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La „rationalisation" et l'Allemagne

O n se souvient qu'iî y a cinq années environ, l'Al- lemagne a commencé à appliquer dans l'industrie allemande le système d'une rationalisation à la lois technique et commerciale. Préconisé à outrance, on

•fondait sur lui de tels espoirs qu'aucune branche de sa production n'est restée en dehors du mouvement.

O r , aujourd'hui, la rationalisation, telle qu'elle a été appliquée, fait l'objet de sévères critiques, et soulève de nombreuses objections; elle compte cer- tainement plus de détracteurs que de partisans.

Les industriels la rendent responsable de la dé- pression actuelle des affaires, parce qu'elle aurait trop accru la capacité de production des usines, entraîné des investissements de capitaux considé- rables et onéreux et rendu plus sensibles les varia- tions de la conjoncture économique. Les ouvriers qui, en 1925, au congrès des syndicats de Breslau, avaient pleinement adhéré au mouvement, l'ac- cusent volontiers de provoquer pour une bonne part le chômage qui sévit. Les consommateurs, de leur côté, se plaignent de n'avoir constaté à aucun moment les abaissements de prix qu'on leur avait laissé espérer et ne sont pas éloignés d'accuser les producteurs d'avoir conservé par devers eux les bénéfices qu'ils ont pu réaliser. Q u e faut-il penser de ces critiques? Dans quelle mesure sont-elles justifiées et comment expliquer l'état d'esprit actuel?

L e correspondant de Berlin de la Journée Indus- trielle se pose la question et cherche à y ré- pondre.

Il est difficile, assurément, dit-il, de préciser l'a- mélioration que les mesures prises à l'époque ont 'apportée à 1 économie nationale et de dire sûrement, après coup, ce qui serait arrivé si les anciennes installations industrielles, usées ou désuètes, n'avaient pas été rénovées. Pourtant, il y a tout lieu de penser que la réforme a aidé l'industrie allemande à sortir des grosses difficultés de 1925-1926. Cela en empêchant tout au moins les prix de monter, en permettant d'élever les salaires et la capacité de consommation du marché intérieur, et en faci- litant les ventes au dehors, telle que le révèle la progression continue des exportations de produits finis.

Mais, malgré cela, on ne saurait fermer les yeux aux erreurs commises. Des usines ont acheté à grands frais en Amérique des machines qu'elles ont été bientôt forcées de laisser inutilisées. Une vieille et bonne entreprise de constructions méca- niques a sombré parce qu'elle avait organisé la production en série de machines à tricoter. Dans 1 industrie du meuble, la standardisation trop pous- sée des modèles a ralenti les ventes. L e ruban continu a été fatal à mainte fabrique de cycles ou d automobiles et l'une de ces dernières ne se maintient à flot qu en ne faisant marcher ses installations que trois jours par semaine, mais alors à plein rende- ment. Dans des fabriques de chaussures, le ruban continu a été démonté et l'on est revenu aux vieilles j installations transportables en bois.

C'est l'investissement précipité d'immenses capitaux qu'on ne possédait au reste pas chez soi et qu'on empruntait au dehors en grand seigneur?

Aujourd'hui les lourds intérêts à servir, s'ajoutant aux autres charges, grèvent les prix de revient, accablent la production au lieu de faciliter son re- lèvement.

Enfin, une autre critique qu'on adresse encore à la rationalisation c'est qu'elle affecta avant tout un caractère technique. Qu'il s'agisse de regroupements industriels ou de perfectionnement mécanique des usines et installations, c'est bien là le princ' le fon- damental du mouvement. Peut-être ce fai avait-il son origine dans l'organisation même de îdustrie allemande, où les techniciens, relativement tiès nom- breux, ont toujours exercé la prépondérance et où leur influence a encore grandi depuis l'inflation.

En tout cas l'aspect commercial du problème semble bien avoir été par trop négligé.

Sous l'impulsion des techniciens, l'industrie allemande a cherché par la rationalisation à augmenter simultanément la production et les frais. D e là la mécanisation intensive et la croissance de la ca- pacité de production aussi bien que de la quantité de marchandises fabriquées. Grâce aux emprunts, il a été possible pendant un temps de rouler agréa- blement, en accumulant d'ailleurs un peu partout les stocks en magasin. Plus de 6 millions de tonnes de houille attendent actuellement sur le carreau des mines et les approvisionnements en autres produits sont fort importants. Aussitôt que les achats se sont ralentis en Allemagne, comme dans le inonde entier, la c r i s e a nécessairement pris des propor- tions inquiétantes qui ont fait critiquer cette « rationalisation » qu'on avait tant vantée.

Et, de la sorte, on atteint l'illusion essentielle, cause profonde du malaise. N'est-on pas fondé à dire que les industriels allemands, sauf quelques- uns, ont commis la faute surprenante de croire que les méthodes possibles avec un marché aussi vaste que celui des Etats-Unis pouvaient être appliquées sans plus à l'Allemagne beaucoup moins grande et moins riche; la faute aussi de ne pas discerner que, même aux Etats-Unis, la rationalisation appuyée sur des opérations financières parfois difficiles devait aboutir aussi à un effondrement? L e problème reste en somme le même; développer la production, soit, mais à la condition que le marché ne soit pas trop essoufflé pour suivre l'allure et que l'absorption des marchandises s'adaptent au rythme de la production.

L'Allemagne, revenue de son engouement exagéré, peut-être, serait-elle alors en mesure d'utiliser les améliorations qu'il faut tout de même inscrire à 1 actif de la rationalisation ?

La structure du commerce mondial et ses modifications

ii.

Durant les aimées de guerre, les Etats industriels de l'Europe ne pouvaient suffire à approvisionner les colonies d'oiitre-mer en produits manufactures,

ce furent les Etats-Unis et le Japon et certaines ré- gions coloniales qui prirent leur place. I^û côté des Etats coloniaux qui ont une jeune industrie entendent la protéger contre la concurrence étrangère au moyen de droits de douane élevés, d'un autre côté, dans les milieux industriels de l'Europe, en revanche, ce fut la rationalisation que l'on mit à l'ordre du jour, pour augmenter la capacité de production et réaliser des économies au cours du processus de fabrication, afin de compenser le renchérissement provoqué par les lourdes charges fiscales et les salaires élevés. Pour travailler avec succès sur le marché mondial, l'industrie européenne réduisit tout spécialement les prix des produits exposés à une vive concurrence.

La demande ne pouvant plus correspondre à l'offre, il en résulte peu à peu, avec la baisse des prix, une surproduction qui devait nécessairement aboutir à une conjoncture de crise et à une aggravation des mesures de protection qui ne manquaient pas de paralyser encore davantage le commerce mondial.

Depuis 1913, les pays d'outre-mer ont pu dévelop- per leur exportation bien plus fortement que les vieux Etats industriels de l'Europe. Aux Etats-Unis, l'exportation était, en 1913, de 204 millions de dol- lars en moyenne mensuelle e t en 1929 de 429,8 millions; au Japon, elle était, en 1913, de 87,1 et en 1929 de 175,1 millions de yens.

L'exportation des Etats-Unis et du Japon a suivi une progression beaucoup plus forte que celle des Etats industriels et commerçants de l'Europe et cette remarque s'applique aussi à l'exportation de produits achevés. Les Etats-Unis ont développé principalement l'exportation des machines et véhicules, tandis qu'au Japon, c'est l'exportation des produits textiles qui a pris le plus grand essor. En Asie et en Afrique, c'est surtout l'industrie textile anglaise qui soutient un dur combat contre la concurrence japonaise;

mais ce n'est pas seulement elle qui se fait refouler, c'est l'industrie textile européenne toute entière. L'industrie des machines et des véhicules américaine s'est imposée dans toutes les régions économiques des cinq parties du monde. A fin 1928, on comptait en Suisse 48,489 voitures automobiles. Sous le rapport de la provenance, ces véhicules se répartissent comme suit :

U. S. A., 16.945; France, 15,284; Italie, 11,36:5;

Allemagne, 2,592; Suisse 1,679.

Au cours du siècle écoulé, la population de l'Eu- rope s'est accrue très rapidement; elle a été évaluée en 1800 à 187,4 millions, en 1850 à 267,4 millions (soit une augmentation de 42 o/o) en 1900 à 393,0 millions (46 o/o d'augmentation), en 1910 à 447,5 millions (13 o/0 d'augmentation), en 1920 à 432 millions (1 o/o d'augmentation).

La guerre a complètement suspendu le développe- ment de la population européenne. Pour ne considérer que les grands Etats, l'Allemagne, là- France, l'Ita- lie et la Grande-Bretagne (y compris l'Irlande), les pertes causées par la diminution des naissances et l'augmentation de la mortalité se sont élevées à 13 millions en chiffre rond.

Pour la population totale du globe, les évaluations sont les suivantes, (en millions d'habitants) :

Europe Amérique Afrique Asie Oceanie Total (1898... 3S1 137 179 842 6 1545 (1910...; 447 180 127 858 7 1621 H920..., 452 208 .133 991 8 1791

Durant la première période (1898-1910) la population de l'Europe s'est accrue de 66 et la population de l'Amérique de 43 millions. De 1910 à 192U;

celle-ci a augmenté de 28 et celle-là de 5 millions.

Le mouvement de la population durant les années 1910 à 1920 permet de conclure que, dans ce'laps de temps, le développement économique de l'Amérique a été beaucoup plus fort que celui.de l'Europe. De 1920 à 1930, l'augmentation de la population de

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864 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE N° 86. — 1

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novembre 1930. L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 865

l'Amérique aura pour le moins suivi le même rythme que pendant les dix années précédentes.

En revanche, la population de l'Europe n'a pas augmenté pendant la guerre et la diminution des naissances a fait de nouveaux progrès les années suivantes.

La baisse de la natalité, qui était déjà forte pendant les années 1901-1913, s'est accentuée encore dans tous les pays, à l'exception de la France, où 1925 accuse un léger excédent de naissances sur 1913.

Depuis 1925, la natalité a continué de baisser dans la plupart des pays européens; en Suisse, la moyenne de l'année 1928 n'était plus que de 17,3 naissances pour 1,000 habitants.

C'est grâce à l'augmentation de la population de l'Amérique que les pays exportateurs peuvent déve- lopper encore leurs relations avec cette partie du monde, malgré l'industrialisation progressive des pays importateurs. En même temps, il a été possible de renforcer un peu l'exportation à destination de l'A- frique, de l'Australie, et comme nous l'avons si- gnalé plus haut, de l'Asie.

Depuis l'année de crise 1922, l'importation avait progressé dans tous ces pays, mais c'est en général chez eux aussi que les plus forts reculs se sont produits en 1930; toutefois, il y a lieu d'observer que

pendant les premiers mois de l'année, ces deux ré- gions économiques ont une importance supérieure à la moyenne.

Commerce extérieur

C o l o n i e s f r a n ç a i s e s .

Le commerce extérieur des colonies, protectorats et des pays sous mandat français en 1929 (y compris l'Afrique du Nord et la Syrie) a atteint, en commerce général, 34,377,993,160 francs, contre 32,777 millions 252,943 francs en 1928, marquant un pro- grès de 1,600,740,217 francs.

Ce mouvement commercial se répartit ainsi qu'il suit:

Colonies 1929 1928 Excéd. ou délie.

Afrique du Nord et Syrie

19,472,371,878 17,326,930,416 +2,145.441.462 Colonies relevant du Départ.

14,905,621,282 15,450,32,2.527 — 544,701,245

Chronique des métaux et diamants

Totaux 34,377,993,160 32,777,252,943 +1,600,740,217 Le commerce colonial, en voie de progressions constante, correspond au tiers de commerce général de la métropole en 1928 (110 milliards de francs).

L'Algérie demeure au premier rang: 9,886,539,000 fr. contre 9,283,689,000 francs en 1928, accusant ainsi un progrès de 6,5 o/0 par rapport à l'année pré- cédente.

Les échanges commerciaux de la Tunisie,, du Ma- roc et des Etats du Levant sous mandat français sont également en progrès.

L'Indochine, par contre, accuse une diminution de 886,158,683 fr., son commerce n'ayant atteint que 6,357,947,000 fr. contre 7,246,105,683 francs en 1928. Cette réduction des échanges est principalement

«lue à une mauvaise récolte de riz (1,471,666 tonnes exportées en 1929 contre 1,797,682 tonnes en 1928;.

En dépit- de la crise qui affecte les principaux produits d'exportation de l'Afrique occidentale fran- çaise, le commerce de cette colonie accuse un progrès de 100 millions de francs.

! Madagascar, affectée par la même crise, voit ce- pendant, du fait d'un accroissement sensible des importations, augmenter son chiffre d'affaires de quelque 55 (millions de francs.

Pour les mêmes raisons, l'Afrique äquatoriale mar- que également un progrès sensible (49 millions).

Le commerce de la Martinique a progressé de près de 100 millions de francs, grâce à la fois à un accroissement sensible équivalent des importations et des exportations.

La réalisation du programme de reconstruction s'est t raduite à la Guadeloupe par une augmentation du commerce extérieur de 34 millions de francs, malgré une baisse sensible des exportations.

Le commerce de la Réunion est en progrès (300 millions 534,222 francs en 1929 contre 271,013,494 francs en 1928, soit une augmentation de 29 mil- lions et demi de francs). Celui de la Guyane est sans changement.

Le mouvement des échanges des autres colonies est à peu près stationnaire. Toutefois, celui de la Nouvelle-Calédonie accuse un recul de 17,908,585 fr.

L a p r o d u c t i o n d e l'or e t d e l ' a r g e n t . La question d'une amélioration sur le marché de l'argent revient sur le tapis, tout d'abord à cause de la diminution du pouvoir d'achat des peuples de l'Asie orientale et spécialement de la Chine et de la diminution plus ou moins prochaine de la production de l'or.

Le Bund a fait l'objet d'un article dans lequel il est Id it que dans différents milieux on se montre-

rait favorable à une mise en circulation plus forte de l'argent monnayé par une revalorisation de ce métal. Un projet dans ce sens fut élaboré il y a quelque temps par le Sénateur Pittmann et M. King, sénateur également, proposa, tout dernièrement, la convocation d'une conférence internationale de l'argent, à laquelle devraient participer selon lui, pour le moins les U. S. A., l'Angleterre et la France et qui aurait à disposition dé la Chine un prêt de 500 millions d'onces d'argent. D'un autre côté, la Cham- bre de Commerce de Vancouver a prié le Président du Ministère canadien de soulever cette question de l'argent lors de la conférence de l'Empire britannique, tandis que le Mexique s'occupe également de la question. Ces efforts simultanés ont eu pour effet de provoquer une certaine hausse sur le marché de l'argent; la cote qui avait atteint le record de la baisse, a haussé de 16 o/o pour arriver à 161/2 pence vers le milieux d'octobre, ce qui a incité le Gou- vernement hindou à se défaire d'une partie de sa réserve. La production mondiale de l'argent, après une certaine régression a augmenté ce mois dernier, du fait d'une exploitation plus intense aux U. S. A.

et au Canada. On suppose toutefois que celle-ci a maintenant atteint son point culminant, tous les producteurs directs d'argent ayant été forcés de cesser leur exploitation, tandis que ceux dont l'argent n'est qu'un produit secondaire du plomb et du cuivre, ont eu à souffrir de la baisse de ces autres métaux.

Les vendeurs d'argent ont gardé une certaine retenue ces derniers temps et les ventes à la baisse avaient une tendance à diminuer, lorsque la Chine fit des offres à des prix très bas. Les réserves à Shanghaï diminuèrent en août de 3,000 onces, pour arriver à 223,800 onces, tandis que les réserves hindoues con- tinuèrent leur accroissement de 13,000 tonnes, pour arriver à 410,000 tonnes. Du côté consommation, i!

,y a lieu de signaler un recul dans l'occupation de la main d'œuvre. On nous informe d'Amérique qu'ensuite des prix très bas de l'argent, l'emploi de ce métal est en forte augmentation pour certains usages, par exemple pour la fabrication de miroirs argentés.

Un effet à signaler de la crise économique mondiale, c'est l'accroissement de la production de l'or

au Transwaal, qui fournissait à lui seul plus de la moitié de la production mondiale, avec un record de 921,081 onces en août 1930. Il y a une année on en avait extrait 889,601 onces seulement. Cet accroissement de la production est dû au fait que, par suite du chômage, un nombre suffisant d'indigènes s'est trouvé à disposition pour le travail minier, qui nécessite un effectif d'ouvriers de 208,000 environ, alors qu'à fin 1929 on en pouvait obtenir à peine 188,000. Les prévisions s'étant révélées cette année défavorables dans l'industrie diamantifère et dans l'agriculture, le nombre des ouvriers engagés se monte maintenant à 207,000. En outre, le coût de la vie ayant baissé de 5 0/0, une baisse de salaires a été envisagée, ce qui permettrait l'exploitation des mines pauvres. Actuellement, les frais généraux ont baissé de 20/1 à 19/6 par tonne de minerai. Malgré cela, on envisage que d'ici 3—4 ans la production du Transwaal sera à son apogée et qu'on peut s'at- tendre ensuite à une régression constante de la production mondiale, vu la rareté toujours croissante de l'or. L'importance de ce développement pour le;:

marchés financiers et commerciaux internationaux, dépasse de beaucoup les effets de la dévalorisation de l'argent qui a déjà aujourd'hui une portée con- sidérable.

Ecoles professionnelles

E c o l e s u p é r i e u r e d e c o m m e r c e d e L a C h a u x - d e - F o n d s .

Selon le rapport de cette école sur l'année 1929- 1930, qui vient de paraître, on comptait au début 130 élèves réguliers, répartis ainsi:

Ire année, 2 classes avec au total 44 élèves (17 jeunes filles) ; 2e année, 3 classes avec au total 47 élèves (21 jeunes filles). 3e année, 2 classes avec au total 27 élèves (9 jeunes filles). 4e année, 1

classe avec au total 11 'élèves (2 jeunes filles). 5e année, 1 classé avec au total 3 élèves (1 jeune fille).

Sur ces 130 élèves, 105 habitaient la ville, 4 habitaient le canton, 1 la région hors du canton et 20 avaient leurs parents dans d'autres villes suisses ou à l'étranger.

A la fin de l'année scolaire, l'effectif était de 116 élèves dont 42 jeunes filles.

L'Ecole a continué à ressentir les effets de la forte diminution de population survenue depuis 1920.

Un certain nombre de départs ont été enregistrés en cours d'exercice. Comme chaque année, la pers- pective d'un gain immédiat dans des bureaux a incité plusieurs parents à priver leurs enfants d'études complètes et quelquefois les élèves se sont laissé séduire par l'absence de devoirs à domicile caracté- risant pour eux l'apprentissage pratique. Ils s'aper- cevront trop tard qu'on n'apprend rien sans efforts et que les bienfaits de la culture intellectuelle ne peuvent être acquis sans persévérance et sans peine.

Le rapport constate avec satisfaction que les maî- tres d'apprentissage donnent la préférence aux élèves sortant de la première ou de la deuxième année, reconnaissant ainsi la bonne préparation des jeunes élèves. C'est aussi une satisfaction de voir des jeunes gens et des jeunes filles de moins de dix-sept ans occuper certaines fonctions avec une rétribution inté- ressante. On ne saurait cependant insister trop sur l'impossibilité d'acquérir dans la pratique des affaires toute la culture commerciale, linguistique et générale qu'une bonne école de commerce peut don- ner. Au bout de quelques années, l'avantage d'études complètes apparaît avec force et se traduit par un traitement plus élevé et l'occupation de fonctions plus intéressantes.

L'année scolaire 1930-31 a débuté avec un effectif initial de 135 élèves dont 52 jeunes filles.

Aucun changement n'est intervenu au cours de l'année scolaire dans la composition de la Commis- sion et du Bureau.

La Commission fut réunie 6 fois et le Bureau tint 13 séances.

Il y eut 20 séances de la Conférence des profes- seurs.

Le sujet principal à l'ordre du jour fut l'étude d'une section de commerçants en horlogerie. ,

Créée par l'Administration du Bureau de contrôle dans le. but essentiel de favoriser le commerce horloger, l'Ecole de commerce de La Chaux-de-Fonds accorda dès ses premières années aux questions hor- logères une certaine place dans diverses branches:

physique, comptabilité, langues étrangères, géogra- phie.

Les conditions de l'industrie horlogère se modi- fièrent peu à peu et l'Ecole en tint compte dans son organisation et son programme. C'est ainsi qu'un cours d'horlogerie ^dépendant, créé en 1924, a donné des résultats fort encourageants.

Ce cours, destiné aux élèves de 3e année est étendu dès avril 1930 à la 2e année déjà.

Mais le Syndicat des producteurs de la montre, approuvant l'organisation ci-dessus pour la formation des correspondants, comptables et employés divers, estimait que pour former des vendeurs, des repré- sentants, des patrons en horlogerie, il fallait aller plus loin encore.

En juin 1929, il émettait donc le vœu d'une formation commerciale et horlogère plus accentuée!

pour:

« Les fils de fabricants et de négociants en horlor gerie ;

les jeunes gens ou employés de commerce qui cher- chent leur voie dans l'industrie horlogère;

les fils de nos clients étrangers... qui viendront fréquenter nos établissements dans un but commercial. »

Le Syndicat prévoyait au total quatre années d'é- tudes et demandait « d'organiser à l'Ecole de commerce, une section pour commerçants-horlogers. Un nombre d'heures, à déterminer, serait réservé au programme pour un enseignement pratique dans les locaux de l'Ecole d'horlogerie et confié au personnel enseignant qualifié de cet établissement. »

Après plusieurs entrevues avec le Syndicat patronal des producteurs de la montre et, d'autre part, le

Directeur et les délégués de l'Ecole d'horlogerie, la création d'une section de commerçants en horlogerie fut décidée, à la satisfaction de tous les inté- ressés.

Au total, donc, dès avril 1930, l'organisation scolaire se présente ainsi pour ce qui concerne l'horlogerie:

Le cours d'horlogerie théorique et descriptif qui, jusqu'ici, n'était donné qu'en 3e année, commence dès maintenant en 2e année déjà. En 2e, il est obli- gatoire pour tous les élèves; en 3e, les élèves de la section de maturité en sont dispensés.

Dès la 3e année, les élèves de la Section des

(4)

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-m —

866 L A F É D É R A T I O N H O R L O G Ê R E S U I S S E N° 86. — 1

^er

novembre 1930

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(5)

N-86

1 " n o v e m b r e 1930.

L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 867

commerçants en horlogerie seront déchargés de quelques heures hebdomadaires.

Le temps ainsi gagné, — une, après-rrùdi par se:

maine, i— sera employé à suivre à l'Ecole d'horlogerie des cours inédits, spécialement créés selon le programme suivant:

3e année: 1 heure de théorie concernant l'analyse de la montre en fonction de la qualité, 3 1/2 heures de travail à l'atelier et de laboratoire horloger.

A la fin de cette année, les élèves devront être capables de faire seuls le démontage et la critique d'une montre quelconque, pour tout ce qui concerne l'organe moteur, l'encliquetage et mise à l'heure, le rouage, l'échappement, l'empierrage et le pivotage.

4<= année: 1 heure d'analyse théorique. 1 heure de cours sur la décoration des montres modernes.

21/2 heures de laboratoire horloger et de travail d'atelier. .

A la fin de cette année, l'apprentissage des élèves se destinant à l'horlogerie sera terminé; ils devront être â même de faire l'analyse qualitative complète d'tm produit horloger.

Le placement des diplômés de la section horlogère paraît d'ores et déjà tout à fait assuré.

Chronique des Associations patronales

A s s o c i a t i o n c a n t o n a l e b e r n o i s e d e s F a b r i c a n t s d ' h o r l o g e r i e .

L'Assemblée générale d'automne de cette Associa- tion aura lieu le vendredi 7 novembre à 14% heures à l'Hôtel de la Gare à Bienne, avec l'ordre du jour statutaire.

Informations

Avis.

La maison

i M. Marciana, Paris,

est eh faillite. Les créanciers. sont invités à nous faire parvenir au plus vite le relevé de leur compte en double, afin que nous puissions produire dans les délais. ' '

— Les créanciers de la maison — Martin Szaniecki, Cracovie,

sont invités à nous faire parvenir au plus vite le relevé de leur compte en double, afin que nous puissions sauvegarder leurs intérêts.

— Nous mettons en garde contre:

Hermann F. Stanmeyer, à Munich,

qui a prêté le serment d'insolvabilité et qui cherche à faire de nouvelles affaires sous le nom de sa femme: /;'. Steinnwyer.

—- On est prié de se renseigner avant d'entrer en relation avec la maison

/alius Uff gen & Söhne, Oberstein a. d. Nahe.

L'Information Horlogère Suisse La Chaux-de-Fonds. Rue Leopold Robert 42.

P o u r n o s e x p o r t a t e u r s .

Nous attirons l'attention de nos fabricants-exportateurs sur le tableau des correspondances des paquebots-poste (Service des colis postaux), paraissant dans le présent numéro (page 869).

Registre du commerce

Raisons sociales.

Enregistrements:

22/10/30. — Charles WuiUeumier (Ch.-Octave W., de Tramelan et La Sagne), achat de Vieille bijouterie, boîtes de montres, déchets, limailles or et argent, Rue du Crêt 11, La Chaux-de-Fonds.

25/10/30. — Etampes S. A., soc. an. cap. soc. frs 20 mille nom., fabrication d'étampes, de toutes pièces et machines se rapportant à la mécanique de pré- cision et à la mécanique en général. Cons. adm.

Alois François Bunter, d'Ennetbiirgen, Niclwaîd), président, Armand Lecoultre, du Chenit, secrétaire, Albert-Fritz Favre, 'de Lucens, Théophile Tannev, d'Eriswil, Berne. Siège: Lucens.

23/10/30. — Eugène Tissot (du Loclc), horlogerie, bijouterie, orfèvrerie, Monthey (Valais).

Modifications:

11/10/30. — La maison" « O. Schibler et Cie », soc n. coll. est dissoute, sa raison radiée. Actif et passif sont repris par O. Schibler et Cie, soc. com. (Ottc Schibler-Kaiser, de Biberist, associé indef. respons.

Dame Marie Sch.-Kaiser, associée-corn, pr. fr. 5 mille), fabrique de vis et décolletages, Bâtiment No. 418, Route de Berne, Biberist.

22/10/30. — Ensuite du décès de Alfred-Ulysse Ju- nod, associé indér. respons., de la soc. com. « Junod fils et Co. », fabrication d'horlogerie, La Chaux- de-Fonds, la dite société'est dissoute; la liquidation s'opère par Me. Alfred: Aubert, not. et avocat, sous la raison Junod fils et Cie, en liquidation. La procuration conférée à Dame Claire-Oertrucle Ju- nod est radiée. .'' t

Radiations:

22/10/30. — Marc Seigneur, fabrication d'horlogerie, Neuveville. , ...,;• . \

22/10/30. — Jacques Greller, Fabrique I~u Röchelte, achat, vente dé montres'et fournitures d'horlogerie, La Chaux-de-Fonds. , |

Concordats.

Délibération sur l'homologation du concordat:

12/11/30. — Jeanneret Charles, Léonidas Watch Fac- tory, St-linier. [.:?

Dessins et Modèles

Dépôts:

No. -16051. 1er octobre 1930, 19 h. — Cacheté. — 1 dessin. — Emballage pour ressorts de montres. — , Fiedler Arts Graphiques S. A., La Chaux-de-Fonds,

(Suisse).

No. 46653. 2 octobre 1930, 7 h. — Ouvert, r - 1 -modèle. — Calibre de montre. — Fabriques Mo-

vado, La Chaux-de-Fonds (Suisse).

No. 46700. 10 octobre 1930, 15 h. — Cacheté. — 1 dessin. — Cartes d'aiguilles de montres. — Cosmo S. A., La Chaux-de-Fonds (Suisse).

No. 46701. 10 octobre 1930, 18 h. — Ouvert. — 8 modèles. — Supports de cadrans de montres. — Fabriques Movado, La Chaux-de-Fonds (Suisse).

No. 46709. 11 octobre 1930, 17 h. — 1 modèle. — Montre-bracelet. — A. Schild S. A., Qrencheii (Suis- se) . Mandataire : W. Koelliker, Bienne.

No. 46715. 13 octobre 1930, 17 h. — Ouvert. — 3 modèles. — Outils à mesurer aux centièmes de millimètre. — Geneva Watch Co., Suce, de la Soc.

, An. de la Fab. d'horlogerie J. J. Badollet, Genève,

Genève (Suisse). •.'•

Prolongations:

No. 31832. Ï 6 ~ s e p t e m b r e 7 l 9 2 0 , 8 Vk h. — (llle période 1930-1935). — ,20 modèles. — Calibres de montres. — Tavannes Watch Co. S. A., Ta- vannes (Suisse). Mandataires : Bovard et CoH, Berne; enregistrement du'-8 octobre 1930.

No. 38135. 13 octobre 1925, 19 h. — (Ile période 1930-1935). — 1 modèle.,— Calibre de montre. — No. 38279. 11 novembre 1925, 19 h. — (Ile pé-

riode 1930-1935). — 7 modèles. — Calibres de montres. — Fe Isa S. A., Qrenchen (Suisse). Man-

dataire: W. Koelliker,- Bienne; enregistrement du 8 octobre 1930.

Radiations:

No. 26117. 9 octobre 1915. — 3 modèles. — Ca- libres de montres à marche de longue durée.

No. 26141. 15 octobre 1915. — 1 modèle. — Ba- lancier compensateur pour montres de toutes grandeurs et de toutes hauteurs.

No. 37739. 5 juillet 1925. — 3 modèles. - Calibres et mouvements de montres.

No. 37687. 18 juin 1925. — 1 modèle. — Mou- vement de montre.

No. 46147. 10 juin 1930. — 2 modèles. — Coqs avec raquette amortisseur de chocs (radié a la demande des titulaires le 17 septembre 1930)'.

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C o m p t a n t A t e r m e London 28 oct. 2!) oct. 28 oct. 29 oct.

(Ces prix s'entendent par tonne anglaise de 1016 kg.

en £ stg.).

85 85 46-46.10/

43.1/3 43

118.10 124 170 175 17 15.10/

15.10/

14.6'3 14.7/0 Aluminium inter. 85

» export. 85 Antimoine 46-46.10/

Cuivre 42

» settl. price 42

» électrofytiq. 44.5-45 5/ 44.5-45.5/

» best, selected 43.15/-45 43.15/-45 —

» wire bars 45.5 45.5 — Etainanglais 120.5-121.5/ 119.15-120 IS/ —

» étranger 118.18/9 118.8/9 K 0 . 8 3

» settl. price 119

» Straits 124.10/

Nickel intérieur 170

» exportation 175 Plomb anglais 16.15/

» étranger 15.7,6 15.10/ 15 6 3

» settl. price 15.7/6

Zinc 14.3/9 14.6'3 14 12/6 14.17/6

» aettl. price 14.5

C o m p t a n t

25 Oct. 27 oct. 28 oct. 29 oct.

s'entendent en francs français par kg. 1000/1000)

41.18.9 42.16/10'/»

119.18/9

15.10/

Paris (Ces prix Nitrate d'argent Argent

Or Platine

» iridié 25 0/0 Iridium

238 335 17.500 34 000 78 000 200.000

238 335 17.500 34.000 78.000 200.000

238 335 17.500 34.000 78.000 200.000 (en francs français par gramme).

Chlorure de platine Platinite

Chlorure d'or

1 5 , - 17,45

9,25 1 5 , - 17,45

9,25

1 5 , - 17,45

9,25

2 S 335 17 500 34.000 78.000 200.000

1 5 , - 17,45

9,25 London 25 oct. 27 oct. 28 oct. 29 oct.

(Ces prix s'entendent par once troy (31 gr. 103) 1000/1000).

84/1 i3/,

73/ 4

140 925/1000

16 Vie

85-0 V«

73/<

140 Or (shill.) 84/113/,

Palladium (Lstg.) 7 3/<

Platine (shin.) 140 (par once standard Argent en barres 16 '/10

New-York 25 oct. 27 oct

(Ces prix s'entendent en cents par once de 3i gr. 103).

Ar~ent en

Suisse:

85 7 % 140 en pence).

16 Va I«'/«

Ï8 oct. 29 oct.

France Or. Bretagne U. S. A.

Canada Belgique Italie Es pagne Portugal Hollande Indes néerl.

Allemagne Dantzig Autriche Hongrie Tchécoslov.

Bsthonie Lettonie Uthuanie Russie

uède .'orvtge Danemark

.nlande f'ologne

A ougoslavie Albanie Orèce Bulgarie Roumanie Turquie Egypte Atnque Sud Australie Argentine Brésil Chili Uruguay Colombie Pérou Equateur Bolivie Venezuela Mexique Philippines Indes brit.

Chine Japon

arres 356/e 35³/< 3 5 % 35s/i Escompta «t change.

Taux d'escompte 2Va0/o

» avance «/nantissement 3'/2°/o

•arlti Eaaompte Damande Offra en francs suisse» °/0

100 Frs 1 Liv. st.

1 Douar

1 Dollar 100 Belga 100 Lires 100 Pesetas 100 Escudos 100 Florins 100 Guilder 100 Reichsmk 100 D.Oulden 100 Schil'.ne 100 Pengö 100 Cour.

100 Cour.

180 Lats 100 Lits

100 Tchervon.

100 Cr. sk.

100 Cr. ak.

100 Cr. sk.

100 Markka 100 Zloty 100 Dinars 100 Francos 100 Drachmes 100 Leva ".<;•••

100 Lei 100 Livres t 100 Livres eg.

1 Liv. stg.

100 Pesos 100 Milreis 100 Pesos 100 Pesos 100 Pesos

100 soles pér.

100 Sucres 100 Boliviano*

100 Bolivars 100 Pesos 100 Pesos 100 Roupies 100 Taels 100 Yens

20.1 55 2522

5,18 5.18 72.06 27.27 100.—

560.—

208.32 208.32 123.45 100.88 72.93 90.64 15.33 139.—

100.—

51.80 2666. -

138.89 138.89 138.89 13.05 58.14 100.—

100.—

6.72 3,74 3.10 2278.40 2592.—

25.22 25.22 220 — 165.—

63.—

536.—

504.—

207.50 103.60 189.16 100.—

258.32 258.—

189.16 258.3J

27,

3 2V,

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6-7 7 7

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20,15 25,015

5,14 5,14 71,70 26,85 57 25 23,—

207,20 206,29 122,65 100..30 72,50 90, lu 15,26 136,80 98,71 51.09 2647,31

138,10 137,70 137,70 12,90 57,65 9,12 6,65 3,65 '3,05 242,71 2566,—

24,90 22,86 175,-

44.

61 61 405 58 195.18 i53 68 1 0 1 , - 135,58

91,—

244 29 252 43 183 — 197 07 253,—

20 30 25 045

5 16 5,17 72 — 27,05 58 25 23,50 207,70 207,69 122,95 100,35

"2.80 90,30 15.29 137,80 99,71 52,09 2649,31 138,50 137,90 137 90 13,05 57,75 9,14 6,80 3,75 3 07' 243,11 251 8,—

25 02 23 15 177,—

6 3 . - - 63.61 407 58 497 18 155 68 103,—

187,58 93,—

246,29 254,43 188,—

199 07 258 — Imprimeur«: Haefeli A Co., U» Chaux-dVEond«,

(6)

ffiTi'riirii II»

868

» M b > - i M * M I » » « i « « M M « g * » a « a M > l » ^ a i É J M « « M t ^ e M i « l É M M M a « É M J M i i M M É < a i M i M ^

L A F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E N° 86. — 1

^er

novembre 1930

T O U T E / F O R M E / T O U T E / GRANDEURS

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Hongkong, Chine . et Japon

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Date des départs

chaque lundi de Chiasso

*) Les colis postaux à destination des provinces Macédoine et Thessalie sont expédiés de Chiasso tous les jours ouvrables par la voie de terre.

départ de Lausanne 5.53 : chaque lundi, mercredi et samedi pour Salonique et Athènes ;

chaque lundi, mercredi, vendredi et samedi pour Constantinople, Angora, Eski-Chëhir et Adana.

chaque mardi de Genève

nov. 4, 11, 18, 25 déc. 2, 8, 16, 23

de Genève.

nov. 4**, 12*, 18**, 26*

déc. 2**, 10*, 16**, 24*

•*) de Genève

•> de Chiasso

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chaque 2mt mardi, 4, 18 nov., 2, 16 d é c , de Chiasso, chaque mercredi de Chiasso départ de Lausanne 5.53:

chaque lundi, mercredi, vendredi et samedi pour Afep.

Dernier jour de consignation à Chaux de-Fonds

samedi 17.00

veille 12.00

lundi 18.45

veille 18.45

•) veille 13.00

••) veille 18.45

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veille 12.00

Genève

samedi 17.00

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lundi 18.45

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18.45

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samedi 17.00

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Bienne

samedi 17.00

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lundi 18.45

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Soleure

samedi 17.00

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lundi 18.45

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•veille 18.45

veille 18145

veille 12 00

Durée du transoort du bureau d'échange au

port de débarquement

Salonique = 4-5 jours Volo = 4-7 jours Le Pirée = 5 jours Constantinople = 6 jours

Salonique = 2 jours Athènes = 2 i /8 jours Constantinople = 2 % j . Eski-Chéhir = 31/2 jours Angora = 4 jours Adana = 5 jours Aden = 12 jours Bombay = 17 jours Hongkong = 30-32 jours Shanghaï = 3 3 - 3 7 » Kobé = 36-41 >

Yokohama = 41-46 »

Colombo =16-19 jours Singapore =21-25 jours Belawan Deli = 20-23 jours Batavia = 23-26 jours Beyrouth = 8 jours *) Alexandrie = 6 jours, dès Alexandrie par chemin de fer à Damas en 2 jours, à Beyrouth en 21/2 jours et à Alep en 3 jours. '

Alep = 6 jours

s

*) valable pour les départs du mardi. ô) valable pour les départs du mercredi.

Egypte, Palestine, Iraq (Mésopotamie)

Etats-Unis d'Amérique

Argentine, Bolivie, Chili

Australie

il.

chaque mercredi de Chiasso

nov. 2, 3 , 12, 16, 17, 23, 24, 30 déc. 3.

de Bile 17

nov. 2, 12, 18.

déc. 3, 14.

de Chiasso nov. 3**, 13*, 18**, 25'*

déc. 1**, 11*, 16**, 25*

*) de Chiasso.

**) de Genève.

veille 13.00

veille 17.00

veille 13.00

*) veille 13.00

**) veille 18.45 1)

veille 12.00

veille 15.00

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veille 18.45 1)

veille 12.00

veille 16.00

veille 12.00

veille 12.00 veillé

18.45 1)

veille 18.45

; veille '•18.45 ')

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Alexandrie = 6 jours d'Alexandrie à la Palestine par chemin de fer en 2 jours,

à Bagdad en 4 jours.

New-York = 9-12 jours

Buenos-Aires = 16-17 jours De Buenos-Aires à La Paz

2 fois par semaine en 4 jours et à Santiago 2 fois

par semaine en 2 jours.

Fremantle = 2 6 - 2 8 jours Adélaïde = 30-32 » Melbourne = 3 2 34 >

Sydney = 35-37 » Brisbane = 3 9 >

') Lorsque le départ de Genève à lieu le lundi, les colis doivent être consignés au plus tard le samedi jusqu'à 17 heures.

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