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Comptoir général de vente des ébauches et finissages

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(1)

E . '

PA M. Jules Gfeller

B e r n e

Les consulats suisses à l'étranger ι egoivent le journal.

Sixième année. — N- 58 £Se$ffa Samedi 16 Juillet 1892 P r i x du n u m é r o IO c e n t i m e s \^s^^^^^N^^mÎ^Ê^Êtm^/ B u r e a u x : R u e N e u v e , 19

>tf."

Suisse

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O r g a n e d e l a S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e e i n d u s t r i e s d u J u r n , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e 1 e t d e s S y n d i c a t s i n d u s t r i e l s .

Comptoir général de vente des ébauches et finissages

, Nous n'apprendrons rien à personne, en disant que la dissolution du syndicat des fabriques d'ébauches a eu des consé- quences désastreuses, non seulement pour l'industrie de l'ébauche, mais aussi ,.pour l'industrie horlogère prise dans son en- semble. Pendant la période qui a vu Ta chute de ce syndicat, nous en ayons ana- lysé les causes et signalé les effets; nous n'y reviendrons pas aujourd'hui, nous contentant de constater que nos prévi- sions se sont réalisées.

Entre autre prédiction, nous avions émis celle que les anciens syndiqués ne mettraient pas beaucoup de temps à re- venir de leur erreur et qu'ils éprouveraient vite le besoin de reconstituer un lien quelconque, en attendant que de nouvelles études, tenant compte des points faibles de l'ancien groupement et des leçons de l'expérience, leur permissent de découvrir la formule d'une organisation nouvelle, répondant aux besoins de notre industrie, et comportant toutes les sécurités possi- bles, au point de vue de la stricte exé- cution des règles admises par les syndi- qués.

Peu après la dissolution, les membres de l'ancienne organisation s'étaient'grou- pés en une Société des fabriques d'ébau- ches. Le nom était changé, mais Ie pro- gramme général restait le même, à cela près que quelques points seulement étaient exécutés, les autres — et non les moins essentiels — étant réservés [pour l'avenir.

En réalité, il s'agissait surtout, de ne pas perdre toute habitude de discuter en- semble, et de rester unis dans l'éventua- lité, désirée par tous, d'un nouveau grou- pement assis sur des bases plus solides que le premier.

Un premier projet vit le jour : il s'agis- sait de l'opération grandiose du rachat de toutes les fabriques d'ébauches, deve- nant la propriété d'une société d'action- naires, composée, en premier lieu, des chefs des fabriques intéressées. Ge plan avait ses côtés faibles, nous citerons la difficulté d'apprécier à leur juste valeur, l'importance des établissements et la va- leur marchande de leurs bâtiments et de leurs installations. Il eût été non moins difficile, à un conseil d'administration, de surveiller la marche de chaque établisse- ment faisant partie de la Société, et d'or- donner les changements nécessaires dans les procédés de fabrication. L'idée a donc été abandonnée, momentanément du moins.

Mais un nouveau projet a vu le jour, il s'agit de la fondation d'un office de vente centrale, se substituant aux fabriques pour la réception des commandes des établis- seurs, leur livraison et leur paiement.

Ici, nous sommes sur un terrain pratique et le projet nous paraît réalisable. Nous allons l'analyser brièvement.

Le projet prévoit donc la création d'un office, seul chargé d'écouler la production des établissements actionnaires, qui s'in- terdiraient ainsi toute vente directe.

Les opérations de la Société comporte- raient l'achat, aux établissements action- naires, à conditions déterminées par les statuts, des ébauches et finissages pour montres de poche et la vente des dits produits aux fabricants d'horlogerie.

Le capital social serait fixé à 1,000,000 de francs, représenté par 1000 actions de 1000 francs chacune libérables aux conditions suivantes :

80°/o en marchandises commissionnées par le dépôt central, 20 o/

0

en espèces.

La direction du comptoir serait spécia- lement chargée d'opérer, au mieux des intérêts des établissements associés, la vente de leurs produits, soit de ceux com- missionnés pour former le capital social, soit de ceux dont elle leur fera parvenir les commandes ultérieures.

Les prix auxquels les établissements associés factureront leurs produits seront ceux correspondant au prix de vente réa- lisable au moment de la commande, dé- duction faite d'un pour cent uniforme de bénéfice au profit du comptoir.

Une disposition importante, est celle qui prévoit que dans le but de simplifier la fabrication, d'entrer dans la voie de l'unification des grandeurs admises, ainsi que de l'interchangeabilité des mobiles, pour tous les finissages que fournira le comptoir général de vente, de diminuer le prix de revient des produits tout en augmentant leur bienfacture et leur va- leur d'utilisation, la répartition des com- mandes aux établissements actionnaires, aura pour tendance la spécialisation des calibres et grandeurs dans chaque fabri- que tendant à ne faire si possible, dans un établissement, que la spécialité dans laquelle il a le plus de force, soit même dans cette spécialité une grandeur unique.

* * *

Nous n'entrerons pas dans les détails d'organisation intérieure qui n'ont d'in- térêt que pour les membres du futur comptoir de vente; mais nous ferons res- sortir combien sera forte une institution pareille, tenant dans les mains de son pouvoir central l'achat et le vente des finissages, et commandant ainsi l'une des principales bases de notre .organisation industrielle.

Bien dirigé et fermement conduit, le

Comptoir général de vente des ébauches

serait d'un puissant secours pour régula-

(2)

244 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE riser le prix de la montre, et assainir

notre marché intérieur, en le débarras- sant des éléments impurs qui l'encom- brent actuellement et dont le seul rôle consiste à rogner les salaires ouvriers pour pouvoir vendre à des prix dérisoires, des produits de qualité inférieure.

Ajoutons que l'idée est favorablement accueillie et qu'un avant-projet a été ac- cepté à l'unanimité des membres de la Commission chargée d'en faire un examen approfondi; usera soumis à la discussion, dans une assemblée générale des fabri- ques d'ébauches, convoquée pour mardi prochain.

C o m m u n i c a t i o n i m p o r t a n t e

Le secrétariat soussigné porte à la connais- sance des intéressés, qu'il a été avisé, par plusieurs fabricants d'horlogerie de la Chaux- de-Fonds, que la Société d'horlogerie de Bé- vilard — fabrique d'ébauches — tire, pour des sommes parfois très fortes, sur des clients qui ne lui doivent rien, ou même sur des fa- bricants qui ne sont pas même en relations d'affaires avec la dite fabrique.

Les intéressés, fabricants et "banquiers, sont invités à prendre les mesures propres à empêcher le renouvellement de tels agisse- ments.

La Chaux-de-Fonds, le lô juillet 1892.

Secrétariat de la Chambre cantonale du Commerce, de l'Industrie et du Travail.

Exposition de Chicago

Circulaire à Messieurs les Exposants Messieurs,

Vous avez été nanti en son temps, par la presse, du îésultat favorable des démarches faites par votre Comité, auprès des autorités fédérales et cantonales, pour obtenir de celles-ci des subventions destinées à dégre- ver les participants à l'exposition de Chicago, de la majeure partie des frais collectifs résul- tant de cette participation.

Vous vous associerez aux sentiments de gratitude que nous exprimons aux autorités susnommées, pour l'appui financier qu'elles ont bien voulu nous accorder et {vous join- drez vos efforts aux nôtres pour assurer Ie respect absolu et sans restriction d'aucune sorte, des conditions d'intérêt général, aux- quelles les octrois de subventions sont subor- donnés, particulièrement de celles relatées au Message du Gonseil fédéral, à l'Assemblée fédérale du 17 juin 1892, concernant la dite demande de subvention. Nous reproduisons les termes principaux de ce Message, dési- rant que chacun des exposants soit exacte- ment fixé, sur la nature et l'étendue des obligations qui lui incombent, en retour des subventions accordées.

EXTRAITS DU MESSAGE :

« Quant au'chiffre même de la subvention, la conférence du lerjuin 1892, réunie à Berne, sous là présidence de Monsieur le Conseiller fédéral Droz, a proposé, après avoir examiné minutieusement le projet de budget présenté

par le Comité des exposants, ainsi que les propositions de réduclion du Vorort, de l'ar- rêter à fr. 120,000. — Cette somme serait affectée aux postes de dépenses ci-après :

« 1° Frais d'administration en Suisse; ex- perts; jury de sélection.

« 2° Frais d'administration au siège de l'exposition.

« 3° Service de sûreté et protection des produits exposés.

« 4° Constructions, décorations et installa- tions.

« 5° Divers.

« En outre, les frais résultant de la repré- sentation éventuelle de la Suisse dans le jury international d'horlogerie seront supportés par la Confédération. »

Le projet d'Arrêté fédéral, conforme au préavis âe la conférence, est ainsi conçu:

« L'Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu le message du Conseil fédéral, du 17 juin 1892,

arrête :

« 1° Pour le cas où la participation horlo- gère à l'exposition de Chicago, serait organi- sée dans des conditions reconnues satisfaisan- tes, le Conseil fédéral est autorisé à délivrer au Comité dps exposants, une subvention, pouvant s'élever à 120,000 francs, au maxi- mum.

« La Confédération prendra, en outre, à sa charge les frais de représentation de la Suisse dans Ie jury international d'horlogerie. »

L'arrêté ci-dessus a été adopté par le Conseil national, le 23 juin 1892 et par le Conseil des Etals, le 25 juin 1892.

Le Message du Conseil fédéral s'exprime de la manière suivante, quant aux conditions auxquelles la subvention est soumise:

« Toutefois, -en raison même des réserves exprimées dans la conférence, il demeurerait bien entendu que la subvention fédérale ne serait délivrée que si l'exposition horlogère a lieu dans des conditions satisfaisantes.

« Nous entendons par conditions satisfai- santes :

« 1° Que la participation horlogère soit re- connue comme offrant ce que nous pouvons faire de mieux en Suisse, et ce que les Amé- ricains.ne peuvent produire aussi bien,

« 2° que cette participation soit assez forte pour frapper les yeux [et faire une réclame, adaptée aux besoins et aux habitudes des Américains ;

« 3° que l'emplacement réservé soit conve- nable sous tous les rapports essentiels;

« 4° que nous soyons sûrs de la composi- tion d'un jury d'horlogerie, donnant des ga- ranties sérieuses d'impartialité, et dans lequel la Suisse soit représentée ;

« 5° que les intéressés nous présentent sans retard, un ou deux jurés suisses, ayant toutes les aptitudes nécessaires; :

« 6° enfin que chaque maison exposante prenne l'engagement d'honneur, ainsi que son représentant, de ne vendre, aux visiteurs que de l'horlogerie de première qualité et of- frant toutes les garanties possibles de bien- facture. »

Le Comité des exposants, dans le but d'as- surer l'exécution intégrale de la prescription sous litt. 6, a complété les dispositions du programme d'admission, par l'adjonction suivante à la disposition C, traitant du pou- voir accordé au jury suisse d'admission, d'é- limiuer tous les produits qui seraient de na- ture à causer quelque préjudice aux intérêts généraux de l'industrie horlogère suisse :

ADJONCTION : Ae seront vendables à l'Ex- position que les objets qui auront été admis par le jury de sélection.

De cette manière, toutes les assurances possibles seront données, que la qualité et la bienfacture des produits vendus à l'exposi- tion, correspondront bien à celles des pro- duits exposés, puisque les premiers, comme ceux-ci, auront à subir l'examen et l'appro- bation du jury de sélection. L'introduction dans Ja salle de l'exposition horlogère suisse, soit pour les vitrines, soit pour la vente, de produits qui n'auraient pas été acceptés par le jury d'admission, est et restera formelle- ment interdite. Les exposants, soit leurs re- présentants commerciaux, auront à se sou- mettre au contrôle, qui sera établi par les autorités de l'exposition horlogère suisse, pour empêcher toute contravention ou tout abus de se produire. De plus, tous les envois pour l'exposition, quels qu'ils soient et à quelle époque qu'ils se fassent, devront tou- jours être effectués par le Comité suisse des exposants, seul autorisé, après approbation du jury, à les réexpédier à son mandataire général à Chicago, à l'exclusion de tout envoi direct d'un exposant à son représentant.

Le budget de participation fédérale, que nous vous avons soumis, indique de quelles dépenses les exposants sont dores et déjà dé- frayés. Quant aux frais ultérieurs, restant à la charge des exposants et particulièrement les frais de vitrines, de transport, d'assuran- ces et de représentation commerciale, les comités cantonaux, qui disposent des sub- ventions affectées spécialement aux ressortis- sants des cantons les ayant votées, verront, après établissement du montant exact de ces frais, dans quelles proportions les exposants peuvent être encore dégrevés au moyen des dites subventions cantonales.

Dans ces conditions, le solde de frais que les exposants supporteront de leurs propres deniers se trouvera réduit à une somme rela- tivement minime que nous ne pensons pas être supérieure à 200 à 350 francs par mètre courant de vitrine suivant le prorata de répar- tition de la subvention cantonale, variable d'un canton à l'autre.

Nous rappelons à tous les industriels hor- logers et à ceux des branches d'industrie similaires, que l'inscription en qualité d'ex- posant à Chicago, n'est pas close et qu'un nouveau délai est fixé au 31 juillet, date après laquelle le chiffre d'exposants devra être dé- finitivement arrêté.

Nous engageons vivement tous ceux qui peuvent participer à cette manifestation col- lective de nos industries intéressées, à ne pas se tenir à l'écart, mais à bien vouloir se join- dre au noyau existant, de sorte que l'exposi- tion représente bien toutes nos forces indus- trielles, que la section suisse brille de tout l'éclat possible, qu'elle attire l'attention et l'approbation des visiteurs, en leur faisant constater l'excellence, la variété, le bon goût et la richesse des produits qui y sont réunis.

Nous prions de même ceux des exposants déjà déclarés, mais qui ne nous ont pas en- core retourné le formulaire de participation que nous leur avons envoyé pour documenter leur adhésion, de bien vouloir faire parvenir ce lormulaire (Comité des Exppsants), sans plus de retard. Le secrétariat du Comité, soit M. James Perrenoud, à la Chaux-de-Fonds, est chargé de recevoir ces formulaires dé participation et les déclarations de nouvelles adhésions.

Pour finir, nous rappelons encore, qu'aux termes de notre circulaire du 5 avril 1892, les produits destinés à l'exposition doivent être tenus à la disposition du jury desélection dès le 15 janvier prochain. Que, de plus, toutes les montres et produits susceptibles d'être vendus en Amérique ou d'y rester en consi- gnation, doivent porter l'insculpationStuilze»·- land ou Swiss.

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- . ' .··. « ^ ;

LA FEDERATION HORLOGERE SUlSSK 2 4 5

Les communications ultérieures, que les -circonstances nécessiteront, vous seront faites -en leur temps, par nouvelles circulaires, par-

ticulièrement lorsque le travail du jury de sélection commencera et qu'il y aura lieu de préparer l'exposition des produits exposables.

Des directions détaillées, concernant l'embal- lage, les factures à produire, etc., etc., seront transmises en temps utile.

Dans chaque canton horloger se constituera prochainement un comité cantonal des expo- sants qui servira de lien entre les exposants de son ressort et le comité général. Pour le canton deNeuchàtel, le comité désigné est la Chambre cantonale du commerce, de l'indus- trie et du travail (secrétariat à la Chaux-de- Fonds). — Les comités des autres cantons seront ultérieurement formés et annoncés aux intéressés.

Veuillez agréer, Messieurs, l'assurance de notre considération distinguée.

Le Vice-Président, Le Président, J. BOREL-COURVOISIER. G.!-M. ROtIGE.

Le Trésorier, Le Secrétaire, Louis ROZAT. James PERRENOUD.

Pierre GOLAY. Ami WAGNON.

Benjamin LELOULTRE. Albert JEANNERET.

Paul-D. NARDIN. Henri THALMANN.

COTE DE L'ARGENT du 16 juillet 1892 Facturé aux monteurs de boite.

L'argent 800 laminé et fil à fr. 118. 85 le kilo id. 805 id. id. » 119.65 id.

id. 875 id. id. » 129.90 id.

id. 900 id. id. » 133.45 id.

id. 935 id. id. » 138.50 id.

La pacification des rapports du capital et du travail

Conférence de M. G. de Molinari faite à Gand.

• (Suite.)

Malheureusement, jusqu'à une époque récente, le travail a 'été de toutes les mar- chandises la plus difficile à déplacer ou à mobiliser. C'est encore" là une observation d'Adam Smith. « Après tout ce qui se dit de la légèreté et de l'inconstance de la nature humaine, il paraît évidemment par l'expé- riene, disait-il, que de toutes Jles espèces de bagages, l'homme est la plus difficile à trans- porter. » Il y avait alors à ce transport ou à cette mobilisation du travail, deux sortes d'obstacles, les uns naturels, les autres arti- ficiels.

Les obstacles naturels consistaient surtout dans la rareté et la cherté des moyens de transport, et dans le défaut d'informations sur l'état du marché du travail, en dehors de la localité où vivait l'ouvrier ; les obstacles arti- ficiels résidaient dans les lois de police, dans les institutions économiques et même philan- thropiques qui attachaient le travailleur à sa glèbe ou à son métier, comme l'huître à son rocher. Sous le régime du servage, le travail- leur était immobilisé dans le domaine du sei- gneur et, par conséquent, à sa direction. Plus tard, lorsqu'il est devenu libre, on s'est ef- forcé de le retenir dans la localité où il était né et où il était sous la dépendance d'un pe- tit nombre d'entrepreneurs, le plus souvent coalisés tacitement ou ouvertement. On ne lui accordait pas de secours en dehors de sa

commune, ou bien on créait des caisses de secours et de retraites, auxquelles il était obligé de participer et dans lesquelles il per- dait sa cotisation, s'il s'avisait de porter son travail ailleurs. L'émigration était fréquem- ment défendue, et, dans quelques pays, en Italie par exemple, elle n'a pas cessé d'être entravée. Il n'y a pas bien longtemps encore qu'on condamnait à la prison et à l'amende, en vertu d'un certain article du code pénal — c'était, je crois, l'article 202, — tout individu reconnu coupable d'avoir fait passer des ou- vriers à l'étranger en vue de nuire à l'indus- trie nationale. Bref, toutes ces lois et ces pratiques de police ou de prétendue philan- thropie avaient pour effet sinon pour objet d'annuler autant que possible le bienfait de la liberté accordée au travailleur en le met- tant à la merci de l'entrepreneur.

Ces obstacles naturels ou artificiels ont aujourd'hui en grande partie disparu ; les chemins de fer et la navigation à vapeur ont accru pour le travail comme pour les autres marchandises les facilités du déplacement, les passeports ont été abolis, et beaucoup d'autres obstacles supprimés. Le résultat a été une augmentation considérable de la cir- culation intérieure et extérieure du travail.

L'augmentation de la circulation intérieure peut être constatée dans les recensements de la population par l'accroissement graduel du nombre des individus qui vivent hors de leur commune d'origine. L'augmentation de la circulation extérieure est accusée par l'ac- croissement énorme des chiffres de l'émigra- tion européenne depuis l'avènement de la na- vigation à vapeur transocéanique. En 1820, elle n'atteignait pas 10,000 individus; elle s'élève maintemant à 500,000 et davantage.

(A suivre.) Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

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