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(1)

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Les effets chimiques du rayonnement Alpha

Eugène Wourtzel

To cite this version:

(2)

LES EFFETS CHIMIQUES DU RAYONNEMENT ALPHA Par M. EUGÈNE WOURTZEL

Faculté des Sciences de Paris. Laboratoire de Radiologie.

Dans unc série d’articles

publiés

sous le même titrc

(1), j’ai

lllonleé que l’effet

chimique

produit

par le

rayonnement

de l’émanation du radiul1l.

mélalgée

à un gaz sous

pression

et contenue dans un ballon dont le rayon est

R,

est déterlinée par des relations dont la fornle

générale

est K = F

(Rp),

où la

signification

de .~ est données par

Lorsque

.~

dépasse

50 pour

100

de l’effet maximum

K-. la relation

7~ = F

(Rp)

prend

la forme

Au-dessous de cette

limite,

oii a

L’equadon

(3)

représente

une

droite,

passant

par

l’origine

des

coor-données

A/X

et Rp ;

cette droite est, en

outre,

voisine de la

tangente

à la

courbe,

exprimée

par la relation

(2).

On a donc

approximativement,

L’équation (2)

est

applicable, lorsque

le

produit

Rp

est Sllffisall1mcnL

grand

pour

qu’une partie

notable des rayons ne

puisse plus

atteindre les

parois

et que la constante .K commence a tendre vers sa valeur

maxi-mum

Par contre,

lorsque

le

récipient

et la

pression

sont suffisammenl

petits,

pour que toutes les

particules puissent

atteindre les

parois,

il suffit de supposer que l’effet

chimique

proportionnel

all nombre des chocs entre les

particllies el

et les molécules gazeuses,. pour en déduire

l’équa-tion

(3),

car,

alors,

le parcours moyen de

chaque particule

devient

propor-tionnel à R.

L’expérience

montre

que cette

équation

est

applicable,

avec une

précision

assez

grande,

même aux

récipients

dont le diamètre

dépasse’

notablement le parcours maximum des

particules a

sous la

pression

(1) WOURT7,EL. C. R., 19iii. t. CLVJJ, p. 920; bill.. 19l’L t. CLVIII, J. Ph. f

Russe, 1915, t. xLvII. p: ?t0 est ~D~: Le 1919, t. :Bf. h. 289 et 333; Joutn. Pltys..

septembre 1920, 6« série, t. I. p. 77-96.

(3)

54

donnée. Par

exemple,

pour le gaz 0° et sous la

pression

atmosphé-l’équation

(3)

est

applicable jusju’ii R

=10.1,

alors (lue le parcours maximum des rayons a

provenant

même du RaC est de 7.9 C111.

Sous une alltl’t’

[orulc,

une formule, reunissant les

expressions (1)

et

(3).

a été déduite par :1I. Lind

~’).

J’ai montré que cette formule est

applicable

dans des liuliles

plus larges

et

plus

de

précision

que ne le

supposait

l’auteur ll1ènle.

. ,

Les recherches faites au laboratoire de

Curie,

depuis

1912

jusdll’en

1914

(~),

ont

suggéré

à Lind une nouvelle étude de l’action du

rayon-nement a dans le gaz tonnant

~3~.

~

~

,

Dans le gaz tonnant pur, six séries ont été faites. Les mesures isolées

cOllcordent d’une

façon

suffisante: moyennes des

séries,

d’une

façon

parfaite.

La formule de 1B1. Lind est ainsi vérifiée dans les limites des

pressions,

variables entre 584 mm et 30 Inm, et dans les limites de

K,

conlprises

entre

5,6

cm

eL

cm.

Ayant

démontré que le parcours moyen de

chaque particllie a provenant

de l’énlanation avec ses

descendallts,

mélangés

au gaz dans un ballon

clos,

est

égal

à

0,696

le,

Lind calcule que le

rapport

des molécules

réagis-santes au nonlbre d’ions N

formés

en même

temps

et, dans les mêlnes conditions est

égala 5.87.

Ce résultat est fort différent des nombres

déduits,

par des

expériences

de MM. Call1erOIl et

Ramsay,

dont l’insuffi-sance a été

également indiquée

dans mon article.

1~. Lind

rapproche

le

nombre 5,87

du nombre

5,51

obtenu par ~1~I. Scheuer

également

daiis le gaz tonnant, mais en

opérant

dans des conditions dif fé-rentes et en calculant les

résultats

expérimentaux

d’une autre

façon.

J’ai montré que le mode de calcul

appliqué

par ~~ Z. Scheuer doit être rectifié. et que certaines de ses

expériences

oiirent alors des écarts assez

important.

Dans ces conditions. la concordance

évoquée

par Lind devient illu-soire. Il m’a donc paru utile de revenir encore une fois sur cette

question,

afin c1C comparer les OIJte11L1S par Scheuer et par lI. Lind.

Lind

exprime

ses données à l’aide d’une relation.

et constate que l’ou obtient, très sensiblement

(i) Lind. J. 1914, t. x;i ; p. ~64.

‘ DUANE ET SQHEUER, Le R,(t(liiitti, 1913. t. x. p. ÔÎÎ ] WOURTZEL, Ioe. eit.; § SCHEUER, C. Ii., 1914, t. CLVIII, 188 î C. P.., 1914, t. eux.

(4)

La relation

~~~)

.

En coinbinanl relation à

(1).

on a :

En conlbinant

{1)

cette

expression

à

(2),

Et finalement

(’)

on

obtient,

avec

(6),

°

Pour trouver maulteuaut le

rapport

on se sert de

J’expressioti

déduite dans mon article récent :

.

Avec C -

~~.1

=

0.543,

on trouve

Ce nombre diffère notablement de celui déduit par M. Lind et ceci

pour

les raisons suivantes.

1. M. Lind admet l’ionisation

spécifique

de

l’oxygène

est

égale

à is = alors

qu’elle

est

égale

à 1.15.

2. )1. Lind adn1cl que

chaque

centimètre cube de gaz

contient,

à

o°;

2.75.10" 9 molécules,

HlI lieu de

2,’0. 0‘.

3. 31. Lind admet que le 110nlbre d’ions forn-ié par

chaque

parti-cule 7. sur le

premier

centimètre de parcours est

égal

à

2,2.10’, alors

qu’il

est

égal

à

2,2.10’) environ, pour

les

particules

« émises par le

RaC, 2,35

pour les émises par le RaA et

2;~0

pour les

particules

«

émises par rénlallal iHll même. a 20°.

(l~ Pour calculer ~’, il est inutile de réduire les pressions et les volumes gazeux à

0~; si on introduisait cette correction dans la constante h’ calculée à l’aide de (1), elle serait ensuite éliminée par (livision par le produit où p devrait alors être corrigé de la même façon.

(~) Pour la signification exacte de z~’, l’ et 1). voir mes articles dans le « Radium ».

La valeur 3l,’?, indiquée dans mon article précédent, est ramenée à 31,3, par suite d’une

. légère correction. introduite par M. Lind dans le calcul du chemin moyen parcouru par les particules « et. par une erreur que j’ai commise en rapportant l’ionisation à 12A

au lieu de 201. ,

(5)

56

4. Il est nécessaire de réduire à la même

température

le nombre de molécules contenues dans le volume donné et 1 ionisation

produite

par unité de

longueur

du parcours des

particules

x.

C’est en tenant

compte

de tous ces facteurs, que

j’ai

déduit

l’expres-L

sion

(7)

et la valeur

J.ylj J.V

= 4,93

qui

en résulte pour le gaz tonnant. Si l’on veut

calculer, niaintenant; lt

partir

de ces

données,

l’effet maximum

K ,

correspondant à

l’utilisation

complète

du

rayonnement

dans le gaz

même,

on obtient des nombres

différents,

suivant

l’hypothèse

que l’on fait pOlIr ce calcul.

1.

Supposons,

que l’effet

chilllique

soit

proportionnel

à l’ionisatioll

sur tout le

trajet des particules.

On a

alors,

=

M/A’ == 4,93;

1 d’olL. -°---

1.06,

2.

Supposons

que l’effet

chimique

soit

directement proportionnel

au

nombrc des chocs des

particules «

contre les molécules gazeuses, soit au

produit

lp,

sur tout le

trajet

de ces

particules.

-Dans l’air

libre,

sous la

pression

atmosphérique

el il

20",

les

trajets

parcourus par les

particules

sont

hespectll’el11el1t égaux

à

4,23, 4,83

et

7,06

cm pour

l’émanation,

RaA et RaC. Le

trajet

moyen de toutes ces

particules,

dans’l’air

libre,

sous la

pression

atmosphérique,

mais à

0’B

serait

, 1" 1l-’ 00

cm. Il

serait égal à

5,00

pour un gaz

ayant

le

pouvoir

d’arrêt égal

à 5,00

cm. seraI égal a 2013’2013 pour un gaz ayant le pouvoir d’arrêt

, sp

égal

à s et se trouvant sous la

pression

p.

Dans un ballon

clos,

suffisamlnent

petit, ayant

un rayon

égal

il

R,

le chemin moyen est de

0,696 R ;

l’effet maximum, calculé ii

partir

de l’effet

observé,

serait donc

égal

à

Avec C =

88,1

et s ==

0,523,

on a = ~. 222 C1113.

.

3.

Supposons

que les effets

chimiques,

produits

sur tous les parcours

des

particules x

dans différents gaz, soient

superposables.

Alors,

outre la relation 1

~,

on aurait aussi

Ainsi que

je

l’ai montré dans mon article

précédent,

on a c=s =

2,15

pour le gaz H2S et cs =

2,0 Í,

(6)

Avec s =

0,513,

on aurait pour le gaz tonnanl . =

4.08,

d’où

Koc/’B

==

437.

Passons,

maintenant,

à l’examen des

expériences

de Scheuer.

~

L’exposc

de

l’auteuh montre clairement que, dans son

calcul,

la

cons-tante K est déterminée cl, raide de la formule de Duane et

Laborde,

telle que cette formule

s’appliqne

pour les condensateurs clos, contenant de l’air

sous la

pression

atmosphérique

et à 120. Au cas on

le

récipient

contenant l’émanation aurait une forme

sphérique;

on aurait 1

=~ 7~

(1

-

1;’~16 jR~~.

Scheuer

appliqua

bien la relation trouvée par MM.-Dtiane et Laborde sous cette

forme,

sans aucune autre modification: en effet, elle recalculant par cette y’oie les données

présentées

par .B1.

Scheuer,

on retrouve les

rapports

qu’il

a obtenus.

J’ai

exposé,

dans mon article

précédent,

les

raisons,

pour

lesquelles

la formule de Duane et Laborde cesse d’être

applicable

dans les conditions des

expériences

de M.

Scheuer,

et aussi des miennes. Les considérations

développés

111’ollt conduit à

l’expression.

Cette formule suffit pour calculer I

d’une

façon

approchée

pour tous les gaz et toutes les

pressions

tant l’on

0~5/oo;

‘néanmoins.

lorsqu’on

passe au calcul du

rapport

on trouve, en

posant

/~

=

6,31.106

UES. des résultats

trop

forts

(cas

du

dépôt

entièrement

ramené sur les

parois),

et des résultats

trop

faibles, en

posant

7~ == 9.,9-li. 10"

UES

(cas

du

rayonnement

entièrement

utilisé).

J’ai

refait,

Inaintenant,

le calcul des

expériences

de

Scheuer,

el

supposant

que les effets

chimiques.

produits

par les

particules

dans diffé-rents gaz sont

superposables

les uns aux auLees.

L’expression (2) prend.

alors. la forme ,

.

Cette relation est

applicable,

tant que l’on a

Rp >

8,16.

Àu-dessous de cette

limite,

on

applique

la rclation

(3) ;

la relation

(4)

donne,

ensuite,

- R ==

.89, p (moyenne)

=== 1,007

atm, .

Rp

=

6,94

atm.

(7)

58

On

obtient,

avec

%~~~~

=

997,

Ainsi que

je

l’ai montré dans mon article

récent,

la valeur de trouvée dans ce cas par M. Scheuei esl

beaucoup

trop

élevée.

Le même fait ressort en la

comparant

ay-ec les

expériences

de NI.

Lind,

ainsi que l’a constaté aussi Lind même.

On est encore dans la

région

de la droite

- On obtient avec

/~/X==

613,

Ce résultat est en excellent accord avec celui

qui

résulte des

expé-riences de M.

Lind,

ainsi que M. Lind l’a

également

constaté.

/11. - Il -

4,47, P

=

2,104

atmH

Rp

=

9,40.

On est

maintcnant,

dans la

région

de la

courbe,

exprimée

par

l’équa-tion

(2).

avec

KI),

==

787,

on a

,K- /~,

=== 1 390 c.C.

(°).

Oit en a déduit aussitôt.

La relatiol

(10)

donne C =

85,2,

en bon accord avec la

précédente.

Par contre, si l’on veut étendre

l’application

directe de la relation

-

jusqtl’à Rp

=

9~40,

on obtient la valeur de C

égale

à

83.7

déjà

un peu

trop

faible. Ce fait a été

également

constaté par 11Z, Lind.

Expérience

- /1

=== 3,O~,

p .-- 15 alin . ; 46.

On est

clans

les limites de

l’équation (2).

Avec = ~) 7 4... on a K-

/),

= ~32.

Cette valeur est

beaucoup trop

faible,

et ce résultat ne ressort pas des

expériences

de 31.

Lind,

le

produit

Rp

dépassant

de

beaucoup

les limites ’

dans

lesquelles

Inéquation

linéaire est

applicable.

Par contre, il a été

signalé

dans Illa

publication

aIltéricllre. ,

(1) Dans la région de l’équation (2), le calcul devenait un peu incertain, car la note de l’auteur n’indique pas si les données indiquées sont réduites à 0- ou à la température moyenne des expériences (eau courante, en hiver). Cependant, cette température n’ayant pas dépassé, probablement, 12°, l’incertitude ne doit pas être grande. Dans l’expérience III,

la somme des corrections sur K/), et ne devrait pas dépasser 1 pour 100. Elle

(8)

©11

peut

résumer ces calculs de la

façon

suivante :

D’accord avec les

conclusions, énoncées,

d’ulle

façoll

indépendante.

dans mon récenl

article,

31. Lind a trouvé que l’effet

Cililllique

produit

par l’éulanation du radium,

mélangée

avec un gaz.

peut

être

exprimé

sous forme d’une fonction linéaire en

1 j Rp,

dans des limites

beaucoup plus

larges

et avec

plus

de

précision, qu’il ne

l’a admis dans son article antérieur. Si l’on

exprime

les

expériences

de M.

Lind

à l’aide de

l’équation

=

C/Rp,

on

trouve

C = 88.1. = Í. 93.

Egalement

d’accord avec les conclusions énoncées dans nl0n

article,

31. Lind montre que les résultats obtenus antérieurement par M1VI. Came-ron et

Ramsay

sont

beaucoup

trop

faibles et

qu’ils

ne

peuvent

pas servir

pour le calcul exact du

rapport

,

La concordance entre les valeurs, déduite par M. Lind et

5,51

déduite par :1B1. Scheuer et

évoquée

par

Lind.

est absolu-ment fortuite et

illusoire,

car ce dernier calcul repose sur une

interpréta-tion inexacte de la formule de Duane et Laborde.

posée

à sa base.

La révision de ce calcul conduit au

résultat,

déjà indiqué

dans moll article récent : : que les

expériences

1 et IV sont entachées de causes d erreurs

incollnues,

quoique

certaines, et que. seules. les

expériences

II et III sont il retenir.

En

supposant

que les effets

chimiques, produits

dans différents gaz, sont

superposables.

on

peut

prévoir

que

l’application

de

l’équation

linéaire. au gaz tonnant, est limitée environ à

~~

= 8.

L’expérience

II de

M. Scheuer

permet

d’étendre la vérification

expérimentale,

faite par M. Lind,

jusqu’à

7.12 cnl.

L’expérience

III montre,

qu’à

Rp =

9,10

la valeur commence à dévier de la fonction linéaire ce

qui

constitue

également

une véri-fication de la

,-,,til)positioii

faite.

En calculant,

d’après

les données de M. Lind. l’effet lnaximunl

A/X

on trouve = 1 222 et = 1

933 ;

suivant que l’on

suppose que l’effet

chimique

est

proportionnel

au nombre des chocs ou à l’ionisation

prod-uiite.

En

supposant

que les effets

chimiques.

produits

dans différents gaz, sont il peu

près

superposables,

on arrive au résultat

déjà signalé

dans mon

article,

sur

l"t’xculple

du gaz ammoniac, que l’effet

chimique

produit

par unité de chocs

augmente

vers la fin des parcours ; on trouve, en

effet,

= ’1 427

(Exp.

de Lind.

région

de la

droite)

et

A-/k

=== 1 390

(Exp.

III de M. Scheuer.

région

de la

courbe).

au lieu de = 1 222.

(9)

l’augmenta-60

t10I1 de l’ionisation, C(’

qui

entraîne rabaissement du

rapport

vers la

fin du parcours. Alois que ce

rapport

est

égal

ii

1,93

au début du

par-cours. le

rapport

moyen sur tout le

trajet

des

particules a

serait

égal

à 3.~~.

Pour discuter le

degré

de

précision

des nombres

i11diqués.

il convient de noter que les résultats, obtenus dans la

région

de la

droite,

sont basés sur

sept

séries très concordantes : six, séries par M.

Lind;

et

l’expé-rence lI de 3>1. Scheuer.

Par

contre,

dans la

région

de la courbe on ne

. posséde

guère

que la seule

expérience

III de V, Scheuer : ce

qui

ne suffit ,pas pour établir une formule à deux constantes. sans avoir recours aux

suppositions

auxiliaires.

Ainsi,

les conclusions faites ne

peuvent

être envi- ,

sagées

autremenl que comme considérations

pio;isoii?es,

et montrent la nécessité de

compléter

l’étude en

question

par d’autres

expériences

dans la

région

de la courbe

asymptotique.

Je me réserve de

reprendre

la suite de ce

travail dans un avenir

prochain.

En ce

qui

concerne le mécanisme de la réaction

en;isagéc,

les

expé-riences de M. Lind montrent que l’on ’observe le même

rapport

avec

des

mélanges

contenant de

1"hydrogène

ou de

l’oxygène

en excès.

Donc,

1

l’effet

chimique

reste

proportionnel

à l’ionisation

totale,

produite

dans le gaz,

indépendamment

de la

composition

du

111élallge

gazeux, ce

qui

revient. dans les conditions dans

lesquelles

opère

M.

Lind;

à la

proportionnalité

entre l’effet

chimique

et la somme

d’énergie

absorbée par les deux consti-tuants.

1 en

ceci,

la

synthèse

de l’eau diffère de la

décomposition

du gaz

ammo-niac,

car, dans le second cas, seule

l’énergie

absorbée par les molécules

NH’ se transforme en

énergie chimique,

alors que

l’énergie

absorbée par les

gaz Nt et H2 formés reste entièrement

perdue.

Il est donc certain que

chaque

constituant du

mélange

tonnant

peut

être acti,Té par le

rayonnement 2

de

façon

qu’il puisse

réagir

ensuite, avec les molécules de l’autre constituant et

même,

peut-être,

avec les molécules non activées.

POllrtallt,

il me semble

prématuré

de discuter des

hypothèses

relatives à ce

point,

car; à l’encontre de

l’opinion

de M. Lind. le méca-nisme de cette réaction ne me

parait

pas

simple.

En effet. soit dans

1 hydrogène

pur, soit dans

l’oxygène

pur, le

rayon-. nement

a provoque la formation de modifications très actives,

parfaite-ment

susceptibles

de

réagir,

au moment de leur

formation,

avec d’autres

(10)

M. Lind montrent

1 que

I*attaque

du mercure, que 1 ou observe en soulllel-tant

l’hydrogène.

en

présence

de ce

métal.

à l’action du

rayouuemeut.

lle se

produit plus lorsque

les deux gaz Sont

mélangés

ensemble. La réaction se

produit

donc dals la

phase

gazeuse avant que les molécules actives

puissent

atteindre le métal. ’ °

D’autre

part ;

les

expériences

de MM. Dualle et ivendt monti?ent, que

l’hydrogène

actif

pellet.

attaquer

le mercure, même si 1°oii

asoin

de

suppri-mer au

préalable

toute la

charge

électrique.

Il est donc douteux que la réaction

produite

Ci alls le gaz tonllallt soit

d’origiue purement ionique

ainsi que Liiici le Sllppose encore,

Il Ine reste il

ajouter quelques

nl0ts au

sujet

des

divergences

que M. Lind pense constater entre mes

expériences

sur la

décomposition

de

l’hydrogène

sulfuré et les conclusions énoncées ce

sujet,

par M. Debierne. Je

puis

affirnler que mes conclusions

personnelles

basées sttr l’étude de

quatre systèmes

gazeux, se confondent entièrement avec les

conclu-sions de 1~I. Debiel’ne et

qu’elles précisent

seulement les

hypothèses

faites,

dans ce sens,

qu’elles

attribuent l’effet

chimique plutôt

au choc direct des

particllies

0153 contre les molécules gazeuses

qu’aux

chocs des

molé-cules

déjà

frappées

avec les autres, et ceci sous toutes les réserves

exposées

dans mon article. L’influence

négative

de la

température

sur l’effet

produit

par le rayonnement

dans

l’hydrogène

Slllfl1ré ne

signifie

autre

chose,

sinon que, dans ce cas, le

phénomène

principal

est

susceptible

d’être troublé par

le

simple

fait que, même à

100°,

la tension de vapeur du soufre cesse d’être

négligeable

el que. de cette

façon,

le soufre

dégagé

n’est

plus

éliminé en dehors de

la" hase

gazeuse aussitôt

qu’il

se forme.

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