sont égales à une constante près, donc on peut écrire :
– cos4x = – cos 4x – cos 2x + k d’où : cos4x = cos 4x + cos 2x – 4 k
Cette égalité étant vraie pour tout x, on peut déterminer k en prenant par exem- ple x = 0 :
1 = + – 4 k ; – 4 k = .
On obtient finalement : cos4x = cos 4x + cos 2x + . 3 8 1
2 1
8 3 8 1
2 1 8
1 2 1
8
1 8 1
32 1
4
1 4 u4
4
1 8 1
2
32 22 1
1
4 1 81 8
2e2i x– 2e– 2i x
2
2i e4i x– e– 4 i x
1
2i 1 8e4i x+ 3 e2i x+ 3 + e– 2 i x– e2i x– 3 – 3 e– 2 i x– e– 4 i x
2 1
4i1 4
e3i x+ 3 ei x+ 3 e– i x+ e– 3i x
2 1
2ei x– e– i x
2 1
2i1 4
e3i x+ 3 ei x+ 3 e– i x+ e– 3i x
2 1
21
2
4 ei x+ e– i x1
2ei x+ e– i x
2 1
2ei x– e– i x
2 1
2iCorrigé
Utilisation de la formule de Moivre
2
Calculer sin 3 x en fonction de sin x.
On a (cos x + i sin x)3= cos 3 x + i sin 3 x (1) (formule de Moivre).
En développant le premier membre de cette égalité, on obtient :
(cos x + i sin x)3= cos3x + 3 cos2x i sin x + 3 cos x (i sin x)2+ (i sin x)3
= cos3x – 3 cos x sin2x + i ( 3 cos2x sin x – sin3x).
En identifiant les parties imaginaires des deux membres de l’égalité (1) on obtient : sin 3 x = 3 cos2x sin x – sin3x
soit encore en remplaçant cos2x par 1 – sin2x sin 3 x = 3 (1 – sin2x) sin x – sin3x
= 3 sin x – 4 sin3x.
Corrigé
L’essentiel L’essentiel
Chapitre 1
Écritures
z = a + i b = r(cosq + i sinq) = reiq = [r, q]
avec r = ÷⁄a2+ b2, cosq = et sinq = (pour z≠0).
Opérations
reiq ¥r©eiq© = r r©ei (q+ q©) ; = ei (q– q©) ; (reiq)n= rnei nq.
Formules d’Euler
cosq = et sinq = .
Équations
L’équation az2+ bz + c = 0, où a, b, c sont trois nombres réels et a≠0, admet deux solutions complexes :
z1= et z2= où – b + i÷D D= b2– 4 ac.
2 a – b – i÷D
2 a
eiq – e– iq 2i eiq + e– iq
2 r r©
reiq r©eiq©
b r a
r
À savoir
• Utiliser les formules d’Euler (exercice n° 5).
• Résoudre des équations (exercices n° 9 à 12 et 18 à 20).
• Transformer une équation en utilisant une identification (exercices n° 18 et 19).
• Utiliser deux types d’écritures d’un complexe (exercices n° 1, 2, 7, 8 et 18 à 20).
À savoir faire
Passage d’une forme à une autre
• Exercice 1
Écrire les nombres complexes suivants sous forme trigonométrique.
z1= 3 i ; z2= 1 – i ; z3= 1 + i÷ÿ3 ; z4= ÷ÿ3 – i ; z5= ÷ÿ2 + i÷ÿ6.
• Exercice 2
Écrire chacun des nombres complexes suivants sous forme algébrique.
z1= 3, ; z2= 1, ; z3= ,
z4= 2, – ; z5= 3 e2 ip ; z5= 2 e5i .
Formules de trigonométrie
• Exercice 3
En utilisant la formule de Moivre, retrouver les for- mules donnant : cos2q et sin2q.
• Exercice 4
En utilisant la formule de Moivre, calculer : cos4q et sin4q.
Linéarisation
• Exercice 5
Linéariser : a) cos2x sin2x.
b) cos3x + 2cos2x + cos x.
c) sin3x + 2sin2x + sin x.
d) sin2(3x) + cos2(2x).
Exercices de calcul
• Exercice 6 *
On considère la fonction : f : 4– {2 i} Æ4
zú z + i . z – 2 i
p
4
65p
3
63p
4
4 1
3
2 2p4
3
3 p4
3
6Rappels de Terminale
a) Calculer f (i ) et f (2 – i ).b) En posant z = x + iy (x et y sont réels), calculer la partie réelle et la partie imaginaire de f (z).
c) Quel est l’ensemble des points d’affixe z tels que :
• f (z) soit un réel ?
• f (z) soit un imaginaire pur ?
• Exercice 7 *
On considère les deux nombres complexes : z1= ÷ÿ6 – i÷ÿ2 et z2= ÷ÿ3 + i÷ÿ3.
a) Calculer z1z2et .
b) Mettre z1 et z2sous forme trigonométrique puis z1z2et .
En déduire le cosinus et le sinus de : et de .
• Exercice 8 **
En utilisant une méthode analogue à celle de l’exercice précédent et en utilisant ei et ei calculer :
cos , sin , cos et sin . En déduire :
cos , sin , cos et sin .
• Exercice 9
Résoudre dans 4les équations suivantes : a) 3 z2+ z + 4 = 0.
b) z2+ 2 z + 2 = 0.
c) z2– 6 z + 11 = 0.
• Exercice 10
Résoudre dans 4les équations suivantes : a) z2+ 3z – 4 = 0.
b) z2+ 3z + 4 = 0.
c) z2– 3 z + 4 = 0.
Équations à coefficients réels
13p 12 13p
12 11p
12 11p
12
p 12 p
12 7p
12 7p
12
p 4 p
3
– 5p 12 p
12 z1
z2
z1 z2
et problèmes
E xercices
E xercices
et problèmes
E xercices E xercices
• Exercice 11 *
On pose P (z) = 2 z3+ 3z2– z – 4.
a) Calculer P (1) puis factoriser P (z).
b) En déduire la résolution dans 4 de l’équation P (z) = 0.
• Exercice 12 **
On pose P (z) = 2 z3– 3z2+ 2z – 3.
Calculer P (i) et P (– i), en déduire la factorisation de P (z) et en déduire les solutions dans 4 de P (z) = 0.
• Exercice 13
Déterminer l’ensemble des points du plan d’affixe z tels que :
a) ¡m (z) = 2.
b) ¬e (z) = 3
• Exercice 14
Déterminer l’ensemble des points M du plan d’affixe z tels que z = 2 + jw où w varie dans l’intervalle [0, +•[ et où j désigne le complexe de module 1 et d’argument .
• Exercice 15
On considère la fonction h définie par : h : 3*+Æ3
xúx + .
1) Étudier les variations de h ainsi que ses limites aux bornes de 3*+.
2) On pose z (x) = 1 + i h(x) pour x > 0. Quel est l’ensemble (E) des points du plan décrit par les points d’affixe z (x) lorsque x parcourt 3*+.
• Exercice 16
Quel est l’ensemble des points M d’affixe z du plan vérifiant |z – 3|= 2 ?
1 x p
2
Lignes de niveau
• Exercice 17
Quel est l’ensemble des points M d’affixe z du plan vérifiant arg ( z – (3 – i )) = ?
• Exercice 18 *
1) Le nombre i est le nombre complexe de module 1 et dont un argument est .
On considère P (z) = z3– 4z2+ 6z – 4, où z est un nombre complexe.
a) Calculer P (2).
b) Déterminer les nombres réels a, b et c tels que :
P (z) = (z – 2) (az2+ bz + c).
c) Résoudre dans l’ensemble des nombres com- plexes 4l’équation P (z) = 0.
2) Le plan est muni d’un repère orthonormal direct (O, uü, vü) d’unité 5 cm.
a) Placer les points A, B et C d’affixes respecti- ves :
zA= 2, zB= 1 + i et zC= 1 – i.
b) Déterminer le module et un argument de zA, zB et zC.
c) Montrer que C est l’image de B par une rota- tion de centre O dont on précisera l’angle.
d) Déterminer les affixes des points I et J, milieux respectifs des segments [OA] et [BC].
e) Quelle est la nature du quadrilatère OBAC ? Justifier la réponse.
• Exercice 19 *
Le plan complexe est rapporté au repère ortho- normal direct (O, uü, vü), d’unité graphique 1 cm.
On note i le nombre complexe de module 1 et d’argument .
Soit P (z) = z3– 8z – 32, où z est un nombre com- plexe.
p 2
p 2
Problèmes
p 3
1) a) Calculer P (4) .
b) Résoudre dans 4l’équation z2+ 4z + 8 = 0.
c) Déterminer les réels a, b et c tels que : P (z) = (z – 4) (az2+ bz + c).
d) Déduire des questions précédentes la résolu- tion de l’équation P (z) = 0.
2) Dans le plan complexe, on considère les points A, B et C d’affixes respectives :
zA= 4, zB= – 2 + 2 i et zC= – 2 – 2 i.
a) Faire une figure, sur la copie, représentant les points A, B et C dans le repère.
b) Déterminer le module et un argument des nombres complexes zBet zC.
c) Déterminer, en justifiant, la nature du triangle OBC.
3) Soit Wle point d’affixe zW= .
a) Déterminer les modules des nombres com- plexes zA– zW, zB– zW et zC– zW.
b) Que représente Wpour le triangle ABC ?
• Exercice 20 *
On désigne par i le nombre complexe de module 1 et dont un argument est p.
2
2 3
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonor- mal (O, uü, vü) d’unité graphique 1 cm.
1) Résoudre dans l’ensemble des nombres com- plexes l’équation suivante, en donnant les solu- tions sous forme algébrique :
z2+ 3 z + 3 = 0.
2) On considère les nombres complexes : z1= – + i et z2=‡z1. a) Écrire z1sous forme trigonométrique.
b) Construire avec précision dans le repère (O, uü, vü) les points A et B d’affixes respectives z1 et z2.
On laissera apparents les traits de construction.
3) On appelle D le point d’affixe z3= – i et K le point d’affixe z4= 1.
a) Montrer que les points A, B et D appartiennent à un cercle Çde centre K.
b) Montrer que le point K est le milieu du seg- ment [AD] .
c) Dans le repère (O, uü, vü), placer les points K et D, et tracer le cercle Ç.
Déterminer la nature du triangle ABD.
÷3 2 7 2
÷3 2 3 2