HAL Id: jpa-00233875
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Théorie corpusculaire de la lumière. Explication de
l’entrainement des ondes par la matière en mouvement
M. Doligez
To cite this version:
136
se vérifie d’une
façon
étendue sur d’autres vapeurs, on aura là unepossibilité
intéressante dedosages
spectroscopiques
en milieu gazeux.Dans les études
d’équilibres chimiques,
parexemple,
on devra considérer que la mesure du coefficient E d’une couche absorbante ne déterminepas de
façon
univoque
la concentration dumélange.
Cette circonstance
peut,
auvoisinage
dumaximum,
causer des erreurs assezgrandes.
De toutes
façons,
elle doit orienter latechnique
en ce
qui
concerne le choix de laquantité
initialedu corps absorbant et la
longueur
d’onde utilisée.Manuscrit reçu lie 15 décembre 1943.
, BIBLIOGRAPHIE.
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THÉORIE
CORPUSCULAIRE DE LALUMIÈRE.
EXPLICATION DE L’ENTRAINEMENT DES ONDES PAR LA
MATIÈRE
EN MOUVEMENT Par M. DOLIGEZ,Ingénieur
civil des Mines.Sommaire. 2014 La lumière est influencée par un
champ de gravitation et déviée de la ligne droite.
En conséquence, dans sa traversée des corps transparents, elle doit subir l’influence des champs
gravitationnels extrêmement intenses qui avoisinent les noy aux atomiques. La direction générale
de la lumière doit rester la ligne droite dans les corps isotropes, par raison de symétrie.
Partant de là et à l’aide de raisonnements très simples et de calculs élémentaires. l’auteur retrouve les lois de l’entraînement de la lumière par la matière en mouvement : formule de Fresnel, vérifiée
par Fizeau. ainsi que la formule plus précise proposée par Lorentz et vérifiée par Zeeman.
On admet
généralement
aujourd’hui
que la lumière estpesante.
Ceci se déduit des théoriesd’Einstein,
et le fait a été vérifié au cours des
éclipses
totales du Soleil en 1919 parl’expédition
Grommelin et Davidson et celled’Eddington
etCottingham.
Or,
si la lumière est déviée de laligne
droitelorsqu’elle
passe àproximité
dudisque
solaire,
elle doit l’êtreégalement lorsqu’elle
passe àproximité
des noyauxatomiques
dans sa traversée des corpstransparents.
La densité des noyauxatomiques
esten effet
énorme,
de l’ordre deplusieurs
dizaines demillions,
et l’on admetgénéralement
que l’attractionnewtonienne est inversement
proportionnelle
à unepuissance
de la distancesupérieure
à 2lorsqu’on
se trouve àproximité
du corps attirant. Lechamp
gravitationnel
auvoisinage
d’un noyau est doncinfiniment
plus
intensequ’au voisinage
dudisque
solaire.Ces considérations nous ont amené à supposer que le
trajet
de la lumière à l’intérieur des corpstransparents
isotropes
ne s’effectue pas enligne
droite,
mais suivant uneligne
sinueuse dont ladirection
générale figure
laligne
droitegénéralement
admise. Letrajet
lelong
de cetteligne
sinueuses’effectuant à la vitesse invariable C de la
lumière,
soit environ 300 ooo km à la seconde. Les sommets
de la
ligne
sinueuse sont les sommets del’hyperbole
que legrain
delumière,
ouphoton,
décrit autourd’un noyau
atomique
commefoyer.
Dans les corpsisotropes,
la directiongénérale
reste laligne
droite par raison desymétrie.
Fig. I.
La vitesse
apparente
est évidemment inférieure à la vitesse réelleC,
puisque
pour allerd’un point A
à unpoint
G,
lephoton
parcourt
le chemin ABCDEFG(fig. i).
L’indice de réfraction n’est autre que lerapport
de lalongueur
du chemin réel ABCDEFG auchemin
apparent
qui
est la distance AG.Étant
donné que lephoton
est animé d’une vitesseénorme,
chaque
changement
d’orientationprovoqué
par levoisinage
d’un noyauatomique
exerce sur ce noyau une réactionqui
ledéplace
perpendicu-lairement à la direction
générale
depropagation.
C’est la vibration transversale de Fresnel. C’est bienen effet une vibration transversale
élastique
dans le corps considéré. Dans notrehypothèse
il est inutile de faire intervenir l’éther. La vibration est unemanifestation de la
gravitation.
Nous
pourrions
nous en tenir là et en déduire leslois de
l’optique d’après
les théories bien connuede Fresnel. Mais
puisque
nous avons admis letrajet
en
zigzag
duphoton
à l’intérieur des corpstranspa-rents, nous avons
essayé
d’en déduire directementles lois de
l’optique.
L’explication
directe estpossible
pour laplupart
d’entre elles. Certainsphénomènes
comme la
polarisation
et les interférences nécessitentquelques hypothèses supplémentaires
sur la consti-tution duphoton.
Nous nous bornerons dans cet article à
expliquer
l’expérience
de Fizeau sur l’entraînementpartiel
des ondes lumineuses par la matière en mouvement et à calculer le coefficient d’entraînement. Ce
phéno-mène n’a pu être
expliqué
par les théoriesclassiques
qu’en
admettant un entraînementpartiel
de l’éther ou une contraction des corps en mouvement. Ce sont là deshypothèses
assez peu fondées.Entraînement des ondes par la matière.
-Soit un
trajet
enzigzag
OABCDEF2)
d’unphoton
autour des atomes d’un corpstransparent
au repos, dans la direction
générale
OX. Lephoton
accomplit
letrajet
de 0 à F en untemps T,
à lavitesse réelle C, le
long
de laligne
brisée OABCDEFLa vitesse
apparente
estL’indice de réfraction n du corps est
égal à
c’est le
rapport
entre lalongueur
de laligne
brisée OABCDEF et la distance enligne
droite OF., Fig. 2.
Donnons au corps
transparent
une vitesse v dans le sens de lapropagation
de la lumière. Pendantla durée du
trajet
duphoton
de 0 enA,
l’atome Aest venu en A’ à cause du
déplacement,
B est venu enB’,
C en C’ et ainsi de suite. Laligne
brisée s’étire et lerapport
entre le chemin OA’C’B’E’F’ et lalongueur
OF’ est évidemmentplus petit
que lerapport
entre OABCDEF et OF. L’indice de réfrac-tiondiminue,
la vitesseapparente
duphoton
dans le corpstransparent
estaugmentée.
Pour calculer la variation de
l’indice,
nous assimi-lerons le chemin enzigzag
à uneligne
brisée,
cequi
peut
s’admettre étant donné que la distancequi sépare
deux noyauxatomiques
voisins est trèsgrande
parrapport
au diamètre des noyaux.Fig. 3.
Le
photon parti
de 0( f g. 3)
à l’instant zéro trouvera l’atome A en A’ autemps
1. Nous auronsIl
parcourt
lesegment
OA’ à la vitesseC,
d’oùposer
D’où
en
négligeant
les infinimentpetits
du second ordre.OA,
étant laprojection
de OA sur OX.En
appliquant
ce raisonnement à tous les éléments de laligne
brisée,
on obtientAppelons :
Va,
la witesseapparente
de la lumière dans le corpsau repos.
V~~,
la vitesseapparente
de la lumière dans le corpsen mouvement.
T,
letemps
que. met lephoton
pourparcourir
dans le corps au repos laligne
brisée OABCD.T’,
letemps
que met lephoton
pourparcourir
dans le corps en mouvement laligne
brisée OA’B’C’D’.On a ,
Or,
d’où
D’autre
part,
D’où
L’équation
(3)
peut
s’écrireD’où
En divisant
(4)
et(5)
membre àmembre,
onobtient
Or
c
est l’indice de réfraction n du corpsNous retrouvons la formule de Fresnel sur
l’entraî-nement des ondes lumineuses par la
matière,
formule vérifiéeexpérimentalement
par Fizeau.Il est bon de remarquer que nous avons obtenu ce résultat en
supposant
simplement
que la structurede la lumière est
corpusculaire
et que lapropagation
dans un milieuisotrope
estrectiligne.
La formule
(6)
s’écrit encoreC’est la loi de
composition
des vitesses déduite des formules de Lorentz.Composition
des vitesses nonparallèles.
--La même méthode
permet
d’établir la loi de compo-sition des vitesseslorsque
la vitesse d’entraînement n’est pasparallèle à
la vitesseapparente
de lalumière. _
~
Fig.4.
Supposons v
dirigé
suivant OX(fig. 4).
Au repos le rayon lumineux décrit laligne
brisée OABCDEsuivant une direction
générale
OE faisant avec OXl’angle
~.Lorsque
le corps est animé de la vitesse v, latrajectoire
devient OA’B’C‘D’E‘. La vitesseapparente
estdirigée
suivant OE’. Nous allons déter-miner sa valeur. PosonsOr,
Si 1 est le
temps
mis par la lumière pour aller de 0 en A’D’où
v
Dans les termes
en fl
onpeut
remplacer
OA’par OA en
négligeant
les infinimentpetits
du secondordre.
Cette relation est valable pour tous les vecteurs
OA, AB,
BC.... On s’en rendcompte
en menant par A uneparallèle
à A’B’.Nous pouvons donc écrire
D’où
puisque
(indice
de réfraction du corps aurepos).
Donc
Or
En
appelant
T letemps
mis par lephoton
pour aller de 0 en E et 7~ letemps
pour aller de 0 en E’.Or
OE~==
OE -4- FIE" cosc.,,
en
négligeant
les infinimentpetits
dusecond ordre
D’autre
part
En divisant membre à membre
(1)
et(2)
en
négligeant
les infinimentpetits
du second ordre.On retrouve la loi de
composition
des vitesses duparagraphe
précédent; v
a étéremplacé
par v cos 9,valeur de sa
projection
sur la direction de la lumière.La formule
(3)
peut
encore s’écrireOn retrouve la formule
classique
de l’entraînement des ondesquand
la vitesse d’entraînement faitun
angle ?
avec la direction depropagation
de lalumière.
Ainsi donc par des calculs
élémentaires,
en nousappuyant
sur le fait constaté et admisgénéralement
à l’heure actuelle que la lumière est soumise à l’at-traction
gravitationnelle,
nous avons démontré l’influence dudéplacement
des corpstransparents
sur la vitesse
apparente
de la lumière et nous avons calculé le coefficient d’entraînement. Nousinsistons aussi sur ce fait que, dans notre
hypothèse,
la vitesse réelle de la lumière restetoujours égale
à elle-même. La traversée d’un corpstransparent
modifie la vitesse
apparente
sans influer sur la vitesse réelle.(Manuscrit, reçu’ e 3 décembre
NOTE.
M. le Professeur Darmois nous a demandé s’il était
possible d’expliquer
par notre théorie la formulepro-posée
par Lorentz en1895
et vérifiée par Zeemanen 1927, donnant le coefficient d’entraînement :
La
présente
Note a pour but de proposer uneexplication simple
de cette correction.Nous avons vu que le chemin parcouru réellement
par le
photon
est un chemin enzigzag.
Nous pouvonsadmettre que la
ligne
brisée ainsi parcourue estéquivalente
à uneligne
briséerégulière
dont chacun des crochets est enquelque
sorte la moyenne des crochets de laligne
brisée réelle.Considérons trois noyaux
atomiques
voisins ABCce crochet moyen, de
part
et d’autre de la direction depropagation
générale
ST(fig.
5).
Fig. 5.
Si 6 est
l’angle
de AB et deST,
on voit immédia-tement que
-à l’aide de cette
simplification,
on déduitimmédia-tement le coefficient d’entraînement de Fresnel
En
effet,
si le milieutransparent
est animé d’uneyitesse v
dans le sens de S versT,
B viendra en B’pendant
la durée 1 dutrajet
duphoton
de A vers B’. Le nouvel indice n’ seraD’autre
part
letemps
1 pstégal
àD’oli
C étant la vitesse constante du
photon.
DoncD’où
Or,
D’où
En’
appelant
Va etV,
les vitessesapparentes
duphoton respectivement
dans le corps au reposet dans le corps en mouvement, on aura
Le coefficient d’entraînement est bien
(1 - 1) .
n2Dans ce calcul nous avons fait abstraction du
déplacement
transversal des atomes sousl’impulsion
du
photon.
Cedéplacement
est la cause duphéno-mène de
dispersion,
ainsi que nous allons brièvementl’expliquer.
Considérons les trois noyaux
atomiques
voi-sins ABC dans le corps au repos( fig. 6).
’’1
Fig. 6.
Le passage du
photon
autour de Aproduit
sur cenoyau une réaction
qui
est une véritablepercussion
et
qui
tend àdéplacer
A versAi.
Les liaisonsinter-atomiques
tendent à entraîner les atomes voisins. B viendra donc enB,.
Si l’on admet que la vitessede transmission de l’effet
gravitationnel
estsupé-rieure à la vitesse de la
lumière,
c’est enB,
que lephoton
trouvera l’atome B et non enB,
position
initiale. Le
trajet ABI
est évidemmentplus
court que letrajet
AB. L’action duphoton
sur les noyauxatomiques
a donc pour résultatd’aplatir
laligne
brisée et de diminuer l’indice de réfraction. L’indice variera suivantl’importance
de cedéplacement.
-C’est le
phénomène
dedispersion.
Sans entrer dans des considérations sur les liaisons
interatomiques,
onpeut
admettre que la vitessedu
déplacement
de B versB,
estproportionnelle
à la vitesse dedéplacement
de A versA,
et que cettedernière est
proportionnelle
à la masse duphoton
perturbateur.
Nous supposons, et c’est là une
hypothèse
supplé-mentaire de notre
théorie,
que la masse duphoton
est liée à lalongueur
d’onde etqu’elle
lui est propor-tionnelle. Nous serons amenés àdévelopper
ulté-rieurement cettehypothèse
pour lacompréhension
desphénomènes
d’interférence.La vitesse de
déplacement
de B versBI
est doncLe
déplacement
BBI
augmente
donc avec1.,
c’est-à-dire que l’indice n diminue
quand
lalongueur
d’onde
augmente.
La
position
dupoint Bi
au moment du passage duphoton
autour de l’atome Bdépend
de la vitesse V et dutemps qui
s’écoule entre l’effet d’entraînement de B par A et le passage duphoton
enB,.
Enpremière
approximation,
nous supposerons que cetemps
estproportionnel
autemps
que met la lumièrepour
parcourir
Nous auronsD’où,
endésignant
par la lettre L lalongueur BBI,
Supposons
maintenant le corp s en mouvement : B vient enB’,
B,
enB’I.
Ledéplacement
B’B/1
estsupérieur
àBB, puisqu’un
temps
plus
grand
est nécessaire auphoton
pourrejoindre
B’t.
Posons= L + dZ..
C’est ce
déplacement supplémentaire
dLqui
correspond
au terme de correction introduit par Lorentz. On voit immédiatementqu’il
augmente
le coefficient d’entraînement. Notre théorie rendcompte
trèssimplement
du sens duphénomène.
Nous allons l’évaluerapproximativement.
En dérivant
l’équation (2)
pour un 1.donné,
on aEn
première approximation
onpeut
écrireLe
déplacement
supplémentaire
dL provoqueune variation de l’indice
n’ égale
exactementcomme le ferait une
augmentation
de la masse duphoton
ou encore uneaugmentation
de ~~.Appelons A03BB.
l’augmentation
de 1.qui
serait néces-saire pour provoquer uneaugmentation
den’ égale
à 1ln’ dans le corps au repos. Nous aurons évidemment
en
appelant
‘~’L
la variation de l’indice avec la lon-gueur d’onde pour lalongueur
d’onde considérée et le corps à l’état de repos. Onpeut
en effet admettre que les forcesinteratomiques
restent les mêmes à l’état de repos et à l’état de mouvementpuisqu’il
s’agit
d’un mouvement de translation uniforme.Or,
si à l’état de repos nous dérivonsl’équation (2),
nous obtenons,puisque
AH estinvariable,
Nous recherchons
l’augmentation A A qu’il
faut donner à ). pour que l’indicen’ augmente
deàn’,
le corps étant au repos. Il faut donc écrire que les
premiers
membres deséquations
(3)
et(5)
sontégaux.
On en déduit
--Le 1~, cherché est donc
Et
l’équation (4)
nous donneIl faut
ajouter
cettequantité
à la valeur de n’-donnée parl’équation (1).
La valeur rectifiée seradonc
Le coefficient d’entraînement est bien
Il y a
augmentation
du coefficientd’entraînement,
car
dn
estnégatif,
l’indice diminuantquand À
aug-d03BBmente.
Notre démonstration n’a pas la