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Réunion de l OMS sur l ulcère de Buruli : lutte et recherche

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Academic year: 2022

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Réunion de l’OMS

sur l’ulcère de Buruli : lutte et recherche

20 au 22 mars 2017

Siège de l’OMS Genève, Suisse

RESUMES

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© Organisation mondiale de la Santé 2017 Tous droits réservés.

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Réunion de l’OMS

sur l’ulcère de Buruli : lutte et recherche

20 au 22 mars 2017

Siège de l’OMS Genève, Suisse

RESUMES

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3 Table des matières

Sessions plénières ─ Le point sur l’ulcère de Buruli ... 11 Situation de l’ulcère de Buruli en Côte d’Ivoire de 2009 à 2016 ... 13

Présenté par Henri Assé

Le rôle de la chirurgie dans le traitement de l’ulcère de Buruli – un essai clinique randomisé ... 15 Présenté par Anita Wadagni

Le point sur les activités de lutte contre l’ulcère de Buruli au Ghana en 2016 ... 16 Affiche : Edwin Ampadu

L’infection à Mycobacterium ulcerans (ulcère de Buruli) en Guyane française pour la période 2015-2016:

point épidémiologique et état de la recherche. ... 19 Affiche : Pierre Couppié

Surveillance épidémiologique de l’ulcère de Buruli au Gabon en 2015 et 2016... 20 Affiche : Annick Mondjo

L’ulcère de Buruli au Japon : données actualisées 2015-2016 ... 23 Affiche : Rie Roselyne Yotsu

Sessions plénières ─ Autres maladies tropicales négligées (MTN) cutanées ... 25 Mycétome : un dilemme négligé ... 27

Présenté par Ahmed Fahal

Caractéristiques cliniques et prise en charge de la leishmaniose cutanée (LC) : un exemple type de MTN affectant la peau ... 28

Présenté by Mourad Mokni

Efficacité d’une dose unique d’azithromycine pour traiter le pian latent : une étude de cohorte longitudinale comparative ... 29

Présenté par Oriol Mitjà

Un cas inhabituel de lèpre : une simple exception à la règle ? ... 30 Affiche présentée par Gisela Bretzel

Sessions plénières ─ Diagnostic de l’ulcère de Buruli ... 33 Indicateurs de diagnostic de l’ulcère de Buruli chez des patients présentant des lésions cutanées issus d’une région d’endémie... 35

Présenté par Miriam Eddyani

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4

Confirmation au laboratoire de l’ulcère de Buruli au Noguchi Memorial Institute for Medical Research (Ghana), 2008-2016 ... 36

Présenté par Dorothy Yeboah-Manu

Informations actualisées sur la mise au point d’un test de diagnostic rapide de l’ulcère de Buruli ... 37 Présenté par Katharina Röltgen

Confirmation biologique de l’ulcère de Buruli en Côte d’Ivoire 2015-2016 ... 38 Affiche : Solange Kakou-Ngazoa

Exploration du diagnostic différentiel et de l’issue thérapeutique des cas suspects d’ulcère de Buruli dans deux CDTUB au Bénin. ... 39

Affiche : Ghislain Sopoh

Évolution de la détection de la mycolactone chez des patients atteints d’ulcère de Buruli traités par

antibiothérapie ... 41 Affiche : Anita Wadagni

Sessions sur la lutte ─ Intégration : Expérience et outils ... 43 Stratégie intégrée pour la prise en charge des cas de cinq maladies tropicales négligées (ulcère de Buruli, trypanosomiase humaine africaine, leishmaniose, lèpre et pian) dans la Région africaine de l’OMS ... 45

Présenté par Alexandre Tiendrebeogo

Un projet sur l’ulcère de Buruli/les maladies tropicales négligées dans le district du Haut-Denkyria est (Ghana) ... 46

Présenté par Godfred Sarpong

Approche intégrée de la lutte contre les maladies tropicales négligées à manifestations cutanées à Lalo au Bénin ... 47

Présenté par Yves Barogui

Résurgence du pian à Bankim (Cameroun) : l’efficacité relative de différentes approches de détection des cas dans les communautés rurales ... 48

Présenté par Alphonse Um Boock

Intégration de l’approche de prise en charge et de détection précoce au niveau communautaire ... 50 Présenté par Franz Wiedemann

Résultats des activités de sensibilisation et de dépistage intégrés de la lèpre, de l’ulcère de Buruli et des autres maladies de la peau dans trois districts sanitaires en Côte d’Ivoire ... 51

Présenté par Koffi Aboa Paul

Enquête sur la prévalence des maladies cutanées, en particulier l’ulcère de Buruli, la lèpre et le pian (MTN cutanées), chez des élèves d’école primaire en Côte d’Ivoire : mise en œuvre du projet et résultats

préliminaires ... 53 Présenté par Rie Roselyne Yotsu

Extension des activités de lutte contre l’ulcère de Buruli dans la Province du Kongo Central de 2015 à 2016 54 Présenté par Delphin Phanzu

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5

Approche intégreé des MTN cutanées Initiatives pilotes pour la collecte de données ... 55 Présenté par Bernardo García Izquierdo

Surveillance communautaire pour la détection des cas dans le district municipal de Ga ouest ... 56 Affiche : Collins SK Ahorlu

Prise en charge intégrée de la morbidité et prévention des incapacités liées au lymphœdème tropical : problématique pour les systèmes de santé ... 57

Affiche : Gail Davey

Possibilités de lutte intégrée contre les maladies tropicales négligées affectant la peau ... 58 Affiche : Daniel Engelman

La mobilisation communautaire comme moyen de renforcer la lutte contre les infections cutanées dans les municipalités de Ga ouest et de Ga sud dans la région du Grand Accra (Ghana) ... 59

Affiche : Eric Koka

Dépistage et traitement des Maladies tropicales négligées en milieu Scolaire : Le cas du District de Santé de Touboro dans le Nord du Cameroun ... 60

Affiche : Basiru Isa Manjo

Un guide de formation pour reconnaître les MTN à partir de leurs signes cutanés ... 61 Présenté par Rod Hay

Formation des professionnels de santé présents sur le terrain : un cours en ligne sur les maladies tropicales négligées (MTN) cutanées ... 62

Présenté par Carmen Carrion

L’application « Skin4Lapp » ... 63 Présenté par Anneke Taal

Télémédecine pour les soins des plaies. Approche multidisciplinaire en situation de faibles ressources élaborée par MSF... 64

Présenté par Sophie Delaigue

Mise en place d’une communauté de pratique pour l’ulcère de Buruli à Bankim (Cameroun) : un modèle pour les activités de proximité liées à l’UB en Afrique ... 66

Présenté par Mark Nichter

Intégration et renforcement de la surveillance des maladies tropicales négligées à manifestation cutanée .. 67 Présenté par Lise Grout

Domaines négligés de l’étude des MTN : l’économie de la santé ... 69 Affiche : Patrick Suykerbuyk

Sessions sur la lutte ─ Prise en charge des cas ... 71 Oui, le traitement des plaies est une question importante ! ... 73

Présenté par Terry Treadwell

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6

Intégration des soins pour les maladies tropicales négligées dans les services de santé et les communautés 74 Présenté par Linda Faye Lehman

L’expérience et les souhaits des anciens cas d’ulcère de Buruli peuvent orienter l’amélioration de la prise en charge de la maladie ... 75

Présenté par Anita Velink

Mise en place de soins de proximité pour l’amélioration de la prise en charge de l’ulcère de Buruli dans la commune Ouinhi au Bénin : Leçons apprises ... 76

Affiche : Arnaud Amoussouhoui

Devenir des patients de catégorie 3 traités au Bénin : Analyse des défis d’intégration socio-économiques et des besoins ... 78

Affiche : Arnaud Amoussouhoui

Description des cas d’ulcère de Buruli provenant du Nigéria et traités au Bénin de 2006 à 2016 ... 79 Affiche : Gilbert Ayelo

Ulcère de Buruli : l’ozonothérapie après une greffe de peau ... 80 Affiche : Antonnella Bertolotti

Mise en œuvre de la prévention des incapacités au centre de dépistage et de traitement de l’ulcère de Buruli d’Allada: organisation et résultats de 2006 à 2011 ... 81

Affiche : Joseph Capo-Chichi

Données préliminaires sur la prise en charge des plaies causées par l’ulcère de Buruli. Résultats du

traitement de lésions avec et sans colonisation microbienne locale ... 82 Affiche : Maria Letizia Iabichella

La prise en charge intégrée des plaies et complications de l’ulcère de Buruli et de la lèpre dans la région de Kimpese en RDC ... 86

Affiche : Désiré Imposo

Avantages de l’inclusion des données de morbidité et d’incapacité dans un système unifié de données électroniques sur les maladies tropicales négligées affectant la peau ... 88

Affiche : Linda Faye Lehman

Ulcère de Buruli : améliorer l’évaluation des limitations de mouvement et les interventions ... 89 Affiche : Linda Faye Lehman

Les complications dues aux antibiotiques dans le traitement de la maladie à Mycobacterium ulcerans chez des patients australiens ... 90

Affiche : N. Deborah Friedman

Prise en charge de la maladie à Mycobacterium ulcerans chez des patients australiens : la réémergence de la chirurgie comme une importante option thérapeutique... 91

Affiche : Daniel O’Brien

Essai d’utilisation de pansements modernes dans le traitement de l’Ulcère de Buruli à l’Institut Médical Evangélique de Kimpese ... 92

Affiche : Delphin Phanzu

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7

Coûts médicaux directs des soins en établissements de l’ulcère de Buruli en République démocratique du Congo : une étude de cas exploratoire ... 93

Affiche : Patrick Suykerbuyk

Soins de plaies en milieu à ressources réduites : enseigner les bases ... 94 Affiche : Hubert Vuagnat

Rapport sur les pratiques de prise en charge des lésions dans deux centres de traitement de l’ulcère de Buruli au Bénin ... 95

Affiche : Anita Wadagni

Expérience de la douleur et attentes concernant son traitement chez d’anciens cas d’ulcère de Buruli ... 97 Affiche : Rebecca J. Woolley

Sessions sur la recherche ─ Diagnostic ... 99 Validation d’un test LAMP pour Treponema pallidum, l’outil de diagnostic pour franchir la dernière étape vers l’éradication du pian ... 101

Présenté par Oriol Mitjà

Étude pilote sur la détection de l’ulcère de Buruli par nez électronique ... 102 Présenté par Stan Chudy

Caractérisation physique de la mycolactone A/B pour des applications destinées à la détection rapide .. 104 Présenté par Jessica Z. Kubicek-Sutherland

Sélection d’anticorps recombinants contre la mycolactone à l’aide de méthodes d’exposition ... 105 Présenté par Andrew Bradbury

Identification de métabolites spécifiques dans l’infection à Mycobacterium ulcerans : recherche de

biomarqueurs potentiels à des fins de diagnostic ... 106 Présenté par Lydia Mosi

Siège des lésions de l’ulcère de Buruli en Australie : implications pour la compréhension de la transmission de la maladie ... 107

Présenté par Paul Johnson

Efforts de collaboration pour améliorer l’accès au diagnostic de l’ulcère de Buruli ... 109 Affiche présentée par Isra Cruz

Profil de produit cible pour un test de diagnostic de la leishmaniose cutanée sur le lieu des soins ... 111 Affiche présentée par Isra Cruz

Validation externe d’un score clinique pour le diagnostic de l’infection à Mycobacterium ulcerans au

Cameroun ... 112 Affiche présentée par Yap Boum II

Premiers cas notifiés de M. Leprae détecté par PCR en Côte d’Ivoire ... 113 Affiche présentée par David Coulibaly N’Golo

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8

Des nanocorps pour détecter la mycolactone ... 114 Affiche présentée par Thomas Laval

Sessions sur la recherche ─ Transmission ... 115 La transmission environnementale de Mycobacterium ulcerans, élément moteur de la dynamique de l’ulcère de Buruli dans les régions d’endémie du Cameroun ... 117

Présenté par Benjamin Roche

Porosité de la couche souterraine et transmission de Mycobacterium ulcerans : le chaînon manquant.

Analyse exploratoire de 20 années de données bien étayées dans l’État de Victoria en Australie ... 118 Présenté par Isabelle Jeanne

La chitine favorise non seulement la croissance de Mycobacterium ulcerans mais également sa tolérance aux environnements acides ... 120

Présenté par Daniel Sanhueza

Une étude de groupes familiaux de maladie à Mycobacterium ulcerans en Australie suggère que le risque d’exposition à l’infection est de courte durée et qu’une transmission interhumaine est improbable ... 121

Présenté par Daniel P. O’Brien

La génomique des populations fait coïncider la propagation de Mycobacterium ulcerans et de l’ulcère de Buruli avec le partage de l’Afrique ... 122

Présenté par Koen Vandelanoote

Détection de l’infection à Mycobacterium ulcerans chez des animaux domestiques dans la zone d’endémie de l’UB de Sèdjè-Dénou, au sud du Bénin : de l’identification moléculaire de base à la confirmation des séquences ... 123

Présenté par Francis Zeukeng

Analyse comparative du génome entier de Mycobacterium ulcerans shinshuense et d’autres mycobactéries produisant de la mycolactone ... 124

Présenté par Mitsunori Yoshida

Preuves de la non-implication du moustique dans la transmission de MU au Bénin (Afrique de l’Ouest) .... 125 Affiche présentée par Rousseau Djouaka

Des analyses par génomique comparée suggèrent que l’expansion de la population de Mycobacterium ulcerans coïncide avec l’augmentation des cas d’ulcère de Buruli dans le sud-est de l’Australie ... 126

Affiche présentée par Tim Stinear

Sessions sur la recherche ─ Traitements ... 127 Évaluation de nouveaux traitements oraux intermittents dans un modèle murin d’ulcère de Buruli ... 129

Présenté par Jérôme Robert

Activité du linézolide et des nouvelles oxazolidinones en association avec la rifampicine contre

Mycobacterium ulcerans dans un modèle de souris de l’ulcère de Buruli ... 131 Présenté par Paul Converse

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9

Les tests in vivo révèlent que c’est à haute dose que les rifamycines améliorent le mieux le traitement de l’ulcère de Buruli ... 133

Présenté par Till F. Omansen

Découverte de nouveaux traitements pour l’ulcère de Buruli ... 135 Présenté par Santiago Ramón-García and Alfonso Mendoza-Losana

Les réactions paradoxales au traitement antibiotique de Mycobacterium ulcerans sont-elles liées à la charge bactérienne ? ... 136

Présenté par Richard Phillips

Le gallium cible les mécanismes mycobactériens de captage du fer : un traitement potentiel pour l’ulcère de Buruli ? ... 138

Présenté par Arthur Baca

Efficacité à long terme d’un traitement de masse unique par l’azithromycine pour le pian ... 139 Affiche présentée par Oriol Mitjà

Sessions sur la recherche ─ Pathogenèse ... 141 Diversité bactérienne dans les lésions cutanées dues à l’ulcère de Buruli ... 143

Présenté par Conor Meehan

Pathogénèse des lésions au stade précoce de l’ulcère de Buruli ... 144 Présenté par Marie-Thérèse Ruf

La neutralisation de l’exotoxine mycolactone par des anticorps empêche l’apoptose des cellules ... 145 Présenté par Jean-Pierre Dangy

Perméation membranaire et agrégation de la mycolactone dans la perspective des simulations par

ordinateur ... 146 Présenté par Jessica Swanson

Présentation de notre nouvel important projet de collaboration financé par le Wellcome Trust Investigator Award : « Investigation du rôle de la coagulation dans la pathogenèse de l’ulcère de Buruli » ... 147

Présenté par Rachel E. Simmonds

Mécanisme biochimique par lequel la mycolactone inhibe la translocation des protéines qui dépendent du Sec61 dans le réticulum endoplasmique ... 148

Présenté par Belinda S. Hall

La mycolactone empêche la signalisation et la communication des cellules immunitaires en inhibant le complexe Sec61 du translocon ... 149

Présenté par Jean-David Morel

Effets de la mycolactone sur le système nerveux central ... 150 Presented by Laure Guenin-Macé

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La mycolactone, le facteur lipidique de virulence de Mycobacteriun ulcerans provoque une réponse atypique au stress, à la base de ses effets cytotoxiques ... 151

Présenté par Joy Ogbechi

La variation génétique des gènes liés à l’autophagie influe sur le risque et le phénotype de l’ulcère de Buruli.

... 152 Affiche présentée par Carlos Capela

L’infection murine par M. ulcerans bioluminescente révèle l’apparition tardive de la réponse immunitaire et l’absence de colonisation gastro-intestinale ... 153

Affiche présentée par Till F. Omansen

Quels sont les critères histopathologiques de l’ulcère de Buruli ? Étude de 33 cas confirmés d’UB au

Cameroun ... 155 Affiche présentée par Yasmine Lucile Ibrahim

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11

Sessions plénières

Le point

sur l’ulcère de Buruli

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13

Situation de l’ulcère de Buruli en Côte d’Ivoire de 2009 à 2016

Présenté par Henri Assé

Programme national de Lutte de l’ulcère de Buruli

Introduction

La lutte contre l’ulcère de Buruli en Côte d’Ivoire a été marquée par l’affirmation ferme d’une une volonté politique de l’Etat exprimée par la réorganisation du programme de lutte en vue d’un déploiement des activités sur l’ensemble du territoire et l’instauration de la gratuité des soins à tous les malades. Aussi, en vue de lutter efficacement contre cette maladie infectieuse, le Programme National de Lutte contre l’Ulcère de Buruli a élaboré en 2007 un plan stratégique national basé sur les recommandations de l’OMS. La mise en œuvre de ce plan s’est déroulé dans un contexte innovant : la décentralisation des activités de lutte et à l’intégration de ces activités dans le Paquet Minimum d’Activités (PMA)des districts endémiques.

Il faut noter que la volonté politique de l’Etat et la redynamisation de la lutte dans toutes ses composantes a favorisé l’appui de plusieurs partenaires : OMS, Fondation Raoul Follereau, Anesvad, koica, map et Fondation Meredith dont les actions combinées et synergiques ont été bénéfiques à la lutte contre l’ulcère de Buruli en cote d’Ivoire .

La présente présentation fait le bilan de la lutte contre l’ulcère de Buruli en Côte d’Ivoire de 2009 à 2016.

Objectif

L’objectif de la publication est de présenter l’évolution et les résultats de la lutte contre l’ulcère de Buruli de 2009 à 2016 en Côte d’Ivoire.

1. Mise en oeuvre des activités de lutte

La lutte contre l’ulcère de Buruli en Côte d’Ivoire s’est déroulée autour de 08 principaux axes stratégiques qui sont : i) la détection précoce des cas au niveau communautaire, ii) la formation des professionnels de la santé et des relais communautaires, iii) la standardisation de la prise en charge des cas, iv) la confirmation des cas au laboratoire, v) le renforcement du plateau technique des structures sanitaires, vi) la standardisation de la notification des cas et des rapports par l’utilisation des formulaires BU 01 et BU 02, vii) la coordination, le suivi et l’évaluation des activités de lutte, viii) le plaidoyer, la mobilisation sociale et le développement du partenariat.

Ces axes stratégiques ont été déclinés en activités dont la mise en œuvre a commencé par le renforcement des capacités des ressources humaines à tous les niveaux de la pyramide sanitaire et le renforcement du plateau technique des structures de prise en charge.

Ainsi tous les professionnels de la santé des structures sanitaires et les relais communautaires des localités endémiques ont été formés et impliqués dans la lutte contre l’ulcère de Buruli . Tous les structures sanitaires périphériques de premier contact ont eu leur plateau technique renforcé; Plusieurs dispensaires et hôpitaux généraux ont également bénéficié d’un renforcement de leur capacités en vue de servir de centres de référence.

En plus de toutes ces structures de prises en charge, une unité mobile chirurgicale acquise par le programme a permis de mener des activités dans les zones isolées ou pauvre en infrastructures sanitaires fonctionnelles.

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14 2. Résultats obtenus

La mise en œuvre du plan stratégique dans un contexte de gratuité et de proximité des soins a permis dès 2010 de constater une amélioration de plusieurs indicateurs épidémiologiques et cliniques :

• Baisse constante de l’incidence : de 2679 nouveaux cas en 2009 à 376 nouveaux cas en 2016

• Régression de l’expansion géographique de la maladie

• Augmentation des cas de dépistés précocement

• Augmentation du dépistage à base communautaire

• Baisse du taux d’invalidité au dépistage

• Réduction des cas chirurgicaux

• Très bonne observance du traitement

Malgré ces acquis le taux de cas confirmation biologique reste une préoccupation constante à laquelle nous essayons d’année en année d’apporter une solution avec l’appui technique de l’Institut Pasteur de Cote d’Ivoire.

Il apparaît également indispensable d’améliorer le taux de cas ulcérés au dépistage Conclusion

Des acquis considérables ont été enregistrés dans la lutte contre l’ulcère de Buruli de 2009 à 2016 en Côte d’Ivoire grâce à l’intégration des activités de lutte dans le PMA des structures sanitaires périphériques au niveau des districts sanitaires. L’engagement et le dynamisme des communautés et la mobilisation des acteurs à tous les niveaux ont permis de modifier profondément le aspects épidémiologiques et le tableaux clinique de l’ulcère de Buruli en Côte d’Ivoire. Nous allons continuer à améliorer ces acquis , et faire des efforts supplémentaires pour renforcer les points faibles de notre programme en vue d’un contrôle total de l’ulcère de Buruli en Cote d’Ivoire. Par ailleurs, dans un contexte de baisse globale de l’incidence il est indispensable de maintenir tous les acteurs mobilisés et de mutualiser les ressources grâce à des interventions intégrées avec les autres MTN.

2191 2242

2679 2533

1659 1386

1039 827

549 376 0

500 1000 1500 2000 2500 3000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Incidence de l'UB de 2007 à 2016 en Côte D'Ivoire

Nbre de cas

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Le rôle de la chirurgie dans le traitement de l’ulcère de Buruli – un essai clinique randomisé

Présenté par Anita Wadagni

A Wadagni, YT Barogui, RC Johnson, G Sopoh, TS van der Werf, F Hèdiblè, F Ahohou, J de Zeeuw, J Kleinnijenhuis, Y Stienstra

Résumé

La chirurgie constituait auparavant le pilier de la prise en charge du l’ulcère de Buruli, une maladie tropicale négligée causée par Mycobacterium ulcerans. Depuis l’introduction de l’antibiothérapie associant streptomycine et rifampicine pendant huit semaines, aujourd’hui traitement de référence, le rôle de la chirurgie est devenu flou. Les petites lésions s’avèrent pouvoir guérir sans chirurgie. Cette étude examine l’effet du retardement de la décision d’intervenir chirurgicalement.

Méthodes

Un essai contrôlé monocentrique randomisé a été conduit au Bénin (ClinicalTrials.gov, NCT01432925) entre juillet 2011 et décembre 2015. Les patients âgés de trois ans et plus présentant un ulcère de Buruli confirmé ont été randomisés pour évaluer la nécessité d’une chirurgie 8 semaines (traitement de référence) ou 14 semaines après le début de l’antibiothérapie. Le principal critère de jugement était la guérison sans recours à la chirurgie. Un médecin auquel l’allocation du traitement n’a pas été dévoilée a vérifié les indications pour une chirurgie en s’appuyant sur des critères prédéfinis.

Résultats

Au total, 119 patients ont été recrutés et deux patients dans chaque bras ont été perdus de vue.

Cinquante-cinq (96,5 %) patients dans le groupe pour lequel la décision a été retardée et 52 (89,7 %) patients dans le groupe de traitement de référence étaient guéris un an après le début de l’antibiothérapie (RR = 1,08 ; IC à 95 % [0,97–1,19]). Parmi les participants guéris dans le groupe pour lequel la décision a été retardée, 37 (67,3 %) ont guéri sans recourir à la chirurgie, tandis que dans le groupe de traitement de référence, sur les 52 patients guéris, 25 (48,1 %) ont guéri sans chirurgie (RR = 1,40 ; IC à 95 % [1,00–1,96]). Le délai de guérison et les limitations fonctionnelles étaient similaires dans les deux bras. Les hospitalisations et la durée des soins des plaies étaient réduites lorsque la décision était retardée.

Interprétation

Retarder la décision de recourir à la chirurgie a montré que même les ulcères étendus peuvent guérir uniquement avec l’antibiothérapie sans effets négatifs sur le délai de guérison ni sur les limitations fonctionnelles.

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Le point sur les activités de lutte contre l’ulcère de Buruli au Ghana en 2016

Affiche : Edwin Ampadu

Introduction

Les rapports annuels du Ghana des trois dernières années ont montré une diminution régulière du nombre de cas notifiés. Néanmoins, nous pensons qu’il y a plus de cas que ce qui est rapporté. Par ailleurs, il est intéressant de constater que chaque fois que les activités de détection des cas sont renforcées, davantage de cas sont identifiés, dont de nombreux cas de catégorie 3.

Afin de parvenir à réduire notablement l’impact de cette maladie sur la santé publique, le programme national développe l’aide aux activités de détection continue des cas dans les districts.

Au cours des trois dernières années, le programme a reçu le soutien d’ALM/MAP pour renforcer le bureau de lutte contre la maladie du programme national. Ce soutien a été extrêmement précieux, et nous souhaitons poursuivre ces efforts.

Principales activités mises en œuvre

• Le programme national, avec le soutien d’ALM/MAP et d’ANESVAD, a effectué des visites pour soutenir les activités et organisé des formations dans 5 régions d’endémie (Ashanti, Brong Ahafo, régions orientale, centrale et du Grand Accra) ;

• Activités menées :

- activités de lutte contre la maladie et aide au traitement. Ces activités comprennent la surveillance, la documentation, l’utilisation de divers formulaires relatifs à l’ulcère de Buruli et la prise en charge des plaies. Les 18 districts d’endémie ont bénéficié de ces visites ; - renforcement des capacités dans les districts et dans certains grands centres de traitement.

Formation dispensée à 100 agents de santé de différents niveaux concernés par la lutte et la prise en charge de l’ulcère de Buruli et des plaies et 29 volontaires en santé communautaires ; - visites de suivi de la formation [4] dans les régions et les districts. L’objectif était d’apprécier

les nouvelles compétences acquises et l’efficacité de la mise en application de la formation.

Les activités de lutte contre la maladie ont suscité un intérêt remarquable.

• Les Methodist Relief Services du Ghana : depuis 2014, ces missions travaillent avec certaines communautés d’endémie ghanéennes en leur fournissant de l’eau potable et en s’occupant de certains patients atteints d’ulcère de Buruli.

- En 2016, les Methodist Relief Services ont décidé de soutenir le programme national en fournissant des pansements chirurgicaux qui ont été distribués aux districts d’endémie et aux centres de traitement. Douze centres majeurs ont bénéficié de cette contribution à Ashanti, Brong Ahafo et dans les régions orientale, centrale et du Grand Accra. Les kits distribués comprenaient des bandes de crêpe, des gazes de laine et de coton, des gazes vaselinées et des emplâtres.

Collaboration internationale : en novembre 2015 et en 2016, visites de l’équipe OMS qui travaille sur l’essai thérapeutique et la prise en charge des plaies. Objectif des visites : suivre et évaluer les progrès de l’essai thérapeutique et de la prise en charge des plaies pour les cas recrutés dans l’essai. Nous sommes dans la dernière année de cet essai de trois ans. Les résultats sont rassurants.

Réunion internationale sur la prise en charge des cas de maladies tropicales négligées (MTN) qui s’est tenue au Bénin en septembre 2016. Le Ghana a participé à l’événement.

Visite des experts OMS de la surveillance et des données. Cette visite portait sur l’outil DHIMS 2 de collecte des données du Ghana pour la lutte contre la maladie et la manière de saisir les données relatives aux MTN. Le coordonnateur mondial pour l’ulcère de Buruli était présent.

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17

Collaboration entre programmes : les programmes de lutte contre l’ulcère de Buruli, le pian et la lèpre se sont rapprochés pour élaborer une proposition visant à intégrer la lutte contre ces maladies en utilisant des ressources communes. En 2016, ces trois programmes se sont réunis pour élaborer un plan d’action intégré. Nous espérons que l’ANESVAD soutiendra cette initiative.

Travaux de recherche

La confirmation des cas par la technique fTLC (fluorescence en chromatographie sur couche mince) est une nouveauté pour le diagnostic de l’ulcère de Buruli. Le département de chimie de l’Université de Legon est chef de file. Cette technique s’ajoute à la PCR existante.

À terme, le programme national souhaite s’appuyer sur un diagnostic fiable sur le lieu des soins afin que les cliniciens ne manquent plus une opportunité de détection.

Difficultés du Programme national de lutte contre la maladie

• Manque de véhicules tout terrain pour soutenir les activités de lutte contre la maladie.

• Nombreux départs de personnel formé dans les centres d’endémie qui compliquent la lutte contre la maladie.

• Soutien logistique incohérent.

• Confirmation en laboratoire non accessible sur le lieu des soins.

• Sensibilisation du public à la maladie insuffisant.

SURVEILLANCE ET DONNÉES

CATÉGORIE ET FRÉQUENCE DE LA MALADIE 446

275

371

0 100 200 300 400 500

2014 2015 2016

NOMBRE DE CAS

Nombre total de cas notifiés annuellement

Évolution sur 3 ans

(20)

18

% DE CAS CONFIRMÉS PARMI LES CAS NOTIFIÉS

La couverture de la confirmation en laboratoire est également en baisse.

Les collaborateurs du programme national pour la confirmation des cas en laboratoire ont inclus 5 tests de dépistage (PCR, fTLC, amplification isotherme LAMP, etc.).

Collaborateurs – Remerciements

ALM (American Leprosy Missions)/MAP (Programme d’assistance médicale), ANESVAD (Acción Sanitaria y Desarrollo Social), OMS

Au niveau local

Bureau de pays de l’OMS, WATER, BUVA (Buruli Ulcer Victims Aid), GHS (Ghana Health Service), FHI 360, ÉGLISE MÉTHODISTE – Service du développement rural

Centres de recherche

Institut Noguchi pour la recherche médicale ; Département de chimie, Université de Legon ; Centre hospitalier universitaire de Komfo Anokye ; Département de la chirurgie plastique ; KCCR (Kumasi Center for Collaborative Research in Tropical Medicine)

202

120 115

117

75 72

144

105 122

0 50 100 150 200 250

2014 2015 2016

NOMBRE DE CAS

ANNÉES

LÉSIONS ET CATÉGORIES

CATÉGORIE 1 CATÉGORIE 2 CATÉGORIE 3

446

275

371

261

144 127

58.52017937 52.36363636 34.23180593

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500

2014 2015 2016

NOMBRE DE CAS

ANNÉES

CONFIRMATION EN LABORATOIRE ÉVOLUTION SUR 3 ANS

ANNÉE

NOMBRE DE PCR+

POURCENTAGE

(21)

19

L’infection à Mycobacterium ulcerans (ulcère de Buruli) en Guyane française pour la période 2015-2016: point épidémiologique et état de la recherche.

Affiche : Pierre Couppié

Couppié P1,2, Blaizot R1, Douine M3, Gozlan RE4,5, Combe M4, Velvin CJ4, Sainte-Marie D1, Nacher M2,3, Guégan JF6.

1. Service Dermatologie, Centre Hospitalier de Cayenne, Cayenne, Guyane Française 2. Université de Guyane, Cayenne, Guyane Française

3. CIC-EC Antilles-Guyane, Centre Hospitalier de Cayenne, Université de Guyane, Cayenne, Guyane Française 4. IRD de Cayenne, Guyane Française

5. UMR BOREA, IRD-MNHN-Université Pierre et Marie Curie, Muséum National d’Histoire Naturelle, 375231 Paris cedex 5, France 6. UMR MIVEGEC, IRD-CNRS-Universités de Montpellier 1 et 2, Centre IRD de Montpellier, 34394 Montpellier cedex 5, France

En Guyane pour les années 2015 et 2016, nous avons diagnostiqué 8 nouveaux cas d’infections à M. ulcerans: sexe ratio: 3; moyenne d’âge: 52 ans [20-75] ; origine géographique des patients : Europe: 3; Guyane: 3; Antilles: 1; Haïti: 1. Lieu d’habitation: région de Cayenne: 7; région de Kourou: 1. Les lésions étaient de type ulcérations dans tous les cas avec localisation aux membres inférieurs chez 6 patients, aux membres supérieurs chez 2 patients. Les grades étaient: I chez 4 patients et II chez 4 patients. Le diagnostic était confirmé par le laboratoire: Ziehl+: 5/8; Anatomo- Pathologie+: 6/6. Le traitement comportait l’association Rifampicine - Clarithromycine pour tous les patients sauf 1 qui a bénéficié de Moxifloxacine - Clarithromycine car il était sous anti-rétroviraux avec inhibiteur de protéase pour une infection VIH. Bonne efficacité des traitements chez les patients suivis.

Une analyse d’incidence par tranche d’âge tenant compte des données de recensement de la population guyanaise depuis les années 1960 met en évidence une modification de l’épidémiologie de l’infection à M. ulcerans en Guyane de 1969 à 2013 : passant d’une épidémiologie de type africaine (prédominance des cas infantiles) à une épidémiologie de type australienne (prédominance des cas chez les adultes). L’explication probable est la modification des habitudes vies et l’augmentation du niveau de vie en Guyane sur cette période.

Nous avons repris les observations de patients ayant été traités par l’association d’antibiotiques comportant de la Clofazimine: 44 patients avec un traitement comprenant de la Clofazimine (période 1970-2001): majoritairement une chirurgie était associée ce qui empêche de conclure sur l’intérêt de l’utilisation de la Clofazimine chez l’homme à partir de nos données rétrospectives.

(22)

20

Surveillance épidémiologique de l’ulcère de Buruli au Gabon en 2015 et 2016

Affiche : Annick Mondjo

Programme de Lutte contre les Maladies Infectieuses (Gabon)

Introduction

Au Gabon, Lambaréné et ses environs demeurent le principal foyer de l’infection à Mycobacterium ulcerans, depuis 1961. Néanmoins, durant les cinq dernières années, des patients résidants en dehors du Moyen-Ogooué (Région Sanitaire Centre) ont vu leur diagnostic confirmé par la PCR.

Organisation de la surveillance épidémiologique de l’ulcère de Buruli

Les caractéristiques des cas de Buruli sont notifiées au niveau central, mensuellement pour les structures de référence de la Région Sanitaire Centre qui disposent d’un registre (UB 02), et au cas par cas pour les autres formations sanitaires. Les prélèvements à visée diagnostique transitent par le niveau central du Programme de Lutte contre les Maladies Infectieuses (PLMI). La confirmation du diagnostic par la PCR est assurée par l’unité de Bactériologie du Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF), gratis pro Deo. Les données consignées au niveau central, dans la data-base Excel BU02 anonyme, ont été exploitées pour apprécier les performances de la lutte contre le Buruli, à l’occasion de l’évaluation du Plan national de développement sanitaire (PNDS 2011- 2015), en juillet 2014 et en janvier 2016.

Caractéristiques des nouveaux cas

Trente-neuf (39) nouveaux cas d’ulcère de Buruli ont été notifiés en 2016, contre quarante-trois (43), en 2015 (données actualisées). La plupart des malades ont été pris en charge médicalement, dans leur Région de résidence. La majorité des nouveaux cas de Buruli, enregistrés en 2015 et en 2016 sont domiciliés dans la Région Sanitaire Centre (71%). Quelques-uns résident à Libreville (12%), dans la Région Nord (6%) ou la Région Maritime (7%). Durant les deux années, la proportion des femmes a diminué de de 53% à 43%, tandis que celle des enfants de moins de 15 ans n’a pas changé de manière significative (43,5%). Durant la même période, la proportion de formes ulcérées est restée supérieure à 90%. En revanche, la proportion des formes de catégorie III a nettement diminué, passant de 42,9% à 27%. En outre, la fréquence de la limitation de mouvements a été divisée par trois (de 16,3% à 5,3%).

Confirmation du diagnostic par la PCR

La proportion de confirmation du diagnostic d’UB par la PCR réalisée par le CIRMF (Centre International de Recherches Médicales de Franceville) est passé de 25,6%, en 2015, à 38,5%, en 2016 (contre 10% en 2014). Cette augmentation tient essentiellement au fait que la proportion des malades prélevés est passée de 67% à 76% (contre 13% en 2014). L’amélioration du taux de positivité MU1/MU2 des prélèvements, est plus modeste. Elle passe de 45% (=11/24) à 54%

(=15/28), sans que l’on puisse globalement préciser ce qui revient aux cliniciens ou au laboratoire.

Ceci dit, le poids des performances des structures de la Région Centre apparait déterminant dans la mesure où le taux de confirmation des diagnostics d’UB est voisin de 50% en 2016 alors qu’il était inférieur à 25% l’année précédente. Depuis l’identification du nouveau foyer de Port Gentil, la plupart des cas notifiés par la Région Maritime sont confirmés par la PCR. Les structures des autres Régions ont été moins performantes de ce point de vue, en 2016.

(23)

21 Commentaires

L’intégration des activités contre les Maladies Tropicales Négligée relevant de la Prise en Charge des Cas (MTN/PCC), a permis de renforcer la capacité des acteurs impliqués de la Surveillance Intégrée de la Maladie et Riposte (SIMR) et de compenser, en partie, la diminution des ressources humaines de la Région Centre. L’amélioration actuelle des certains indicateurs est perceptible mais ce résultat demeure fragile. La nouvelle cible mondiale du taux de confirmation de l’UB par la PCR supérieur à 70%, introduite dans le nouveau Plan de Développement sanitaire 2017, a été validée en juillet 2016 au côté d’un objectif visant à atteindre un taux d’achèvement des traitements spécifiques d’au moins 80%.

Perspectives

Des objectifs complémentaires doivent être discutés lors de la finalisation des Plans pluriannuels spécifique et de lutte intégrée MTN/PCC. Dans l’intervalle il convient de maintenir (sustain) la qualité des services de référence du foyer historique et d’y renforcer la vigilance du personnel de santé et des populations. Outre les directives opérationnelles formalisant le circuit des données et des prélèvements, le PLMI projette de mettre en place une database Epi-Info pour exploiter également les données des fiches UB01 (histoire de la maladie, issue des traitements…).

Tableau 1 : Principales caractéristiques des nouveaux cas d’ulcère de Buruli (UB), Gabon, 2011 à 2016

Sources : Programme de Lutte contre les Maladies Infectieuses / Rapports UB 02 des Régions sanitaires - Exploitation résultats des PCR réalisés par le Laboratoire de l’Institut Tropical d’Anvers (2011-2012) et le Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF) (2013- 2016).

Année Nouveaux cas d’UB

% formes ulcérées

% formes de catégorie 3

% formes

avec limitation

% d’examens PCR positifs

% confirmation PCR IS2404 MU1/MU2 Anciennes

cibles néant <85% <33% <25% néant >50%

2011 59 44% 38% 5% 33 % 27%

2012 45 70% 10% 7% 44% 33,3%

2013 59 83,1%

(n=49)

42,4%

(n=25)

13,6%

(n=8)

74,2%

(=23/31)

39%(**) (=23/59)

2014 47 72,3%

(n=34)

37,0%

(n=17)

42,6%

(n=20)

83%(*) (=5/6)

10%(*) (=5/47)

2015 43 90,7%

(n=39)

42,9%

(n=18)

16,3%

(n=7)

45,8%

(=11/24)

25 ,6%

(=11/43)

2016 39 92,3%

(n=36)

27,0%

(n=10)

5,3%

(n=2)

53,6%

(=15/28)

38,5%

(=15/39) Cibles Buruli

du PNDS 2017-2021).

néant <25% >70%

(24)

22

Tableau 2 : Origine géographique des nouveaux cas de Buruli dont le lieu de résidence est connu, Gabon, 2011 à 2016

Régions Sanitaires

Chef-lieu

Nombre de départeme

nts sanitaires

2011 2012 2013 2014 2015

S/Total 2011-

2015

2016 Libreville-

Owendo Libreville 4 1 3 2 1 7 14 3

Ouest Ntoum 3 1 0 1 2 1

Sud-Est Franceville 11

Centre Lambaréné 2 59 38 46 41 32 216 27

Centre-Sud Mouila 9 2 2 1

Sud Tchibanga 6

Est Makokou 4

Centre-Est Koula- Moutou

4 0

Maritime Port Gentil 3 9 4 4 17 1

Nord Oyem 5 1 2 0 3 6

TOTAL (*) 51 60 45 59 47 43 254 39

Sources : Data base nationale PLMI / Registres UB 02 de la Région Sanitaire Centre (*) données actualisées au 31 janvier 2017

Carte a – Cartographie de l’ulcère de Buruli au Gabon, 2017

(25)

23

L’ulcère de Buruli au Japon : données actualisées 2015-2016

Affiche : Rie Roselyne Yotsu

Rie Roselyne Yotsu,1,2 Chiaki Murase,3 Mariko Sugawara,4 Koichi Suzuki,5 Yuji Miyamoto,6 Mitsunori Yoshida,6 Norihisa Ishii6

1National Suruga Sanatorium, Shizuoka (Japon)

2Department of Dermatology, National Center for Global Health and Medicine, Tokyo (Japon)

3Department of Dermatology, Nagoya University Graduate School of Medicine, Nagoya (Japon)

4West Yokohama Sugawara Dermatology Clinic, Yokohama (Japon)

5 Department of Clinical Laboratory Science, Teikyo University, Tokyo (Japon)

6Leprosy Research Center, National Institute of Infectious Diseases, Tokyo (Japon)

Épidémiologie de l’UB au Japon jusqu’en 2016

Le Japon est l’un des rares pays non tropicaux où des cas d’ulcère de Buruli (UB) sont rapportés.

Depuis que le premier a été notifié en 1982 par Mikoshiba et al., des cas sporadiques ont été signalés dans une vaste zone géographique, dont quatre en 2015 et deux en 2016. À ce jour, 60 cas au total ont été notifiés dans 17 des 47 préfectures que compte le pays (36 %). La PCR et le séquençage du gène de l’ARNr 16S ont permis de confirmer quarante et un cas (68 %) causés par la sous-espèce shinshuense M. ulerans, qui a été seulement isolée au Japon.

Caractéristiques des nouveaux cas d’UB : 2015 et 2016

La plupart des nouveaux cas (4 sur 6) étaient des personnes âgées (>80 ans). Un cas était âgé de 6 ans et un autre de 33 ans. Le sex-ratio était de 1:1. La répartition géographique était de nouveau large, sans groupes évidents : 3 cas dans la préfecture de Nagano (où 3 cas avaient déjà été signalés précédemment), 2 dans celle de Shiga (5 cas précédents) et 1 dans celle de Tottori (5 cas précédents). De plus, aucune association épidémiologique n’a pu être clairement établie, même si l’on sait que deux cas ont été en contact avec une source d’eau. Cinq patients ont remarqué que leurs lésions avaient débuté pendant l’hiver, une tendance observée également pour de nombreux cas précédents. Les six cas présentaient tous des lésions ulcérées. Cinq cas d’UB étaient de catégorie I et un cas de catégorie II.

Traitement

Le Leprosy Research Center mène actuellement une étude sur l’effet d’un traitement contre l’UB associant rifampicine, clarithromycine et lévofloxacine (remplacée par la tosufloxacine pour le traitement de l’enfant). Pour le moment, les résultats thérapeutiques sont bons. Les six nouveaux cas ont reçu ou reçoivent actuellement ce traitement, et leur état clinique s’est amélioré. Deux d’entre eux ont reçu une greffe cutanée.

Les MTN cutanées au Japon

Nous rendrons brièvement compte du nombre de cas d’autres MTN cutanées au Japon.

Défis à relever et voie à suivre

Il faudra s’atteler à l’avenir aux défis suivants :

- sensibiliser encore les médecins et les agents de santé (comme ils connaissent mal l’UB, ils risquent de passer à côté de nombreux cas) ;

- renforcer le nombre de médecins, d’agents de santé et d’autres acteurs participant à la lutte contre l’UB ;

- rechercher le mode de transmission au Japon ;

- mener de nouvelles recherches sur le diagnostic et le traitement ;

- collaborer avec les autres pays (Afrique de l’Ouest, Asie du Sud-Est, etc.)

Le but général de ces activités est de contribuer à améliorer la vie des personnes atteintes d’UB, partout dans le monde.

(26)

24

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25

Sessions plénières

Autres maladies tropicales

négligées (MTN) cutanées

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27

Mycétome : un dilemme négligé

Présenté par Ahmed Fahal

Centre de recherche sur le mycétome, Université de Khartoum, Khartoum (Soudan)

Le mycétome, une affection débilitante, est l’une des maladies tropicales les plus négligées. Il se caractérise par des malformations et des incapacités sévères et, même si son évolution est relativement discrète et peu douloureuse, entraîne une forte morbidité et peut avoir une issue fatale. Le mycétome est causé soit par certaines bactéries (actinomycétomes), soit par des champignons (eumycétomes).

L’absence de douleur ainsi que le manque de connaissances sanitaires et le faible statut socioéconomique des cas expliquent pourquoi les sujets touchés consultent généralement tardivement.

Le mycétome a de nombreuses répercussions négatives sur les patients, les familles, les communautés et les autorités sanitaires des zones d’endémie.

Actuellement, l’incidence et la prévalence effectives de cette maladie sont mal définies. De plus, la voie d’infection, la résistance et la sensibilité à l’infection sont mal comprises. Le mycétome présente une distribution singulière, avec une plus grande fréquence dans ce que l’on appelle la ceinture du mycétome, même si des cas sont signalés partout dans le monde.

Du point de vue clinique, le mycétome présente trois caractéristiques principales : une tuméfaction cutanée indolore, l’apparition de plusieurs sinus et un écoulement contenant souvent des grains.

L’infection s’étend ensuite à la peau, aux structures profondes et aux os. Les pieds et les mains sont des sites fréquents, mais toutes les parties du corps peuvent être touchées. Le mycétome est plus fréquent chez le jeune adulte et chez l’enfant. On l’observe plus souvent chez les paysans et les travailleurs, mais, dans les zones d’endémie, personne n’est à l’abri.

Les outils et tests de diagnostic du mycétome sont invasifs, coûteux, peu sensibles et peu spécifiques et ne sont pas disponibles dans les zones d’endémie du mycétome.

Les traitements actuels ne sont ni sûrs, ni efficaces et leur coût est prohibitif. Pour l’eumycétome, la prise en charge nécessite une chirurgie lourde et destructive et un traitement antifongique prolongé.

Les antifongiques actuellement disponibles (le kétoconazole et l’itraconazole) s’avèrent inefficaces et ont des effets secondaires graves ; de plus, la Food and Drug Administration et l’Agence européenne du médicament ont restreint l’utilisation du kétoconazole en raison de sa toxicité. Le traitement par l’itraconazole dure 12 mois et coûte environ US $900 par mois, ce qui est trop cher pour les patients et les autorités sanitaires des zones d’endémie, d’où un taux d’abandon élevé. Les résultats thérapeutiques, caractérisés par des taux de guérison faibles et des taux d’amputation élevés, sont décevants. Le taux d’efficacité des traitements actuels est compris entre 25 % et 35 %.

Des recherches supplémentaires sont certainement nécessaires pour déterminer le mode de survenue de la maladie et trouver des produits de diagnostic et des traitements sûrs, efficaces et économiquement abordables.

(30)

28

Caractéristiques cliniques et prise en charge de la leishmaniose cutanée (LC) : un exemple type de MTN affectant la peau

Présenté by Mourad Mokni

Hôpital La Rabta, Tunis (Tunisie)

La leishmaniose cutanée (LC) désigne une infection par des parasites flagellés du genre Leishmania.

C’est une zoonose répandue qui se transmet entre animaux sauvages et péridomestiques (en particulier rongeurs et canidés), surtout par l’intermédiaire du phlébotome, puis de ces réservoirs à l’homme. La LC est présente dans tous les pays des régions tropicales et sous-tropicales, sauf en Nouvelle-Zélande, en Australie et dans les pays insulaires du Pacifique. L’épidémiologie de la LC est influencée par les facteurs environnementaux, la démographie, les migrations, les saisons et le climat. L’identification des espèces de Leishmania repose principalement sur les caractères biochimiques (isoenzymes) qui ont servi à établir des classifications numériques. Les études moléculaires ont produit de nombreuses informations nouvelles sur la structure du génome de Leishmania. L’étude des fonctions de ce génome est jugée prioritaire pour comprendre et résoudre plusieurs problèmes cliniques aigus liés par exemple à la pathogénicité, au tropisme tissulaire et à la résistance aux médicaments. Même si chaque espèce de Leishmania présente des manifestations particulières et a ses propres zones d’endémicité, aucune manifestation clinique n’est propre à une espèce particulière, ce qui tient à la grande diversité clinique et aux nombreux chevauchements qui sont observés. Le nodule ulcéro-croûteux et la plaque sont les principales présentations cliniques. Toutes les autres formes cliniques seront passées en revue.

Le tableau clinique dépend de facteurs liés à l’hôte et à l’espèce de Leishmania à l’origine de l’infection, notamment l’infectiosité, la virulence du parasite, l’étendue de la propagation lymphatique, le siège des lésions, la réponse immunitaire et la sensibilité génétique de l’hôte. Les manifestations cliniques et histologiques dépendent de la souche du micro-organisme, de la taille de l’inoculum et du statut immunologique des sujets dans les zones d’endémie ou exempts d’endémie.

Les classifications cliniques déjà exposées sont complexes et peu pratiques en raison du polymorphisme de la maladie. La stratégie thérapeutique doit prendre en compte l’histoire naturelle de la leishmaniose. Il est à noter que les lésions de la LC guérissent spontanément dans un délai d’un mois à six ans. Plusieurs options thérapeutiques ont été envisagées au fil des ans. Rares sont cependant celles qui se sont révélées efficaces et ont résisté à l’épreuve du temps. À ce jour, les antimoniés par voie intralésionnelle et parentérale restent les agents standard. Leur toxicité en interdit cependant un usage indiscriminé et appelle une surveillance médicale étroite. L’intérêt accru porté à la leishmaniose ces dernières années pourrait bientôt déboucher sur des agents efficaces moins toxiques, pour administration orale, et sur un vaccin protecteur.

(31)

29

Efficacité d’une dose unique d’azithromycine pour traiter le pian latent : une étude de cohorte longitudinale comparative

Présenté par Oriol Mitjà Auteurs

Oriol Mitjà,1,2 Camila González-Beiras,1,3 Charmie Godornes,4 Wendy Houinei,5 Haina Abel,6 August Kapa,6 Raymond Paru,6 Eric Mooring,7 Sivauk Bieb,5 James Wangi,8 Sergi Sanz,1 Quique Bassat,1,9,10 Sheila Lukehart.4,11

Introduction

À l’instar de la syphilis vénérienne, le pian peut être latent. Le traitement des cas latents est une composante cruciale de la stratégie d’éradication du pian de l’OMS. L’objectif du traitement des personnes au stade latent de la maladie est double : prévenir les rechutes et la résurgence de la transmission aux enfants non infectés d’une part, et éviter la progression vers les manifestations tardives destructrices du stade tertiaire d’autre part. Nous avons cherché à évaluer l’efficacité d’une dose unique d’azithromycine pour traiter des patients présentant un pian latent comparativement à des patients atteints d’un pian évolutif.

Méthodes

Cette étude de cohorte en population portait sur des enfants de Lihir Island (Papouasie-Nouvelle-Guinée) qui présentaient un pian latent ou évolutif avec un titre élevé (au minimum 1:8 mesuré par un test rapide de la réagine plasmatique ou RPR) entre mai 2013 et octobre 2016. Le pian latent a été défini par l’absence de lésions cutanées suspectes ou par la présence d’ulcères négatifs à la PCR pour Treponema pallidum spp. pertenue (TP), et le pian évolutif par la présence d’un ulcère positif à la PCR-TP. Ces deux groupes ont été traités avec une dose unique de 30 mg/kg d’azithromycine par voie orale. Le principal critère de jugement était l’efficacité du traitement, mesurée par un taux de guérison cumulé défini sérologiquement comme une diminution du titre mesuré par RPR d’au moins deux dilutions dans les 24 mois suivant le traitement.

Résultats

277 participants (176 présentant un pian latent et 101 un pian évolutif) répondaient aux critères d’inclusion et sont parvenus au terme du suivi. Les taux de guérison s’élevaient à 92,1 % (IC à 95 % : 86,9-95,3) dans le groupe pian latent et à 95,7 % (89,5-98,3) dans le groupe pian évolutif (valeur de p pour la différence : 0,264). Les taux de guérison n’étaient pas non plus significativement différents entre le groupe pian latent et le groupe pian évolutif à 6 et 12 mois et dans tous les sous-groupes. Les taux de guérison à 6 mois s’élevaient à 81,1 % (70,7-88,4) dans le groupe pian latent et à 89,2 % (79,4-94,7) dans le groupe pian évolutif, et à 12 mois à 88,8 % (82,4-93,1) et 92,0 % (83,6-96,3), respectivement. Dans une analyse de sous-groupes, les participants avec un titre mesuré par RPR plus élevé au moment du traitement étaient davantage susceptibles de présenter une diminution du titre d’au moins 2 dilutions comparativement aux participants avec un titre plus faible.

Interprétation

En termes de diminution des titres sérologiques, une dose unique d’azithromycine par voie orale est efficace pour traiter le pian latent. Ces résultats vont dans le sens de la stratégie d’éradication du pian de l’OMS basée sur le traitement de tous les membres d’une communauté d’endémie quel que soit leur état clinique.

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