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e 2iπ/3 eton sedonne A,B et C despointsdu plan

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

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rendre par binme.

Exerie 1

Dansetexerie ondonne unedémonstration du théorèmede Morleyenutilisant les nombres

omplexes. On note

ρ

lenombre omplexe

e 2iπ/3

eton sedonne

A

,

B

et

C

despointsdu plan

d'axes respetives

a

,

b

et

c

.Onnote

α

,

β

et

γ

les angles

(AB, AC)

,

(BC, BA)

et

(CA, CB)

.

1. Montrer

1 + ρ + ρ 2 = 0

.

2. Donner l'expression, en tant que transformationsomplexes, desrotations de entre

A

et

d'angle

±π/3

. En déduire que le triangle

(ABC)

est équilatéral si et seulement si l'une despropriétés suivantes estvériée :

(a)

c − a

b − a = −ρ

ou

c − a

b − a = −ρ 2

;

(b)

c + ρb + ρ 2 a = 0

ou

c + ρa + ρ 2 b = 0

;

()

a 2 + b 2 + c 2 − ab − bc − ca = 0

.

3. Soit

u

un élément du groupe des unités omplexes

U

. Montrer que l'appliation

z 7→

a + u(¯ z − ¯ a)

estune symétrie axialeetpréiser sonaxe desymétrie.

4. Exprimer en termes omplexes les symétries

σ AB

,

σ BC

et

σ CA

par rapport aux tés du

triangle

(ABC)

.

5. Exprimer entermes omplexesles transformations

ρ A = σ CA σ AB

,

ρ B = σ AB σ BC

et

ρ C = σ BC σ CA

etmontrer quee sont desrotations dont on préisera les entres etangles.

6. Exprimer en termes omplexes la rotation

r A

de même entre que

ρ A

et d'angle

2α/3

.

Fairede mêmepourexprimer

r B

et

r C

,enremplaçant

A

par

B

et

C

,ainsique

α

par

β

et

γ

.

7. Montrer quel'équation

r A r B (z) = z

admet ommeunique solutionlepoint d'intersetion de deux trissetries du triangle

(ABC)

que l'on préisera. On notera

z C

son axe. On

ferademême ave

r B r C (z) = z

et

r C r A (z) = z

dont onnoterales uniquessolutions

z A

et

z B

.

8. Montrer, enutilisant les symétries

σ

,que

r A 3 r B 3 r C 3

est égalà l'identité.

9. En exprimant la transformation omplexe, montrer que

r A 3 r 3 B r C 3

est l'identité si etseule-

ment si

z C + ρz A + ρ 2 z B = 0

.

10. Endéduire lethéorème de Morley.

Exerie 2

Danset exerie onmontre unporismedû àJaob Steiner.

1. Montrerquel'équationduerle

Γ a,R

,deentre

A(a)

et derayon

R

estdonnée,entermes

de nombresomplexes, par

z¯ z − 2Re(¯ az) + |a| 2 − R 2 = 0 .

2. Soit

M (z)

un pointdu plan, montrer quelepoint

P (z )

vériant

(a)

P (z )

est situé surlademi-droite issuede

A(a)

passant par

M (z)

;

(2)

(b) leproduitdes distanes

AM

et

AP

est égalà

R 2

.

estdonné par laformule

z = a + R 2

¯

z − ¯ a

.Onnote

i A,R (z)

leomplexe

z

.

3. Montrer que la transformation

i A,R

transforme un erle de entre

A

en un autre erle

de entre

A

quel'on préisera.

4. Montrerquelatransformation

i A,R

transformeunerlenepassant paspar

A

enunautre

telerle, dont onpréisera leentre.

5. Sionsedonne deuxerles

Γ = Γ B,r

et

Γ = Γ C,r

telsque

Γ

soit inlusstritement dans

Γ

.

(a) Montrer quel'on a

BC < r − r

.

(b) Montrer quel'on peuthoisir

A

et

R

de sorte quelesimages dees deuxerlespar

i A,R

soient deserles onentriques.

() Onsedonne

Γ 1

unerletangent auxdeuxerles(intérieurement à

Γ

etextèrieure- ment à

Γ

),et

Γ 2

un erletangent auxtroiserles

Γ

,

Γ

et

Γ 1

.Faire une gure.

(d) Ononstruitmaintenant

Γ 3

tangentà

Γ

,

Γ

et

Γ 2

,maisdistintde

Γ 1

.Montrerqu'un

tel

Γ 3

estunique.

(e) Plusgénéralementétantdonné,pour

n

entier,unerle

Γ n

,ononstruit

Γ n+1

tangent

à

Γ

,

Γ

et

Γ n

.

i. Montrer que,si

Γ

et

Γ

sont onentriques, unetellehaînede erlessereferme (i.e. il existe unentier

n > 1

tel que

Γ n = Γ 1

) indépendamment du hoix de

Γ 1

.

On appelle ette situation unporisme.

ii. Montrer que le porisme est valide même si

Γ

et

Γ

ne sont pas onentriques, grâe à unhoixjudiieux de transformation

i A,R

.

MPSI

2 DL 2 àrendre le06/10/09

(3)

Exerie 1

1. Comme

ρ

est une raine ubiquedel'unité distinte de 1,ona

1 + ρ + ρ 2 = 0

.

2. La rotationde entre

M (z 0 )

estd'angle

θ

s'érit

z 7→ z 0 + e (z − z 0 )

.Par onséquent

Lesrotations de entre

A

etd'angle

±π/3

sont données par

z 7→ a + e ±iπ/3 (z − z 0 )

.

Le triangle

(ABC )

est équilatéral si et seulement si

C

est l'image de

B

par une rotation

d'angle

±π/3

,i.e.sietseulementsi

c = a+e ±iπ/3 (b−a)

,i.e.,puisque

a 6= b

,

(c−a)/(b−a) = e ±iπ/3

. Comme

−ρ = e e 2iπ/3 = e 5iπ/3 = e −iπ/3

et

−ρ 2 = e e −2iπ/3 = e iπ/3

le triangle

(ABC )

est don équilatéral sietseulement si

c − a

b − a = −ρ

ou

c − a

b − a = −ρ 2

.

Cettedernièreonditions'érit

c−a = −ρ(b−a)

ou

c−a = −ρ 2 (b−a)

,i.e.

c+ρb−(1+ρ)a = 0

ou

c + ρ 2 b − (1 + ρ 2 )a = 0

, i.e. (d'après la première question)

c + ρb + ρ 2 a = 0

ou

c + ρa + ρ 2 b = 0

.

Un produit de deux omplexes étant nul si et seulement si l'un des deux est nul, ette

dernièrepropriété estéquivalenteà

(c + ρb + ρ 2 a)(c + ρa + ρ 2 b) = 0 ,

i.e.

c 2 + b 2 + a 2 + bc(ρ + ρ 2 ) + ca(ρ + ρ 2 ) + ab(ρ 2 + ρ 4 ) = 0 .

Comme

ρ 4 = ρ 3 ρ = ρ

et

ρ + ρ 2 = −1

,ette dernièrepropriété est équivalenteà

a 2 + b 2 + c 2 − ab − bc − ca = 0

.

Le triangle

(ABC )

estéquilatéral sietseulement si l'une despropriétés suivantesest vériée :

(a)

c − a

b − a = −ρ

ou

c − a

b − a = −ρ 2

;

(b)

c + ρb + ρ 2 a = 0

ou

c + ρa + ρ 2 b = 0

;

()

a 2 + b 2 + c 2 − ab − bc − ca = 0

.

3. Soit

u

unélément du groupe desunités omplexes

U

et

z

un omplexe distint de

a

.On

a:

a + u(¯ z − a) = ¯ z

sietseulement si

(z − a)(¯ z − ¯ a) = u

ouenore

(z − a) 2 /|z − a| 2 = u

,

i.e.

(z − a)/|z − a|

estune rainé arréede

u

. Soitdon

v

une rainearrée de

u

,on a

(z − a) 2

|z − a| 2 = v 2 ⇔ (z − a) 2

v 2 ∈ R + ⇔ z − a

v ∈ R .

Autrement ditla transformation

z 7→ a + u(¯ z − ¯ a)

laisseinvariants les points deladroite

(D)

passantpar

a

etdeveteur direteur

v

(ettedroite ne dépendant pasdu hoix dela

raine arrée de

u

).

Pour montrer quelatransformation

z 7→ a + u(¯ z − ¯ a)

est lasymétrieaxialepar rapportà

ladroite

(D)

,il sutde montrer que, ennotant

M (z )

letransformé de

M(z)

,

z − z

est

perpendiulaire à

(D)

(i.e.

(z − z)/v

estimaginaire pur)etque

(z + z )/2

est sur

(D)

.

(4)

Or

z + z

2 = a + (z − a) + (z − a) 2

= a + v 2 (¯ z − ¯ a) + z − a 2

= a + v v(¯ z − ¯ a) + v −1 (z − a) 2

= a + v v(¯ z − ¯ a) + ¯ v(z − a) 2

= a + v.Re(¯ v(z − a))

etdon

(z + z )/2

appartient àladroite

(D)

,i.e.le milieu de

(M, M )

est sur

(D)

.Et de

plus

z − z = (z − a) − (z − a)

= v 2 (¯ z − ¯ a) − (z − a)

= v (v(¯ z − a) ¯ − ¯ v(z − a))

= −2iv.Im(¯ v(z − a))

etdon

z − z

estperpendiulaireà

v

,etilen résulte que

M

estle symétriquede

M

par

rapportà

(D)

.

L'appliation

z 7→ a + u(¯ z − ¯ a)

estunesymétrie axialepar rapportàladroitepassant

par

a

etde veteur direteurune raine arrée de

u

.

4. Ladroite

(AB)

estunedroitepassantpar

A

etdeveteurdireteur

(b −a)

.Andel'érire

omme préédemment, on hoisit un veteur direteur

v

qui soit dans

U

. Par exemple

(b − a)/|b − a|

.Et alors laquestion préédente montrequeles deuxexpressions

z 7→ a + (b − a) 2 (¯ z − ¯ a)

|b − a| 2

et

z 7→ b + (b − a) 2 (¯ z − ¯ b)

|b − a| 2

sonttoutes lesdeuxdesexpressionsomplexesde

σ AB

.Par onséquent,enéhangeant les

rlesde

A

,

B

et

C

,il vient:

les symétries

σ AB

,

σ BC

et

σ CA

s'expriment respetivement en termesomplexes

z 7→ a + (b − a) 2 (¯ z − ¯ a)

|b − a| 2 ou z 7→ b + (b − a) 2 (¯ z − ¯ b)

|b − a| 2 z 7→ b + (b − c) 2 (¯ z − ¯ b)

|b − c| 2 ou z 7→ c + (b − c) 2 (¯ z − c) ¯

|b − c| 2 z 7→ a + (c − a) 2 (¯ z − a) ¯

|c − a| 2 ou z 7→ c + (c − a) 2 (¯ z − ¯ c)

|c − a| 2 .

MPSI

2 DL 2 Solution distribuée le07/10/09

(5)

5. D'aprèsles premièresexpressions de

σ AB

et

σ CA

,on a

ρ A (z) = a + (c − a) 2

|c − a| 2

(b − a) 2 (¯ z − ¯ a)

|b − a| 2

!

ou enore

ρ A (z) = a + (c − a) 2 (¯ b − ¯ a) 2

|(c − a)(b − a)| 2 (z − a)

soit

ρ A (z) = a + (c − a) 2 (b − a) 2

|b − a| 2

|c − a| 2 (z − a)

etdon

ρ A

estlarotation de entre

A

etd'angle

2 arg((c − a)/(b − a))

,i.e.

:

ρ A (z) = a + e 2iα (z − a) .

Par onséquent,en éhangeant les rlesde

A

,

B

et

C

,ilvient :

les transformations

ρ A

,

ρ B

et

ρ C

s'expriment respetivement en termesomplexes

ρ A (z) = a + e 2iα (z − a) , ρ B (z) = b + e 2iβ (z − b) , ρ C (z) = c + e 2iγ (z − c) .

etsont,respetivement,les rotations deentres

A

,

B

et

C

,etd'angles

,

et

.

6. Puisque

ρ A

est de entre

A

,

r A

s'érit

r A (z) = a + e 2iα/3 (z − a) ,

etdon,en éhangeant les rlesde

A

,

B

et

C

,il vient :

les rotations

r A

,

r B

et

r C

s'expriment respetivement en termesomplexes

r A (z) = a + e 2iα/3 (z − a) , r B (z) = b + e 2iβ/3 (z − b) , r C (z) = c + e 2iγ/3 (z − c) .

7. Soit

D

la trissetrie du triangle

(ABC )

au sommet

A

et

D

elle au sommet

B

dénies

par

D = n

z ∈ C | ∃λ ∈ R , z = a + λ(b − a)e iα/3 o

et

D = n

z ∈ C | ∃µ ∈ R , z = b + µ(a − b)e −iβ/3 o

.

Ces deuxdroites nesont pasparallèlespuisque

α/3

et

β/3

sont distintsmodulo

π

.Elles

ont don un unique point d'intersetion, noté

P

.Or, par dénition de es droites etdes

rotations

r A

et

r B

, larotation

r B

envoie

D

sur sonsymétriquepar rapport à

(AB)

et la

(6)

rotation

r A

envoieladroitesymétriquede

D

parrapportà

(AB)

sur

D

,etdon

P

est

par

r A r B

.

Entermes omplexes, l'axe

z C

du point d'intersetions'érit

z C = a + λ(b − a)e iα/3 = b + µ(a − b)e −iβ/3

pour deux réels(uniques)

λ

et

µ

.Onadon

(b − a)

1 − µe −iβ/3 − λe iα/3

= 0

etdon

µe −iβ/3 + λe iα/3 = 1 .

On a don

λ = sin(β/3)/ sin((β − α)/3)

et

µ = sin(α/3)/ sin((β − α)/3)

, omme on le

vérie failement. Autrement dit :

z C = a + sin

β 3

sin

β−α 3

(b − a)e iα/3 = b + sin α 3 sin

β−α 3

(a − b)e −iβ/3 .

Et ona don

r B (z C ) = b + e 2iβ/3 (z C − b) = b + µ(a − b)e iβ/3 .

Comme

λ

et

µ

sont réels, en passant aux omplexes onjugués dans l'égalité

µe −iβ/3 + λe iα/3 = 1

,on a

µe iβ/3 + λe −iα/3 = 1 .

D'où

r B (z C ) = b + (a − b)

1 − λe −iα/3

= a + λ(b − a)e −iα/3

etdon

r A (r B (z C )) = a + λ(b − a)e iα/3 = z C .

L'équation

r A r B (z) = z

admetommeuniquesolutionlepointd'intersetiondesdeux trissetries intérieures dutriangle

(ABC )

en les sommets

A

et

B

lesplus prohesdu

(AB)

, i.e.ellesdont lespointssont d'axes dénies par

D = n

z ∈ C | ∃λ ∈ R , z = a + λ(b − a)e iα/3 o

et

D = n

z ∈ C | ∃µ ∈ R , z = b + µ(a − b)e −iβ/3 o

.

8. Ona

r 3 A = ρ A = σ CA σ AB

,

r B 3 = ρ B = σ AB σ BC

et

r 3 C = ρ C = σ BC σ CA

.Par onséquent

r A 3 r B 3 r C 3 = σ CA σ AB σ AB σ BC σ BC σ CA

etommelessymétriessont desinvolutions,

σ AB σ AB

estl'identité,etdemêmeenpermu- tant

A

,

B

et

C

.D'où

La transformation

r 3 A r 3 B r 3 C

estégale à l'identité.

MPSI

2 DL 2 Solution distribuée le07/10/09

(7)

9. Érivons

r A

,

r B

et

r C

en termesomplexes, de sorte que,pour toutomplexe

z

,on a

r A (z) = uz + r r B (z) = vz + s et r C (z) = wz + t

ave

u = e 2iα

,

v = e 2iβ

,

w = e 2iγ

,

r = a(1 − u)

,

s = b(1 − v)

et

t = c(1 − w)

.Soit

z

un

omplexe,on a

r A 3 (z) = u(u(uz + r) + r) + r = u 3 z + r(1 + u + u 2 )

etde même

r 3 B (z) = v 3 z + s(1 + v + v 2 )

et

R C (z) = w 3 z + t(1 + w + w 2 )

. Ilvient don

r A 3 r 3 B r C 3 (z) = u 3 v 3 w 3 z + t(1 + w + w 2 )

+ s(1 + v + v 2 )

+ r(1 + u + u 2 )

soit

r 3 A r B 3 r C 3 (z) = (uvw) 3 z + (uv) 3 t(1 + w + w 2 ) + u 3 s(1 + v + v 2 ) + r(1 + u + u 2 )

desorte que

r A 3 r B 3 r C 3

estl'identitési etseulement si

uvw

estune raine ubiquede l'unité

et

(uv) 3 t(1 + w + w 2 ) + u 3 s(1 + v + v 2 ) + r(1 + u + u 2 )

estnul.

Remarquons qu'on a

uvw = e 2i(α+β+γ)/3 = e 2iπ/3 = ρ

et don

uvw

est bien une raine

ubiquede l'unité. Ennotant

n = (uv) 3 t(1 + w + w 2 ) + u 3 s(1 + v + v 2 ) + r(1 + u + u 2 )

,

on adon :

r A 3 r 3 B r C 3

est l'identité sietseulement si

n = 0

.

Puisque

r A r B (z) = uvz + us + r

,ona

(1 − uv)z C = us + r

etdemême

(1 − vw)z A = vt + s

et

(1 − wu)z B = wr + t

.Par onséquent

(1 − uv)(1 − vw)(1 − wu) z C + ρz A + ρ 2 z B

s'éritommeunesommedesixtermesquel'onpeutregrouperdeuxpardeuxenmettant

r

,

s

ou

t

enfateur. Le termeorrespondant à

r

est

R = (1 − vw)(1 − wu)r + ρ 2 (1 − uv)(1 − vw)wr

'est-à-dire, enutilisant

uvw = ρ

et

ρ 3 = 1

,

R = r(1 − vw) 1 − wu + ρ 2 w − ρ 3

= −rw(1 − vw)(u − ρ 2 ) .

Or

u(1 − vw) = u − ρ

et

(u − ρ)(u − ρ 2 ) = u 2 + u + 1

puisque

ρ

et

ρ 2

sontlesdeuxraines

de l'équation

z 2 + z + 1 = 0

.Il enrésulte

R = −r w

u (1 + u + u 2 ) .

Demême, leterme orrespondant à

s

est

S = (1 − vw)(1 − wu)us + ρ(1 − uv)(1 − wu)s

etilvient

S = s(1 − wu) (u − ρ + ρ − ρuv) = su(1 − wu)(1 − ρv)

(8)

etdon,puisque

v(1 − uw) = v − ρ

et

1 − ρv = ρ(ρ 2 − v)

,

S = −s u

v (v − ρ)(v − ρ 2 ) = −ρs u

v (1 + v + v 2 ) .

Quant au terme

T

orrespondant à

t

,on a

T = ρ(1 − uv)(1 − wu)vt + ρ 2 (1 − uv)(1 − vw)t = ρt(1 − uv)(v − ρ + ρ − ρvw)

etilvient

T = ρtv(1 − uv)(1 − ρw) = −ρ 2 t v

w (w − ρ)(w − ρ 2 )

i.e.

T = −ρ 2 t v

w (1 + w + w 2 ) .

Remarquons,enn, que

ρ u

v = u 2 w = w

u u 3 et ρ 2 v

w = u 2 v 3 w = w u (uv) 3

etdon

(1 − uv)(1 − vw)(1 − wu) z C + ρz A + ρ 2 z B

= R + S + T

= − w

u r(1 + u + u 2 )+

u 3 s(1 + v + v 2 )+

(uv) 3 t(1 + w + w 2 )

= − w u n .

Remarquons enore que

uv = 1

si et seulement si

w = ρ

. Mais si

w = ρ

,

w 3 = 1

et

r C 3

est l'identité. Comme

r 3 C = ρ C

ei est impossible ar les trois points

A

,

B

et

C

ne sont

pas alignés. Pour la même raison

vw

et

wu

sont distints de 1, de sorte que

n = 0

si et

seulement si

z C + ρz A + ρ 2 z B = 0

.

La transformation

r 3 A r 3 B r 3 C

estl'identité sietseulement si

z C + ρz A + ρ 2 z B = 0

.

10. Ilrésultedesdeuxquestionspréédentesque

z C +ρz A + ρ 2 z B = 0

,etdonque

(z C , z A , z B )

sont lesaxes d'untriangle équilatéral,d'aprèslaquestion 2.

Les intersetions des trissetries intérieures des angles d'un triangle forment un tri-

angle équilatéral.

MPSI

2 DL 2 Solution distribuée le07/10/09

(9)

Exerie 2

1. Ona,pour toutomplexe

z

,

|z − a| 2 = (z − a)(¯ z − ¯ a) = |z| 2 − a¯ z − az ¯ + |a| 2

etdon :

|z − a| = R ⇔ |z − a| 2 = R 2

⇔ z¯ z − 2Re(¯ az) + |a| 2 − R 2 = 0 .

L'équation du erle

Γ a,R

, de entre

A(a)

et de rayon

R

est donnée, en termes de

nombres omplexes, par

z¯ z − 2Re(¯ az) + |a| 2 − R 2 = 0 .

2. Lesdeuxonditions dénissant

P

setraduisent en termesomplexes par

arg

z − a z − a

= 0 et |z − a|.|z − a| = R 2 .

Ouenore

arg (z − a)(¯ z − ¯ a)

= 0 et |z − a|.|¯ z − ¯ a| = R 2

i.e.

(z − a)(¯ z − ¯ a) = R 2

.

Le point

P (z )

vériant

(a)

P (z )

est situé surlademi-droite issuede

A(a)

passant par

M (z)

;

(b) leproduitdes distanes

AM

et

AP

est égalà

R 2

.

estdonné par laformule

z = a + R 2

¯ z − ¯ a

.

3. Soit

z

un omplexe. Pour tout réel

r

stritement positif, on a

(|z − a| = r ⇒ z 6= a)

, et,

en posant,

z = i A,R (z)

,

|z − a| = r ⇔ R 2

|z − a| = R 2 r

⇔ |z − a| = R 2 r

de sorteque

Γ a,r

esttransformé en

Γ a,R 2 /r

.

Latransformation

i A,R

transformeunerledeentre

A

derayon

r

en unautreerle

de entre

A

de rayon

R 2 /r

.

4. Soit

z

un omplexe.

Pour toutomplexe

b

ettoutréelstritement positif

r

tels que

|b − a| 6= r

,on a

(|z − b| = r ⇒ z 6= a)

etdon

z = i A,R (z)

existe et, sion pose

Z = (z − a)/R

et

Z = (z − a)/R

on a

Z = 1/ Z ¯

et don

Z = 1/ Z ¯

. On a, ave les notations préédentes,

(|z − b| = r ⇔

|RZ + a − b| = r)

,i.e.

(|z − b| = r ⇔ |Z − (b − a)/R| = r/R

).Onseramène don auas

(10)

a = 0

et

R = 1

en onsidérant

Z

et

Z

et en remplaçant

b

par

β = (b − a)/R

et

r

par

ρ = r/R

.Il vient, en tenant ompte de

|β | = |b − a|/R

et

r/R = ρ

et don de

|β| 6= ρ

et

ausside

Z 6= 0

et

Z 6= 0

,

|z − b| = r ⇔ |Z − β| = ρ ⇔ | Z ¯ − β| ¯ = ρ

⇔ |Z Z ¯ − Z β| ¯ = ρ|Z | ⇔ |1 − Z β| ¯ = ρ|Z |

⇔ Z β 1 ¯

|Z | = ρ

|β|

etdon, puisque

ρ/|β| 6= 1

, ette dernièreéquation représenteun erle, ar'estla ligne

deniveaud'unefontionrapportdedistanes.Sonentreestsurladroitepassantpar

0

et

1/ β ¯

,i.e.surladroitedirigéepar

β

.Si

Z = t/ β ¯

,ona

|Z | = |t|/|β|

et

|Z −1/ β ¯ | = |t−1|/|β|

,

de sorte que

|z − b| = r

sietseulement si

|1 − 1/t| = ρ/|β|

,i.e.

t = 1/(1 ± ρ/|β|)

et don

leentredu erlereprésenté par l'équationpréédente estobtenu pour

t = 1 2

1

1 + |β| ρ + 1 1 − |β| ρ

!

= |β| 2

|β| 2 − ρ 2

i.e.le entre est d'axe

β/(|β | 2 − ρ 2 )

. Onremarque aussiquesi

|z − b| = r

,alors

Z 6= 0

etdon leerleobtenu ne passepaspar

A

.

Enrevenant auxvariablesde départ, il vient

La transformation

i A,R

transforme un erle de entre

B

etde rayon

r

etne passant

paspar

A

enun autretel erle, deentre d'axe

R(b − a)/(|b − a| 2 − r 2 )

.

5. (a) Ladroite

(BC)

oupeleerle

Γ

endeuxpointsdontl'unesttelque

C

soitentre

B

et

lui.Notons

M

epoint.Ona

CM = r

.Parailleurs,ona

BM = BC +CM = BC +r

puisque

B

,

C

et

M

sontalignésdansetordre.Comme

Γ

estinlusstritementdans

Γ

,on

BM < r

,i.e.

on a

BC < r − r

.

(b) Si

B = C

,une inversionde entre

B

onvient d'aprèslaquestion 3.Sinon, notons

b

et

c

les axesde

B

et

C

.D'aprèslaquestion préédente,on herhe

a

et

R

tels que

R(b − a)(|c − a| 2 − (r ) 2 ) = R(c − a)(|b − a| 2 − r 2 ) .

Onhoisit

A

surladroite

(BC)

en posant

a = b + t(c − b)

.L'équation préédentese

rérit

t(b − c)((r ) 2 − |c − b| 2 (1 − t) 2 ) = (1 − t)(c − b)(r 2 − |c − b| 2 t 2 )

ou enore

|c − b| 2 t(t − 1) = (t − 1) 2 r 2 − t 2 (r ) 2 .

Ledisriminantdeetteéquationest

|c − b| 4 + 4(rr ) 2

etestdonstritementpositif.

Il enrésulteque

t

peutêtre hoisipourque etteéquationsoit satisfaiteetdonque

i A,1

envoie

Γ

et

Γ

surdeuxerles onentriques.

Onpeuthoisir

A

et

R

de sorte que lesimages des deuxerles

Γ

et

Γ

par

i A,R

soient deserles onentriques.

MPSI

2 DL 2 Solution distribuée le07/10/09

(11)

()

(d) i. Si

Γ

et

Γ

sont onentriques, lerayon des erles

Γ i

est égal à

(r − r )/2

et les

entres de eserlessont situéssurleerlede entre

B

etde rayon

(r + r )/2

.

Puisque deuxerles

Γ i

onséutifssont tangents, ladistaneentreleurs entres

estégaleàlasommedeleursrayons,i.e.

r − r

.Orletriangleformépar

B

etdeux

entres onséutifsest isoèle puisquees entres sont à une distane

(r + r )/2

de

B

.Si

θ

estl'angle en

B

de e triangle, on a

r − r = 2 r + r

2 sin θ

2

etdon

θ = 2 arcsin((r − r )/(r + r ))

.La haîne serefermesietseulement siles

entres deserlesreviennentdeuxfoisaumêmeendroit,etdonsietseulement

si

est un multiple de

pour un ertainentier naturel non nul

n

,ou enore

si etseulement si

θ

est unmultiple rationnel de

π

.

Cette dernièreondition peutenore s'érire

∃α ∈ Q , r − r

r + r = sin(απ) .

Elle est indépendanteduhoix de

Γ 1

.

Si

Γ

et

Γ

sontonentriques,une tellehaînede erlesserefermeindépen- damment du hoixde

Γ 1

.

ii. Une inversiontransforme leserles enerles. Par ailleursdeuxerles sonttan-

gents siet seulement siils ont un etun seul point ommun etdon, puisqu'une

inversionestbijetive(surle planprivé duentred'inversion), uneinversionen-

voie deux erles tangents (ne passant pas par le entre d'inversion) sur deux

erles tangents. Elle envoiedon unehaîne de erles tangents surune haîne

de erles tangents.

Si don une tellehaîne de erles sereferme, alors sonimage par une inversion

aussi. Sionhoisituneinversionquienvoie

Γ

et

Γ

surdeserlesonentriques, le fait que la haîne image se referme entraine, d'après la question préédente,

quetoutehaîneimagesereferme,etdonenrevenantà

Γ

et

Γ

,toutehaînese

referme.

Même si

Γ

et

Γ

ne sont pas onentriques, une telle haîne de erles se refermeindépendamment du hoix de

Γ 1

.

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