HAL Id: jpa-00237719
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237719
Submitted on 1 Jan 1880
HAL
is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire
HAL, estdestinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Sur la loi des capacités thermiques des gaz
N. Slouguinoff
To cite this version:
N. Slouguinoff. Sur la loi des capacités thermiques des gaz. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1),
pp.48-51. �10.1051/jphystap:01880009004801�. �jpa-00237719�
48
qu’on
veut en faisant mouvoir de temps en temps lepignon qui
soulève ou abaisse lesélectro-aimants,
suivant les indications du micromètre vibrant.J’ai pu
ainsi,
avec unélectro-diapason
de trentepériodes
parseconde,
à l’aide de trois élémentsLeclanché, qui
n’ont pas été tou- chés une seulefois,
maintenirl’amplitude
àom,oo3 pendant
desmois
entiers,
à raison desept
à huit heures de travailpar jour,
pourdes
expériences
oùj’avais
besoin de conserver sans cesse cetteampli
tude.On obtient des résultats
analogues
avec des instruments decentou deux cents
périodes
par seconde.SUR LA LOI DES CAPACITÉS THERMIQUES DES
GAZ;
PAR M. N. SLOUGUINOFF.
Concevons i’g d’un gaz sous la
pression
p et élevons satempé-
rature
de 1,
à tdegrés ; désignons
par V1 et v les volumes corres-pondants,
par ci et c lescapacités
du gaz àpression
constante et à volume constant; soit enfin El’équivalent mécanique
de la chaleuret
On a
Posons
V1 deviendra très
petit
parrapport
à v(,à température ordinaire)
etnous pouvons écrire
où T = t + C.
Si d est la
densité,
on aArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01880009004801
donc
(1)
Si
d1, k1,
c, , p et T sont les données relatives àl’hydrogène
on a
En divisant
l’équation (2)
par(1),
il viendraLe rapport
d
d1
est la densité
relative,
en prenant celle del’hydrogène
pour unité, et l’on a, endésignant
par B un coef1icient constant ,Nous voyons que le
produit lkc
est un nombre constant pourtous les gaz.
Désignons
par q lepoids moléculaire;
on apar
conséquent
La substitution de cette valeur dans la formule
(a)
donneraLorsqu’on prend
T =273°,
on a p == po et v = vo, de sortequ’il
existe une relation
où
50
Pour
l’hydrogène,
R ==422,
6 ï 2 et 3 = i ; doncou, avec une
approximation
trèssuffisante,
La substitution dans la formule
(1)
donne ensuiteL’équation (Ia)
ou(I1)
conduit a la loi suivante : Leproduit qc
de la
capacité
c par lepoids
moléculuine q d’un gaz est en rai-son inverse de - - 1.
c
Les
expériences
démontrent cette loicomplètement.
Remplaçons
maintenant dans la formule deGlapeyron,
la valeur R BE ou
E cela donne la valeur R par
T
ou parG;
cela donneLa théorie
dynamique
des gaz nous conduit à la formuledans
laquelle
ildésigne
la vitesse moyenne d’une molécule gazeuse.En combinant cette formule avec
(II),
on déduitDans le Mémoire que
j’ai publié
dans lesjournaux
russes,je
démontre encore que
U.nTk = const., i
a.
désignamt le
coefficient dedilatation,
n le nombre d’atomes com-posant la molécule. Les vëriiicadons à
l’appui
sont contenuesdans le Tableau suivant
(T
=273°) :
POLARISATION ATMOSPHÉRIQUE ET INFLUENCE DU MAGNÉTISME TERRESTRE SUR L’ATMOSPHÈRE (1);
PAR M. HENRI BECQUEREL.
1. Les
pllysiciens qui après Arago
se sontoccupés
de lapola-
risation
atmosphérique,
etparmi lesquels
on peut citer Babinet etBrewster
(2),
on t admis que leplan
depolarisation
de la lumièreenvoyée
par unpoint quelconque
du cielpassait
par le Soleil ou étaitperpendiculaire
à unplan
passant par cet astre. Nous avonsété conduit à penser que cette coïncidence ne devait pas exister
généralement,
et nous nous sommesproposé
d’étudier lapolarisa-
tion
atmosphérique
à ce nouveaupoint
de vue, en déterminantavec
précision
lespositions
relatives du Soleil et duplan
depola-
risation de la lumière
envoyée par I’atmosphére
dans une directionquelconque.
Imaginons
àchaque
instant unplan
passant par l’oeil de fob- servateur, lepoint
visé et le centre du Soleil. Ceplan,
que nousappellerons plan
ditSoleil,
nous a servi deplan
decomparaison,
et nous avons déterminé à un même
instant,
sur un même cercledivisé,
sa trace et la trace duplan
depolarisation
de la lumièreenvoyée
dans une directionperpendiculaire
auplan
du cercle.L’angle
des deux traces mesurel’angle
des deuxplans. L’appareil
e) Voir pour plus de détails le Mémoire (Ann. de Chimie et de Physique, janv. 1880).
(2) Nous citerons également MM. Wheatstone, Quetetet, Delezenne, Rubenson, F.
Bernard, Liais et Hagenbach.