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Spectre d'absorption de Yb I

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(1)

HAL Id: jpa-00206815

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206815

Submitted on 1 Jan 1969

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Spectre d’absorption de Yb I

Pierre Camus, Frank S. Tomkins

To cite this version:

Pierre Camus, Frank S. Tomkins. Spectre d’absorption de Yb I. Journal de Physique, 1969, 30 (7),

pp.545-550. �10.1051/jphys:01969003007054500�. �jpa-00206815�

(2)

SPECTRE D’ABSORPTION DE Yb I

(1)

Par PIERRE CAMUS

(2)

et FRANK S.

TOMKINS,

Chemistry Division, Argonne National Laboratory, Argonne, Illinois 60439.

(Reçu

le 20 mars

1969.)

Résumé. 2014 Soixante-treize raies

d’absorption

de

l’ytterbium

ont été mesurées dans la

région

ultraviolette 1 980-2 300 Å. Les raies sont

interprétées

comme étant les transitions entre le niveau fondamental 6s2

1S0

et les niveaux

1P1

et

3P1

des

configurations

excitées 6s np

de Yb I. L’étude de la série de

Rydberg

6s2

1S0-6s np1P1

pour n variant de 6 à 48 conduit à la valeur de 50 441,0 ± 0,2 cm-1 pour sa limite

qui

est le niveau fondamental 6s

2S1/2

de Yb II.

Le

potentiel

d’ionisation de Yb I est donc de : 6,2537 ± 0,0002 volts, la

précision

étant limitée par la détermination du facteur de conversion 8 065,73 ± 0,23

cm-1/eV.

Abstract. 2014 Seventh-three

absorption

lines of

ytterbium

have been measured in the ultraviolet

region

between 1 980 and 2 300 Å. The lines are

interpreted

as

being

transitions between the

ground

level 6s2

1S0

and the

1P1

and

3P1

levels of the excited

configuration

6s np

of Yb I. Examination of the

Rydberg

series 6s2

1S0

~ 6s

np1P1,

for n

varying

from 6 to 48,

gives

the value 50 441.0 ± 0.2 cm-1 for the limit, which is the

ground

state 6s

2S1/2

of Yb II.

The ionization

potential

of Yb I is thus 6.2537 ± 0.0002 volts ; the

precision being

limited

by

the determination of the conversion factor 8 065.73 ± 0.23

cm-1/eV.

Introduction. - En

1936, Meggers

et Scribner

[1]

ont étudié pour la

premiere

fois le

spectre

d’emission de

l’ytterbium.

Dans la

region comprise

entre 2 000

A

et 2

500 k,

sept raies d’émission du

spectre

neutre sont

publi6es

en 1966 par

Meggers

et Corliss

[2].

En

1964,

Mossoti et Fassel

[3]

ont observe

sept

raies

en

absorption

par

spectroscopie

de flamme dans la

region

2 450-4 000

A. Derni6rement,

Parr et Elder

[4]

ont

analyse

le

spectre

de

photoionisation

de

l’ytterbium

entre 1 350

A

et 2 000

A,

et donne la valeur de

6,25

Jb

0,01

volts pour le

potentiel

d’ionisation de 1’atome

neutre en 6tudiant les series de

Rydberg

5d

np, 6p

nd

etfl3

6s5dnd. Dans le but de calculer la valeur du poten- tiel

d’ionisation, d6jh

d6termin6e

experimentalement

par diff6rents auteurs

[5],

nous avons

entrepris

1’etude

en

absorption

de la s6rie

principale 6s2-6s np

de Yb I.

Expérience.

- La cellule a

absorption

constitu6e

d’un tube en tantale chauffe par induction a 6t6

pr6c6demment

d6crite par l’un des auteurs

[6].

Elle

est

conjugu6e

de la source blanche et de la fente du

spectrographe

par des lentilles en fluorure de lithium.

La source blanche est la

partie positive

d’une

decharge

de

0,5

A sous 5 000 V dans une

lampe

a

hydrog6ne

Hanovia de

type

commercial. Le

spectrographe

utilise

(1)

Cette 6tude a 6t6 subventionnee par l’U.S. Atomic

Energy

Commission.

(2)

Adyesse permanente : Laboratoire Aim6-Cotton, C.N.R.S. II,

91-Orsay (France).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 30. 7. JUILLET 1969.

est un

McPherson, montage Eagle

sous

vide,

de trois

metres de focale donnant une

dispersion

de

2,7 A/mID

dans la

region

1 650-2

500,k

6tudi6e.

Quelques

dizaines

de

milligrammes d’ytterbium m6tallique

sont chauffés

a une

temperature

voisine de 900 OC pour obtenir une

tension de vapeur de 4 a 5 mm de

Hg.

La cellule d’ab-

sorption

est

emplie

avec de 1’helium sous une

pression

de

1,5

mm

Hg

pour ralentir la diffusion de la vapeur

m6tallique

vers les

parties

froides. Avec une fente

de 30 [1. et des

plaques photographiques

Eastman

Kodak

SWR,

les

temps

de pose sont de l’ordre de 5 a 10 s. Le spectre de reference est donne par une cathode creuse

cuivre-germanium

refroidie a

1’eau,

soumise a un courant continu de 400 mA sous un

potentiel

de 700 V. Les

longueurs

d’onde du cui-

vre

[7], [8],

du

germanium [8], [9], [10]

et de

quelques

raies d’6mission du silicium

[11], [12] apparaissant

dans le

spectre

continu de la

lampe

a

hydrog6ne,

ont

servi d’étalon.

Rdsultats. - Le tableau I donne la liste des raies

d’absorption

mesur6es dans la

region comprise

entre

1 950

A

et 2 250

A

avec une

precision

de

0,004 A qui repr6sente

la moyenne des mesures de trois

plaques photographiques

differentes. Certaines

raies,

en

parti-

culier vers la limite d’ionisation du

spectre,

sont diffuses et 1’erreur sur la determination de leur lon- gueur d’onde est certainement

plus grande.

Dans la

colonne I

(intensité),

est donnee une indication sur

la force de la transition observ6e a 1’aide de la notation

35

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003007054500

(3)

546

symbolique

suivante : tres tres forte

(ttF),

tres forte

(tF),

forte

(F),

moyenne

(M),

faible

(f),

tres faible

(tf),

diffuse

(d).

Chaque

terme est

repere

dans la colonne classifi- cation par son nombre

quantique principal n

et la

lettre A ou B suivant

qu’il appartient respectivement

a la s6rie

principale 652 1S0-65 np 1 P1

ou a la s6rie

652 lS0-65 np 3pl.

Les

energies

de deux

niveaux, appartenant proba-

blement

hfl3

5d2

6s,

sont

6galement

donn6es.

Tous les niveaux

impairs

de nombre

quantique principal / 6gal

a 1 trouv6s par W. F.

Meggers [13]

ont ete confirm6s. Les

longueurs

d’onde

marquees

d’un

ast6risque

dans le tableau I sont les transi- tions directes de ces niveaux avec le niveau fonda- mental 6s2

lSo.

TABLEAU I

LONGUEURS D’ONDE OBSERVEES EN ABSORPTION

(*) Niveau

appartenant probablement

a la

configuration

(4)

Interprétation.

- La

figure

1

reproduit

le spectre

d’absorption

de

l’ytterbium

entre 1 950

A

et 2 300

A.

Les termes

1P1

de la s6rie

principale 6s2-6s np

sont

reperes

et visibles de n

6gal

8 a 38 sur la

reproduction

de la

plaque photographique

et mesures

jusqu’a n egal 48

au

comparateur.

Les termes

3P,

des

configura-

tions fis

np

sont

reperes

par un trait

plus

court. I1 est

facile de constater sur la

figure

1 que la s6rie n’est pas

exempte

de

perturbations

et l’on

peut

observer ces effets en suivant la croissance ou la décroissance irre-

guli6re

de l’intensit6 des transitions au fur et a mesure

que n

augmente.

Entre les termes 12 A et 13 A

apparait

une raie intense

perturbatrice

et l’intensit6 de la tran-

sition 13 A est

plus

forte que celles des termes voisins 12 A et 14 A. Pour n =

14,

un niveau

perturbateur apparait

entre les 6tats

1P1

et

3P,.

A

partir

de n =

17,

les intensites des transitions

1So-6s np 1P1

croissent anor-

malement et il est difficile pour le terme 18 A de choisir

entre les raies 2 005

A

et 2 003

A

celle

qui

fait intervenir le niveau dont la

composante

en 6s

18p 1P,

est la

plus

6lev6e. Pour n >

19,

la s6rie redevient

plus r6guli6re.

Pour les termes de n

superieurs

a

25,

la difference

d’6nergie

entre les niveaux

1P1

et

3P1

d’une meme

configuration

6s

np

tend vers une valeur tres faible.

Cette diff6rence

d’énergie depend

lin6airement du

parametre électrostatique G1 (6s np)

et du

parametre spin-orbite (np

et tend avec eux vers la valeur zero

quand

n tend vers l’infini. Les deux series

1SO-’Pl A

et

1S0-3p¡

B ont la meme limite

2Sl/2

de Yb II. A

partir

de n

6gal

a

31,

les raies sont

larges

et la resolution instrumentale insuffisante pour

s6parer

les transitions aboutissant aux termes

1P,

et

3P1.

Pour determiner la limite

Too

de la s6rie

principale 6s21So-6s np 1P1,

nous avons utilise la m6thode de moindre carr6 d6crite par M. Seaton

[14],

minimisant

1’ecart entre

1’6nergie

observ6e

En(obs)

et

l’ énergie

calcul6e

En (calc)

de

chaque

terme n en

exprimant

la

variation du d6faut

quantique

sous la forme d’un

polynome

en en

(formule

de Ritz

generalisee).

Les ter-

mes calcul6s

En (calc)

sont

repr6sent6s

par une fonc- tion de

plusieurs param6tres Cl,

...,

CN

définis de la mani6re suivante :

T}

est une valeur estimée la

plus proche possible

de la limite

cherchée,

R la constante de

Rydberg,

Z Ie

degre

d’ionicité de

1’atome,

ici

egal

à

1,

En solutions de

1’equation

suivante :

FIG. 1. - Series de

Rydberg

6S2

lSo-6s

np

1 PI,

3P, dans Yb I.

(5)

548

(6)

L’erreur

A T,,,

commise sur la determination de la valeur

Too

de la limite de la s6rie est donnee par la relation :

avec n2 : nombre de termes

observes,

N : nombre de

parametres Cl,

...,

CN

utilises

(N n2).

D’apres

la

figure 1,

il est

preferable

d’61iminer du calcul de moindre carr6 sur les

energies

les termes dont

le

m6lange

avec des niveaux de

configurations

diff6-

rentes est

trop important.

Dans le tableau

II,

nous

r6sumons les valeurs obtenues de la limite

2S,/2

pour

plusieurs jeux

de termes utilises. Les coefficients

Ci

definis

pr6c6demment

sont les coefficients du

d6velop-

pement

du d6faut

quantique Vn

sous la forme d’un

polynome

en en. En

prenant

pour limite la valeur 50 441 cm-1 obtenue a

partir

des termes les moins

perturb6s (n

>

21),

il est

possible

de tracer la courbe

de la

figure

2

repr6sentant

la variation du d6faut

quantique

pour la s6rie A en fonction de

1’energie

FIG. 2. - Variation du def aut

quantique

yn pour la s6rie 652

’SO-6s

np

IPl.

absolue T. Entre les termes 18 et

19,

cette courbe

ressemble a une courbe de

dispersion

anormale

[15]

et

est

caractéristique

de la

perturbation provoqu6e

par le

niveau j

=

1,

49 920 cm-1.

En

premiere approximation,

au second ordre de la theorie des

perturbations,

nous pouvons utiliser la formule de

correction «

de Shenstone-Rus-

Tn- To

sell

[16],

et

ajouter

celle-ci au

d6veloppement

du

d6faut

quantique precedent.

T n - To

est la difference entre les

energies

absolues

des niveaux

perturb6s

et celle du niveau

perturbateur

49 920 cm-1. Nous avons determine

graphiquement

la

valeur du

parametre

d’interaction oc

6gal

a 4

cm-1,

et calcul6 les limites

T,,,,

obtenues avec cette correction

pour les memes

jeux

de termes que ci-dessus. Tous les resultats sont rassemblés dans le tableau II.

TABLEAU III

Yb I : SERIE PRINCIPALE

6s21So-6s np 1Pl

LIMITE :

50 441,0

cm-1

(7)

550

TABLEAU IV Yb I : SERIE

6S2 1So-6s np 3P1

LIMITE : 50

441,0

cm-1

On

peut

constater que les coefficients

Ci

des

poly-

nomes

de en

pour les series

corrig6es

sont

plus petits

et

que la courbe de variation

n(T)

se

rapproche

d’une

droite.

N6anmoins,

la valeur de la limite reste la meme

pour les termes 6lev6s peu

perturb6s

et nous

adopterons

comme limite d’ionisation de Yb I la valeur

L’incertitude est

comparable

a la

precision

obtenue

sur la mesure des

longueurs

d’onde. Les tableaux III

et IV

indiquent les energies

des termes des series A et B et les valeurs des nombres

quantiques

effectifs n*

obtenues pour la limite de 50

441,0

cm-1 choisie.

Conclusion. - Cette nouvelle

technique d’absorp-

tion nous a

permis

de mesurer soixante-treize raies dans le domaine 1 980

A-2

300

A

et de determiner la valeur du

potentiel

d’ionisation par voie

spectrosco- pique avec

une

grande precision.

L’incertitude

pourrait

encore etre reduite par des mesures

pr6cises

des lon-

gueurs d’onde des termes 6lev6s de la s6rie en utilisant

un

spectrographe

de

plus grande dispersion

pour

spa-

rer leurs composantes

1P,

et

3pl.

La valeur de la limite d6termin6e a

partir

des termes

les moins

perturb6s

est

justifi6e

par la

comparaison

avec les resultats obtenus en

appliquant

la correction de

perturbation

de Shenstone-Russell. La encore, un traitement de

perturbation

par les m6thodes de Racah

est incertain en raison du

grand

nombre de

parametres

de 1’hamiltonien et du faible nombre de niveaux de

cette s6rie a deux electrons

optiques.

La valeur du

potentiel

d’ionisation trouv6e est donc de

6,2537

:1:

0,0002

volts en utilisant le facteur de conversion

[17]

8

065,73 :1: 0,23 cml/eV.

I1 est a noter que la

precision

sur la valeur du

potentiel

est limit6e par la d6termi- nation du facteur de conversion des cm-1 a 1’electron- volt.

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