Berne
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Quatrième année. — N° 23
P r i x du numéro 10 centimes
Mercredi 19 mars 1890
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Le nouveau tarif des ébauches.
Nous avons, dans de précédents articles, 'tenu nos lecteurs au courant des démar-
ches faites par le syndicat des fabricants d'horlogerie auprès du syndicat des fabri- ques d'ébauches, dans le but d'arriver à un examen en commun des questions qui se rattachent au tarif, aux parties d'avan- cement et à la prime de fidélité. Dans leur réunion du 5 février, les deux cham- bres syndicales étaient tombées d'accord pour admettre, en principe, certaines modifications favorables aux demandes des établisseurs et sous réserve de la ra- tification des fabriques d'ébauches syndi- quées.
Cette ratification a été accordée par la dernière assemblée générale des fabri- ques syndiquées et notification en a été faite par circulaire spéciale adressée aux intéressés.
La question du tarif et celle des par- ties d'avancement, qui, au fond sont connexes, ont été résolues dans ce sens que certains avancements ne seront plus imposés aux établisseurs, comme c'était le cas sous le régime de l'ancien tarif et que leur valeur sera déduite aux clients du syndicat qui préfèrent les faire exécu- ter eux-mêmes où qui suppriment simple- ment les avancements de luxe. C'est ce que demandait le syndicat des fabricants, et il a été fait droit à sa réclamation sauf en ce qui concerne une ou deux parties pour l'exécution desquelles les fabriques d'ébauches avaient dû faire un outillage spécial et coûteux, qu'elles ne pouvaient sans grand préjudice laisser de côté.
La question de la prime de fidélité avait, comme on s'en souvient, soulevé des protestations assez vives, de la part de certains groupes de fabricants, qui considéraient comme étant attentatoire à leur liberté, l'obligation qui résultait
pour eux de se servir exclusivement dans les fabriques syndiquées, s'ils' voulaient être mis au bénéfice de la prime. D'un autre côté, les partisans des unions syn- dicales, tout en étant d'accord avec le principe môme de la prime, envisa- geaient que l'échelle admise étant éta- blie proportionnellement au chiffre des affaires traitées, ne reposait pas sur une base logique, puisque la fidélité des gros preneurs était récompensée par un pour cent de prime supérieur à celui de la prime des petits preneurs.
Ici encore, les fabriques d'ébauches ont reconnu le bien fondé des vœux qui leur étaient émis, et comme d'un autre côté, les usages du commerce veulent que les gros preneurs jouissent de cer- tains avantages, l'ancienne prime de fidé- lité, qui était en même temps une prime de quantité, a été scindée en deux parties distinctes: la première formant une prime progressive' de quantité, la seconde une prime fixe de fidélité, acquise aux fabri- cants qui traitent exclusivement avec les fabriques syndiquées, sur le chiffre total des affaires traitées, si petit qu'il soit.
Celle solution de la question des pri- mes, nous paraît de nature à donner sa- tisfaction à tous les intérêts et ne peut manquer d'être accueillie favorablement par les fabricants d'horlogerie; sauf peut- être par ceux qui, étant adversaires des organisations syndicales, sont du même coup, et par une conséquence toute natu- relle, adversaires des relations exclusives entre membres des divers syndicats. Ils eussent volontiers accepté le taux de l'ancienne prime, sans l'obligation de fidé- lité qu'elle comportait, ce qui l'eût tout simplement transformée en prime d'infi- délité. On ne pouvait raisonnablement demander aux fabriques d'ébauches de consacre cet illogisme.
Somme toute, le tarif nouveau pris dans
son ensemble, est plus favorable aux fabricants d'horlogerie que celui qu'il remplace, et il donne, dans la mesure du possible satisfaction aux observations et aux vœux dont la chambre syndicale des fabricants d'horlogerie s'est fait l'écho.
Quant aux prix des ébauches et finis- sages, les fabricants eussent sans doute vu ave plaisir un remaniement dans les sens d'une baisse directe, venant s'ajouter à la baisse indirecte dont profitent ceux qui ne tiennent pas aux parties d'avan- cement de luxe qui leur étaient imposées auparavant. Le syndicat des fabriques d'ébauches a sans doute envisagé qu'il ne pouvait pas améliorer les conditions de paiement et le taux des primes, en abais- sant aussi les prix du tarif.
Il est donc à prévoir que l'on marchera un certain temps sous l'empire des der- nières décisions prises; nous dirons même
— et nous nous faisons l'écho de nombreux fabricants — qu'il est désirable que l'on ne répète pas trop souvent ces remanie- ments qui jettent toujours une certaine perturbation dans les rapports des fabri- cants d'ébauches et de leurs preneurs et, par contre coup, dans les relations de ces derniers avec les acheteurs de la montre suisse.
L a d o u a n e a u x É t a t s - U n i s .
On Ht dans le Moniteur de la Bijouterie et de l'horlogerie :
On est vivement ému, dans le monde com- mercial de l'Europe, d'un bill déjà adopté par la Chambre des représentants de Washington et qui est en ce moment soumis aux délibé- rations du Sénat. C'est le bill Mac Kinley, dont le but est de modifier considérablement les conditions dans lesquelles la douane américainereçoitlesmarchandisesimportées.
Le tarif douanier américain, dont nous n'avons pas à nous occuper aujourd'hui quant à son caractère protectionniste, est ad valo-
ioa
LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSErem sur certaines marchandises, et spécifique sur d'autres produits.
On conçoit que l'application d'un droit ad valorem suscite parfois de réelles difficultés.
Quelle valeur, en effet, doit-on accorder à une marchandise*? Celle que déclare l'impor- tateur ou celle que croit devoir prendre l'a- gent des douanes chargé de faire acquitter le droit ?
En fait, le gouvernement américain était déjà bien loin de favoriser les importations étrangères et il avait entouré l'introduction des marchandises européennes de toutes les garanties que pouvait exiger le parti protec- tionniste si puissant au delà de l'Atlantique.
Toutes les mesures, si vexatoires que beau- coup d'entre elles pussent être, se compre- naient à la rigueur ; n'avaient-elles pas pour but defaciliterl'appréciation exacte et sincère de la valeur réelle des objets introduits aux Etats-Unis1? Mais on ne peut considérer de la même manière le bill Mac Kinley, qui, avec des pénalités draconniennes, semble destiné à rendre impossibles les expéditions des mar- chandises européennes.
Aujourd'hui, si la douane américaine ne se contente pas des déclarations des expéditeurs et ne veut pas accorder de créance à la sincé- rité des documents estampillés par les con- suls américains en Europe, elle donne à la marchandise importée une estimation plus élevée. Que l'importateur n'accepte pas cette majoration, un conflit s'élève, et une contre- expertise a lieu. L'importateur et la douane ont leurs experts. Celui de l'importateur est pris dans les négociants importateurs du pays et c'est seulement dans le cas où les deux experts n'arrivent pas à s'entendre, ce qui est rare, qu'intervient alors un tiers arbitre statuant en dernier ressort.
Ce régime libéral est à la veille d'être sup- primé. Le bill Mac Kinley dit, en effet, que, si le négociant n'est pas satisfait de l'appré- ciation de l'administration des douanes, il y aura une expertise effectuée par le Sénat, sur avis du gouvernement. Si cette «expertise»
ne donne pas satisfaction à l'importateur, on ne peut avoir de recours que devant un jury de trois personnes pris exclusivement parmi les neuf experts généraux. Ainsi, ces experts généraux, véritables fonctionnaires, seraient juges et parties non seulement ea première instance, mais aussi en appel! Quelle garan- tie auraient donc les commerçants contre leur
incompétence? On sera effrayé des consé- quences que pourraient avoir des « experti- ses » imprudemment faites, quand on saura qu'une inexactitude de20p. c. dans la déclara- tion d'une marchandise dont la valeur est souvent assez variable (des diamants par exemple} peut amener, outre la confiscation de l'objet, des peines Relevant jusqu'à 25,000 francs d amende et deux années d'emprison- nement !
La nouvelle de l'adoption du bill Mac Kin- ley par la Chambre des représentants suscite de vives réclamations non seulement en France, mais en Angleterre, en Allemagne, en Belgique, en Suisse et en Italie. Les di- vers gouvernements ont été saisis de pro- testations émanant de syndicats ou de cham- bres commerciales et industrielles qui voient dans ce bill une arme contre les importations européennes en Amérique. Ces gouverne- ments ne peuvent manquer de se préoccuper de l'affaire et d'étudier le moyen d'arrêter l'application de mesures aussi vexatoires que dangereuses.
Il est à remarquer d'ailleurs que l'émotion n'est pas limitée à l'Europe. Aux Etals-Unis même se produit un mouvement contre le bill Mac Kinley. Les chambres de commerce de New-York et de Philadelphie ont présenté des objections au Sénat, et le gouvernement américain va, sans aucun doute, être saisi de
plaintes émanant de ses nationaux. D'autre part, nombre de juristes trouvent q u i l e s experts généraux, condamnant a l'amendi ou à l'emprisonnement, ne sauraient être considérés comme des «juges naturels» et que le bill Mac Kinley est ainsi en contra- diction formelle avec l'amendement 5 à la constitution américaine. Ils ont résolu en conséquence, si le Sénat donne son appro- bation à la proposition de loi, de soumettre le bill à la cour suprême afin d'obtenir sa cassation.
La chambre de commerce de Paris s'est occupée d'urgence du bill Mac Kinley. Après avoir rédigé une protestation contre l'appli- cation des clauses draconiennes de ce bill, la chambre a décidé que son bureau deman- derait une audience au ministre des affaires étrangères pour lui «exposer verbalement, avec les développements qu'ils comportent, les motifs sur lesquels s'appuie cette protes- tation, et de signaler les dangers qui résul- tereient pour notre commerce d'une légis- lation si contraire aux principes du droit international ».
La position faite aux fabricants.
On nous écrit de St-Imier:
La position faite actuellement aux fabri- cants d'horlogerie n'est certes pas enviable.
D'une part, la pression continuelle exercée par les syndicats ouvriers qui ont, paraît-il, pris pour devise: augmentation des prix sur toute la ligne, et d'autre part, les exigences d'une clientèle qui a l'œil ouvert sur tout ce qui se passe chez nous, pour ne pas dire plus. Lors de l'augmentation imposée aux fabricants par le syndicat des repasseurs et remonteurs, leurs délégués nous disaient : Il faut augmenter les prix des montres. Belle recommandation, il est si facile de dicter des conditions aux clients, chacun sait aujour- d'hui par expérience à quoi s'en tenir sur ce chapitre, théorie autant réalisable que si on disait à l'empereur d'Allemagne : Vous allez renvoyer demain cinquante mille hommes dans leurs foyers, il vous en restera encore bien assez !
Augmenter les montres, ne fût-ce même que de 25 et. par pièce, c'était perdre irré- vocablement son client, sauf quelques rares exceptions; il était prudent de ne rien chan- ger aux prix. Plusieurs maisons de notre place ont reçu avis de leurs clients, au cas qu'une augmentation leur serait demandée, d'avoir à annuler les commissions. Est-ce clair et précis?
Si, de ce côté, les fabricants n'ont rien à attendre, il leur reste pourtant une porte ouverte, une seule : se former en syndicats ; on commence à le comprendre, mieux vaui tard que jamais ; grouper leurs forces pour défendre leurs intérêts communs et empê- cher, pendant qu'il en est temps encore, toute hausse non justifiée.
Après l'augmentation des repasseurs et remonteurs, nous avons eu les planteurs d'échappements, les graveurs et maintenant c'est le tour des pierristes; bientôt, tous y auront passé!
Voyons Messieurs les fabricants, voulons- nous par notre indifférence laisser monter ce Ilot envahissant qui nous étreint, sans chercher à opposer une digue avant que nous soyons submergés? Pourquoi les ouvriers peuvent-ils nous imposer des hausses de prix sans que de notre côté, il soit possible de les empêcher ou même de les discuter, c'est précisément parce que les ouvriers sont or- ganisés en syndicats, qu'ils identifient leur existence et leur avenir dans un mèmesenti- ment de solidarité.
Eh bien, que ce mot solidarité soit aussi notre mot de ralliement; qu'on comprenne une fois, que c'est en groupant nos forces, en travaillant ensemble, que nous arriverons à former un lien solide, dans l'intérêt de tous les fabricants et pour le bien de notre belle industrie!
Dans un prochain article, nous examine- rons ensemble quelques points de haute im- portance pour les fabricants d'horlogerie, placés trop souvent à la merci de certains faiseurs d'affaires qui exploitent notre marché d'une manière indigne.
Un fabricant.
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P o s t e s . Recouvrements. — Les bureaux de poste autrichiens à Andrinople, Beyrouth, Constantinople, Salonique et Smyrne sont admis au service international des recouvre- ments, depuis le 1ercourant. En conséquence, on peut aésormais échanger, entre la Suisse et les villes turques sus-désignées, dus recou- vrements aux mêmes conditions que dans l'échange avec l'Autriche-Hongrie, à la seule différence que, dans les deux directions, le montant à encaisser doit être indiqué en monnaie de franc. Les annexes de recouvre- ments à protester ou pour poursuites ne sont pas admises pour les localités en question.
— Colis postoux. I. Dès le 1e r de ce mois, on peut accepter à l'expédition des colis pos- taux sans valeur déclarée ni remboursement, jusqu'au poids de 3 kilo, à destination des possessions françaises du Gabon et du Congo (Afrique occidentale), ainsi que des îles Sechelles (Mahé). L'affranchissement à percevoir de l'expéditeur est de fr. 3. 50 par colis. Nombre des déclarations en douane nécesssaires 3.
Pour le Gabon et le Congo français, ce ser- vide est actuellemedt limité aux ports de Libreville, Benito et Loango. Les colis en question doivent exclusivement être livrés au service français, sous bonification de fr. 3 par colis et sont acheminés par Marseille ou par Bordeaux.
IL L'agence postale de Lomé, dans le pro- tectorat allemand de Togo, participe, avec celle de Petit-Popo, à l'échange international des colis postaux.
C o n g r è s d u s y n d i c a t f é d é r a t i i d e s r e p a s s e u r s e t r e u a o u t e u r s . —Dimanche 16 mars, dès 9 heures du matin au Casino do la Chaux-de-Fonds, vingt délégués de ce syndicat étaient assemblés, représentant 9 sections : Sonvillier, Saint-Imier, Villeret, Bienne. Tramalan, Granges, Biiren, Locle et la Chaux-de-Fonds, soit environ 3000 repas- seurs et remonteurs.
L'assemblée a reçu, sur sa demande, la section de Montillier-Morat, comme faisant partie du syndicat fédératif.
Elle a désigné la section de la Chaux-de- Fonds comme siège du comité central à l'ex- piration de cette année.
Elle a entendu un rapport sur la marche de la fédération. L'exposé financier boucle, mal- gré les dépenses extraordinaires occasion- nées par la suspension de travail de l'automne dernier, par un boni de plus de 1500 fr.
D é c o r a t e u r s . — On annonce que le nouveau tarif des décorateurs sera prochai- nement soumis à l'examen des fabricants d'horlogerie et qu'il ne sera définitivement arrêté et appliqué qu'autant que l'entente se sera établie.
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LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE 103
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