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REPÉRAGE DU MOUVEMENT - corrigé des exercices

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Academic year: 2022

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1

REPÉRAGE DU MOUVEMENT - corrigé des exercices

I. Équations cartésiennes paramétriques

1.

• En dérivant les expressions paramétriques des coordonnées cartésiennes, on obtient les coordon- nées cartésiennes du vecteur vitesse : x = 2

!

"

# t ; y

• =

!

" # 1$ t2

%2

&

'( )

*+ ; z =

!

µ" 1+ t2

#2

$

%&

' ().

2.

• La norme du vecteur vitesse peut sʼécrire : v =

!

x2+y2+z2 ce qui correspond à : v2 =

!

"2+ µ2

( )

+2

(

"2+ µ2

)

#t22+

(

"2+ µ2

)

#t44 =

!

A. 1+ t2

"2

#

$% &

'(

2

avec A = λ2 + µ2 = 25,0 m2.s-2.

• Ceci donne : v =

!

v0. 1+ t2

"2

#

$%

&

'( avec v0 =

!

A = 5,0 m.s-1.

• Puisque la norme de la vitesse ne sʼannule jamais (v ≥ 5,0 m.s-1), le mouvement est toujours dans le même sens. On peut alors choisir comme sens positif (arbitraire) le sens du mouvement, et alors la vi- tesse algébrique est toujours positive et égale à la norme v calculée précédemment.

3.

• Lʼangle θ de la tangente avec lʼaxe Oz peut être repéré (par exemple) par cos(θ) =

!

vz v =

!

z v ; or, aux incertitudes de mesure près, on peut écrire : z =

!

µ" 1+ t2

#2

$

%&

'

() donc : cos(θ) =

!

µ v0 =

!

3

5 ; cette quantité est visiblement constante.

II. Cycloïde en coordonnées cartésiennes

1.

• Lorsque la roue tourne dʼun angle θ en roulant vers la droite sans glisser sur lʼaxe des x, son pour- tour roule dʼune longueur Rθ et les coordonnées du centre C sont donc {Rθ ; R}.

• Le point M de la roue qui était au contact de lʼaxe, en O, à lʼinstant initial, était tel que

!

CM était vertical vers le bas. A lʼinstant t considéré,

!

CM a tourné dʼun angle θ dans le sens inverse trigonométrique et ses coordonnées sont {-R sin(θ) ; -R cos(θ)}.

• Les coordonnées du point M sont donc : {R.[θ-sin(θ)] ; R.[1-cos(θ)]}.

2.

• Les coordonnées du vecteur vitesse sʼobtiennent en dérivant par rapport à t : vx = x = Rθ.[1–cos(θ)] ; vy = y = Rθ sin(θ).

• De même : ax = x•• = Rθ••.[1-cos(θ)] + Rθ•2 sin(θ) ; ay = y•• = Rθ•• sin(θ) + Rθ•2 cos(θ).

3.

• Aux instants où M touche lʼaxe Ox (à chaque tour) : θ = k2π avec k ∈ ℕ ; x = Rθ = k2πR ; y = 0.

• Les coordonnées du vecteur vitesse sont alors : vx = 0 ; vy = 0.

◊ remarque : le point sʼimmobilise au moment du contact puisquʼil ne glisse pas horizontalement et quʼil rebrousse chemin verticalement.

• Les coordonnées de lʼaccélération sont alors : ax = 0 ; ay = Rθ•2.

◊ remarque : la vitesse horizontale est toujours positive, et sʼannule à lʼinstant du contact, donc ax < 0

avant et ax > 0 après, et ax = 0 au contact ; par contre ay > 0 au contact puisque le point rebrousse chemin verticalement.

(2)

2

III. Vecteurs en coordonnées polaires et notion de base locale 1.

• Le vecteur

!

OM1 = r1

!

ur et le vecteur

!

OM2 = r2

!

ur peuvent sembler ne pas dépendre de la coor- donnée θ. Qui plus est, il peuvent sembler être obligatoirement de même direction : celle de

!

ur (voire même obligatoirement égaux dans le cas r1 = r2).

• Cela vient du fait que les coordonnées au point M1 sont associées à la base polaire en ce point : (

!

ur1),

!

u"1)) alors que les coordonnées de M2 sont pour la base locale (

!

ur2),

!

u"2)). Ainsi les vec-

teurs

!

OM1 et

!

OM2 dépendent de θ par la direction de

!

ur(θ), donc ils n'ont pas forcément la même direction.

2.

• Cela n'est pas possible directement car les coordonnées du point M1 sont associées à la base polaire en ce point : (

!

ur1),

!

u"1)) alors que les coordonnées de M2 sont pour la base (

!

ur2),

!

u"2)).

Cela n'est pas simplement possible, pour la même raison, avec les coordonnées de

!

OM1 et

!

OM2.

• On peut par contre le faire indirectement en changeant de base pour l'un des deux vecteurs ; la base locale en M2 peut ainsi être écrite :

!

ur2) = cos(θ2 - θ1)

!

ur1) + sin(θ2 - θ1)

!

u"1) ;

!

u"2) = - sin(θ2 - θ1)

!

ur1) + cos(θ2 - θ1)

!

u"1).

• On en tire ainsi (on pourrait faire de même sur la base locale de M2) :

!

OM1 = r1

!

ur1) ;

!

OM2 = r2

!

ur2) = r2 cos(θ2 - θ1)

!

ur1) + r2 sin(θ2 - θ1)

!

u"1) ;

!

M1M2 =

!

OM2 -

!

OM1 = [r2 cos(θ2 - θ1) - r1]

!

ur1) + r2 sin(θ2 - θ1)

!

u"1).

◊ remarque : cela peut laisser subsister un problème concernant l'origine, mais en exprimant de façon analogue :

!

M1M2 = [r2 - r1 cos(θ2 - θ1)]

!

ur2) + r1 sin(θ2 - θ1)

!

u"2), le cas particulier du point O de coor-

données r0 = 0 et θ0 indéterminé donne l'expression :

!

OM2 = r2

!

ur2) indépendante de θ0.

◊ remarque : l'approfondissement de cette notion de repérage local est l'un des outils utilisés par la relativité générale pour décrire la gravitation.

IV. Coordonnées polaires ; étude d’un mouvement circulaire 1.

• La condition θ =

!

"

2 correspond à

!

sin 2"t T

#

$% &

'( =

!

1

2 ce qui est obtenu la première fois pour

!

2"t T =

!

"

6 donc t =

!

T

12 = 83,3 ms.

2.

• En coordonnées polaires :

!

OM = r

!

ur ; on en déduit :

!

v =

!

OM = r

!

ur + r

!

ur = r

!

ur + rθ

!

u".

Ceci correspond à une composante radiale : vr = r = 0 ;

et une composante orthoradiale : vθ = rθ =

!

2"2r

T cos 2"t

T

#

$% &

'( =

!

"2r 3

T = 17,1 m.s-1.

3.

• De même en dérivant

!

v = rθ

!

u" on obtient :

!

a = -rθ•2

!

ur + rθ••

!

u".

Cʼest-à-dire : ar = -rθ•2 =

!

"4#4r

T2 cos2 2#t T

$

%& ' () =

!

"3#4r

T2 = -292 m.s-2 (accélération radiale) ; aθ = rθ•• =

!

"4#3r T2 sin 2#t

T

$

%& ' () =

!

"2#3r

T2 = -61,9 m.s-2 (accélération orthoradiale).

(3)

3

4.

• La norme du vecteur accélération est a =

!

ar2+a"2, quʼil est mieux d'exprimer en fonction de θ :

ar =

!

"4#4r

T2 cos2 2#t T

$

%& ' () =

!

"4#2r

T2

(

#2" $2

)

et aθ =

!

"4#3r

T2 sin 2#t T

$

%& ' () =

!

"4#2r

T2 $ ; par conséquent : a =

!

4"2r

T2

(

"2# $2

)

2+ $2.

• L'accélération a est extremum quand

!

da

d" = 0, ou bien quand θ atteint les valeurs extrêmes (car il y a alors un “point de rebroussement”).

• La condition :

!

da d" =

!

4"2r T2

2#.

(

#2$ "2

)

+ #

"2$ #2

( )

2+ #2

= 0 correspond à : 2θ.(θ22) + θ = 0, donc : θ = 0 ou

θ =

!

± "2#1

2 . La condition θ extremum correspond à θ = ± π.

• En reportant ces valeurs de θ dans l'expression de a, on trouve :

que θ = 0 correspond à : a =

!

4"4r

T2 (maximum) ;

que θ =

!

± "2#1

2 correspond à : a =

!

4"2r

T2 "2# 1

4 (minimum) ;

que θ = ± π correspond à : a =

!

4"3r

T2 (valeur intermédiaire).

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