• Aucun résultat trouvé

Dérivation Chapitre 5 M. Delfour

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Dérivation Chapitre 5 M. Delfour"

Copied!
195
0
0

Texte intégral

(1)

Dérivation

Chapitre 5

M. Delfour

Département de mathématiques et de statistique Université de Montréal

11 novembre 2009

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 1 / 119

(2)

Plan

1 Fonctions différentiables ou dérivables

2 Opérations sur les fonctions dérivables

3 Extrema d’une fonction - la règle de Fermat

4 Théorèmes de Rolle et de la moyenne, formule de Cauchy

5 Règle de l’Hôpital

6 Formule de Taylor

7 Extrema d’une fonction

8 Méthode de Newton

9 Références

(3)

Dérivées

Le calcul différentiel et la notion de dérivée

Lecalcul différentiela été créé auXVIIe siècle.

La première idée du calcul différentiel et de larègle pour le calcul des extrema1 remontent àPierre Fermat2(1637).

La notion dedérivéea vu le jour dans les écrits deLeibniz3(16844) et deNewton5 (1691) qui la nommefluxionet qui la définit comme « le quotient ultime de deux accroissements évanescents ».

La condition obtenue par Fermat pour l’extremum d’une fonction algébrique est donc en même temps généralisée par Leibniz sous la forme f(x) =0 en 1684.

Cette condition est utilisée en 1691 dans la démonstration duThéorème de Rolle6 qui mène et à larègle de L’Hôpitalen 16967.

1.Methodus ad disquirendam Maximam et Minimam, 1637.

2. Pierre Fermat, 17 août 1601 (Beaumont-de-Lomagne, France) - 12 janvier 1665.

3. Gottfried Wilhelm Leibniz, 1 juillet 1646 (Leipzig, Allemagne) - 14 novembre 1716.

4.Nova methodus pro maximis et minimis, itemque tangentibus, quae nec fractas nec irrationales quantitates moratur, et singulare pro illis calculi genus(Une nouvelle méthode pour les maxima et minima ainsi que les tangentes, qui ne sont limités à des expressions ni fractionnaires ni irrationnelles, et un type remarquable de calcul pour celles-ci), dansActa Eruditorum, 1684, un journal fondé à Leipzig deux ans plus tôt.

5. Sir Isaac Newton, 4 janvier 1643 (Woolsthorpe-by-Colsterworth, Angleterre) - 31 mars 1728.

6. Michel Rolle, 21 avril 1652 (Ambert, France)- 8 novembre 1719 (Paris).

7. Guillaume François Antoine de l’Hôpital (1661-1704)

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 3 / 119

(4)

Dérivées

Gottfried Wilhelm von Leibniz

FIGURE:Gottfried Wilhelm von Leibniz (1646–1716)

est un philosophe, scientifique, mathématicien, diplomate, bibliothécaire et homme de loi allemand qui a écrit en latin, français et allemand.

ll est envoyé en 1672 à Paris, en mission diplomatique. Il y reste jusqu’en 1676 et y rencontre les grands savants de l’époque : Huygens et Malebranche, entre autres. Il se consacre aux mathématiques et laisse à Paris son manuscrit sur laquadrature arithmétique du cercle. Il travaille également sur ce qui sera lecalcul infinitésimal. Il conçoit en 1673 unemachine à calculerqui permet d’effectuer les quatre opérations, et qui inspirera bien des machines à calculer du XIXe et XXe siècle (Thomas de Colmar, Curta). Avant de rejoindre Hanovre, il se rend à Londres étudier certains écrits d’Isaac Newton, jetant, tous les deux, les bases ducalcul intégral et différentielen 1684 (Nova methodus pro maximis et minimis, itemque tangentibus, quae nec fractas nec

irrationales quantitates moratur, et singulare pro illis calculi genus).

◮Pascaline : Blaise Pascal (1623-1662).

(5)

Dérivées

Sir Isaac Newton

FIGURE:Sir Isaac Newton (1643-1727)

Newton est un philosophe, mathématicien, physicien et astronome anglais. Figure emblématique des sciences, il est surtout reconnu pour sathéorie de la gravitation universelleet, en mathématiques, la création, en concurrence avec Leibniz, ducalcul infinitésimalen 1691 (Leibniz, 1684). Il nommefluxionce qui deviendra la notion de dérivée et la définit comme « le quotient ultime de deux accroissements évanescents ».

Il est aussi connu pour la généralisation duthéorème du binômeet l’invention dite de laméthode de Newtonpermettant de trouver des approximations d’un zéro (ou racine) d’une fonction d’une variable réelle à valeurs réelles.

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 5 / 119

(6)

Dérivées

Fonctions différentiables ou dérivables

La notion intuitive de dérivée est celle de droite tangente à une courbe régulière en un point donné. Comme il faut approcher ce point, elle n’a de sens qu’en un point d’accumulation du domaine de définition de la fonction et fait appel à la notion de limite du chapitre précédent.

Définition (Notion classique)

Soient f :D→Rune fonction et x0int D unpoint intérieur. La fonction f estdérivable au point x0si la limite duquotient différentiel

xlimx0

f(x)f(x0) xx0

existe.

On l’appelledérivéeet on la notera par f(x0), d

dxf(x)

˛˛

˛˛

x=x0

ou df dx(x0).

Lorsquex0int D, il existe un voisinageV(x0, ε)de x0contenu dans D et la dérivée ne dépend que du point x0et de f ,mais pas du domaine D. SiD= [a,b], on parle de dérivée aux points de(a,b)en excluant les bordsaetbqui ne peuvent être approchés qu’en venant de la droite ou de la gauche.

(7)

Dérivées

Fonctions différentiables ou dérivables

Définition (Notion classique)

Soit f:D→Rune fonction et x0int D unpoint intérieur. La fonction f estdérivable au point x0si la limite duquotient différentiel

xlimx0

f(x)f(x0) xx0

existe.

On l’appelledérivéeet on la notera par f(x0), d

dxf(x)

˛˛

˛˛

x=x0

ou df dx(x0).

Exemple

La fonction x7→x:R→Rest différentiable et f(x) =1. La fonction

x7→1/x:R\{0} →Rest différentiable et f(x) =−1/x2.La fonction x7→ |x|:R→R est différentiable sauf en 0 et f(x) =−1, si x<0 et+1 si x >0. En effet, les suites {1/n}et{−1/n}tendent toutes deux vers 0, mais les quotients différentiels (1/n−0)/(1/n−0) =1 et(−1/n−0)/(1/n−0) =−1 ne convergent pas vers la même limite.

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 7 / 119

(8)

Dérivées

Fonctions différentiables ou dérivables

Bien que ce ne soit pas une notion vraiment naturelle pour lecalcul différentiel, Labelle et Mercier introduisent une généralisation de la notion de dérivées des points intérieurs aux points d’accumulation.

Il faut se souvenir queint DD

x0int D, ∃δ0>0 tel que V(x0, δ0)⊂D

∀δ >0,V(x0, δ)∩DV(x0,min{δ, δ0})6=∅.

CommeDD=int D∪∂D, en généralisant à des points de D∩D, on incluera des points frontières, c’est-à-dire les points deD∩∂D.

Définition (Labelle et Mercier, p. 126)

Soit f:D→Rune fonction et x0DDunpoint d’accumulation. La fonction f est dérivableau point x0si la limite

xlimx0 x∈D

f(x)f(x0) xx0

existe.

On l’appelledérivéeet on la notera par f(x0), d

dxf(x)

˛˛

˛˛

x=x0

ou df dx(x0).

(9)

Dérivées

Fonctions différentiables ou dérivables

Définition (Labelle et Mercier, p. 126)

Soit f:D→Rune fonction et x0DDunpoint d’accumulation. La fonction f est dérivableau point x0si la limite

xlimx0 x∈D

f(x)f(x0) xx0

existe.

On l’appelledérivéeet on la notera par f(x0), d

dxf(x)

˛˛

˛˛

x=x0

ou df dx(x0).

Lorsque x0n’est pas un point intérieur, alors c’est unpoint frontière. Pour l’exemple D= [a,b], les dérivées en∂D={a,b}correspondront à ce que l’on appelle plutôt la dérivée à droitef(a+)et ladérivée à gauchef(b):

f(a+) = lim

xa+

f(x)−f(a) xa f(b) = lim

xb

f(x)f(b) xb .

Ici, le domaine D= [a,b]ne permet d’approcher a ou b que d’un côté.

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 9 / 119

(10)

Dérivées

Fonctions différentiables ou dérivables

Définition (Labelle et Mercier, p. 126)

Soit f:D→Rune fonction et x0DDunpoint d’accumulation. La fonction f est dérivableau point x0si la limite

xlimx0 x∈D

f(x)f(x0) xx0

existe.

On l’appelledérivéeet on la notera par f(x0), d

dxf(x)

˛˛

˛˛

x=x0

ou df dx(x0).

Cette définition peut aussi être utilisée pour des fonctions définies sur des domaines du typeD={1/n:∀n∈N} ∪ {0}, où 0 est le seul point d’accumulation et toutes les suites qui convergent vers 0 sont des sous-suites de{1/n}. Par exemple,

x7→x2:D→R, dont la dérivée en 0 est f(0) = lim

n→∞

(1/n)2−02 1/n−0 = lim

n→∞1/n=0.

(11)

Dérivées

Fonctions différentiables ou dérivables

Définition (Labelle et Mercier, p. 126)

Soit f:D→Rune fonction et x0DDunpoint d’accumulation. La fonction f est dérivableau point x0si la limite

xlimx0 x∈D

f(x)f(x0) xx0

existe.

On l’appelledérivéeet on la notera par f(x0), d

dxf(x)

˛˛

˛˛

x=x0

ou df dx(x0).

En invoquant la caractérisation de la limite par les suites, on a comme dans le cas de la continuité.

Théorème

Soit f :D→Rune fonction et x0DDunpoint d’accumulation.

f estdérivableau point x0

⇐⇒

L∈R,∀{xn} ⊂D tel que xn6=x0et xnx0, lim

n→∞

f(xn)−f(x0) xnx0

=L.

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 11 / 119

(12)

Dérivées

Fonctions différentiables ou dérivables

Définition (Labelle et Mercier, p. 126)

Soit f:D→Rune fonction et x0DDunpoint d’accumulation. La fonction f est dérivableau point x0si la limite

lim

xx0 x∈D

f(x)f(x0) xx0

existe.

On l’appelledérivéeet on la notera par f(x0), d

dxf(x)

˛˛

˛˛

x=x0

ou df dx(x0).

En invoquant la caractérisation de la limite par les suites, on a comme dans le cas de la continuité.

Théorème

Soit f :D→Rune fonction et x0DDunpoint d’accumulation.

f dérivable en x0f continue en x0.

(13)

Dérivées

Fonctions différentiables ou dérivables

Théorème

Soit f :D→Rune fonction et x0DDunpoint d’accumulation.

f dérivable en x0f continue en x0. Démonstration.

Pour tout xD, x6=x0,

f(x)f(x0) = f(x)f(x0) xx0

(x−x0)

=

»f(x)−f(x0)

xx0f(x0) –

(x−x0) +f(x0) (x−x0)

⇒ |f(x)f(x0)| ≤

„˛˛

˛˛

f(x)f(x0)

xx0f(x0)

˛˛

˛˛+|f(x0)|

«

|xx0|.

Pour toutε >0, il existeδ, 0< δ≤ε/(ε+|f(x0)|), tel que

xD,0<|xx0|< δ,

»f(x)−f(x0)

xx0f(x0) –

< ε

⇒ |f(x)−f(x0)|<`

ε+|f(x0)|´ δ< ε et f est continue en x0.

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 13 / 119

(14)

Plan

1 Fonctions différentiables ou dérivables

2 Opérations sur les fonctions dérivables

3 Extrema d’une fonction - la règle de Fermat

4 Théorèmes de Rolle et de la moyenne, formule de Cauchy

5 Règle de l’Hôpital

6 Formule de Taylor

7 Extrema d’une fonction

8 Méthode de Newton

9 Références

(15)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

On retrouve les 4 opérations de base.

Théorème

Soit f,g:D→Rdeux fonctionsdérivablesen unpoint d’accumulationx0DD. (i) f+g est dérivable en x0et(f+g)(x0) =f(x0) +g(x0).

(ii) f g est dérivable en x0et(f g)(x0) =f(x0)g(x0) +f(x0)g(x0).

(iii) Si, pour tout xD, g(x)6=0, f/g est dérivable en x0et

f g

«

(x0) = f(x0)g(x0)−f(x0)g(x0) g(x0)2

Théorème

f :Df →Ret g:Dg→Rtel quef(Df)⊂Dg.

f dérivableenx0et gdérivableenf(x0).

Lacompositiongf de f et g,(g◦f)(x)déf=g(f(x)) :Df →Restdérivableen x0et (g◦f)(x0) =g(f(x0))f(x0).

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 15 / 119

(16)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Théorème

Soit f,g:D→Rdeux fonctionsdérivablesen unpoint d’accumulationx0DD. (i) f+g est dérivable en x0et(f+g)(x0) =f(x0) +g(x0).

(ii) f g est dérivable en x0et(f g)(x0) =f(x0)g(x0) +f(x0)g(x0).

(iii) Si, pour tout xD, g(x)6=0, f/g est dérivable en x0et

f g

«

(x0) = f(x0)g(x0)−f(x0)g(x0) g(x0)2

Démonstration.

On passe par les suites.(i)est évident. On démontre(ii)et on laisse(iii)comme exercice.

(17)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Théorème

Soit f,g:D→Rdeux fonctionsdérivablesen unpoint d’accumulationx0DD. (ii) f g est dérivable en x0et(f g)(x0) =f(x0)g(x0) +f(x0)g(x0).

Démonstration.

(ii)On passe par les suites : f est dérivable au point x0si et seulement si

L∈R,∀{xn} ⊂D tel que xn6=x0et xnx0, lim

n→∞

f(xn)−f(x0) xnx0

=L.

On a le quotient différentiel (f g)(xn)−(f g)(x0)

xnx0

=f(xn)g(xn)−f(x0)g(x0) xnx0

=f(xn)g(xn)−g(x0) xnx0

+g(x0)f(xn)−f(x0) xnx0

Par dérivabilité, les quotients différentiels convergent vers f(x0)et g(x0)et, par continuité, f(xn)→f(x0).

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 17 / 119

(18)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Exemple

On a vu que pour f(x) =x, f(x) =1. Par application directe de la partie (ii)du théorème

x2=f(x)f(x),d

dxx2=f(x)f(x) +f(x)f(x) =2x. Par induction, on suppose que

d

dxxn=nxn1

d’où

xn+1=x xnd

dxxn+1=1 xn+xd

dxxn=xn+x nxn1= (n+1)xn.

◮Toujours en utilisant les règles d’opération sur les fonctions dérivables, la dérivée d’un polynôme d’ordre n

p(x)déf=anxn+· · ·+a1x+a0, p(x) =n anxn1+· · ·+a1.

◮On peut, bien sûr, continuer à dériver...

(19)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Exemple

On a vu que pour f(x) =x, f(x) =1. Par application directe de la partie (ii)du théorème

x2=f(x)f(x),d

dxx2=f(x)f(x) +f(x)f(x) =2x. Par induction, on suppose que

d

dxxn=nxn1

d’où

xn+1=x xnd

dxxn+1=1 xn+xd

dxxn=xn+x nxn1= (n+1)xn.

◮Toujours en utilisant les règles d’opération sur les fonctions dérivables, la dérivée d’un polynôme d’ordre n

p(x)déf=anxn+· · ·+a1x+a0, p(x) =n anxn1+· · ·+a1.

◮On peut, bien sûr, continuer à dériver...

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 18 / 119

(20)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Exemple (polynômes)

Toujours en utilisant les règles d’opérations sur les fonctions dérivables, la dérivée d’un polynôme d’ordre n

p(x)déf=anxn+· · ·+a1x+a0, p(x) =n anxn1+· · ·+a1.

◮On peut, bien sûr, continuer à dériver...

p(2)(x)déf= d dx

d dxp(x)

«

et p(k+1)(x)déf= d dx

dk dxkp(x)

« .

On obtient ainsien adoptant la convention 0! =1 p(k)(x) = n!

(n−k)!anxnk + (n−1)!

(n−k−1)!an1xnk1+· · ·+k!

0!ak,

p(k)(0)= k!

0!ak=k!akp(x) = Xn

k=0

1

k!p(k)(0)xk, en posant par conventionp(0)(x) =p(x).

(21)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Exemple (polynômes)

Toujours en utilisant les règles d’opérations sur les fonctions dérivables, la dérivée d’un polynôme d’ordre n

p(x)déf=anxn+· · ·+a1x+a0, p(x) =n anxn1+· · ·+a1.

◮On peut, bien sûr, continuer à dériver...

p(2)(x)déf= d dx

d dxp(x)

«

et p(k+1)(x)déf= d dx

dk dxkp(x)

« .

On obtient ainsien adoptant la convention 0! =1 p(k)(x) = n!

(n−k)!anxnk + (n−1)!

(n−k−1)!an1xnk1+· · ·+k!

0!ak,

p(k)(0)= k!

0!ak=k!akp(x) = Xn

k=0

1

k!p(k)(0)xk, en posant par conventionp(0)(x) =p(x).

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 19 / 119

(22)

Dérivées

Paramétrisation des polynômes

La formule

p(x) = Xn

k=0

1

k!p(k)(0)xk

est uneparamétrisationdes polynômes d’ordre k en terme de p et de ses dérivées en 0. Cependant, il y en a d’autres. Par exemple, les polynômes d’ordre un peuvent s’écrire en terme de leurs valeurs aux points0et1

p(x) =p(0)(1x) +p(1)x,

où(1−x)etxsont lespolynômes de baseen0et1. De façon générale, un polynôme d’ordre k peut être paramétrisé à l’aide de ses valeurs en k+1 points distincts.

(23)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Théorème

f :Df →Ret g:Dg→Rtelles quef(Df)⊂Dg.

f dérivableenx0et gdérivableenf(x0).

Lacompositiongf de f et g,(g◦f)(x)déf=g(f(x)) :Df →Restdérivableen x0et (g◦f)(x0) =g(f(x0))f(x0).

Démonstration.

Soit une suite{xn} ⊂D, xn6=x0, qui converge vers x0. On a le quotient (g◦f)(xn)−(g◦f)(x0)

xnx0

=g(f(xn))−g(f(x0)) xnx0

Si f(xn)6=f(x0), → =

g(f(xn))−g(f(x0)) f(xn)−f(x0)

« „f(xn)−f(x0) xnx0

«

Si f(xn) =f(x0), → =0=g(f(x0))

f(xn)−f(x0) xnx0

«

Par dérivabilité,le quotient différentiel de ftend versf(x0)et la suite {f(xn)} tend vers f(x0).Il reste l’autre terme qui doit tendre vers g(f(x0)).

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 21 / 119

(24)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Démonstration (suite).

On voudrait donc que la suite suivante tende vers g(f(x0))

sn déf=

8

<

:

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) , si f(xn)6=f(x0)et xn6=x0

g(f(x0)), si f(xn) =f(x0)et xn6=x0

9

=

; .

Soit I+={n∈N:f(xn)6=f(x0)}. Il y a deux cas : ou bienI+est finiet la suite est constante et égale à g(f(x0))à partir d’un certain rang ;ou bien I+est infini. Dansce dernier cas, comme g(f(x0))existe,

∀{yn} ⊂Dg,yn6=f(x0),ynf(x0), lim

n→∞

g(yn)−g(f(x0))

ynf(x0) =g(f(x0)) et nécessairement, pour la suite convergente{f(xn) :nI+}, puisque nI+, f(xn)6=f(x0)et f(xn)→f(x0)par continuité de f . Donc, on a

lim

n→∞,nI+

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) =g(f(x0))

⇒ ∀ε >0,∃N∈N,∀n>N et nI+,

˛˛

˛˛

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) −g(f(x0))

˛˛

˛˛< ε.

(25)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Démonstration (suite).

On voudrait donc que la suite suivante tende vers g(f(x0))

sn déf=

8

<

:

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) , si f(xn)6=f(x0)et xn6=x0

g(f(x0)), si f(xn) =f(x0)et xn6=x0

9

=

; .

Soit I+={n∈N:f(xn)6=f(x0)}. Il y a deux cas : ou bienI+est finiet la suite est constante et égale à g(f(x0))à partir d’un certain rang ;ou bien I+est infini. Dansce dernier cas, comme g(f(x0))existe,

∀{yn} ⊂Dg,yn6=f(x0),ynf(x0), lim

n→∞

g(yn)−g(f(x0))

ynf(x0) =g(f(x0)) et nécessairement, pour la suite convergente{f(xn) :nI+}, puisque nI+, f(xn)6=f(x0)et f(xn)→f(x0)par continuité de f . Donc, on a

lim

n→∞,nI+

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) =g(f(x0))

⇒ ∀ε >0,∃N∈N,∀n>N et nI+,

˛˛

˛˛

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) −g(f(x0))

˛˛

˛˛< ε.

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 22 / 119

(26)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Démonstration (suite).

On voudrait donc que la suite suivante tende vers g(f(x0))

sn déf=

8

<

:

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) , si f(xn)6=f(x0)et xn6=x0 g(f(x0)), si f(xn) =f(x0)et xn6=x0

9

=

; .

Soit I+={n∈N:f(xn)6=f(x0)}. Il y a deux cas : ou bienI+est finiet la suite est constante et égale à g(f(x0))à partir d’un certain rang ;ou bien I+est infini. Dansce dernier cas, on a vu que

lim

n→∞,nI+

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) =g(f(x0))

⇒ ∀ε >0,∃N∈N,∀n>N et nI+,

˛˛

˛˛

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) −g(f(x0))

˛˛

˛˛< ε.

◮Mais pour lesn∈/I+, sn=g(f(x0)). On a finalement

∀ε >0,∃N∈N tel que∀n>N, ˛

˛sng(f(x0))˛

˛< ε et la limite de la suite{sn}est bien g(f(x0)).

(27)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Démonstration (suite).

On voudrait donc que la suite suivante tende vers g(f(x0))

sn déf=

8

<

:

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) , si f(xn)6=f(x0)et xn6=x0 g(f(x0)), si f(xn) =f(x0)et xn6=x0

9

=

; .

Soit I+={n∈N:f(xn)6=f(x0)}. Il y a deux cas : ou bienI+est finiet la suite est constante et égale à g(f(x0))à partir d’un certain rang ;ou bien I+est infini. Dansce dernier cas, on a vu que

lim

n→∞,nI+

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) =g(f(x0))

⇒ ∀ε >0,∃N∈N,∀n>N et nI+,

˛˛

˛˛

g(f(xn))−g(f(x0))

f(xn)−f(x0) −g(f(x0))

˛˛

˛˛< ε.

◮Mais pour lesn∈/I+, sn=g(f(x0)). On a finalement

∀ε >0,∃N∈N tel que∀n>N, ˛

˛sng(f(x0))˛

˛< ε et la limite de la suite{sn}est bien g(f(x0)).

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 23 / 119

(28)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables

Théorème

f :Df →Ret g:Dg→Rtelles quef(Df)⊂Dg.

f dérivableenx0et gdérivableenf(x0).

Lacompositiongf de f et g,(g◦f)(x)déf=g(f(x)) :Df →Restdérivableen x0et (g◦f)(x0) =g(f(x0))f(x0).

Remarque

(g◦f)(x0)peut exister sans que les hypothèses du théorème soient vérifiées.

On prendf(y) =|y|pour laquelle f(0)n’existe pas etg(x) =x4ce qui donne f(g(x)) =|x4|=x4pour laquelle(g◦f)(0) =0.

(29)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables : exemples

Exemple Soit la fonction

f(x)déf=

(x cos(1/x), si x6=0

0, si x=0.

Aux points x06=0, les opérations sur les fonctions dérivables donnent f(x) =cos

„1 x

« +1

xsin

„1 x

« .

Au point x0=0, on revient à la définition de la dérivée : pour x 6=0 f(x)−f(0)

x−0 =cos(1/x) qui n’a pas de limite lorsque x→0.

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 25 / 119

(30)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables : exemples

Exemple Soit la fonction

f(x)déf=

(x cos(1/x), si x6=0

0, si x=0.

Aux points x06=0, les opérations sur les fonctions dérivables donnent f(x) =cos

„1 x

« +1

xsin

„1 x

« .

Au point x0=0, on revient à la définition de la dérivée : pour x 6=0 f(x)−f(0)

x−0 =cos(1/x) qui n’a pas de limite lorsque x→0.

(31)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables : exemples

Exemple Soit la fonction

f(x)déf=

(x cos(1/x), si x6=0

0, si x=0.

Aux points x06=0, les opérations sur les fonctions dérivables donnent f(x) =cos

„1 x

« +1

xsin

„1 x

« .

Au point x0=0, on revient à la définition de la dérivée : pour x 6=0 f(x)−f(0)

x−0 =cos(1/x) qui n’a pas de limite lorsque x→0.

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 25 / 119

(32)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables : exemples

Exemple

La fonctionlog(x)pour x>0 est dérivable et d

dx log(x) = 1 x. La fonction log(−x)pour x <0 est dérivable et

d

dx log(−x) = 1

x(−1) = 1 x. On a donc pourx6=0

d

dx log|x|=1 x.

Sif est dérivable et non-nulle, il vient par la dérivée de la composition d

dx log|f(x)|=f(x)

f(x), f(x)6=0.

(33)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables : exemples

Exemple

On a donc pour x6=0

d

dx log|x|=1 x. Si f est dérivable et non-nulle, il vient

d

dx log|f(x)|=f(x)

f(x), f(x)6=0.

d

dx log|f(x)|=f(x)

f(x), f(x)6=0.

◮On applique ce résultat à la dérivée def(x) =xa, a∈Ret x>0. On a log f(x) =log xa=a log xf(x)

f(x) = a

xf(x) = a

xxa=a xa1.

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 27 / 119

(34)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables : fonction réciproque

Théorème

f :Df →Ret g:Dg→Rtelles quef(Df)⊂Dg.

f dérivableenx0et gdérivableenf(x0).

Lacompositiongf de f et g,(g◦f)(x)déf=g(f(x)) :Df →Restdérivableen x0et (g◦f)(x0) =g(f(x0))f(x0).

Corollaire

f :Df →Rune fonction bijective.

f dérivableenx0.

Si f(x0)6=0, la fonction réciproque f1estdérivableen f(x0)et (f1)(f(x0)) = 1

f(x0) ou(f1)(y0) = 1 f(f1(y0)). Démonstration.

On applique le théorème avec g=f1en notant que(f1f)(x) =x ce qui donne 1= (f1)(f(x0))f(x0).

(35)

Dérivées

Opérations sur les fonctions dérivables : fonction réciproque

Corollaire

f :Df →Rune fonction bijective.

f dérivableenx0.

Si f(x0)6=0, la fonction réciproque f1estdérivableen f(x0)et (f1)(f(x0)) = 1

f(x0) ou (f1)(y) = 1 f(f1(y)). Exemple

On a vu que f(x) =xn, n∈N, est bijective de[0,∞)à[0,∞)etf1(y) =√n

y. Comme f(x) =n xn1, il vient

(f1)(f(x0)) = 1

n x0n1 ou d dy

n

y= 1

n(√ny)n1 =1 ny1n1.

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 29 / 119

(36)

Dérivées

Formule de Leibniz

Théorème

f,g:D→Rsontn-fois dérivablesen un point d’accumulation xDD.

dn

dxn(f(x)g(x)) = Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(nk)(x).

en posant f(0)(x) =f(x)et g(0)(x) =g(x).

Démonstration.

On procède par récurrence (induction).Par un des théorèmes précédents le résultat est vrai pour n=1. On le suppose vrai pour n et on cherche à l’établir pour n+1 :

dn+1

dxn+1(f(x)g(x)) = d dx

dn

dxn(f(x)g(x))

«

= d dx

Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(nk)(x)

!

= Xn

k=0

n k

«

f(k+1)(x)g(nk)(x) + Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)

= Xn+1

k=1

n k−1

«

f(k)(x)g(n+1k)(x) + Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)

(37)

Dérivées

Formule de Leibniz

Théorème

f,g:D→Rsontn-fois dérivablesen un point d’accumulation xDD.

dn

dxn(f(x)g(x)) = Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(nk)(x).

en posant f(0)(x) =f(x)et g(0)(x) =g(x).

Démonstration.

On procède par récurrence (induction).Par un des théorèmes précédents le résultat est vrai pour n=1. On le suppose vrai pour n et on cherche à l’établir pour n+1 :

dn+1

dxn+1(f(x)g(x)) = d dx

dn

dxn(f(x)g(x))

«

= d dx

Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(nk)(x)

!

= Xn

k=0

n k

«

f(k+1)(x)g(nk)(x) + Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)

= Xn+1

k=1

n k−1

«

f(k)(x)g(n+1k)(x) + Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 30 / 119

(38)

Dérivées

Formule de Leibniz

Théorème

f,g:D→Rsontn-fois dérivablesen un point d’accumulation xDD.

dn

dxn(f(x)g(x)) = Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(nk)(x).

en posant f(0)(x) =f(x)et g(0)(x) =g(x).

Démonstration.

On procède par récurrence (induction). Par un des théorèmes précédents le résultat est vrai pour n=1.On le suppose vrai pour n et on cherche à l’établir pour n+1 :

dn+1

dxn+1(f(x)g(x)) = d dx

dn

dxn(f(x)g(x))

«

= d dx

Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(nk)(x)

!

= Xn

k=0

n k

«

f(k+1)(x)g(nk)(x) + Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)

= Xn+1

k=1

n k−1

«

f(k)(x)g(n+1k)(x) + Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)

(39)

Dérivées

Formule de Leibniz

Théorème

f,g:D→Rsontn-fois dérivablesen un point d’accumulation xDD.

dn

dxn(f(x)g(x)) = Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(nk)(x).

en posant f(0)(x) =f(x)et g(0)(x) =g(x).

Démonstration.

On procède par récurrence (induction). Par un des théorèmes précédents le résultat est vrai pour n=1. On le suppose vrai pour n et on cherche à l’établir pour n+1 :

dn+1

dxn+1(f(x)g(x)) = d dx

dn

dxn(f(x)g(x))

«

= d dx

Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(nk)(x)

!

= Xn

k=0

n k

«

f(k+1)(x)g(nk)(x) + Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)

= Xn+1

k=1

n k−1

«

f(k)(x)g(n+1k)(x) + Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 30 / 119

(40)

Dérivées

Formule de Leibniz

Théorème

f,g:D→Rsontn-fois dérivablesen un point d’accumulation xDD.

dn

dxn(f(x)g(x)) = Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(nk)(x).

en posant f(0)(x) =f(x)et g(0)(x) =g(x).

Démonstration.

On procède par récurrence (induction). Par un des théorèmes précédents le résultat est vrai pour n=1. On le suppose vrai pour n et on cherche à l’établir pour n+1 :

dn+1

dxn+1(f(x)g(x)) = d dx

dn

dxn(f(x)g(x))

«

= d dx

Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(nk)(x)

!

= Xn

k=0

n k

«

f(k+1)(x)g(nk)(x) + Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)

= Xn+1

k=1

n k−1

«

f(k)(x)g(n+1k)(x) + Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)

(41)

Dérivées

Formule de Leibniz

Démonstration.

dn+1

dxn+1(f(x)g(x))

= Xn+1

k=1

n k−1

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)+ Xn

k=0

n k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x)

= Xn

k=1

»„ n k−1

« +

n k

«–

f(k)(x)g(n+1k)(x)

+

n n

«

f(n+1)(x)g(0)(x)+

n 0

«

f(0)(x)g(n+1)(x)

= Xn

k=1

»„ n k−1

« +

n k

«–

f(k)(x)g(n+1k)(x) +

n+1 n+1

«

f(n+1)(x)g(0)(x) +

n+1 0

«

f(0)(x)g(n+1)(x)

= Xn+1

k=0

n+1 k

«

f(k)(x)g(n+1k)(x).

M. Delfour (Université de Montréal) Chapitre 5. Dérivation 11 novembre 2009 31 / 119

(42)

Dérivées

Formule de Leibniz

Exemple

Soit la fonction f(x) =xex. On sait que dk

dxkx=

(1, k=1 0. k>1 )

dk

dxkex=ex.

dn dxnxex=

X1

k=0

n k

« dkx

dxk ex =xex

|{z}

k=0

+n1ex

| {z }

k=1

.

Références

Documents relatifs

[r]

[r]

Par la méthode des moindres carrés, à l’aide de la calaulatrice et à l’unité près on obtient l’équation : y = 140x + 4873.. Pour tracer la droite il suffit de

Exercice n°4: Dans chaque cas, indique si la droite (d) est la médiatrice du segment [AB].. b) Pour RSTU et IJK, reporte leur périmètre sur une demi-droite. c) Compare au compas

Parmi les fractions ci-dessous, lesquelles expriment l’échelle

Au sein de ces structures, au plus pre`s des soignants, les pharmaciens de PUI sont aussi preˆts a` preˆter main- forte a` la politique vaccinale, en allant plus loin que les

En déduire les positions relatives des courbes représentant les fonctions f k et

Je suis un entier égal au produit de six nombres premiers distincts. La somme de mon inverse et des inverses de mes six facteurs premiers est égale