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Syndicat des fabriques d'ébauches

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Academic year: 2022

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Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Cinquième année. — N0 6

P r i x du numéro IO centimes

Samedi 17 Janvier 1891.

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

Un au : Six mois :

Suisse . . . 6 fr. 3 fr.

Union postale . 12 » 6 »

On s'abonne à tous les bureaux de poste P a r a i s s a n t l e m e r c r e d i e t l e s a m e d i , à B i e n n e

Provenant de la Suisse . . 20 et. Ia ligne s de l'étranger . . 25 » » Minimum d'une annonce 50 centimes

Les annonces se paient d'avance

O r g a n e d e l a Société i n t e r c a n t o n a l e d e s industriel* d u J u r a , des C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e et d e s Syndicats i n d u s t r i e l s .

AVIS

llitiiH le Itut d e t e n i r t o u s les fabri- c a n t s d ' h o r l o g e r i e a u c o u r a n t d e s décisions p r i s e s p a r le s y n d i c a t d e s f a b r i q u e s d ' é b a u c h e s , n o u s n o u s un CM p e r m i s d ' a d r e s s e r l a FÉDÉ- RATION HORLOGi:RF. d e p u i s le Nouvel-An, à t o u s les f a b r i c a n t s q u e n o u s n ' a v o n s p a s e n c o r e l ' h o n n e u r

«le c o m p t e r a u n o m b r e d e n o s a b o n - n é s .

N o t r e o r g a n e d e v e n a n t t o u j o u r s d a v a n t a g e l ' i n t e r m é d i a i r e d o n t s e s e r v e n t les associations p a t r o n a l e s p o u r f air e c o n n a i t r e l e u r s r é s o l u t i o n s a u x i n t é r e s s é s , n o u s e s p é r o n s q u e Xl Xl. les f a b r i c a n t s n o n e n c o r e a b o n - i i é s à l a F É R É R A T I O N c o n i p r e n d r o n t l ' i n t é r ê t q u ' i l p e u t y a v o i r p o u r e u x à r e c e v o i r r é g u l i è r e m e n t l ' o r g a n e r e c o n n u d e s syndicats p a t r o n a u x et n o u s les p r i o n s de b i e n v o u l o i r r é - s e r v e r b o n accueil a u r e m b o u r s e - m e n t q u e n o u s n o u s p e r m e t t r o n s d e p r e n d r e s u r e u x , d e l ' a b o n n e m e n t p o u r l ' a n n é e 8 si» I.

Ii'ADMINISTRATION.

Syndicat des fabriques d'ébauches

Comme complément aux renseigne- ments que nous avons donnés, dans notre dernier numéro, sur la crise que traverse actuellement le syndicat des ébauches, voici le texte officiel des résolutions pri- ses dans l'assemblée générale du 14 jan- vier. Comme on le veit, satisfaction est donnée aux vœux exprimés par les délé- gués des fabricants d'horlogerie.

Nous ajouterons que toutes les dénon- ciations du syndicat ont été retirées, .et que le syndicat conserve son effectif com- plet. Des démarches [vont être faites au- près des fabriques dissidentes, pour les engager a se rallier franchement à l'as- sociation. Si ces démarches sont appuyées

par une vigoureuse propagande auprès des fabricants d'horlogerie qui n'ont pas encore signé l'adhésion 'qui leur est de- mandée par la circulaire du 18 décem- bre dernier, la situation du syndicat sera définitivement consolidée.

R é s o l u t i o n s d e l'assemblée d u 14 j a n v i e r f S91

Sur la proposition de la chambre syn- dicale, l'assemblée vote à l'unanimité :

1° De maintenir intact, juqu'à nouvel ordre, le tarif commun actuel.

2« De supprimer les primes progressive et de fidélité.!

3" De s'engager à la rétroactivité du 1er janvier au 15 février, en cas de chan- gement de tarif à cette dernière date.

4° De réserver, pour être discuté le 15 février, le système à adopter pour remplacer la prime progressive.

5° Mais de décider que, rétroactivement dès le 1e r janvier 1891 et pendant toute l'année 1891, chaque maison syndiquée déduira sur facture, à titre de privilège d'adhésion, l'ancienne prime de fidélité de 3 o/o, étant entendu que cette déduc- tion ne peut se faire, sous peine de l'in- fraction maxima, qu'aux clients qui ont adhéré et qui auront adhéré à l'appel du syndicat du 18 décembre 1890.

Chambre syndicale.

!Horlogerie

Exportation d'horlogerie du district con- sulaire de La Chaux-de-Fonds aux Etats-Unis, pendant les deux dernières années, et en bloc pendant les 8 années précédentes :

i890 1880 Octobre fr. 967,149*90 fr. 784,304*60 Novembre » 856,715*90 » 639,094*80 Décembre * 779,193*95 » 598,632*45

IV trimestre fr. 2,603,059*75 fr. 2,022,031*85 III » » 2,280,368*75 » 1,626,740*55 II * » 1,762,718*05 » 1,534,681*05

I » »

Total fr.

1888 . 1887 . 1886 . 1885 . 1884 . 1883 . 1882 . 1881 .

1,256,965»— » 1,553,631*25 7,903,110*90 fr. 6,737,084*70

Total fr. 6,681,251*30 - » 6,046,265»50

» s 4,816,445*90

» » 3,014,066*05

» » 5,619,620*90

» » 9,206,554*85

» » 11,806,900*50

» * 10,047,174*65 On peut voir par ce tableau qu'à partir de l'année 1885, la plus mauvaise pour notre exportation, les affaires avec les Etats-Unis ont repris une marche continuellement as- cendante et que les derniers mois de l'année dernière présentent entr'autres une augmen- tation réjouissante.

On annonce en outre que les formalités de déclarations exigées depuis l'entrée en vigueur du bill Mac Kinley, gênantes surtout pour les expéditions de montres en consi- gnation, ont été déjà simplifiées en ce sens que le prix de revient en bloc de la montre suffit, au lieu du prix de revient de chaque partie du mouvement que le bill semblait tout d'abord exiger.

I i ' é m i g r a t i o n a u x E t a t s - U n i s Les Etats-Unis vont faire un nouveau pas dans la voie de la protection. Ce ne sont plus les produits de l'industrie européenne qu'il s'agit d'écarter par des tarifs exorbi- tants et des précautions inquisitoriales : c'est l'immigration européenne qu'on veut res- treintre ou, du moins, épurer. Plusieurs, projets de loi sont ou vont être présentés au Congrès de Washington pour interdire l'en- trée du territoire fédéral au rebut de la popu- lation de Γ Ancien-Monde.

Cette fois, il sera difficile de protester et impossible de songer à des représailles.

Déjà les Américains ont pris quelques me- sures pour diminuer l'affluenc des étrangers qui venaient s'établir chez eux, mais c'était surtout au point de vue économique. Il ne

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laissent plus arriver les Chinois qui travail- lent à trop bon marché et qui ont amené aussi de mauvaises mœurs. Ils repoussent les gens manifestement dépourvus de tous moyens d'existence. Ils excluent absolument les travailleurs qui ont d'avance engagé leur travail, si bien qu'on a failli renvoyer en Europe des acteurs qui avaieut signé d'a- vance des contrats avec leur impressario. Il s'agissait avant tout, d'empêcher l'abaisse- ment des salaires.

On va maintenant plus loin,, et l'on votera sans doute prochainement une loi qui oblige les immigrants futurs à se munir d'un certi- ficat de bonne vie et moeurs. Les repris de justice ne pourront plus franchir l'Atlanti- que pour se refaire une virginité. Il faudra,

%pour débarquer sur le sol de la grande ré- publique, un casier judiciaire intact, et même une réputation d'honnêteté attestée par les autorités compétentes.

Comme les autorités européennes pour- raient être soupçonnées de favoriser par des certificats de complaisance le départ des gens dont on serait bien aise d'être débar- rassé, il est probable que les consuls améri- cains en Europe seront investis d'un certain droit de contrôle et d'enquête sur la moralité des candidats à l'émigration, comme ils sont déjà chargés de contrôler l'origine et le prix de revient des marchandises destinées à être exportées dans leur pays. Les agents des Etats-Unis deviennent de plus en plus nos surveillapts, et le Nouveau-Monde tient plus que jamais la dragée haute aux habitants de l'Ancien.

Ce n'est pas tout. Les questions d'hygiène ayant une importance toujours croissante, les hygiénistes américains demandent qu'on repousse les malades aussi bien que les gens de mauvaise conduite. On en viendra sans doute à soumettre les immigrants à un examen médical complet et rigoureux, pour s'assurer qu'ils n'apportent à la population américaine aucun élément morbide Peut- être installera-t-on dans les ports d'où par- tent les paquebots pour l'Amérique des mé- decins qui ausculteront les passagers et qui les visiteront comme on visite un conscrit.

Personne ne pourra se plaindre, car les Américains sont en droit de répondre : « Si vous trouvez nos conditions trop rigoureuses, restez chez vous. »

Ajoutons que les gouvernements européens se garderont bien de répondre par des me- sures semblables, les Américains qui passent l'Océan étant en général de riches touristes dont on est trop heureux de recevoir l'ar- gent, quelles que soient leur santé et leur moralité.

Le dix-neuvième siècle a été par excellence le siècle de l'émigration. Mais un temps vien- dra où chaque, peuple sera obligé de garder ses pauvres et ses irréguliers. Les Etats-Unis donnent un exemple qui trouvera des imi- tateurs.

R é p a r a t i o n d e s p i s t o n s d e m a c h i n e à v a p e u r

On sait qu'au bout d'un certain temps les segments de pistons prennent du jeu dans leurs gorges. Celles-ci s'élargissent en effet sous l'action des segments que l'on est obligé de remplacer quand le jeu devient trop grand.

A chaque remplacement de ce genre il faut ajuster les gorges, qui deviennent de plus en plus larges de telle sorte que l'on est forcé de remplacer le piston lui-même.

Un procédé usité dans les ateliers du che- min de fer de Hanovre permet d'obvier à cet inconvénient. Après avoir égalisé les gorges sur le tour on garnit d'une bande de cuivre laminé en U qui rétablit la largeur normale

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

et permet d'employer les mêmes segments.

Quant cette bande de cuivre est usée on la remplace par une nouvelle.

l i a m i s è r e e n A l l e m a g n e Ceux-là seuls qui dans Berlin ont visité, poussés par je ne sais quel besoin d'émotions poignantes les « quartiers noirs » les ruelles de ténèbres, de désordres et de violences, où se vautrent en la plus répugnante des pro- miscuités les affamés, les minables et les va- gabonds aux ignobles habitudes, ceux-là seuls, disons-nous, pourront se faire une idée approximative de l'épouvantable misère qui terrasse et jette au cimetière des milliers et des milliers de créatures humaines en cet hiver de 1890-1891.

Là bas, aux bords dénudés de la Sprée, dans les excentriques quartiers, pas une maison, pas une baraque, pas un galetas, pas une soupente où puisse pénétrer l'air pur, où puisse briller un rayon de soleil. Nul car- refour ouvert à grandes baies larges et spa- cieuses. Un amoncellement noir de masures, accolées les unes contre les autres. Et là de- dans tout un monde de minables, à peine couverts de souquenilles trouées, grouillant, rivé, serré, respirant un air infesté, pressé par les immondices, les égouts obstrués, arrêtés par des culs de sac d'où montent au ciel gris-noir les beuglements et les hurlements des rares so'ides, que les maladies ont épar- gnés jusque là, mêlés aux plaintes déchirantes des torturés par la froid et la faim.

Oli ! l'idheuse et lamentable fourmilière!

Dans tous les passages éternellement obs- curs, toutes les affres de la plus noire in- digence étalés aux yeux des charitables et des dévoués qui s'aventurent là-bas distri- buant des aumônes, malgré l'instinctive ré- plusion qui les empoigne en face de tant d'horreurs !

Cependant ils sont rares ceux qui par plusieurs fois osent s'aventurer dans ces bouges, car sans compter que l'on y risque un coup de couteau, donné par un révolté, affolé par le trop plein de douleurs, on re- cule forcément devant l'impossibilité de ré- ussir. L'œuvre est par trop gigantesque.

Même l'assistance publique, accompagnée par la police, évite les « quartiers noirs s : eh quoi! n'y a-t-il pas assez des familles qui meurent de faim et de froid à deux pas des Linden. A quoi bon s'occuper des quartiers excentriques?

Et si cette misère s'arrêtait aux portes de la capitale, si ces hontes, ces fureurs mena- çantes pour plus tard ne dépassaient pas les murs de Iîerlin, on pourrait aviser, mais de toutes les villes du puissant empire, de Mannheim à Kônigsberg affluent les plus navrantes descriptions.

Le Genevois.

NOUVELLES DIVERSES C o n s u l a t s . — Le consulat de France à Genève est érigé en consulat général. Le vice-consulat de Zurich est érigé en consulat.

M. le vicomte de Jauffroy-Babbans, vice- consul à Zurich, est chargé du consulat éta- bli à la même résidence.

T a r i f s t é l é g r a h i q u e s . — Dans le con- seils des ministres d'aujourd'hui, M. Roche a fait signer par M. Carnot un projet approu- vant les tarifs télégraphiques arrêtés dans la conférence internationale de Paris du 21 juin 1890, et les arrangements particuliers con- clus avec l'Allemagne, la Belgique, le Luxem- bourg, les Pays-Bas, la Russie et la Suisse.

Ces arrangements abaissent les taxes télé-

graphiques. Pour la Suisse, la taxe est abais- sée de 15 à 12 1/2 centimes par mot. Voici du reste le tableau :

Pour la Russie, de 50 à 40 cent, par mot ; pour l'Allemagne, de 20 à 15 cent. ; pour la Suède, de 35 à 30 cent. ; pour la Belgique et la Suisse, de 15 à 12 1/2 cent.; pour les Pays- Bas, de 20 à 16 1/2 cent. ; pour le Luxem- bourg, de 12 1/2 à 10 cent. ; pourl'Autriche- Hongrie, de 25 à 20 cent. ; pour le Sénégal, de 2 fr. 50 à 1 fr. 50.

IfTarques d e f a b r i q u e . — Le délai ré- férendaire contre la loi sur les marques de fabrique et de commerce a expiré samedi dernier, sans qu'aucune opposition ait été formulée contre elle.

P é a g e s . — Les recettes des péages, en 1890, dépassent de 5,079,186 fr. 41, les pré- visions budgétaires.

C h e z l e s m o n t e u r s d e b o î t e s . — Le bureau de la chambre syndicale mixte an- nonce que l'atelier de la société coopérative de Tramelan, ainsi que celui de M. Daniel Degoumois sont mis à l'interdit, en applica- tion de la convention entre les deux syndi- cats.

M o n n a y a g e d e l ' a r g e n t . — Dans Ia discussion au Sénat américain du bill finan- cier sur le monnayage de l'argent, il s'est produit un coup de théâtre. A la majorité de huit voix, le Sénat a, dans la séance de lundi profondément modifié le principe du bill, en limitant la liberté indéfinie du monnayage à l'argent américain, à l'exclusion de celui des autres pays qui serait soumis à une taxe d'en- trée. Ici encore c'est l'esprit protectionniste du bill Mac-Kinley qui l'a emporté, applique cette fois à la question monétaire. En même temps, toute l'économie du bill a été modifiée;

Ia première section autorisant Ia trésorerie à acheter douze millions d'onces d'argent et la quatrième autorisant l'émission de deux mil- lions d'obligations deux pour cent, ont été supprimées comme complément de ce pre- mier vote.

Une nouvelle dépêche annonce que le Sé- nat a adopté par 39 voix contre 27 l'ensemble d'un bill pour la liberté entière du monnayage de l'argent lequel a été substitué au bill fi- nancier primitif. D'après les prévisions adres- sées d'avance aux journaux anglais, le prési- dent opposerait son veto à cette résolution du Sénat combattue par la Chambre de com- merce de New-York.

Du reste, toutes ces questions financières américaines sont tellement obscures et si peu comprises en dehors des Etats-Unis, qu'il faut attendre d'ultérieures explications.

R é g l e m e n t a t i o n d u t r a v a i l . — On sait que le gonvernement franc iis,en vue d'une loi sur la réglementation du travail, avait orga- nisé une double consultation préliminaire : d'abord auprès des gouvernements des pays étrangers où existe déjà une réglementation de ce genre, l'Allemagne et la Suisse entre autres ; puis auprès des représentants des intéressés français, c'est-à-dire des chambres de commerce, des conseils de prud'hommes, des syndicats de patrons et d'ouvriers ; on leur demandait à la fois leur avis sur le prin- cipe de la loi et son opportunité, puis sur son contenu, c'est-à-dire sur la grosse ques- tion de la limitation officielle et obligatoire des heures de travail.

Des réponses faites à ce questionnaire, il résulte la preuve d'un fait : c'est que dans le camp des employeurs, la majorité est hos- tile à la réglementation ; et que dans celui des employés, elle lui est favorable ; mais ici l'on ne s'entend pas sur ce qu'il faut met- tre dans ce règlement. La majorité — cent quatre-vingt-six syndicats — s'en tient aux huit heures sans phrases, c'est-à-dire sans restrictions ni réserves, sans heures supplé-

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mentaires : c'est Ia limitation absolue de la liberté de l'ouvrier, aussi bien q u e de celle des patrons. Au delà des huit h e u r e s ! p e r m i - ses, le travail pour l ' u n ou pour l'autre d e - vient un délit.

La minorité, qui est représentée par cent vingt-neuf syndicats, ne veut pas d'une r e s - triction aussi étroite et tyrannique ; mais elle n'est pas d'accord s u r ce qu'il faut lui s u b s - tituer : les u n s admettent les h e u r e s s u p p l é - mentaires facultatives, les autres veulent porter la journée normale d e huit heures à dix, mais sans h u r e s s u p p l é m e n t a i r e s : trente- huit s e u l e m e n t se prononcent contre toute réglementation.

C o n c o u r e . — La Société des arts de Ge- nève ouvre tous les 5 ans, un concours pour le prix de la Rive, en vue de r é c o m p e n s e r la découverte la plus utile à l'industrie de

Genève. Ce prix sera d é c e r n é , s'il y a lieu, d a n s la séance générale de la société, en

i r a i 1891.

E l é v a t i o n d e s t a x e s . — L e Foreign- Office d e Londres a reçu u n e dépêche du ministre anglais à Buénos-Ayres, datée du 10 janvier, disant q u e de fortes taxes et pa- tentes sont imposées aux compagnies étran- gères sauf celles ayant des concessions du g o u v e r n e m e n t .

Les compagnies d'assurances paieront cha- c u n e vingt mille dollors p a r an et fourniront u n e garantie de deux cent mille dollars. Tous les droits d'importation devront être payés en or ou e n équivalent, la prime ne devra pas dépasser 200 p . % .

M o n t e v i d e o . — Le projet a u g m e n t a n t les droits de douane a été adopté p a r les deux Chambres.

E m i g r a t i o n . — Le rapport annuel du consul de Suisse au Havre, r é c e m m e n t par-

venu au département des affaires é t r a n g è r e s , relève le fait q u ' n e agence suisse d'émigration a expédié dans la République Argentine trois j e u n e s gens mineurs, du village de Lauter- b r u n n e n , en indiquant dans le contract de transport un âge plus avancé q u e celui des jeunes gens. L'agence a ainsi contrevenu à

la loi fédérale s u r l'émigration, et elle a é t é frappée d'une a m e n d e pour ce fait. Cela n'em- pêche p a s ces jeunes gens d ' ê t r e par delà les mers, dans la plus affreuse détresse, et c o m m e leurs parents sont dans l'impossibi- lité d e leur venir en aide, on ne voit pas trop comment ils s'en tireront, si la charité p u - blique n e s'en mêle.

A s s u r a n c e c o n t r e l e s a c c i d e n t e e t l a m a l a d i e . — Quelques j o u r n a u x ont a n - noncé ces jours qu'il y aurait cet été à Berne un congrès internatiional pour discuter les questions d'assurances contre la maladie, les accidents, la vieillesse, etc. D'après des ren- seignements précis, la nouvelle est incer- taine.

Il est vrai qu'il a été adressé de Paris u n e d e m a n d e à ce sujet. Le Conseil fédéral a na- turellement répondu qu'il recevrait volon- tiers le congrès. Mais depuis, il s'est produit des incidents q u i renverront probablement cette réunion à l'année 1892.

Il n'y a donc rien de définitif encore.

l i i s t e d e s m a r c h a n d s h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux·de-Fonds à l'hôtel de la Fleur-de-Lis ; Liste dressée jendi 15 janvier 1891, \à 5 heures du soir : MM.

Kahn frères, New-York. — Kahn, Genève.

— Phifyjpe Colin, Vienne. — Traugott, Francfort s/M. — Callanda, Lausanne.

P r i è r e d ' a d r e s s e r l e s c o m m u n i - c a t i o n s à l a R é d a c t i o n d e I a F É D É - R A T I O N H O R E i O C i E R E S U I S S E , à R i e n n e .

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Le rédacteur responsable : Fritz H U G U E N I N

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