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Commerce exterior : substitution des importations

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(1)

NATIONS UNIES

INSTITUT - AFRICAi N DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQuE :fui DE PLANIFICATION

DAKAR

COMMERCE EXTERIEUR

IDEP/ET/VII/342

D. Carney

Cours 2

original: anglais

Substitution des Importations

I. ·Le commerce extérieur et le processus du développement

Il est généralement admis que la croissance et .le développement économ.ique sont cons ti tués pa.r déux processus distincts niais néanmoins

apparerJ,tés~

a) l'augmen~a~ion. ~u revenu total et du revenu par tête b) la redistribut,ion des ressources entre le-s e'mplois

existants et nouveaux, ce qui comprend 'des changements techniques dans la production et là distribution des biens et services.

L'analyse du revenu national. nous montre que pour augmenter le niveau du revenu, il est néc,essaire . d 1 agir .. ·simultanément sur-· les:·-d-eux éléments principaux de l'équation du revenu1 Y

=

C+I; mais. que la plus importante des Qeux déterQinantes du revenu est I, slil s'agit d'augmenter

rapidement Y, étant donné que les fluctuations de Y sont avant tout déterminées par les fluctuations de I.

Ci est ainsi que le _r_ôl.e du commerce ex~érieur dans le développement économique consiste ' à fournir les deux catégories de biens contenus dans l'équation Y:

(i) les biens d'investissement, les techniques et services associés,

(ii) les biens de consommation et services associés Un accroissement accéléré du revenu exige - vu le fait· que les exportations des pays en voie de développement sont linlitées à tout m6ment et pendant une période courte - que la composi~ion du volume total des importations (Qui est également limité par le volume total des exportations à défaut de prêts et investissements étrangers)

(2)

-, .!.._·.· ·- .

JDEP/ET/Ijii/34'2 .

D. · CARNEY

Cours 2

Page - 2 ··

soit déterminée en faveur des biens d'investissements. Autrement dit, la tendance à l'accroissement de la composante "biens de

consom!Tlation" des lrrrporfa.t:lo.ns stimulée par 1' effet de démonstration,

. .

et la haU:s.s.e _ du:._ni.ve.au .. d.e vie;-doiv-ent être contrôlées, voire réduites en faveur de l'augmentation du volume d~s biens d'inves- tis§_~.!JlE?_n.:t.s.:; ___ .E~: outr-e, une-poli tiq_ue ·d.e ~-dr\rerSiYfcafion -des sources d'impç:>rt. . ation, visant ·' . . . . à profiter dês sources les moins coûteuses d'apport de capitau.Y,:9 doit conduire-à la. négociation de. conventions bila-térales du commerce, conclues à long terme avec des pays

sélE?.ctionnés fournisseurs de capitaux. Il serait aussi avantageux d'a-c.gm.enter les exportations vers· différents pays fournisseurs

·. do oapi taux: pour .accroi tre le· volume de devises qui permettra d'augmenter le volume des importations de capitaux. Dans cette analyse, les importations de matière première sont considérées comme biens d'investiss~m~nts.

II. Le rôle .de ],a substitut ion de~ importatio"tl~

Dans ce ca-dre général théor{que9 le rôle.de la substitution des importations; pendant les premières phases du développement~

-,est dirèctement li8 -. au processus de réduction des imporJ.;ations

de biens de consommation. Le résultat s 'obtient de deux manres~

.a) par voie do rest:::-iction ou d'élimination des importations de biens de consommation de luxe

b) par la substitut ion. de biens de consommation de product:i.on ü1térieure aux p:roduits antérieurement importés

Ces deux méthodes visent au même objectifg à l'élimination des

-

.

j:mporta-l;j_o:>ls de bl.ens d.e col'"sommation, qui ne sont pas essentiels.

·Ce n'est (!U' à un stade ul téri~ur du developpement qu'il devient

.rentable de remplacer·par .la production intérieure de biens d'éqùipement importés.

(3)

IDEP/ET/VII/342 Cours 2

Page 3

III. Facteurs à considérer dans la politique de substitution des importation~

(a) Importations de matières premières - Pour un certain nombre de pro- duits, la substitution des importations par la proO:uction

intérieure équivaut à la substitution d'un genre d'importations (biens de consommation finale) par un autre (mati~res premières).

Ainsi dans certains P?YS africains, la production localè de bière et de cigarettes était à l'origine basée sur du houblon et du tabac importés. Dans la mesure où les importations de matières premières ont une valeur inférieure au produit final antérieurement importé, un bénéfic~t est réalîsé en ce sens que les devises épargnées serviront à des importations de biens plus essentiels qui ne peuvent pas être produits dans le pays. Si, au con~ra.-ire, la valeur _des matières premières, ou des produits intermédiaires, est plus grande que celle des biens de consommation finale importés, il n'y a aucun avantage à adopter pour ces~~

produi ta_ une .. poli tique de substitut ion d' importation.

(b) Connaissance des besoins d'importation eïfi 'des conditions technique~

de la production des importations_remplacées - -_Il est donc nécessaire de connaître à l'avance les besoins· en importation

et les conditions techniques de production-(y compris l'importation de_ main-d' oeuvre qualifiée étrangère hautem.e~t rémunérée) pour un projet donné, avapt d'essayer de remplace~ -les importations par la production intér~~ure.

(c) Protection de la production intérieure - four prendre pied sur le marché intérieur, il est souvent nécessaire d'ériger une

· Ca)

. barrière doua.nière pour se protéger des produits moins chers et plus rationnellement produits de l'étranger. Ceci restreint

le choix du consommateur s~ns garantir le succès du produit local.

Il ser~ donc nécessaire d'entreprendre une étude des marchés.

"

.. ---·· -- ...

Publicité et commercj_alj,sation - Très souvent une campagne

. . ... J .

. ·----·--

publicitaire est nécessaire pour faire accepter le produit local, car 9-utrement les consommateu.r.s essaient d'échapper aux

(4)

'

L

IDEP/ET/VII/342 Cours 2

Page 4

barrières douanières pour obtenir le produit étranger. C'~st

.. _ .~ .. :.:·:....:: ___ ;_ --'---~~':.9._Ui S 1_E3$_t passé dans:'~·de nombreux payS-ai'ricains _;,. "'péir 'exêmple po:tn: ~es allumettes au Ghana, les cigarettes Q,an:::;; p;lusÜmrs pays

. ; . * ~~ . . . - ··-···-.• -

~-fricains. Pour donner un bon exemple le Gouvernment peut, par exemple 7 enc.ourager la p~oduction loeale en faisant faire des l_ivraisons pour les magasins et les centres .d'approvisionnement.

(e) Perte des recettes provenant des importations- -La substitution des importations mène très souvent -à une :f)erte considérable de recettes surtout que la consommation-des produits ;:..tels que le savon, le sel7 les allumettes, la bière, les textiles - est

importante ~t relativement peu élastique. Par conséquent, il s'agit de trouver un moyen pour compenser ces pertes de sources importantes de recettes.

(f) Impôts sur les ventes et impôts indirects sur l:e produit local Une manière de compc:rnser les pertes de recettes sur 'un produit précédemment importé7consiste à prélever sur le proûuit local un impôt.sur les ventes. ~1 est facile. de le .faire pour des produits _tels que l'essence raffinée su]: place~- où ce sont souvent des

entrG.prises étrélngères qui sont responsables du raffinage. Mais pour d'autres produits on' n'a pas encore largement adopté l'impôt sur les ventes; cela dépend de l'adoption d'un système de

comptab:ï_li té approprié ;} de l'utilisation des machines comrtables et de caisses enregistreuses. L'adoption de cé système fait partie du problème général de réforme fiscale qui se pose, de nos Jours, dans de nombreux pays africains. ·

On peut aussi percevoir des impôts indireéts sur la

p~oduction, ce qui est· plus facile à réâliser que les impôts sur les ventes.

(g) Encouragements aux-entreprises étrangères et locales {autre que protection tarifaire) ~ôur àssurer le succès d'une politique

d~ substitution des importations - Les stimula-nts fréquemment

utilisés comprennent l'exonération polir

5

à 10 ans (ceci représente

.. .

égal'ement une perte de recettes9 mais. qUi n 1 est que potentielle

(5)

..

t'":• ! ''

IDEP/ET/VII/342 Cours 2

Page 5

étant donné que cette recette n'existait pas avant la création de cette activité)~la mise à disposition de terrains industriels et d'usines à loyer bas~ tarifs de faveur pour eau et électricit~

transfert de béfices~ etc. Dans l'application de cette politique il faut tenir compte de trois considérations importantesg

(i) cesavantages doivent être compensés par l'obligation de réinvestir un--certain pourof.!.:otage du bénéfice pour l'expansion de l'entreprise, ou pour la diversification.

(ii) les pays voisins doivent éviter de se faire une concurrence excessive dans l'octroi de tel s

stimulants car il peut en résulter un parallélisme excessif de la production, sans aucun rapport avec la capacité d 'a 'baor'ptiou, par le marché intérieur, d'une production à des prix non-compétitifs avec le marché mondial; il peut aussi en résulter une répartition des investissements qui n'est pas

optimale. Un pays mieux adapté à la production d'un bien donné peut se trouver dans l ' impossibilité d;attirer les investissements étrangers parce qu'il n'arrive pas à concurrencer ses voisins plus riehes. Les pays africains n'ont pas évité ces écueils

en ce qui concerne les raffineries de pétrole et les produits tels que les textiles; ce sont là des investissements qui auraient pu être répartis de manière plus rationnelle et plus économique.

(iii) Les avantages accordés aux investj,ssements _étrangers (g) en particulier en ce qui concerne l'exonération

temporaire~ sont compensés par des .accords visant à éV:i ter la double ·imposi·ü·;-~1;·-i_~ ~nt_repreneur procédant à des investissemen:ts_ peut être imposé dans son pays d'origine, m_ê.!ll,e s' il est exempt d'impôts d.ans le pays de l'investissement.

(6)

IDEP/ ET/VII/342

Cou~s 2 Page 6

(h) .Q.=!;éa."Li_<p_~-~~mP.loi_~su12J?lémentai:res - En t héo::rie et en prat:i.que, les proJet <; l)lus :i.ntcnsifs en capitaux auront pour résultat 2. la longue d.' augme:rit.e:r la productio:1 et rie crée:- un plus grand nombre d1emplois. Cepeniant j_l est urgent 9 à court terme 9

de crée:r davantage d 1 emplois -· Ainsi l es pays cherchant à

['.·néliorer la situation de l ' ernploi pa.r dos rn~ojets de subst i tutio:r.

d.1impo.Lbe.t ions9 ont inté:;:êt à étudier avec soin les effet s que ces proJE.;·:;s exercent SUl' l 'emploi.

( i) _!-!_é_C.§'l._§E_t:t:.~- de conseils-e~""Q_~rts ~~ d' évalu~ttJ:<?P._S~.:=.r:cs le c~oi:x: __ _9._-:-_ ]2!0 ~~!_?. __ de subst i tu~-~on_ c1.es il!l_J2orta ~-~.S:.!l~-~ On ne peut suff:i.f::ari!nle:.:J. i:

insister SE:.: Ce point 7 car de nombreux gouverr_r~;ncnts africaiY'.S ne parviennent pas à adopter des techniques d'évaluatior appropriées ou à prof iter des conseils di ozpert s disponibles. Pa::r ;J.ons8q_ue:1t9 i l arrive souvent que l 'on enco,.l::rag·e des proJets9 qui en fj '.~. C'.e CO!IJ})t·e 9 repr ésentent une perte net te pour le pay::;

et qui augmentGnt les dépenses au lieu d'épar&ner les devi ses rares. s,~ ëlar•,~er e::iste en particulier dans les pays oû. d.es gouvernomonts rnal informés sont pris par l eur rn·opre pol:. t ique de partjo'~3tion dans l es entreprises étrangères. Si un8 tel le politique est poursuivie sans discrimination, el le peut

mett~e 1m gouvernément à la merci d'hommes d'affaires ~t~angars doute1.~x, qui transfèrent toutes les pertes au e;ouver~'l.ement qu:i , pour des rai sons do prestige, ne peut pas se retirer , alors que ~on assOcié du secteur privé tire tout le bénéfice. Il y a aujounl' bui ~m Afrique trop de gouvor:1ements mpo.::-o.si tes" et, sot'.ve 1t; ;;>ou:.~ l es hor:1mes poli tiques le béné:~ice personn8l lmemporte sur l ' int érêt national.

( j) A-spe_2.!~ _P:?~J-t~.f~--~-t __ né.3et-t;::fs _d~---=~--12?:.~+,7_2\~:_:_:_;_::·.~~-~~--2:.~.''-t;:!t _s-ans l es entreEi ses ~~rang-ères _pri~ée~-~~~-...::l~--~9-~:r-~-cl' u~~

}~Oli tig,ue de subs~~l:.~\:1:.~.?:._~~ des impol't::J.tion~ Considé:..~ant les ressources l imitées dont disposent les gouverne::)s:·J.ts a.f'rj_ca:i'1S au stade actuel de leur développement? la participation de l 1état aux entreprises· étrang3res proclu:i.sant des é:"'-lbsti tuts d 1 importat ic1:.

(7)

..

IDEiP

/Fi r

/VII/ 3 42 Cours 2

Page

7

devrait éh ·e assez ::;élective pour évi tér que les. resso1..:rces financiè:r.·ea du gouvernement soient inutilement l iée::; è!.SJ rn:;.n:i.el'e

1

fixa. Cett e rec.ommand.ation est valable pout tm.J_te :flo.:dicipa·c:i..o::.è industrielle en {Sénéral 9 à l ' e::::cepticn des mat ières premi8::-es de base è.' jm:;;:>ortance industriel le ou stratégique. Dan.:> la :;lup:.u: t

des cc.s; c1es dispositions visant à rése::-ver un certcin pouTC011t:O\(;'i' de l 'excédent d'exercice pour l 'entrepr eneur du pays (ou :;JOUI'

l'état avec une opt:i.on e~1 faveur d' entrepren&·o_rf' nat iG::laU:{

1

auxq_u~ls seront remis les fonds au moment approprié) c;uffirc.•:'~·

en général pour p::'ot éger les intérêts économiques na~i6naux.

Si 1 r on aJoute à ce~a des disposi tioris concernant le réimrestü.:HlA- mont d'un certaü1 pm.ll'cen·"l.ge du bénéfice, la situati o::J. est o~.'t'-·:-;.

Cependant, pour réduire à un minimum les engagement s de 11 8·0at dans des entreprises étran "ères d-ou-teuses 7 la décision relativs à la part icipation ou non-particiiJat ion doit cl.écoul er éLe

l ' initiative propre du eouver1~ement E-t nor:. pas dépenc':L'e de::; off':"é;f' de l'entrepreneur étranger eYl question. La protection douanièr8 ne d.oit pas être auto:.:Z~.tiquey mai s plut ôt ·iépenc\.re de cons:i_dé:c'atio;.1s telles que la contribution de l 'entreprise aux éléments suivan~s~

( l j . \

(ii) (iii )

(iv-)

le pro du:!. t :::1.::. t ional neJ~

11emploi

les rocettos r.;ous force d'impôts sur les ventes et iopôts i:::1~irectsy et le cas échéanty

impôts su:r· ~-e bé:néfic0 1 pe.r rapport 2. la porte de recett es dû.e à la protection

(v) le pi'i:: estimatif G.u p .... ·cC::.-.<it i'inê..l~ ;~a .. ~ :::.~c.p.L·cr1: au pr::.:-: ël.u produit co~1currentiol import é

(vi) la cont:;,·ibul;ion .. èt l 1uti l ümtion rL ma·c.ériaux locaux

(vii) le transfert de connai ssoJ,c.;es tecr.niquef1 au.z

(8)

IDEP/E'r/VII/342 Cours 2

?a.g8 8

(viii) les besoins en devises pour les salaires du personnel importé; transfert de capitaux et de d:i.v:i.dend.e::1 par rapport à l'épargne en devises, etc.

( j) Substitut ion des importaticn~ .. §. bas_~-~~--'l19-..i:.42::~.a,_,~~-l:?_Ç_~:E~

Il s'agit là9 en général 9 ~u meilleur processus, 6t3nt donné qu'il en découle noh :::eule:r.ent 11util:i.sation de x·essourccs ant.érieurement inutilisées me.ic G.Ussi une :C'éduction considérable des besoins en devises, en particulier dans les cas o~ la

mair>-:-d' oeuvre et l e r1at6riel l ocal cons ti tuent l& ma;::eure pe.rti.o des coûts de l a production.

III. Etude des cas

Année

- -·-....

1961

"1962

--·---~·-·-·--.-

---

a) Elaborer un projet pour l'établissement d'une raffinerie do pétrole au pays A, qu:i. ne pr oclui t pas de pét:c~ole h:.:-ut j mais se trouve si tué à une dista.1-;.ce de 1. 200 miles du pays B 9 proclw>·

t our de pétrole brut et possédant un cent:c-e de raffrnage ~ l es produits elu rays B sont plw:; accessibles en ter1r:es de distance du pays A que ne l'étaient les ::_)rodui ts précédemment importés.

-~~f_Q~ !_T lQJ~..P.N!.:"L~AI_ê_.:._~-~..12_:\2._ PRO Dt;f_IT S PETROLIERS ( ell._ t onnes_)

Pour Consommatio':l Pour Réserve Total

....--~----

-··- - -

69,912 305,116 3~5,028

77,886 253,587 33~~473

79974

(accroissement) ( '11.4%)

(décroicseoent ) - 51 • ) r 2 0 / ( ---16 ool \ :; io) - Lj.j •' ~ . ) 55 ( \ ·- 1 . ' ,. (' ·! . C c; , i967 (prévu à Î i. 7%) 133. 8-JO

million app:rox. )

(4·i. 5 de gaJ.lo!1S

364.190 (~ontant de l 'output total sur la raffinerie de 498.000 tonnes de 133 millio~n

, . ., \

~e ~a~lo~s appr~z. ) _Eecettc_?_j.u Gouv._~rn:.ement sur les dépenses locale_~

(i) coD~ local pour le fonction~ement de la raffinerie

§ Impôt indirect C:.o

î/-·

(minimum) pour chaque gallon de produit à · 1 usage local

f_ 190.000

2. 0'(5. 000 Impôt sur 1Gf3 'TEmtes d1u':l minimum de 1d par

gallon p::.~odui t pour l 'usage l ocal

Total

'!72.916 s_ 2.~ 3 7

.9Ti;'"

§ Proviendra des importations de pétrole à l'absence d'un projet do raffine:rie

(9)

IDEP/ET/VII/342 Cours 2

Page

9

(ii) autre~ impôt.: sur les bénéfices de

9/-

J.Our chaque

f.1

de

·...:ie·d~tt·' e·; perçu après lrex~onération de

5

ans9 rendra

45)S

du revenu

avant îirlpôt 'do &:_

177.

ooo;--c 1 0st-à-dire

f. 79· :· 6)0 .

(iii) épargne potentielle

r.e

devTses: 5:. 250.0007(c'est~à-dire remboursement

net des emprunts, de l'intérêt, répartition de dividendes, des bénéfices etc. )

Autres données

(iv) le éoût de construction de la raffinerie 5:.

1.150.000

dépensé au cours de

2

années dont 5:.

400.000

seraient dépensés-en monnaie 16-'bale pour

1

les ma-~ériaux, services7 salaires et rémunérations. En plus, le solde de ~

750. 000

pourrait servir aux dépenses gouvernementales sur les projets de développement dépendants d'équipement importé suivant un accorà de crédit extérieur à

3-1/4%

environ d'intérêt. (v) Si on commençait en

1963

la construction d'une raffinerie, elle

serait terminée en

1965

9 de sôrte que le~ années

1966

et

1967

seraien·~

la première et la deuxième année de plein .fonctionnement,(ce qui

a des implications sur la production et le revenu pour l'année

'1 966).

(vi) La protection tarifaire n'est pas nécessaire puisque les principales firmes importatrices de pétrole sont aussi les promoteuses du projet.

(vii) le prix du pétrole local ne sèrait pas plus élevé que celui du pétrole importé.

(.vfii)participation gouvernementale recherchée

Nécessaire: Une décision pour savoir:

1) si le projet devrait être approuvé ou non par le Gouvernement

1' .'

selon les formules indiquées

2) si~.le Gouvernement devrait participer ou non à la formation du capital (risques) du projet

3) si des conditions supplémentaires devraient être imposées par le Gouvernement et dans l'affirmative quelles conditions pourraient être raisonnablement. imposées.

(10)

IDEP /lTfr /VII/342 Cours 2

Page 10

b) Projet pour l'établissement en 1963 d'une manufacture de sandales en plastique, dépendant des matériaux importés9 dans ~~ys où il y a pénurie de main-d'oeuvre qualjfiée.

· Output estimé de l'usine. 300.000 paires (20% des importations de 1961) Importations de sandales en plastique: 1957

1959 1961

130.000 paires 526.000 "

1.·551. 000 ·

( ~F~ne

valeur d~ ~ 298.000) Les fournisseurs princip~ux Hongkong et la France qui fq~rnissent

90% du total des importation~.

Le prix de vente courant des sandales _C01:1di t ions

est de 8/6 d la paire (1963)

l timportation sans droits de douane des matières premières et une exonération de 5 ans d'impôt. Droit de protection de V6d la ~aira+ l'impôt existan~ ad valorem de 25%, le prix moyen départ usine~ 4/6d la paire

(12 d

=

1/-, et 20/- ~ 1) Arrangements

(i) Arrangements financiers Capital fixe

Usine et machines (y compris frêt et installation) ~. 20.000

Meubles, aménagements, etc. 2.500

22.500 Fonds de roulement

Matières premières Stocks et réserves Débiteurs

Dépenses imprévues

(ii) Capitâlisation

Actj_ons du garant

6.000 1. 500 5.000 4.800

Total. ...

(approx. ~ 40.000)

Participation du Gouvernement (à un intérêt de 8-1/2%)

17.300 39.800

=======

25.000 15.000 40.000

==-=====

(11)

(iii ) Résultats d' explo_i tati52Q

300.000 paires à 4/6 la paire ])éJ2..ensesg Matériaux (plastique, boucles,

matériaux d'embllage)

T~aitementset indemnités (6 travailleurs qualifiés) Salêires (30 travailleurs

m~:·-qualifiés et non-qualifiés)

Comptabilité et honoraires Eau et Electricité

Entretien Assurance Amortissement

Distribution, publicité etescomptes (au taux de 7-1/2% des ventes) Prélèvement du Gouvernement de

1% des ventes Dépenses imprévues :Bénéfice Brut

Intérét sur les emprunts Bénéfice net

IDEP/Fir/VII/342 Cours 2

Page 11

67.500 29.000

7.000

5.000 2.000 5.500 1.000 400 3.500 5.000 675 2.600

61.675 5.825 1.275 4·550

========

(bénéfice net g 18.2% du capital)

_!écessa~g décision pour savoir:

(1) Si le gouvernement devrait approuver le projet et sous quelles conditions

(2) Si le gouvernement devrait participer financièrement au projet

(12)

1-t ..

•'l _, ., ...

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..,_· ·.

'\."'

1

IDEP/Nr/VII/342

Cours 3 Page 12

J

.. (b) un con i~: .. :0~, t<oi t établi sur les prix :fnternatfôrfaux~. Le

· dange:~· eç_:: .. a.::..oro qu'iJ .. soit offer't aU.~

pa,.ys-

àyant· un

· .. · dé':~ic:i.t de ... : p: .. ::Lx pour l~urs exportations appa.'r"èmment net·~:~ ·

m<..;tr~ ~t~ -d..es.s1_~_~: .-:_,.,_ pri~: mondia+., Mais qti1en "rev-anche les p~o4:ui t3 i:rrpor-~és lev .. : soient vendùS' -à-: un -ï>'-d:'i" 'plus élevé que ceh .. i q_u:'::.ls aUré: .. ent pu ncrmaiement ob·;ei1i:t· sur le

•' . . . -. . .. ;~- ~ . . -_-. :~ . . .. - - ... . . .

,'mai0hé -_mond:ia~.:.cJ·est ·au~sicqu·1~n-

];11UE3

du· d~fi~it existant,

'-u~~~~~é rici

t . de

1; ~b·~o:? ..

·d d'

échan~~

..

di~simuJ:é- · re at ~imposé

qui

... ne fait que celer les difficul-~és du pà.ys • -' ·; · ;j

La le:çon ·à déduire pour le•s pays eri:'voié--de déve- loppement est qu'il .faut attacher urie àttê:ntibrlj plus grande ·.à la structure interne de leurs é6oriomies et de

·· s.' assurer que lès .. mesuresi:d tordre monétaire, fiscal et autres soient:util:i:,sées d1abOl:'d pour lariéer ),.!ë6onomie sur la bonne voie1 avant d'espérer pouvoir résoùd:pe avec succès le ··déséquilibre de leur balance des :paiements.

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