La Chaux-de-Fonds, Samedi 24 Mai 1930. Bureau?: Rue de la Serre 58. Quarante-cinquième Année. — M« 40.

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La Chaux-de-Fonds, Samedi 24 Mai 1930. Bureau?: Rue de la Serre 58. Quarante-cinquième Année. — M« 40.

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Contrôle et encore contrôle

4 Ï L a menace du tarif douanier américain a fait passer au second plan de nos préoccupations ce qui touche à la vie même de nos organisations patronales. C'est normal. Pourtant d'importantes dé- cisions ont été prises depuis quelque temps, dont les effets consacreront les efforts dont ils pro- cèdent.

A-t-on attaché toute son importance réelle à la décision de réciprocité syndicale absolue qui doit régir les relations particulières entre fabricants d'horlogerie et de branches annexes des six groupements conventionnels? Parions que cet acte essentiel, dont les instruments ont été signés en date du 26 avril, est resté inaperçu de la plupart des fabricants d horlogerie tout au moins. Il ne modifiera pas la situation de fait qui existe dans les relations du plus grand nombre des maisons horlogères, mais il apporte la certitude qu'on est entré dans la voie du contrôle. Ce contrôle, après lequel soupirait tout ce qui désire sérieusement la modification de fond de l'état anarchique dans lequel nous avons vécu si longtemps et duquel nous sortons aujourd'hui, s'éla- bore calmement, par une série d'actes dont il est l'aboutissement fatal.

Q u avons-nous voulu en matière de réorganisation de l'industrie horlogère? que renferment ces mots?

dans quelle limite absolue faisons-nous évoluer notre action ?

Nous avons voulu le contrôle des prix de vente, le contrôle des délais de payement. L e mot réorga- nisation de l'industrie est tout entier dans cette condition: le contrôle. Nous prenons des mesures efficientes à la seule condition qu'elles soient con- trôlées.

Cette nécessité du contrôle a certainement été la fin de 1 action de tous ceux qui ont mené notre mouvement. Qu'avons-nous voulu, fabricants d'hor- logcnc, au moment où nous cherchions à passer convention avec les fabriques d'assortiments et de spiraux en 1924? P a s autre chose que l'instrument de contrôle qui devait venir à l'aide des faibles — de caractère dont les mouvements sont guidés plus par les circonstances particulières que par des principes clairs assis sur le roc. Ce n'est que plu»

tard, devant l'inutilité de l'effort pour adopter des prix de vente basés sur un bénéfice normal, qu'on s est aperçu que les conventions avec les branches annexes apportaient en réalité la stabilité dans la fabrication de la montra. Les conventions avec les branches annexes nous ont donné deux biens pré- cieux: le moyen de contrôle et la sécurité.

O h ! pas d'illusion! Un tel langage n'atteint pas 1 entendement de chacun. Il est même probable qu'en nous lisant, certains abonnés de notre Fédération vont se demander si l'auteur de ces lignes a tout son esprit. Comment donc, le contrôle et la sécurité?

En fait de bobards vous en avez de bons, Monsieur 1 anonyme auteur! Du contrôle? Mais nous avons tout ce que nous voulons, des spiraux, des assor-

timents, des balanciers, des ébauches, que sais-je, tout et autre chose encore! D e la sécurité? V o s tarifs? Ils nous étranglent! ils sont usuraires; les fabricants de branches annexes nous étranglant! Ils s'engraissent de notre herbs et ss vêtent de notre laine !

Allons, soyez sincères, n'avez-vous pas entendu mille fois ces propos depuis qu'on parle de la grande affaire? N e connaissez-vous pas le monsieur qui vous las chuchote avec le sourire, ou celui qui vous les hurle en approchant la tête jusqu'à toucher la vôtre?

E h oui! vous avez tout ce que vous voulez parce qu'il existe encore de vagues fabricants de parties détachées qui livrent ce qu'ils peuvent à celui qui utilise aussi ce qu'il peut. Vous avez aussi ce que vous voulez parce qu'il y a dans nos organisations quelques êtres sans scrupules dont la signature ne vaut rien et qui transgresseront la loi qu'ils con- naissent et à laquelle ils ont donné leur assentiment.

C'est donc que pour ces gens-là le contrôle si simple qui résulte de l'application des tarifs est insuffisant. Cette insuffisance, ils la font constater par leurs actes qu'ils cachent et par leurs paroles qui la proclament. Aux organisations à se défendre et à boucher les fissures.

Ces défaillances ne sont cependant pas sans ris- que. L e gendarme veille et le tribunal punit. L e s délinquants se font attraper à coup sûr s'ils persis- tent. L a commission des Délégations Réunies en a Vu passer à sa barre un nombre coquet de ces gens qui travaillent dans l'ombre, fabricants de pièces détachées ou fabricants d'horlogerie. L a main de nos tribunaux exceptionnels est lourde. Les amendes de quelques milliers de francs s'abattent comme une mauvaise tuile sur une nuque. C'est tant mieux pour la bonne société et tant pis pour ceux qui. subissent le choc. Voici la crainte qui naît, auxiliaire précieuse du contrôle; elle fait hésiter devant la faute possible, elle remplace le scrupule chez le coupable.

Mais il y a plus. Nul ne sait s'il ne sera dé- couvert dans ses actes frauduleux. Une parole imprudente, un soupçon, une conversation entre gens qui ne se soupçonnent pas, c'est l'enquête et c est le tribunal. L e contrôle se fait ainsi par lui-même dans bon nombre de cas déférés par les organisations. L a prudence du délinquant ne suffit plus et ne suffira plus à l'avenir, car il a contre lui le collègue qui se voit lésé, le fournisseur qui soup- çonne la fraude dans une autre partie, les renseignements que se donnent les secrétariats.

Il se tisse, autour du fraudeur, une toile épaisse qui bientôt l'emprisonnera. C'est sûr et mathé- matique: c'est la toile du contrôle.

Mais il faut accentuer ce contrôle par des mesures qui en facilitent la réalisation. Voilà six groupements absolument conventionnels: ébauches, 'assor-_

timents, balanciers, spiraux, pivotages, ressorts.

O n a décrété, le 26 avril, la réciprocité syndicale entre ceux-là et la F . H . C'est dire que les fabricants d'horlogerie signataires des conventions n'ont le droit d'acheter qu'aux membres de ces groupements et que, réciproquement, les membres des six

groupements n'ont le droit de .vendre qu'aux fabricants d'horlogerie conventionnels. Mais encore, si cette mesure constitue un contrarié en soi, son application à son tour doit être contrôlée. Il saute aux yeux que les fabricants de pièces détachées ont une occasion merveilleuse d'instaurer les organes utiles et nécessaires. A eu six, ils tiennent fermée la porte de la fraude, ils sont l'armature puissante de protection, à condition que les fabricants d'horlogerie veuillent cette protection. O r , cela ne fait pas de doute. Il faut le reconnaître à l'honneur de ceux-ci, l'immense majorité désire sincèrement un changement, radical dans les méthodes en usage dans notre industrie. Allons donc en avant et plus loin.

L'organisation solide des six groupements de parties détachées doit être faite sans délai et basée sur les conventions passées avec la F . H . Cette organisation permettra d'obliger les quelques fabricants qui ont-attendu la onzième heure et demie à entrer dans les associations, sous peine d'être coupés de fournitures. Il importera peu désormais qu'il existe dans telle branche des dissidents résolus. L e fabricant d'horlogerie qui se sert chez eux sera privé d'une ou deux parties dont il a nécessairement be- soin. Chaque branche annexe devient la protectrice des autres et toutes concourent à protéger et à contrôler l'industrie horlogère.

L e s fabricants de balanciers, par l'organisation de leur centrale, ont certainement fortifié leurs po- sitions. N'est-ce peut-être pas dans ce sens qu'il faudrait diriger les efforts pour le contrôle? P a s

•d'ébauches sans la preuve que les autres parties sont commandées aux fabricants syndiqués. Vérification possible, chez le fabricant d'horlogerie, de sa fa»

brication et de l'emploi des fournitures.

Il n'y aura jamais que les fabricants dont la blancheur n'est pas immaculée qui protesteront contre des mesures restrictives nouvelles. Ceux dont les livres sont le reflet de leurs affaires n'y verront qu'un grand avantage.

E t voilà ce que les tarifs américains nous ont empêché de voir, lorsqu après le 26 avril nous avons appris que la réciprocité syndicale complète était devenue un état de fait... à contrôler.

Un progrès dans la revision du tarif américain

Un effort est tenté actuellement pour faire sortir la conférence douanière interparlementaire de l'im- passe où elle se trouve depuis une quinzaine. Dans les conditions où elle a délibéré jusqu'ici, elle n'a aucune chance d'aboutir, dit la Journée Industrielle.

Les deux questions controversées sont celle des primes d'exportation aux agriculteurs et celle de la clause dite de flexibilité qui autoriserait le président des Etats-Unis à majorer ou à diminuer de 50 o/o le taux de n'importe quel droit en vigueur, sur avis préala- ble de la commission des tarifs. La Chambre des représentants a toujours voté contre les primes d'exportation aux agriculteurs et en faveur de la clause de flexibilité. Le Sénat a toujours voté contre la clause de flexibilité, mais pour les primes aux agriculteurs.

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P a r décision du 22 mai 1930, le président du Tribunal II do Bienne a prolongé jusqu'au 11 août 1930 le sursis concordataire accorde à la maison G. Pfund & Cie, Bienne 7 .

L'assemblée des créanciers primitivement fixée au 2 juin 1930 est renvoyée au 14 juillet 1930 à 14 h. 30 à la Chambre Cantonale de Commerce, rue de Nidau, Bienne.

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TTi.W maeaä^EaEEgm£g£g

N°40. — 24 mai 1930. L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 447

La différence entre les votes est celle-ci: la Cham- bre des représentants a toujours pris ses décisions à_de fortes majorités, tandis que le Sénat est coupé eiî "deux fractions qui ne sont pas loin de s'égaler.

C'est pourquoi le Sénat, le 19 ct., a résolu, par 43 vöix contre 42, de délier ses délégués à la conférence de l'obligation où ils sont de ne pas transiger sur là clause de flexibilité. De même il les a autorisés, par 43 voix contre 41, à rentrer en discussion au sujet des primes à l'exportation.

Ces décisions devraient accélérer considérablement le vote final du tarif douanier et il est probable qu'avant la fin du mois de mai la fameuse révision douanière entreprise depuis un an et demi sera terminée. La parole sera alors à M. Hoover.

étrangères continuent contre le américain. L'ambassadeur d'Esc- suisse à Washington ont person- le 19 mai courant, des dis- radiodiffusés dans toute l'Union Les protestations

relèvement du tarif pagne et le ministre nullement prononcé, cours" qui ont été

contre les tentatives d'exclusion des marchandises étrangères. Ces discours ont été "très remarqués dans les milieux politiques et dans la presse.

*

**

Le vote du Sénat, auquel on ne s'attendait pas et qui renverse en quelque sorte sa position, a eu sa répercussion immédiatement à la Chambre des re- présentants qui est convoquée pour demain afin de chercher im dernier terrain de conciliation sur les quelques autres points sans importance qui restent à trancher. Il est probable que le projet obtiendra une majorité à la Chambre des représentants, mais on pense que cette majorité sera moindre qu'au premier vote.

Au Sénat, au contraire, on s'attend à un filibuster, c'est-à-dire à un sabotage parlementaire qui con- siste, de la part de certains sénateurs, à tenir la tribune jusqu'à la dernière minute, afin d'empêcher

le scrutin. Ce sont surtout les démocrates et les républicains indépendants qui se livreront à cette obstruction pour faire échec au projet.

La menace en a été faite ouvertement par le sénateur Harrisson, le grand chef démocrate du Mississipi, qui a déclaré prendre toutes ses respon- sabilités à cet égard et a ajouté: «Si vous rejetez l'amendement de secours aux fermiers, vous devez abandonner l'espoir de voir passer ce projet par le Sénat. »

** *

Les porte-parole de la Maison Blanche ne dissi- mulent pas leur satisfaction des dernières concessions arrachées au Sénat sur le problème douanier. Ils croient que les différends subsistant entre les deux Chambres seront aplanis avant deux semaines et que le Congrès pourra être ensuite envoyé en vacances.

Aucune indication n'est donnée sur l'attitude pro- chaine de M. Hoover. On ignore ce qu'il fera du nouveau tarif voté par le Congrès, mais il était indispensable au gouvernement pour les élections prochaines, de remplir son -programme douanier, au moins sur le papier.

Les exportateurs américains d'automobiles, restés calmes pendant les travaux de la révision douanière, commencent à faire de l'agitation maintenant qu'ils voient approcher la date décisive. M. Henry Ford a déclaré hier que le projet douanier était une mesure inutile et inique et il a prédit que M. Hoover y mettrait son veto: « Si le nouveau tarif est promul- gué, dit-il, l'activité industrielle des Etats-Unis ira en se ralentissant et le chômage en croissant ».

Le président du comité d'exportation de la Gene- ral Motors, M. Mooney, a prononcé un discours

pessimiste au sujet des répercussions étrangères de la revision douanière américaine. Il croit que les exportations d'automobiles de la société diminueront de 70 0/0 en 1930.

briques des branches annexes ; (Ubah). Grâce -au^conv trôle des exportations et au contingentement . des chablons, à l'application toujours plus sévère des conventions conclues sur le principe de la récipro- cité, à l'action de l'Ebauches S. A., à laquelle seule on est redevable de la stabilité des prix des mouvements bruts, grâce aussi — last not least —; ? la coopération indispensable des banques, de notables progrès ont déjà été atteints dans la lutte -contre les outsiders et les pratiques répréhensibles. Nous saV vons qu'en raison de l'ampleur de la tâche, ainsi que de la mentalité très complexe et toute spéciale régnant dans les diverses branches de cette industrie, de nombreux esprits ont douté, au début, du succès du travail de réorganisation entrepris, et qiii n'est entré qu'en 1927 dans une phase vraiment positive et pratique. Mais aujourd'hui, on discerne clairement la possibilité d'atteindre le but fixé qui est d'assurer l'existence de cette industrie spécifiquement suisse et d'en accroître, pour le bien de • tous, le rendement et la prospérité. Il est vrai qu'il faudra encore, pour cela bien des années d'un travail o f o niâtre, secondé par l'étroite

volonté de tous les intéressés,

*

**

Le compte de profits et pertes, au 31 décembre 1929, s'établit comme suit:

: Doit.

Frais d'administration Impôts

entente et la

bonne

fr.

Allemagne.

Selon les statistiques allemandes, pour le premier trimestre en horlogerie s'établit comme suit:

Importations 1929

Val. 1000 Mk.

Montres à boîtes d'or 18,022 1,085 28,973 1,754 d'argent 24,356 479 45,724 839 métal 53,410

297 5,231 20,788 59,405

qn. qn.

3 11 3 13 79 119 61 94

de 1930, le commerce extérieur allemand

» J3oîtes

a

»

» » or argent métal Mouvements finis

1930 Pièces Val. 1000 Mk.

1,085 479 494 8 24 36 633

Pièces 28,973 45,724 74,222 506 4,006 12,839 83,695

967 29 33 56 710 Montres pour véhicules

Horloges, pendules, etc.

1930 Pièces Val. iOCOMk

3,461 158 3,244

372,677 344 9,866 110,329 788 qiï.

15 29 16,456 8,583

Exportations 1929 Pièces Val. 1000Mk.

1,567 110 82 2,279 55 1,117 447,327 1,224

6 183 8 78 3,123 44 385 34,678 103

5 1,923 9 Intérêts Commissions

Amortissements divers Pertes diverses Bénéfice net

5,012,690 32:1,472 19,589,432

; 2,937 344;953

1 34S;i54 3.496J147

qn.

20 17,251

35 9,048 E t a t s - U n i s . — C o m m e r c e h o r l o g e r .

Importations:

Janvier-Septembre Chronomètres de marine

pendules et pièces détachée Montres et mouvements finis Boîtes et pièces détachées de

montres

Pierres pour l'horlogerie Bijouterie

Diamants non taillés Taillés, non sertis Perles

Pierres précieuses, imitations Autres, brutes, taillées ou non

Exportatio Pendules, etc.

Montres sans pierres Montres avec pierres Pièces détachées de montres Bijouterie

Argenterie

Pierres précieuses, perles

1929 997,484

S

8,324,939 1,583,991 696,139 3,678,304 7,615,497 34,636,185 8,311,673 3,285,550 7,191,089 ns:

1,131,415 353,431 367,145 549,358 1,119,071 212,121 42,896

1928

$ 898,754 6,135,935 1,132,584 466,501 2,838,373 8,054,114 31,431,371 4,343,017 3,077,614 3,968,574 1,084,777 382,258 318,343 456,061 1,146,029 171,003 53,353 i

Chronique financière et fiscale

B a n q u e c a n t o n a l e d e B e r n e .

Le rapport de cet établissement financier, sur l'exercice 1929, contient entre autres !le passage suivant: ;£ -

La seconde des deux principales industries de notre canton, l'horlogerie, a vu se développer encore

exportations s'est en effet accrue de 300 à 307 millions de francs et le nombre de pièces de 22,86 à 23,28 millions. C'est là toutefois une amélioration qui n'est qu'apparente, car elle est uniquement la con- séquence d'un supplément d'exportation anormal, ei dépassant de beaucoup les besoins réels, provoqué qu'il était par la menace d'augmentation des droits d'entrée américains. Le chiffre des exportations à destination des Etats-Unis est, de ce fait, monté de 42,5 à 56,8 millions de francs. Ainsi qu'il fallait s'y attendre, cette faute, commise en dépit de tous les avertissements et qui n'est, d'ailleurs, que l'ex- acte répétition de celle que l'on avait déjà cons|- tatée en 1925 lors du rétablissement des droits MacKenna par l'Angleterre, a immédiatement été sui- vie d'une réaction dont les effets nuisibles pèseront longtemps sur le commerce de l'horlogerie avec l'A- mérique. Cette situation s'aggrave encore du fait que les autres principaux acheteurs, l'Italie et la France exceptés, ont accusé une diminution de leurs importations qui, pour quelques-uns d'entre eux, a re- présenté des déchets sensibles. Ceci explique ample- ment le ralentissement de la production et la stagna- tion des affaires, accompagnés même de crises par- tielles, que l'on a constaté à la fin de l'année dans l'industrie horlogère. Les engagements avec l'étran- ger, découlant inévitablement des exportations, renferment, ainsi que le prouvent divers événements, récents, de très sérieux dangers qu'il appartiendra à la Fiduciaire horlogère suisse (Fidhor), récem- ment créée, de surveiller et d'atténuer dans la mesure du possible. Celle-ci, comme on le sait, a pour tâche de contribuer à l'œuvre de réorganisation qui se poursuit méthodiquement, de concert avec Ebauches S. A., englobant aujourd'hui presque toutes les fabriques d'ébauches, la Fédération Horlogère

Avoir.

Produit du compte effets Intérêts

Commissions

Rentrées anciennes créances Bénéfice sur fonds publics

Le Bilan est le suivant:

Actif.

Caisse

Effets de change Fonds publics Coupons Débiteurs

Prêts sur obligations Créances hypothécaires Immeubles, mobilier Intérêts arriéres

Passif.

Fonds capital Fonds de réserve Réserve spéciale Emprunt

Dettes hypothécaires Bons de caisse Carnets d'épargne Créanciers

Acceptations Intérêts arriéres Bénéfice net

fr fr

fr

fr.

29,\tl-2j785 -.- 2,4483321 23,866^13 2,363'j490 29j820 404J941 29,11^785

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. 5570.74091 45,282,811 30,-605'i755 1,684,455 356,705,903 41,671,223 60,967^75 11,131^565

àÉ|238

556^44^716 40,000,000 4,700,000

• 14S.585 4iiG'9,500

138,996 112,870^500 205,474,906 172J31-942 10,580,845 2,197,296 '3,496,146

Le bénéfice a été Versement 4 0/0 à l'Etat Réserve ordinaire

Versement supplémentaire à l'Etat Réserve spéciale pour créances

fr. 556,443,716 réparti comme suit:

fr. ^1,600,000 600,000 800,000 496,146

Les Chemins de fer fédéraux en 1929

les progrès qu'elle avait de nouveau enregistrés!

après les années 1925 et 1926. La valeur de ses [ (manufactures et fabricants-établisseurs) .et les fa-

ll, j . Les résultats de 1929 sont d'autant plus favo*

râbles que les dépenses d'exploitation sont de 11 % millions de francs supérieures à celles de 1!928.

L'excédent d'exploitation était de fis ;150>76.008 les charges nettes d'intérêts de 110,399,006 donnant ainsi une marge de fi? •?•AtifiitT,009

L'excédent du compte d'exploitation se ' retrouvjl en léger recul sur l'exercice précédent. Il :ri'en esj pas moins le deuxième plus élevé qui ait été enré£

gistré par les CFF depuis leur existence.

Les amortissements ordinaires ont porté snr'; une somme de fr. 12,361,563, contre fr. 12,590,8-7-9 en 1928.

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4/6/30. — Ducommun-Müller, Armand, négociant en horlogerie, Rue de la Serre 43, La Chaux-de-Fonds.

23/5/30. — Jeanrenaud et Cuenin, fabrique d'horlo- gerie, Bienne.

Homologation du concordat:

2/5/30. — Ha/mi et Cie. atelier de sertissages, Win- kelstr., Bienne.

2/5/30. — Rihs Ernst, fabrique d'horlogerie, Lon- gèau p. Bienne.

Homologation du concoYdat:

14/5/30. — Nouvelle Fabrique de Tavannes S. A., Tavannes (50 o/o).

20/5/30.

betswil.

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Demande de sursis:

Meyer-Bobsl, Gustav, horlogerie, Her-

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fojjds d'égalisation pour les renouvellements annuels, s'élevait à fin 1929 à fr. 111,636,240 contre 104

•millions 129,541 à fin 1928, les affectations audit fonds ayant dépassé de fr. 7,506,699 les prélèvements.

[ Pour 1929, le compte de profits et pertes des OFF boucle avec un solde actif de 20,939,165 fr.

contre fr. 18,091,283 en 1928 et fr. 6,063,358 en 1927. C'est de beaucoup le meilleur résultat enre- gistré par notre réseau fédéral depuis la nationali- sation de nos principales lignes de chemins de fer

(1902).

La. répartition du solde du compte de profits et pertes s'est faite comme suit:.

Amortissement extraordinaire de frais d'émissions et de conversions d'em- prunts

Versement" extraordinaire à Caisse de Pensions et de Secours

Versement extraordinaire au Fonds de renouvellement

Amortissement partiel du compte : déficit de guerre

Amortissement complémentaire tiudit

De cette façon, le déficit dit de guerre sera ra- mené à fr. 139,725,556 contre fr. 189,759,721 à fin 1928.

fr. 905,000 2,000,000 3,000,000 15,034,000 35,000,000

fr.

2,606,000,000 183,000,000 230,000,000 2,829,000,000 66,000,000 112,000,000 augmenté en cours L'actif comporte:

Immobilisations globales Dépenses à amortir Valeurs et créances

Le passif indique:

Dette globale Le capital amorti Fonds de renouvellement

Le compte de construction a d'année de près de 30 millions.

be -materiel roulant est manifestement insuffisant.

Sa valeur au bilan s'élevait, à fin 1929, à 509 millions 652,535, soit 7,8 millions de plus qu'en 1928U

Pour le budget de construction, pour 1930, on prévoit une dépense de fr. 79,343,300, dont 32 1/2 millions pour les installations et la superstructure, IO1/2 millions pour l'introduction de l'exploitation électrique et 34 1/1 millions pour le matériel roulant.

Le poste «Dépenses à amortir» est un actif absolument fictif, dont la disparition du bilan ,à brève échéance s'impose.

Au passif, le principal poste est représenté par la dette, qui a augmenté d'environ 30 millions en cours d'année, augmentation exclusivement imputable à la dette consolidée. A la fin de 1929, celle-ci s'élevait à 2,713 millions contre 1,643 millions à fin 1913. La dette flottante est peu importante.

Le crédit des CFF continue, en effet, à être de premier ordre.

*

** -

On ne saurait méconnaître que les CFF ont de nouveait réalisé de très sérieux progrès en 1929, ce qui, comme nous l'avons vu, est dû, d'une part, au développement intéressant du trafic, d'autre part aux mesures de rationalisation et à ^electrification de la plus grande partie du réseau fédéral.

Mais il serait prématuré de chanter victoire. Etant donné le déficit de guerre encore considérable qui figure au bilan et le capital immobilisé dans les CFF, l'excédent du compte de profits et pertes est encore bien modeste. Même si le déficit d i t de guerre était entièrement amorti, les C F F seraient encore loin de pouvoir -exécuter le programme qui leur a été tracé par la loi du 1er février 1923 (art.

30). En effet, aux termes de cette loi, l'excédent des recettes doit être affecté en première ligne au service des intérêts, à l'amortissement du capital d'é- tablissement et aux déficits éventuels. Si le compte de profits et pertes accusait un solde actif, celui-ci doit être reporté à compte nouveau jusqu'à concurrence de 5 o/0 du montant total des recettes d'exploitation de l'exercice. L'excédent éventuel serait ensuite affecté au fonds de réserve. Ce n'est, dit la Direction, qui si cinq ans de suite le solde actif du compte de profits et pertes dépassait le 8 <Vo des recettes d'exploitation que l'on pourrait songer à réduire les conditions de transport. Pour que tel fût le cas en 1929, il eût fallu que le solde actif fut non de 21 millions mais de 34" millions. C'est pourquoi il est fort peu probable que l'administration des CFF puisse faire droit, dans un avenir rapproché, aux. demandes redevenues pressantes de réduction d e s ' taxes-voya- geurs. •

Malgré tout, on doit se féliciter du sérieux re- dressement effectué en 1929 et il. faut espérer que les prochains exercices permettront de le continuer, bien qu'avec la plus grande intensité du trafic les dépenses pour le personnel et pour-le matériel rou-

lant soient appelées à s'accroître. Beaucoup dépen-

dra de l'allégement des /charges' d'intérêt ;-et: du! f

résultat des conversions envisagées. ? ? * !

Expositions, Foires et Congrès ^r:\%

F o i r e s u i s s e d ' é c h a n t i l l o n s d e 1 9 3 0 . Les heureux résultats obtenus par là 1 4 c Foire:

de Bâle prouvent une fois de plus que l'on fait usagçî dans une proportion toujours plus forte des faci- lités qu'offre cette manifestation de notre économie nationale:

La participation de la production suisse est èft- progrès; le nombre des exposants a été de l,ll:i,;

dont 30 pour l'industrie horlogère.

L'affluence des visiteurs atteint un nouveau record.

Il a été vendu 30,843 cartes de visiteurs. Il faut relever un accroissement notable de l'activité du trafic ferroviaire. Il a été présenté à l'estampillage au bureau des chemins de fer de la Foire 60,000 billets en chiffre rond, soit 5,000 de plus que l'an passé.

Le nombre des visiteurs étrangers est également en augmentation. Le service des étrangers signale

la visite à la Foire de cette année de 812 personnes) venues de 20 pays européens e t . d e l 3 pays d'oiittie)- mer. De nouveau, l'Allemagne est la mieux représen- tée, avec 429 visiteurs (405 l'an passé), la France vient en second rang avec 182 visiteurs (210), l'Au- triche suit avec 42 (32), l'Italie avec 32 (19), et la Tchécoslovaquie avec 16 (8).

Les résultats obtenus dans les différents groupes d'industries sont également satisfaisants. Plusieurs;

groupes importants ont fait de bonnes affaires.. C'est fe cas notamment pour le groupe de l'industrie élec- trique, ustensiles e t articles de ménage et d e cuisine, brosserie, Verrerie, chauffage et installations ! sani- taires.

Les .exposants des groupes Installations de bu- reaux et de magasins, papier et articles de pape- terie, fournitures de bureaux, publicité et propagande;, arts graphiques, édition, sont en majeure partie con- tents du résultat obtenu. 11 en est de même pour les groupes textiles, vêtements et fournitures, instruments de musique, machines et outils, articles techniques, chimie e t pharmacie, articles

et 'jouets, etc.

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Les résultats sont divergents, en ce qui concerne le volume des affaires réalisés dans le groupe ameublement, meubles, vannerie. Un beau volume d'affaires peut, cette année-ci, encore être enregistré par le groupe horlogerie et bijouterie. L'industrie horlogère suisse possède dans la Foire un excellent moyen de vente et de propagande. Les pièces d'argenterie exposées furent très remarquées. En mé- dailles et plaquettes, les affaires furent un peu plus faibles que l'an dernier.

En terminant, il est bon de faire observer que les possibilités d'exportation par la Foire sont toujours plus grandes et qu'elle joue un rôle considérable dans le développement de notre commerce avec l'ex- térieur. C'est du moins la constatation que l'on a pu faire à la Foire de 1930.

Informations

Avis.

Les créanciers de la maison

Realdo Camerini, à Florence,

sont priés de nous envoyer le relevé de leur compte eh double, afin que nous puissions sauvegarder/

leurs intérêts.

L'Information Horlogère Suisse U Chaux-de-Fonds. Rue Leopold Robert 42.

Registre du commerce

Raisons sociales.

Enregistrements:

9/5/30. — Pendelec A. G., soc. an. cap. soc. fr, 200,000 nom., fabrication et commerce d'horloges électriques et mécaniques, système « Wirz ». Cons.

Adm.: Alois Widmer-Gaitzsch, d'Opfikon, prési- dent Joseph Boegemann-Reimann, de nationalité allemande. Prof. Dr. Theodor Niethammer, de Bâle. Siège: Birsigstr. 113, Bâte.

15/5/30 .— Henri Frei (de Uster), fournitures d'hor- logerie, Court.

l'QftyOO. •—-«Frite Maier (de Bienne), bijouteri&, horlogerie. Rue de Nidau 54, Bienne.

12/5/30. — Georges Berger (de Buchholterberg), horlogerie et bijouterie, Tavannes.

14/5/30. —: Manufacture des Montres Félicitas S. A.

1 (Félicitas Watch Factory S. A.), soc. an. cap. soc.

an. cap. soc. fr. 25,000 nom., fabrication et commerce d'horlogerie. Cons, adm.: Ernest Schlenker, de La Chaux-de-Fonds. Siège: Terreaux 9, Neu- châtel.

Modification :

16/5'30. — Société anonyme Fabrique de montres Zita (Zila Watch Co. Ltd), La Heutte. Le Cap.

soc. est réduit de fr. 40,000 à 20,000. Jules GÜ- bler cesse de faire partie de la soc. et y est remplacé par Oscar Scheidegger, de Lützelfliih, comme) président du Cons. adm. et Léa Scheidegger- Bourquin, comme secrétaire avec signature indiv.

14/5/30. — La raison sociale «Ernest Schlenker, Manufacture de montres Félicitas (Félicitas Watch Factory) », achat et vente d'horlogerie, Neuchâtel, est modifiée en eelle de Ernest Schlenker.

14/5/30. — Ferrier et Cie. fabrication de boîtes de montres or, La Chaux-de-Fonds. Dame Ida Fer-

rier née Mohny, des Verrières, est entrée comme associée com. pour fr. 20,000 clans cette société com.

Radiations:

7/5/30. — Graizely Louis, fabrication d'horlogerie, La Chaux-de-Fonds.

7/5/30. — Matthey Aline, fabrication d'horlogerie, La Chaux-de-Fonds.

7/5/30. — Leuthold André, fabrication d'horlogerie, La Chaux-de-Fonds.

10/5/30. — / . Schweikart-Lachat, fabrique de res- sorts, Bienne.

12/5/30. — Johann Fischer, horlogerie-bijouterie, Zurich 1.

12/5/30. — Henri Stummer, fabrication de verres d'optique et d'articles de T. S. F. et commerce d'instruments scientifiques en général, Qenève.

13/5/30. — Samuel Merillat, taillages de pignons, Bévilard.

14/5/30. — Horlo-Publicitê S. A., soc. an., La Chaux-

de-Fonds. ;

Faillites.

Ouverture de faillite:

14/5/30. — Georges Leuba . et Cie, soc. com., fa- brique de boîtes argent,..Fleurier.

Assemblée des créanciers : 5 "juin 1930.

25/4/30. — Kummer Hermann, ci-devant fabricant de vis, ing. co-associé de la soc. n. coll. « Qebr}.

Kummer », fabrique de vis, Lattrigen, act. à Oer- likon.

Liquidation sommaire: Art. 231 LP.

Délai pour productions: 6 juin 1930. ! 15/5/30. — La Rochette S. A., soc. an., fabrica-

tion, achat et vente d'horlogerie, Rue Leopold

Robert 12, La Chaux-de-Fonds. ..

Assemblée des créanciers: 3 juin 1930.

Délai pour productions: 24 juin 1930. ;"

Révocation de la faillite:

6/5/30. — Straub Gottlieb, fabrique de boîtes, Ro-I sières.

Commissaire au sursis: Dr. W. Baumgartner, Bals- thal.

8/5/30. — Schild et Cie, fabrique d'horlogerie, La Chaux-de-Fonds.

9/5/30. — Walker Johann, horlogerie, Bellach (So- leure).

Etat de collocation:

Faillie: Ad. Haas et Co. S. A., Muralto.

Délai pour action en opposition: 31 mai 1930.

Concordats.

Sursis concordataire et appel aux créanciers:

12/5/30. — Pochelon John, bijoutier-joaillier; Rue du Rhône 7, Genève.

12/5/30. — KUiuber Ignace, bijouterie et joaillerie, Place du Molard 5, Genève.

Assemblée des créanciers: 25/ juin 1930.

12/5/30. — Vernier François, marchand tn'joutier, Quai des Bergues 21, Genève.

14/5/30. — H. Gasser et Cie, Manufacture d'horlo- gerie « Preciosa et Silvana S. A. », Chemin Ritter 8, Bienne.

Commissaire: F. Barri, Bienne.

8/5/30. — Knöpfli Walter, Finita Watch, Grenchen.

Assemblée des créanciers: '20 juin 1930.

Commissaire: Office des faillites, Grenchen.