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on admet queY est une v.a.r) On note FX etFY les fonctions de r´epartitions respectives de X etY

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Math´ematiques 2ECS EXERCICE 1

On pose pour tout entier non nul ,

In= Z +∞

0

dt (1 +t2)n 1) Justifier l’existence de In pour tout entier non nul.

2) Calculer I1

3) Montrer, `a l’aide d’une intgration par parties, que pour tout entiern non nul , In= 2n In−In+1

4) En d´eduire que

In= (2n−2)!π (n−1)!2

22n−1 5) Etudier les variations de la suite In

n>1 et en conclure qu’elle converge.

6) D´eterminer la limite de la suite In

n>1en consid´erant la s´erie de terme g´en´eral ln In/In+1

.

EXERCICE 2

1) Montrer que l’int´egrale Z +∞

0

dx

1 +x2 est convergente et donner sa valeur 2) On consid`ere la fonction f d´efinie pur tout x∈Rpar :

f(x) = 1 2 1 +|x|2

Montrer quef a les propri´et´es d’une densit´e de probabilit´e.

Dans la suite de l’exercice, on consid`ere une v.aX admettant f pour densit´e.

3) X admet-elle une esp´erance ? On pose :

Y = ln 1 +|X|

( on admet queY est une v.a.r)

On note FX etFY les fonctions de r´epartitions respectives de X etY. 4) Soit x∈R+, exprimer FY(x) `a l’aide deFX.

5) En d´eduire que Y est ´egalement une v.a `a densit´e.

6) Montrer queY suit une loi exponentielle dont on d´eterminera le param`etre.

EXERCICE 3

On se propose dans cet exercice de montrer que la s´erie de terme g´en´eral un = (−1)nsinn n est convergente et de calculer sa somme.

1) On d´esigne parf une fonction de classeC1sur l’intervalle [a, b] et parλun r´eel strictement positif. Montrer, grˆace `a une int´egration par parties, que : lim

λ→+∞

Z b a

f(t) cos(λt) dt= 0.

2)a)On rappelle que :∀(a, b)∈R2, cos(a+b) = cosacosb−sinasinb.

Exprimer, pour tout r´eel t, cos t

2cos(kt) en fonction de cos 2k+ 1 2 t

et cos 2k−1 2 t

.

(2)

b)En d´eduire que :

∀t∈[0,1], ∀n∈N, cos t 2

n

X

k=1

(−1)kcos(kt) = 1

2 (−1)ncos(2n+ 1

2 t)−cos t 2

c) Montrer alors que :∀n∈N,

n

X

k=1

uk = (−1)n Z 1

0

cos(2n+12 t) 2 cos2t dt− 1

2 .

3) Utiliser la premi`ere question pour conclure que la s´erie de terme g´en´eralunconverge et que :

+∞

X

n=1

(−1)nsinn n =−1

2

PROBL `EME

Pour tout entier naturel nnon nul, on noteEn leR-espace vectoriel des fonctions polynˆomes de degr´e inf´erieur ou ´egal `a n.

On note, pour toutk∈ {0,1, . . . , n},Pk la fonction plynˆome d´efinie par : Pk(x) =xk

Ainsi la famille B=

P0, P1, . . . , Pn

est la base canonique deEn.

Partie 1 Un r´esultat pr´eliminaire

1) Montrer que la fonction f d´efinie surR par f(x) = 1 + 1

x

r´ealise une bijection deR sur une partie Ω deR que l’on d´eterminera.

2) Expliciter f−1(x) pour tout x∈Ω.

Partie 2 D´efinition d’un endomorphisme de En

SiP ∈En, on pose pour tout r´eel xnon nul,

u(P)(x) =xnP(1 + 1 x) 1) Exemple : dans cette question seulement , on prend n= 2.

a) PourP ∈E2d´efini parP(x) =ax2+bx+cavec a, b, cr´eels, exprimer, pour xr´eel non nul, u(P)(x) sous la forme

αx2+βx+δ

avec α,β etδ r´eels que l’on exprimera en fonction dea, b, c.

b)Quelle valeur faut-il donner `a u(P)(0) pour que u(P) soit dans E2?

On revient au cas g´en´eral : nest de nouveau un entier naturel non nul quelconque.

2) Soit P ∈En, on pose

P =

n

X

k=0

akPk.

D´eterminer la limite, not´eel, de u(P)(x) lorsque x tend vers 0.

Dans la suite de ce probl`eme, on posera u(P)(0) =l et on admettra qu’alorsu(P)∈En

3) Montrer que ainsi d´efiniu est un endomorphisme de En. 2

(3)

Partie 3 Etude de la bijectivit´e de l’endomorphismeu On noteraMn la matrice de udans la base B.

1) Exemple Montrer que :

M3=

0 0 0 1

0 0 1 3

0 1 2 3

1 1 1 1

Justifier que M3est inversible et calculer M3−1.

On revient au cas g´en´eral (nest un entier non nul quelconque ) 2) D´eterminer Keruet en d´eduire que u est un automorphisme.

3) On pose pour x r´eel et kentier tel que 06k6n, Qk(x) = x+ 1k

xn−k

En utilisant la question pr´ec´edente, justifier que la famille Q0, Q1, . . . , Qn

est une base de En.

4) Exprimer, pour j tel que 16j 6n+ 1, u(Pj−1) `a l’aide dePn−j+1,Pn−j+2,...,Pn.

5) En d´eduire pour i, j ´el´ements de {1,2, . . . , n+ 1}, le coefficient situ´e sur la ligne i et la colonnej deMn.

6) D´eterminer, pour x r´eel diff´erent de 1 etP ∈En, u(P) f−1(x) 7) En d´eduireu−1.

8) D´eterminer alors Mn−1.

( On donnera pour i, j ´el´ements de {1,2, . . . , n+ 1}, le coefficient situ´e sur la ligne i et la colonnej deMn−1)

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