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Partie 1. Suite de Sturm.

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Texte intégral

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MPSI B Année 2019-2020. DS 6 le 28/02/20 24 avril 2020

Exercice

SoitA= (X+ 1)2n−1∈R[X]. On note 1le polynôme à coecients réels Pn =

n

Y

k=1

sinkπ

2n, Qn =

2n−1

Y

k=1

sinkπ 2n.

1. Montrer que l'on peut écrireA=XBoùBest un polynôme dont on précisera le degré, le coecient dominant et le coecient notéb0du terme de degré 0.

2. Déterminer les racines deAdansC.

3. Montrer que

Pn=

2n−1

Y

k=n+1

sinkπ 2n. En déduire quePn=√

Qn.

4. Calculer de deux façons le produit des racines deB. En déduireQn puisPn. 5. Déterminer la décomposition en éléments simples complexes deF = 1

A.

Problème 1

Partie 1. Suite de Sturm.

SoitP ∈R[X]sans racine multiple.

On noteP0 =P, P1 =P0, P2,· · ·, Pm6= 0R[X], Pm+1 = 0R[X] les polynômes obtenus par l'algorithme d'Euclide. On dénit des polynômesf0, f1, f2,· · · , fm par :

f0=P0=P, f1=P1=P0, f2=−P2, f3=−P3, f4=P4, f5=P5, · · · et ainsi de suite en alternant les signes par groupes de 2.

Ces polynômes constituent la suite de Sturm deP. 1. Justier quedeg(Pm) = 0.

2. Montrer qu'il existe des fonctions polynomialesg1,· · · , gm telles que

∀i∈J1, m−1K, fi−1=gifi−fi+1.

Comment s'expriment lesgiavec les quotients des divisions euclidiennes de l'algorithme d'Euclide ?

1d'après Mines d'Albi 2000

3. Montrer que∀x∈R, ∀i∈J0, m−1K: fi(x)6= 0 oufi+1(x)6= 0.

4. Soitξ∈Reti∈J1, m−1Ktels quefi(ξ) = 0. Montrer que fi−1(ξ)fi+1(ξ)<0.

Partie 2. Nombre de changements de signe.

On noteZ0 l'ensemble des racines réelles def0et Z l'ensemble des racines réelles de tous lesfi.

∀x∈R, x∈ Z ⇔ ∃i∈J0, mKtqfi(x) = 0.

Pour x∈R\ Z, la suite (f0(x), f1(x),· · ·, fm(x))ne prend pas la valeur0. On noteV(x) son nombre de changements de signe c'est à dire

V(x) = Card{i∈J0, m−1Ktqfi(x)fi+1(x)<0}. 1. Montrer que

∀x∈R\ Z, V(x) = 1 2

m−1

X

i=0

fi+1(x)

|fi+1(x)|− fi(x)

|fi(x)|

.

En déduire que la fonctionV est constante dans chacun des intervalles qui constituent R\ Z et que, pour toutξ∈ Z, elle admet des limites strictement à gauche et à droite deξ. On les note

V(ξ) = lim

x→ξ x<ξ

V(x), V+(ξ) = lim

x→ξ ξ<x

V(x).

2. a. Soitξ∈ Z0. Montrer que V+(ξ) =V(ξ)−1. b. Soitξ∈ Z \ Z0. Montrer queV+(ξ) =V(ξ).

c. Soit aet b dans R\ Z avec a < b. Montrer que V(a)−V(b) est le nombre de racines réelles deP dans[a, b].

3. Justier queV admet des limites nies (notées V(+∞) et V(−∞)) en +∞ et −∞. Comment peut-on exprimer ces limites avec la liste des coecients dominants desfi? 4. Dans cette question seulement on suppose queP peut admettre des racines multiples.

On dénit les polynômesf0, f1, f2,· · · comme dans la partie 1.

Montrer quefmdivise tous les fi.

On noteφi le polynôme quotient tel quefiifmet, pourx∈R\ Z, on désigne par W(x)le nombre de changement de signe dans la famille(φ0(x), φ1(x),· · ·, φm(x)). Montrer que les résultats des questions 1, 2.a, 2.b restent valables avecW. Que devient le résultat de 2.c ?

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1 Rémy Nicolai S1906E

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MPSI B Année 2019-2020. DS 6 le 28/02/20 24 avril 2020

Partie 3. Application.

SoitP=X4+X3−X−1.

1. Eectuer les divisions euclidiennes suivantes : a. X4+X3−X−1par4X3+ 3X2−1. b. 4X3+ 3X2−1parX2+ 4X+ 5.

c. X2+ 4X+ 5parX+ 2.

2. Appliquer l'algorithme d'Euclide à(P, P0). En déduire que les racines deP sont simples et former sa suite de Sturm.

3. En utilisant la suite de Sturm, calculer le nombre de racines dans[0,2], dansR.

4. Vérier les résultats de la question précédente en factorisantP après avoir trouvé des racines évidentes.

Problème 2

Dans tout le problème,n∈N est xé etE=Rn[X]. On dénit la fonctionf dansEpar :

∀U ∈E, f(U) =XU−1

n(X2−1)U0 oùU0 désigne la dérivée deU.

Pour tous B∈E et λ∈R, on dit queB est un polynôme propre de valeur propre λsi et seulement si

B6= 0E etf(B) =λB.

1. a. Vérier quef est linéaire. Calculerf(Xi)pouri∈J0, nK.

b. Montrer quef est à valeurs dansE.

2. SoitB un polynôme propre de valeur propreλ. Montrer queB est de degré n. 3. SoitBun polynôme propre de valeur propre1. Montrer que−1est racine deB. Quelle

est sa multiplicité ?

4. Étudier de même le cas oùB est un polynôme propre de valeur propre−1.

5. On suppose ici queB est un polynôme propre de valeur propre λ /∈ {−1,1}. Montrer que−1 et1 sont racines deB. On notek+ la multiplicité de1et k celle de−1. On pose

B= (X−1)k+(X+ 1)kAavecA∈E.

Montrer quek++k=n. Exprimerλen fonction dek+ et n.

6. Montrer qu'il existe une base deE formée de polynômes propres pourf.

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

2 Rémy Nicolai S1906E

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