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Contribution à l'étude de l'ichthyol et son application à la péritonite tuberculeuse

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Thesis

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Contribution à l'étude de l'ichthyol et son application à la péritonite tuberculeuse

KRYGIER-WLODEK, Stanislasse

KRYGIER-WLODEK, Stanislasse. Contribution à l'étude de l'ichthyol et son application à la péritonite tuberculeuse. Thèse de doctorat : Univ. Genève, 1898

DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:27288

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:27288

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TRAVAIL FAIT A LA CLINIQUE MÉDICALE DU PROFESSEUR

L. REYILLIOD

CONTRIBUTION A L'ÉTUDE

DE

L'ICHTHYOL

ET SON

APPLICATION A LA PÉRITONITE TUBERCULEUSE

THÈSE INAUGURALE

PRÉSENTÉE

A I.,A FACULTÉ DE MÉDECINE DE GENÈVE POUR OB'rENIR LE GRADE DE DOCTEUR EN MÉDECINE

PAR

Mme Stanislasse KRYGIER-WLODEK

<>-~

GENÈVE

IMPRIMERIE REY & MALA VALLON 18, rue de la Pélisserie

1898

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A lVION VÉNÉRÉ MAITRE

MoNsiEuR LE PROFESSEUR LÉON REVILLIOD Hommage respectueux

d'estime et de reconnaissance.

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thèse, sans prétendre par là émettre d'opinion sur les propo- sitions qui y sont énoncées.

Genève, g Mai 18g8.

LE DOYEN,

A.-H. VAUCHER.

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CONTRIBUTION A L'ÉTUDE

DE

L'ICHTHYOL

ET SON_

APPLICATION i LA PÉRITONITE TUBERCULEUSE

INTRODUCTION

Dans les sciences comme dans les arts, toute théorie, doctrine, ou idée nouvelle subit fatalement une période d'enthousiasme et de discrédit ; mais c'est en médecine et en thérapeutique surtout qu'on observe plus volon- tiers ces fluctuations de l'opinion. Ces réflexions peu- vent s'appliquer à l'ichthyol qui, découvert et préconisé en I883, n'a guère conquis qu'en 1891 le rang qu'il mé- ritait. Aujourd'hui, grâce aux brillants résultats qu'il a donnés, on peut dire qu'il a sa place définitive dans l'ar- senal thérapeutique.

Cependant le sujet peut encore aujourd'hui être con- sidéré comme neuf, en ce sens qu'il est encore ignoré par beaucoup de médecins. Ce n'est donc pas faire une œuvre banale ou inutile que de mettre au point les résul- tats obtenus jusqu'ici et de faire entrevoir les ressources que ce médicament peut encore promettre pour l'avenir.

Ayant eu l'occasion de constater à la Clinique médi- cale de Genève l'action bienfaisante de l'ichthyol dans des

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cas nombreux et variés, j'ai cru pouvoir en entreprendre l'étude thérapeutique, étant soutenu dans cette œuvre par les encouragements et les conseils de M. le pro- fesseur Revilliod qui a bien voulu me confier ses obser- vations. Qu'il me ·soit permis de lui dédier ce modeste travail avec l'expression de ma reconnaissance pour la bienveillance qu'il m'a témoignée pendant le cours de mes études.

Nous exposerons successivement la nature de l'ich- thyol, ses propriétés, son action physiologique et théra- peutique, telle qu'elle est connue aujourd'hui. Enfin nous donnerons les observations, celles en particulier qui se rapportent à l'action de l'iéhthyol dans la périto- nite tuberculeuse, sujet qui, à notre connaissance, n'a

pas encore été traité jus qu'à ce jour.

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CHAPITRE 1.

L'ichthyol découvert par Schroter est une huile reti- rée par distillation d'un minerai bitumineux trouvé à Seefeld dans le Tyrol et que Fritsch a considéré comme une agglomération de débris animaux et surtout de pois- sons fossiles. Son odeur rappelle celle du goudron. Sa saveur est alliacée. Il est soluble dans l'eau, l'alcool, 1' éther sulfurique et se mêle en toutes proportions aux corps gras, excepté à l'huile d'olives. La c9mbinaison employée à l'Hôpital de Genève est l'ichthyosulfate d'ammoniaque fourni par la maison Sieg·fried de Zofin- gen et dont la fornnlle est la suivante :

Carbone . Hydrogène Soufre Oxygène.

Ammoniaque

55, oS 6

'

I 5, 27 I5, 83 7' 78

C'est sans doute à la proportion considérable de soufre qu'il contient qu'on doit attribuer son action médica- menteuse. Il s'emploie à l'extérieur en onctions, incor- poré aux corps gras ou en badigeonnages au collodion ou à la traurr1aticine, même en injections sous-cutanées à 3

°

j oo (Goldberg). A l'intérieur en capsules. Une prépa- ration récente, l'ichthyalbine ou albuminate d'ichthyol

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de la maison Knoll & Cie, a le grand mérite de n'avoir ni saveur ni odeur, tout en contenant 4o 0/ 0 d'acide sulfo- ichthyolique.

L'étude de se.s propriétés chimiques, physiologiques et thérapeutiques a déjà donné lieu à une foule de tra- vaux.

Unna, de Hambourg, placel'ichthyol parmi les médica- ments réducteurs dont la fonction principale serait de soustraire l'oxygène aux tissus et de produire ainsi la kératinisation.

La kératinisation peut. expliquer l'action de l'ichthyol sur les dermatoses et sur l'endothélium vasculaire; ac- tion résolutive et hémostatique qui devait trouver son application dans les dermatoses. C'est pourquoil'ichthyol a été en premier lieu employé comme topique appelé à exercer une action uniquement locale. Mais la pratique a bien vite dér:nontré que le pouvoir absorbant de la peau s'exerçait pour l'ichthyol com1ne pour toute autre subs- tance employée en frictions. A l'action locale s'ajoute donc une action g·énérale qui étend d'une manière pour ainsi dire indéfinie ses applications. C'est du reste à cette action in tot a substantia qu'on peut attribuer l'effet bien- faisant de l'ichthyol mê1ne dans les affections de la sur- face cutanée.

Lanz de Senfeu s'est guéri lui-même d'un urticaire en avalant o,2o d'ichthyol.

Absorbé par les voies digestives, l'ichthyol pourra donc exercer une action locale sur la peau comme sur les mu- queuses, de même qu'appliqué sur la peau, il pénétrera par la circulation sanguine et lymphatique dans la trame de tous les tissus. C'est ainsi qu'il manifeste son action topique non seulement dans l'épaisseur du derme, mais dans le tissu cellulaire sous-cutané, activant la résorption des phlegmons et phlegn1asies ; c'est ainsi qu'il ag·it dans

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le rhumatisme articulaire aigu et chronique et jusqu'aux séreuses des cavités splanchniques.

Partout où se trouve posée l'indication vasoconstric- tive, sclérosante, hémostatique, l'ichthyol est là pour les réaliser.

Ma!s il possède encore une vertu antiseptique démon- trée par Latteux de Paris. Cristiani de Genève, dans un travail encore inédit, serait arrivé à la rnême conclusion.

Cette double action kératinisante et antiseptique ex- plique les résultats bienfaisants de l'ichthyol dans l' érysi- pèle. C'est en effet dans cette maladie que Fessier a le prenlier constaté une action, pour ainsi dire spécifique, comme nous avons pu le constater nous-1nêmes maintes fois à la Clinique. Ici encore à l'action locale exercée par l'ichthyol à la surface de la peau, s'ajoute faction géné- rale qui se traduit par la défervescence et l'amendement des symptômes généraux. Citons encore l'heureuse mo- dification obtenue sur les brûlures au 1er et 2me degré (Leistekow), sur l'anthrax (F~lix), le panaris (Lorenz), les scrofulides (Von Hoffman et Laug·e ), la fistule anale (V on der Villig·en), les ulcères des jambes (Bulkley, Hartmann de Zürich), l'urétrite (Unna, Broido ), l~s

névralgies (Damiens, Goldberg), enfin, dans la longue liste des affections gynécologiques. Ajoutons que nous - l'avons vu employer avec succès en lavements pour l'an-

tisepsie intestinale. .

Cette richesse thérapeutique est due encore à l'action de l'ichthyol sur la nutrition,- action démontrée par les travaux de Zulzer. L'analyse de l'urine a révélé à cet auteur la diminution de l'azote et du soufre, principes qui seraient donc retenus dans l'organisme, sous l'in- fluence du traitement ichthyolé. D'autre part, Zulzer a retrouvé dans cette même urine d'autres combinaison~"

soufrées provenant de l'ichthyol~ Cette substance sp· ,.

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donc considérée aussi comme un agent antidéperditeur . . En effet les malades ichthyolés ont engraissé de 2 à 6 kilos dans l'espace de deux mois, faits confirmés par Lorenz, Helmers.

L'ichthyol favorise l'assimilation et di1ninue la désassi- milation et le dédoublement des albuminoïdes. Un tiers du soufre de l'ichthyol est incorporé dans les liquides organiques et s' éli1nine soit par les reins, soit par les g·landes intestinales.

La connaissance de ces propriétés 1nultiples recon- nues à l'ichthyol rend suffisamment cornpte des nmn- breuses indications thérapeutiques que nous avons pas- sées en revue. Comrr1e désinfectant, il a sa place dans la grande elasse des infections intestinales d'où dérivent nmnbre d'affections du foie, des reins et du systè1ne nerveux.

Enfin c'est dans les affections du systè1ne respira- toire et dans la tuberculose pulmonaire en particulier que beaucoup d'auteurs t'ont appliqué avec succès.

Citons Le Tanneur (médecin en chef des dispensaires de l'Œuvre des tuberculeux adultes) et Scarpa, en Italie, qui a soumis 1 5o phtisiques à l'ichthyol, en comtnençant par 20 g·outtes par jour d'une solution au tiers, augmen- tant peu à peu jusqu'à 6o gouttes; r 7 de ses malades sont considérés eomme guéris ; chez r 3 d'entre eux on a constaté la disparition des bacilles. Cohn, Fraenkel ont ég·alement eu des statistiques favorables. Leloir a obtenu de bons effets dans la tuberculose papillomateuse de la peau.

En un mot, toutes les n1aladies aiguës ou chroniques, infectieuses ou non, peuvent retirer un bénéfice réel de la substance que· nous étudions, puisque son mode d'ac- tion principal est de combattre la dilatation vasculaire et l'infection.

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Parmi les observations de la Clinique de Genève nous avons choisi celles des malades qui ont été présentés et dont le diagnost!c et le pronostic offraient un intérêt particulier. Il s'agit, en effet, de cas dont le tableau symptomatique permettait d'admettre l'existence d'une péritonite tuberculeuse, d'une méningite, etc.

On peut toujours objecter que le contrôle nécroscopi- que faisant défaut, un doute peut planer sur la certitude

·du diagnostic. Cette restriction posée, laquelle se pose à propos de n'importe quel cas non autopsié, nous lais-·

sons le lecteur apprécier lui-n1ême la valeur et la signi- fication des symptô1nes observés. Quoi qu'il en soit, en présence des faibles ressources thérapeutiques que laisse le diagnostic méningite, en présence de la proposition d'une laparotomie que suggère aujourd'hui le diagnostic- péritonite, nous pensons que le devoir du praticien con- siste à tenter en premier lieu un traitement qui, avant tout, est parfaitement innocent et qui a fait ses preuves dans des cas, au moins en apparence désespérés. Enfin dans la littérature déjà si nourrie .sur les applications de l'ichthyol, nous n'avons pu trouver l'analogue de celles que nous allons donner. Celles-ci présentent donc le charme de la nouveauté. Ajoutons que, recueillies au jour le jour au lit des malades, la sirnplicité de leur ré- . daction est un gage de leur sincérité.

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CHAPITRE II

OBSERVATIONS

ÜBs. I 1 - Péritonite tuberculeuse. Traitement ich- thyolé. Guérison. (D'après les notes recueillies par M. Audéoud, assistant).

P., Fernande; I3 ans. Père bien portant. Mère sus- pecte de tuberculose pulmonaire. Fernande a eu en I 8g 1 - une scarlatine grave, compliquée de bubons parotidiens suppurés avec bouffissure de la face, sans albumine, maladie pour laquelle elle a fait à l'hôpital un séjour, du 27 juillet au 5 septembre. A sa sortie, elle passe un an dans un couvent où elle végète sous l'influence d'un état chloro-anémique. Rentrée chez ses parents en août

1 8g3, elle est prise le I 1 septembre, sans cause appré- ciable, de maux de ventre avec alternatives de diarrhée et constipation, épreintes et vomissernents bilieux et ali- mentaires, avec frissons, sueurs froides. Son facies change rapidement et prend l'aspect abdominal.

Cet état va graduellement en s'aggravant ; le 2 3 elle est prise de délire. C'est alors qu'on l'amène à l'hôpital.

Status du 23 septembre I8g3.

1 Les observations I et II ont déjà été rédigées et résumées sous une autee forme dans un mémoire publié par le prof. Revilliod dans la Revue médicale de la Suisse romande, 1894, p. ~61 à 573. « Observations de péritonites généralisées guéries par le traitement médical 'l. (Ce sont les observations V et VI elu elit mémoire.)

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Fillette brune, aux membres longs, grêles, d'un en- fant qui fait un effort de croissance. Elle est en outre

·très pâle, cireuse, nez brillant, yeux excavés, cerclés de noir. Très abattue, faible, fatiguée. La température 37°

.à son entrée est montée dès le 2 7 à 38,6 et, disons-le tout de suite, a continué avec de grandes oscillations et rémissions de 36 à 38 à 3g0 jusqu'au 20 janvier 18g4.

Le pouls bat toujours autour de r 20. Le cœur est vibrant sous la main.

La langue est pointue, d'un rouge vif et sec. Le ven- tre bombé et mamelonné fait contraste avec l'amaigris- sement général. Il est sonore partout, sensible à la pres- sion. Un lavement ramène des matières liquides, gTisâ- tres, po~ssiéreuses.

L'urine contient 4o 0

/oo

d'urée, bien -que la nourriture azotée soit réduite à zéro; elle est haute en couleur, sans .alburnine, ni urobiline.

· La malade contin~e à vomir ses boissons ainsi que la potion de Rivière et une potion laudanis.ée. Le traitement .se borne alors à étendre sur le ventre une pommade d'ichthyol et de lanoline.

Le 2 7 les vomissements ont cessé depuis hier. La Ina- lade accepte un peu de tisane, puis du vin, puis du ca- Dao, boissons qui sont gardées. On remplace la pom- made par le collodion ichthyolé; le ventre s'affaisse, n1ais reste mamelonné, empâté; sur les parties latérales droite et gauche se dessinent des bosselures et des plas- trons d'adhérences épiploïques.

L'état général décline; les poux envahissent la cheve- lure; le corps squelettique se grabatise, inerte, immobi- lisé par un endolorissement général qui ne permet pas le moindre attouchement. Cependant on parvient à pou- voir faire quelques lotions armnatiques suivies de fric- tions d'huile de foie de morue sur les membres, de gaïa-

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col sur la poitrine, le ventre restant couvert d'ichthyol.

Peu à peu l'état ·général s'améliore, les formes s'ar- rondissent. F. admet qu'on pourra bientôt la lever.

Le 26 octobre on la met debout, mais l'ankylose du paquet intestinal et du péritoine ne lui permet pas de se redresser; le buste incline forte1nent à gauche et en avant. Dans le courant de novembre se déclare une re- crudescence de fièvre avec gonflement phlegmoneux au niveau de la crête iliaque gauche. La jambe du 1nême côté reste demi fléchie en attitude de psoitis. Le pli fes- sier est abaissé. Cet incident se passe en douceur. Peu à peu l'enfant, plejne de courage, fait tous ses efforts pour se tenir droite. Elle arrive à marcher seule, elle s'alünente et se fortifie. Les plastrons péritonéaux se désaggrègent, ne laissant que deux nodosités vers les épines iliaques de chaque côté.

Le I 2 mars F. sort guérie ayant gag·né 53oo en go JOurs.

En s01nme, le traitement interne s'est borné aux in- dications secondaires. C'est l'ichthyol en frictions qui a, pour ainsi dire, seul l'honneur de la guérison.

Oss. II. - Péritonite tuberculeuse. Traitement ich- thyolé. Guérison. (D'après les notes de M. Jaccard, as-

sistant). .

B.' Marguerite, âg·ée de I 5 ans, lingère. Un frère et une sœur sont morts de méning·ite tuberculeuse. Un frère est 1nort à l'hôpital, de tuberculose pulmonaire. En r8go influenza, à la suite de laquelle elle reste délicate.

En mai r8g3, elle perd l'appétit et l'entrain et s'aper- çoit que son ventre grossit. Elle doit s'aliter.

Le 24 avril elle est envoyée à l'hôpital.

Jeune fille aux cheveux châtains; teint ané1nique, hémoglobine 58

°/

0 , traits tirés, facies abdominal. T. 38°

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à son entree, monte le lendemain et oscille entre 37 et 3g0 pendant une dizaine de jours. Inappétence, lan- gue chargée. Le foie remonte à la

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e côte, sa limite in- férieure ne peut être déterminée par le fait du dévelop- pement du ventre. Abdomen globuleux, hallonné, bos- selé, 85 c. de circonférence, douloureux dans la fosse iliaque gauche où elle ressent comme des piqûres d'ai- guilles. Ascite des régions déclives. Dyspnée par refou- lement du diaphragme. Elle toussotte un peu. Le mur- mure vésiculaire est obscur et affaibli aux deux som- mets. Affaiblisseme'nt général qui ne lui permet pas de marcher ; douleurs dans les mollets. Reflexes patellai- res = 5.

Le 1 7 août on fait dans le ventre une ponction explo- ratrice qui donne issue à du liquide limpide, verdâtre.

Le

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mai on commence les onctions avec ichthyol et savon nmr.

Le 1 5 mai on constate que l'état général s'améliore, les douleurs du ventre ont cessé, la fièvre est tombée, l'appétit est revenu. L'ascite se résorbe, le ventre reste empâté par un gâteau épiploïque. La malade se lève, fait des progrès de jour en jour et quitte l'hôpital le 5 juin.

Revue chez sa mère le 22 août I8g4, on constate l'état florissant de la santé. Le ventre est souple, sans bosse-

lures, sans douleurs. .

ÛBs. III. -- Tuberculose aiguë pulmonaire et intesti- nale. Traitement ichthyolé. Guérison. (D'après les no- tes de M. Jaccard, assistant).

F., Augustine, âgée de 19 ans. Pas d'antécédents hé- réditaires ni personnels.

Depuis deux mois elle ressent des maux de tête, 1naux de cœur, de l'abattement, perte d'appétit. Elle consulte

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à la policlinique où on lui prescrit de l'huile de ricin.

Depuis lors une diarrhée continue s'établit.

Le 12 juin 1 8g5 elle entre à l'hôpital.

Jeune fille, bien confonnée, brune, éphélides noires, teint pâle ; aRpcct abattu, fébrile, sanR Rtupeur; cépha- lalgie, vertig·es. Respiration fréquente. Toux, crachats blancs. Nombreux râles humides dans les deux pou- mons. Lèvres sèches, langue blanche, diarrhée jaune verdâtre fétide; ventre ballonné douloureux au palper.

Rate gTosse.

En présence de la possibilité d'une fièvre typhorde, malgré l'absence de taches rosées lenticulaires, on donne des bains; corn presses aromatisées d'alcool ca~nphré sur le ventre. Mais l'état s'ag·gTave de jour en jour. Le 15 juin notre malade est prise de défaillances, syncopes, vomiRsements. Elle pâlit de plus en plus. Le soir elle a plusieurs seJles franchmnent sang·lantes. Elle rend en même temps des crachats sanglants.

A l'auscultation on entend une pluie de râles hu1nides des deux côtés dans toute la hauteur. Les crachats de-

vierinent purulents et contiennent des bacilles de Koch en nombre notable.

Le 16, le ventre est très gTos, ballonné, mamelonné, sensible. On supprime les bains et les cmnpresses qu'on rem place par une onction de gaïacol.

Depuis le 22 juin l'amélioration com1nence à se ma- nifester, les râles disparaissent au sommet et à la base, ne s'entendent plus qu'au 1/3 Inoyen. La diarrhée et les maux de ventr·e cessent. La 1narche vers la guérison continue progTessi veinent, sauf quelques retours offen- sifs, intestinaux et pulmonaires, si bien que le r 4 sep- tembre, elle quitte l'hôpital et part pour la campag·ne où eUe reprend rapide1nent seR forces et l'embonpoint. Son poids qui était de 45.8oo est arrivé à 52.5oo. A l'aus-

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cultation on entend quelques craque1nents disséminés à droite.

La présence de nombreux bacilles de Koch permet d'admettre que cette maladie, d'allures bizarres, n'était autre qu'une tuberculose aig·uë qui, contre toute prévi- sion, a cédé au traitement ichthyolé.

ÜBs. IV. - Péritonite avec ascite, suivie de pleuré- sie avec épanchement probablement tuberculeux. Trai- tement ichthyolé. Guérison.

0., Sophie, 26 ans, de Prangins (Vaud). Antécédents héréditaires tuberculeux.

En janvier I 8g5 elle est atteinte sans cause apparente d'une péritonite à début subaig·u, fébrile, avec exacer- bations allant un jour à 4o. 7. Le ventre se développe comme une grossesse au 7e mois. Sensation de flot.

Puis survient de l'oppression avec accès de toux, points de côté.

Cet état resta stationnaire jusqu'à son entrée à l'hôpi- tal le I 3 juin I 8g5.

Blonde aux yeux bleus, cernés ; amaigrie, essoufflée, haletante, toussante.

Epanchement pleural g·auche abondant.

V entre gros, bombé, sensible à la palpation qui dé- note la présence des masses empâtées profondes du côté droit ; un peu d'ascite. ·

Etat fébrile de 37° à 3g0

Le

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juin, thoracentèse arrêtée à 1 5oo gr. pour cause d'accès de toux et d'ang·oisse. La malade est peu soulag·ée, elle continue à avoir des accès de fièvre et de toux accmnpagnés de vomissements. Le ventre reste empâté et sensible. L'épanchement se reproduit jusqu'à la pointe de l'omoplate.

Le 2 1 juin on commen<?e des onctions sur le thorax et

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le ventre d'ichthyol et g·aïacol à I o gT. pour 3o d'axonge.

Depuis lors l'état local et g·énéral va s' an1éliorant. La fièvre cède à partir du 2 7 juillet. Le I 2 juillet, la Inalade retourne chez elle, se disant g·uérie, présentant à peine quelques reliquats de sa péritonite datant de 6 mois et de sa pleurésie.

Revue en janvier 18g6, on constate que la g·uérison se maintient. L'examen des crachats n'a pas révélé la pré- sence des bacilles de Koch; néanmoins l'aspect de la marche des symptômes présentés par eette malade pen- dant sept mois peut faire admettre la tuberculose avec une certaine probabilité.

ÜBs. V.-F., Charles, 22 ans, garde frontière.

A eu la grippe en I 8go, une pneumonie en I 8g4, une pérityphlite en I8g5.

Le 23 janvier 18g6, il est pris de fièvre, courbature généralisée, mal de tête, embarras gastrique, vomisse- ments.

Le 28, l'état sus-dit allant s'ag·gravant, il entre à l'hô- pital. Il se plaint de vives douleurs qui des lombes rayonnent dans le ventre. Celui-ci est uniformément tendu, ballonné; les anses intestinales se dessinent sous les téguments ; un peu de liquide dans les parties décli- ves, liquide séreux constaté par une ponction explora- trice. Selles régulières.

Le 2 février, onctions ichthyolées 5 pour I oo d'axonge · et lanoline à laquelle on ajoute quelques jours plus tard

20 gr. de gaïacol, vu le soupçon de tuberculose. . L'état local et g·énéral s'améliore de jour en jour.

Mais le 2 7 février le malade a une hémoptysie qui se r-- nouvelle les jours suivants. On constate quelque~

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quements au sommet gauche et un épanchement pleuré- tique.

Cependant les phénomènes thoraciques qui venaient confirmer les craintes de la tuberculose abdominale se sont également amendés, si bien que le 31 mai le malade part en convalescence pour Vevey. Depuis lors il est contrôleur d'un tramway, ce qui nous a permis de cons- tater à diverses reprises son. parfait état de santé.

ÜBs. VI. - F., François, sommeiller d'hôtel, est pris subitement le 3 septen1pre 1 8g4 de violentes douleurs abdominales, avec v01nissements, constipation. Cet état se prolonge jusqu'à son entrée à l'hôpital, le 18 septem- bre.

A son entrée on constate : Temp. 38,8, facies abdo- minal, langue chargée, rouge sur les bords, ventre bal- lonné, douloureux, empâté à gauche de l'ombilic. Les onctions d'ichthyol sur le ventre sont suivies d'un amendement progressif de~ sy1nptôn1es sus-dits qui n'étaient peut-être, dans ce cas, que les suites d'une simple indig·estion.

ÛBS. VII. -Péritonite tuberculeuse. Traitement ich- thyolé. Guérison.

C., Emile, âgé de 18 ans, infirmier.

Pleurésie en 1 8g5.

En avril 1 8g6, il ressent quelques douleurs de ventre qui se propagent aux lombes et en ceinture. Fatigue et courbature générales, fièvre. Obligé bientôt de s'aliter.

Le 15 avril il entre à l'hôpital. Jeune homme abattu, amaigri, doigts hippocratiques, facies de poitrinaire.

Abdomen élargi, tendu, ballonné, mat aux parties dé- clives, douloureux; vomissements. Epanchement pleu- rétique à droite. Te1np. irrégulière, arrive à 3g,4. Urée

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35, 8

°/

00 • On administre 4 pilules de o,Io d'ichthyol par jour; onctions ichthyolées sur le ventre.

En mai les symptômes s'amendent, le ventre s'affaisse et permet de constater un épaississement de l'épiploon.

L'atnélioration continue. Poids à son entrée 5g.4oo. Le 24 mai 48.4oo; le 10 juin 4g.5oo. Le 20 juillet, le ma- lade quitte l'hôpital pour aller en convalescence dans le canton de Vaud.

0Bs. VIII. - Symptômes Inéning·itiques. Onctions ichthyolées sur la tête. Guérison. (D'après les notes de M. Vallette, assistant).

Pierre G., 33 ans-, imprimeur, non alcoolique. Entré à l'hôpital le r 9 septembre I8g4, en état de délire, pa- role bredouillée, tremblement des lèvres, soubresauts, carpholog·ie, raie méningitique, pupilles inégales Dr= 3 g·auche

= 4.

Temp. 38 à 3g0Pouls 132, faible.

D'après les renseignements fournis par sa femme, G.

est depuis longtemps surmené par son commerce et se croit poitrinaire.

Le r 2 septembre, il rentre à la maison, éreinté, avec mal de tête, vomissements, diarrhée. Puis se déclare un délire subit et violent. Il veut tuer sa femme et ses en- fants.

A son entrée le 1 9 septembre, il continue à délirer d'une manière plus calme. Il ne reconnaît pas les per- sonnes qui viennent le visiter. Hallucinations, sourires, conversations imaginaires. Alternatives d'excitation et de prostration qui continuent jusqu'au 26. Craquements humides au sommet droit. Traces d'albumine dans l'u- rine. Onctions d'ichthyol sur la tête rasée.

La fièvre ton1be dès le· 22, dixième jour de la maladie.

Le délire cesse, ainsi que tous les autres syrnptômes.

2*

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Survient une phlébite qui retarde la guérison et retient le malade à l'hôpital jusqu'au r 7 octobre. Exeat, guéri.

ÛBs. IX. -Pleurésie aiguë, passe à l'état chronique, se complique onze mois après de péritonite subaig·uë.

Onctions d'ichthyol. Guérison. (D'après les notes de M. Wolff, assistant).

L., Aug·uste, âgé de 2 r ans, charpentier. Pas d'antécé- dents héréditaires. Bonne santé habituelle. Contracte à Pâques r 8g5 une pleuro-pneumonie dont il se remet in- complètement. Il travaille cependant tout l'été à ]a cam- pagne.

Fin août, il est pris d'accès de fièvre, il s'affaiblit, maigrit et doit bientôt cesser son travail. Il traîne ainsi jusqu'au 5 mars r 8g6 jour de son entrée à l'hôpital.

Status. Jeune hom1ne amaigri, pâli, hâlé; parole en- trecoupée par la dyspnée. Epanchement pleural à droite;

pas de toux ni de crachats. Le thoracentèse ne donne que

200 gr. d'un liquide séreux.

Le r o mars survient un accès de fièvre, T. 3g, 6, attri- bué à une indig·estion. Maux de ventre, diarrhée, ballon- nement et mamelonnement du ventre. Le paquet intes- tinal semble s'ag·g·lutiner; il refoule le diaphrag·me et aug1nente la dyspnée.

La fièvre devient continue autour de 38,4.

Le r8 on commence les onctions d'ichthyol. L'amé- lioration se manifeste dès les jours suivants.

Le 2 3 le malade est assez bien pour retourner à Boëge, son pays, où il continue les onctions d'ichthyol, auquel on ajou te le g·aïacol.

La guérison se maintient, constatée à plusieurs repri- ses, encore ce mois d'octobre r 8 9 7.

La palpation du ventre révèle encore quelques dure-

(24)

23

.tés, d'ailleurs indolentes et qui n'entravent ni le travail, ni l'alimentation.

Oss. X.-Péritonite tuberculeuse à la rég·ion de l'hy- pochondre droit développée du 2e au ge mois d'une gTos- sesse. Ichthyol. Guérison. R.echute après l'accouche- ment. Ichthyol, guérison.

(D'après les notes recueillies par MM. Junod, Senn et 'Viki, assistants).

M., Marie, 22 ans. A eu trois frères et une sœur mortR de tuberculose pulmonaire, une sœur morte de ménin- gite. Elle a eu en bas-âge la rougeole, la coqueluche et ]a scarlatine. A l' âg·e de 12 ans, des g·anglions sous.:..

maxillaires suppurés, dont il reste des cicatrices écrouel- leuses.

Depuis le commencemment de mars 1897, elle res- -sent des points de côté qui g·ag·nent le pourtour de la taille, ellè tousse, perd l'appétit, elle a des v01nissements continuels et de la fièvre. Elle maigTit, pâlit, s'affaiblit et doit bientôt s'aliter. Cet état se prolonge jusqu'à son en- trée à l'hôpital le 26 juin.

Jeune femme blonde, pâle, mnaigTie, facies abdomi- nal. T. 3g,4.

Le ventre est développé par une gTossesse au cin- quième mois. Il est en outre ballonné, rénitent, sensible dans la partie supérieure.

Toux sèche. Pas de bacilles de Koch dans un crachat qu'on a obtenu. Pas d'albumine dans l'urine. Constipa- tion.

Onctions d'ichthyol sur toute la partie supérieure du ventre, en particulier le flanc droit qui est toujours le siège de points douloureux.

La fièvre tombe, les vomisse1nents cessent, l' alimen- tation est possible, l'état général se remonte.

(25)

En septembre, huitième mois de la grossesse, la fièvre·

reprend, monte à 3g,5; frissons répétés pendant trois joùrs consécutifs. Douleurs lombaires qui font craindre- l' accouchement prématuré.

Albuminurie 1 .6o 0

/oo

le 12 septernbre, qui va dimi-·

nuant jusqu'à cesser tout à fait le 1er octobre.

On satisfait aux indications thérapeutiques secondaires.

et on reprend les onctions d'ichthyol qui avaient été sus-- pendues.

La fièvre cesse ainsi que les autres symptômes.

Le 2 octobre, transport à la Maternité.

Le 13 octobre accouchement d'un garçon vivant; for-·

cAps, déchirure du périnée, suture; suites de· couches·

normales. N'a pas allaité.

Le 31 octobre quitte la Maternité, rentre chez elle.- Tout va bien jusqu'au 18 novembre.

Ce dit jour elle est reprise de sa douleur dans le flanc- droit, douleur très vive qui lui coupe lesouffieetl'oblige à s'aliter. Frissons, sueurs froides. Insomnie. Perte d'appétit; diarrhée.

Le 24 novembre elle est rapportée à l'hôpital. Temp.

37,8, mais grand abatte1nent, faiblesse, mal de tête, sueurs profuses. Imrnobilisée par les douleurs du flanc droit qui s'irradient dans tout le ventre, augmentées par ]a moindre alimentation. Tout le flanc droit est un peu bombé, très sensible à la palpation. Tympanisme par-- tout. Pas d'ascite. Albumine o,2o 0/ 00 •

Déféeation difficile et douloureuse.

Respiration obscure à droite.

Le 26 novembre retour de couches.

On commence les onctions d'ichthyol.

La douleur abd01ninale se localise dans la région sous- diaphraginatique et à g·auche de l'ombilic.

Le 13 décembre elle est prise de frissons répétés. T ..

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- - - -

25

4o, r, sueurs, nausées, vomissen1ents. L'urée monte de ro gr. le r2 déc. à r8 gr. le r3, jusqu'à 3ogr.le r6.déc.

Albumine r ,5o 0

/oo·

Cependant ces accidents ont été passagers. Le troi- sième jour, r6 décembre, ils avaient disparu. La ma- lade est rentrée dès lors en pleine convalescence.

En résumé tout conduit dans ce cas à admettre une poussée de péritonite tuberculeuse qui débutant pour ainsi dire avec une grossesse, s'est arrêtée avec celle-ci.

Il était à craindre que· cette trève ne fût pas de longue durée et que la tuberculose, comme cela arrive chez les poitrinaires, reprendrait de plus belle après les couches.

C'est, en effet, ce qui est arrivé. Néanmoins cette re- chute s'est terminée par la guérison qui semble ne pas devoir se démentir.

Le prof. Revilliod nous a souvent fait remarquer ces pleurésies subaig·uës à marche lente qui ont la tendance à se propager au péritoine et réciproquement ces péri- tonites à début égalen1ent insidieux qui g·ag·nent tantôt la plèvre droite, tantôt la plèvre g·auche. (Obs. IV, V, VII, IX). On serait tenté de leur adjoindre aux unes comme aux autres l'épithète tuberculeuse et de porter par conséquent un pronostic sévère. Quoi qu'il en soit, celui-ci s'amende bien vite, quand on assiste aux effets des onctions d'ichthyol employé seul ou associé au gaïacol.

De ce qui précède nous croyons pou voir conclure que : r 0 Parmi les nombreuses affections locales répondant à l'ichthyol, on peut placer dans un bon rang les péri- tonites aig·uës, subaiguës et chroniques, circonscrites ou g·énéralisées, tuberculeuses ou non tuberculeuses auxquelles nous· osons ajouter certaines méningites.

2° Appliqué sur la peau;sous forme de pommade ou

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de vernis, l'ichthyol exerce son action thérapeutique non_ seulement sur les tissus et les viscères sous-jacents, mais mên1e sur l'économie entière.

3° Son emploi n'a jamais présenté le moindre danger ni inconvénient.

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