Complément : suite arithmético-géométrique.
Objectif : Étude des suites de la forme :
"
u0PR un`1“aun`b
Pour tester les suites étudiées avec géobébra.
d e f r e c u ( a , b , n ,U ) :
f o r i i n r a n g e ( 0 , n + 1 ) : p r i n t ( "U" , i , " = " ,U) U=a ∗U+b
r e t u r n
r e c u ( 0 . 3 , 1 . 4 , 1 0 , − 1 )
Soit la suitepunq définie sur Npar :
"
u0“ ´1 un`1“0.3un`1,4
‚ 1ière étape : On détermine l’intersection entre des droites d’équation y“0,3x`1,4 et y“x.
0,3x`1,4“xôx“ 1,4 0,7 “2
‚ 2ième étape : On étudiepvnq la suite définie parvn“un´2(c’est-à-dire la distance de un à 2).
On montre que pvnq est une suite géométrique. (On devra utiliserun“vn`2)
vn`1 “un`1´2“0,3un`1,4´2“0,3un´0,6“0,3pvn`2q ´0,6“0,3vn
On a donc vn`1 “ 0,3vn. Donc la suite pvnq est une suite géométrique de raison 0,3 et de premier terme v0“u0´2“ ´1´2“ ´3
‚ 3ième étape : Expression de vn en fonction den :
vn“qnv0 “ ´3ˆ0,3n
Remarque : Puisqueq“0,3Ps0,1retv0“ ´3, on sait quepvnqest croissante et commeun“vn`2 la suite punq est croissante.
‚ 4ième étape : Expression de un en fonction de n:
un“vn`2“qnv0 “ ´3ˆ0,3n`2
‚ 5ième étape : Étude de la limite : q “0,3ă1 donc lim
nÑ`80,3n“0. Donc lim
nÑ`8un“ ´3ˆ0`2“2.
On retrouve le résultat observé soit avec géogébra soit à la calculatrice.
‚6ième étape : Variation : Commeq “0,3Ps0,1r, on anÞÑ0,3nest décroissante. Puis´3ˆqn`2 est croissante (décomposition en fonction de référence avec -3x+2 décroissante)
Méthode-exemple 1
Exercice 1. Testez la méthode précédente avec les suites suivantes (Vous pourrez au préalable utiliser Géogébra ou le petit programme Python ou la calculatrice pour avoir une intuition de la limite et de la monotonie de la suite) :
a)
"
u0 “ ´1 un`1 “0.5un`1,5 b)
"
u0“10 un`1 “0,5un`1,5
c)
"
u0“0 un`1 “2un´2 d)
"
u0“2 un`1 “2un´2
e)
"
u0 “4 un`1 “2un´2 f)
"
u0 “0 un`1 “ ´0,9un`19
Terminale S spécialité mathématiques
• Sia“1 alors la suitepunq est une suite arithmétique de raison b.
• Sia‰1 etu0 “ ´b
1´a alors la suitepunq est constante.
On suppose maintenant que a‰1 et u0 ‰ ´b 1´a :
• Si´1ăaă1 alors la suite punq est convergente.
• Siaą1 alors la suitepunq est divergente de limite`8 ou ´8.
• Siaď ´1 alors la suite punq est divergente et n’a pas de limite.
Proposition 1 (Sur la convergence (Non exigible))
On peut refaire cela de façon générale :
Soit la suitepunq définie sur Npar :
"
u0 PR un`1 “aun`b
Avec a ‰1. (En effet si a“ 1, la suite punq est simplement une suite arithmétique. On remarque d’ailleurs que sib“0 la suite est géométrique et la méthode est valable mais inutile.)
‚ 1ière étape : On détermine l’intersection entre des droites d’équation y“ax`bet y“x.
ax`b“xôx“ b 1´a
‚ 2ième étape : On étudie pvnq la suite définie parvn“un´ b
1´a (c’est-à-dire la distance de un
à b
1´a). On montre quepvnq est une suite géométrique.
vn`1 “un`1´ b
1´a “aun`b´ b
1´a “aun`b´ b
1´a “apvn` b
1´aq `b´ b
1´a “avn On a doncvn`1“avn. Donc la suitepvnqest une suite géométrique de raison a et de premier terme v0 “u0´ b
1´a
‚ 3ième étape : Expression de vn en fonction den : vn“qnv0“
ˆ
u0´ b 1´a
˙ ˆan
‚ 4ième étape : Expression de un en fonction de n: un“vn` b
1´a “ ˆ
u0´ b 1´a
˙
ˆan` b 1´a
Remarque : On peut déterminer les variations et la limite depvnq à partir des valeurs de v0 et de a, puisque c’st une suite géométrique. On déduira ainsi les variations et la limite de punq.
‚ 5ième étape : Étude de la limite : Par exemple, si´1 ăaă1. lim
nÑ`8an “0. Donc lim
nÑ`8un “ b
1´a.
‚ 6ième étape : Variation : On fera au cas par cas.
Méthode-exemple 2
Lycée Paul Rey 2